Pionnier de l’énergie éolienne, la société OSTWIND demeure à l’origine du plus grand ensemble éolien de France, situé sur la Communauté de Communes du Canton de Fruges, dans le Nord-Pas-De-Calais, avec 70 machines.
Comptant parmi les premiers développeurs indépendants de projets éoliens français, le PDG Fabien Kayser, entend bien peser de tout son poids sur le débat sur la transition énergétique.
Fabien KAYSER, PDG d’OSTWIND
« Face à l’augmentation des besoins en électricité, mais surtout face à la raréfaction annoncée des énergies fossiles et à la nécessité de réduire la part de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, il est grand temps d’offrir à la France de nouveaux moyens de produire de l’énergie. Le gouvernement l’a bien compris et a ouvert le dialogue sur la transition énergétique. Malheureusement, ce grand débat qui se voulait populaire n’a pas passionné le public : nourris essentiellement par le discours de spécialistes et d’énergéticiens, les foyers ne se sont pas retrouvés dans ces discussions, leur intérêt a été minime.
Aujourd’hui, bien que ce projet de loi ait été repoussé au printemps, l’énergie reste en bonne place sur la liste des priorités du gouvernement. Il compte sur les énergies renouvelables, et notamment sur l’éolien, pour bâtir l’avenir industriel de la France.
Une énergie mature et bon marché
L’éolien terrestre est d’une importance capitale pour la transition énergétique qui s’annonce. On peut aujourd’hui affirmer fermement qu’il s’agit de l’une des énergies renouvelables les plus matures et les plus compétitives. Des associations d’opposants présentent souvent (à tort) l’énergie éolienne comme coûteuse. Il n’en est rien ! Son coût ne représente qu’une petite partie de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) : 4 € par foyer et par an. Le soutien au développement de l’énergie éolienne, via un tarif d’achat avantageux, n’est donc aucunement responsable des augmentations des factures d’électricité annoncées récemment. Une étude publiée en janvier 2013 par le cabinet E:Cube consultants révèle même l’impact bénéfique de l’éolien sur le marché de l’électricité, avec notamment sa contribution à gérer les pics de consommation. Cette même étude démontre que dans les différents scénarii étudiés, le soutien à l’éolien ne coûtera jamais plus de 10 € par foyer et par an et réduira à terme significativement la facture d’électricité des consommateurs.
Une chance pour l’Industrie française ?
Au-delà de son aspect renouvelable et écologique, l’énergie éolienne représente une formidable chance pour l’économie française dans le contexte de crise que traverse actuellement l’Europe.
En présence d’un cadre réglementaire stable et incitatif, de nombreux emplois pourraient être créés par le développement de l’industrie éolienne. Les grands industriels européens de l’éolien, comme Vestas ou encore Enercon, qui a ouvert cette année une usine de mâts bétons dans l’Oise, sont tout à fait disposés à s’implanter plus largement en France si le marché français leur en offre la possibilité. On parle dans ce cadre de la création de dizaines de milliers d’emplois à l’horizon 2050. On assiste également à la diversification de certaines entreprises, qui voyant leur activité ralentir, se tournent vers le marché éolien. Elles produisent désormais des pièces spécifiques pour les machines ou créent des activités de maintenance adaptées, par exemple. L’éolien a donc permis à ces acteurs de maintenir leur activité, mais aussi, pour nombre d’entre eux, d’accroître leur production et de créer des emplois.
Une chance pour le développement des territoires ruraux !
Au vu des parcs déjà installés, on peut affirmer que l’éolien est une chance pour le développement des territoires ruraux. Les régions concernées connaissent un certain renouveau. Les activités de maintenance et d’exploitation des parcs éoliens génèrent en effet des emplois directs, mais soulignons également que les retombées économiques dues au fonctionnement de ces parcs permettent la création d’emplois indirects et de services nouveaux pour les habitants.
On peut citer la Communauté de Communes du Canton de Fruges, dans le Pas-de-Calais qui, depuis l’installation et la mise en service sur son territoire du plus grand ensemble éolien de France, a mené des projets ambitieux pour améliorer durablement le quotidien de ses populations.
