La planification de l’espace maritime devient indispensable si l’on veut tirer parti du gisement exceptionnel de l’éolien offshore français dans les meilleures conditions et atteindre 15 GW en 2030.
Cette déclaration de France Energie Eolienne (FEE), fait suite aux diverses annonces dévoilées récemment. Le 13 mars 2013, la Commission européenne a déposé une proposition de directive de PSM au Conseil européen, avec une entrée en vigueur possible à partir de 2014. Le 18 mars, le gouvernement français a publié le cahier des charges du 2ème appel d’offres sur l’éolien en mer. Ce dernier se révèle sans surprise que ce soit pour les zones déjà identifiées, les puissances retenues et les conditions de candidature.
Cependant, avec une mise en service programmée entre 2021 et 2023, France Energie Eolienne déplore que l’engagement initial de l’Etat français de 6 GW d’éolien offshore en 2020 ne soit pas tenu.
A l’occasion du Grand débat sur la transition énergétique, France Energie Eolienne propose pour la filière offshore la mise en œuvre d’une planification de l’espace maritime identifiant d’une manière concertée les zones de développement potentiel, la mise en place d’un cadre administratif et réglementaire plus adapté, et des mesures de réduction des coûts et des risques.
La carte des zones techniquement favorables révèle un potentiel de 80 GW pour l’éolien offshore posé. Si les conditions précédentes sont enfin réunies, FEE estime réaliste de mettre en service 15 GW en France, à l’horizon 2030.
"Le potentiel de l’éolien offshore en France est aujourd’hui une réalité. Nos voisins européens, l’Allemagne et le Royaume-Uni l’ont déjà compris en adoptant une planification depuis quelques années, qui leur permet d’exploiter leur potentiel beaucoup plus rapidement et dans la conciliation des différents usages de l’espace maritime. La France doit à son tour suivre cette voie" a indiqué Philippe Gouverneur, Président de la Commission Offshore de FEE.
** Planification Spatiale Maritime (PSM)
Et oui la seule « vraie réalité » de l’éolien offshore en France aujourd’hui, c’est son potentiel ! Relever le niveau de ce potentiel, 6 GW, 15 GW, 80 GW waouh c’est vraiment intéressant, pi ça coûte pas cher. Mais il faut bien le reconnaître nos éoliennes en mer brillent surtout par leur absence. A quand les premiers petits MW et GWh bien visibles et mesurables ???
225 euros/MWh, pas de fabricant français avec des références, donc juste un nouvel aspirateur à finances pour les grands groupes EDF+AREVA+ALSTOM cela dit, nos politiques ont bien raison de préparer leur aprés-mandat
fabricant français avec des références: Areva 80 GW avec un facteur de charge de 40%, ça ferait 280 TWh par an… soit 65% de la production du parc nucléaire actuel. Et après ça, on trouve encore des gens pour dire que les ENR « n’ont pas le potentiel »… Pour ce qui est du coût, on trouve différents chiffres; ce qui est sûr, c’est que ce cût baissera, contrairement à bine d’autres ressources…
Pour rester simple et très approximatif sur 20 ans: – coût: 4 M€/MW x 2,5 (entretien, exploitation, emprunts) = 10 M€/MW – vente: 1 MW x 3.500 h (pessimiste) = 3.500 MWh x 20 ans x 0, 225 €/MWh = 15,8 M€/MW -soit une marge de 1/3 environ!! CQFD
alstom fabrique des éoliennes usine en france
280Twh @ 225€/Mwh, ça fait 63G€ contre 11.7G€ actuellement pour ces 280Twh. Qui va payer la différence?
Tout le monde sait que le potentiel est énorme, pour l’éolien, pour le solaire, pour l’hydrolien,… Ceci dit, les 15GW évoqués à l’horizon 2030 évoqués par FEE ne me paraissent techniquement complètement à coté de la plaque. Ce que ça coutrerait est une autre histoire, car comme déjà dit ici, comme toute l’Europe du Nord ( Allemagne, Danemark, UK, France, Belgique, Pays bas,…) veut faire la même chose au même moment, ça va poser des problèmes de logistique et de capacité industrielle qui vont (de mon point de vue) entrainer une certaine stabilité ( voire augmentation conjoncturelle) des prix.