Les élus de la collectivité ont ainsi pu, grâce aux retombées économiques générées par l’activité éolienne, engager une démarche volontariste de développement durable, mais aussi sociale et culturelle. Le pari de l’éolien assure un avenir serein et plus attractif à leur territoire, en le modernisant et répondant concrètement aux problématiques rencontrées par les habitants. Depuis la mise en service des machines, les recettes de cette collectivité ont considérablement augmenté, passant de 1,6 à 4,3 ME. Jusqu’à présent, ces retombées lui ont permis de financer une crèche, un béguinage pour personnes âgées, des cours de natation pour les enfants, et surtout une maison de la santé pluridisciplinaire. Ce lieu innovant, rassemblant plusieurs professionnels de santé, constitue un véritable moyen de lutter contre le problème de désertification médicale dont souffrent de nombreux territoires ruraux.
Soutenu et encouragé, l’éolien, mode de production d’énergie écologique, pourrait répondre aux problématiques économiques non seulement du pays mais aussi des collectivités, et cela pour un coût modique. A la lueur de ces arguments, comment ne pas affirmer que l’éolien a une place de choix à jouer dans la transition énergétique française ? »
Si vous parvenez a faire coincider votre production avec la consommation du pays, oui, vos solutions sont interessantes, sauf que actuellement je ne crois pas que ce soit le cas. Votre discours est parfaitement valable pour la Chine, mais pas pour la France: Une grande partie de la production de vos machine entre en concurence directe avec de l’énergie déja décarbonnée et ne participe que trés peu a baisser les emissions de CO2. Pire, si on inclue le CO2 consommé pour la construction, il est probable qu’au final le bilan soit négatif. Un développement massif des éoliennes en France conduira à la fin du programme nucléaire, à son remplacement par des centrales au Gaz /Charbon, à une hausse des émissions de CO2, une hausse du déficit commercial. Ce n’est donc pas la solution la plus intéressante aujourd’hui. C’est un peu dommage car la France a un potentiel éolien interessant. Si j’étais vous, j’essayerais de convaincre le gouvernement de développer les gazs de Schistes, c’est la seule façon de développer un mix à base d’éolien cohérent dans ce pays.
Quand on constate que 4000 éoliennes ne fournissent qu’ environ 2,5 % de notre électricité ,au prix de nos plus beaux paysages ,on ne peut que se montrer critique envers ce discours ,visiblement corporatiste .
Votre raisonnement rejoint celui de jancovici, le bon vieux temps de la grosse mécanique, les nouvelles technologies qui ne servent à rien, les accidents qui n’arrivent qu’aux autres, Tchernobyl est une merveilleuse réserve naturelle désertée par les hommes on se demande pourquoi.. Si on met le curseur sur 2013 , les microprocesseurs controlent à peu près tous les systèmes, l’énergie se débarrasse des combustibles, et même des machines tournantes pour le PV L’éolien est un marché à l’export bien plus gros que le nucléaire et Alstom comme Areva voire Vergnet sont de la partie. Enfin il y a cette question de l’intermittence qui crée un appel d’air , exactement le même que dans les transports, on a besoin d’un combustible propre Ce combustible propre se développe lentement et n’aura pas trop de 2 marchés pour financer ses coûts de développement. Qu’il s’agisse d’hydrogène gazeux ou de produit de sa catalyse , dans tous les cas, c’est ce combustible qui va vraiment changer quelque chose , l’éolien français pourrait tripler en puissance sans problème , la tempète de lundi l’a bien démontré, : 20GW d’éolien auraient simplement interrompu les barrages en prévision du la vague de froid qui arrive et limité le recours au charbon. Quand on arrivera à 30 GW PV éolien soit la moitié de l’allemagne actuellement, l’hydrogène sera dans un petit millier de stations services sur tout le territoire, il suffira de mettre plus de surface d’inox et plus de membranes PEM pour transformer les pics en bon carburant frais pour les transports, le chauffage, les pics electriques (10 petits millions de vehicules capables de produire 60 kW chacun feront un backup qu’on ne peut même pas rèver actuellement) Pourquoi EDF Areva et la nucléocratie auraient ils mieux compris le besoin que Toyota-GM-Ford-Mercedes-Hyundai-BMW ? Pourquoi devrions nous croire les arguments d’un jancovici qui a complètement merdé sur l’éolien offshore à en croire les projets anglais, danois, allemands, belges, suédois ? Ils sont tous idiots et jancovici est un génie ? non Ils ont tous raison et jmj est un planqué politisé, qui rève de nuke iranien , qui dit qu’un accident à 700 milliards est une bénédiction pour un pays, que les déchets sont un mal nécessaire totalement sous contrôle Jancovici ne contrôle qu’une seule chose : son carnet d’adresse, son petit réseau personnel, ses ambitions politiques… Ni l’éolien , ni le PV ne vont ralentir. C’est le nucléaire qui recule parce que chaque accident nous rappelle dans quel guépier on s’est fourré et que personne n’est disposé à se faire évacuer de chez lui en 1 minute sans rien emporter, sans espoir de retour avant un millénaire… Vous capitalisez sur l’oubli des risques mais Fukushima continue à rendre le café plus amer à chaque mauvaise nouvelle du japon , les heavy metal nucléophiles réalisent un peu plus que le sort de l’industrie nucléaire est définitivement scellé
« Quand on arrivera à 30 GW PV éolien soit la moitié de l’allemagne actuellement, » Décidément tout le monde pête les plombs aujourd’hui! L’allemagne n’est pas à 60GW d’éolien installé! Avant de vous fâcher, je vous rappelle que je n’ai rien contre l’éolien onshore, qui a bien sûr des défauts ( et des qualités) bien connus mais qui a le gros avantage de mobiliser peu de CSPE.
J’avais lu trop vite « éolien » et non « PV éolien ».
Ce texte, c’est juste de la publicité , pas une analyse objective. L’auteur est un vendeur d’éoliennes.Quel crédit accorder à son analyse ?
Afin d’amliorer un peu vos connaissances (on en a tous besoin…) sur le bilan CO² d’une éolienne et plus globalement l’anlyse de son cycle de vie, je vous propose le lien suivant : La réponse à vos interrogations s’y trouve.
Vous avez raison, et nos 56 reacteurs nuke et leurs 60 000 pylones HT sont bien plus beaux pour nos jolis paysages. Et puis leurs dechets, on les enfouira a 600m sous nos pieds, loins des yeux, loin du coeur. Qui paiera ? C’est pas votre probleme bien sur: vos enfants, petits-enfants les autres quoi ! Apres moi, le deluge, l’essentiel est de ne pas se remettre en cause aujourd’hui. Toutes mes felicitations pour votre etat d’esprit.
Merci Reivilo pour votre document. Concernant le CO2 les chiffres indiqués correspondent plus ou moins à ce que je savais déja (j’avais en tête entre 5 et 30 suivant les cas), Il est cependant dommage que le document n’inclue pas l’impact des moyens de backup necessaires, car c’est de cela dont je parle. Pour l’éolien comme pour beaucoup d’autres techno, on doit analyser l’ensemble de l’impact des moyens a mettre en oeuvre et comparer a ce qu’on a déja pour tirer des conclusions. Si on prends le cas concret de l’allemagne qui a remplacé une partie de son parc nucléaire par des ENR, l’hypothetique gain de CO2 ne saute pas franchement au yeux. @Lionnel, Les microcontroleurs, fussent ils aussi puissant qu’il le peuvent, ne vont pas remplacer l’energie manquante. JmJ n’est pas le seul a pointer l’incohérence du développement de l’éolien en France. La problématique coule de source. @ Steph, Oui, Perso, j’ai plutot un pencahant les 60000 pylonnes du mix actuel que les 100000 nécessaires pour foisonner l’éolien + les 120000 éolinennes qui vont défigurer les seuls lieux encore sauvages de notre pays + les centrales au gaz + les puits de gaz de schistes qui vont avec. Maintenant si vous trouvez ça plus beau, c’est votre droit, les gouts et les couleurs, ça se discute pas. Quand aux déchets, ce ne me pose pas plus de problèmes que les millions de tonnes d’uranium, torium, radium, polonium… qu’on trouve partout dans dans l’écorce terrestre, parfois à des concerntrations assez élevées et qui ne semblent pas couter quelque chose à leur riverains.Le seul truc qui me gène c’est le risque, mais on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
Je cite le document de Reivillo produit par Vestas: Amongst other materials, the turbine also contains quantities of rare earth elements (i.e. neodymium and dysprosium) used in the permanent magnets of the turbine generator, as well as in magnets within the turbine tower for attaching internal fixtures Et moins qui croyais que le néodyme dans les éoliennes, c’était de la propagande de grille pain. Je n’ai pas fini de lire ce document intéressant car fait par des gens qui connaissent leur métier mais par exemple Vestas assume que la production de l’éolienne est constant pendant 20 ans, ce qui me semble être un biais important.
Le néodyme utilisé dans les éoliennes type Vestas n’est pas un consommable, c’est un composantt recyclé en fin de cycle de vie. Il existe d’autres technologies qui n’en utilisent pas du tout. Pourquoi la production constante pendant 20 ans serait-elle un « biais important » ?
un nouveau réacteur va etre construit à CARADACHE ,finalisation pour 2027 pourquoi alors l’éolien les problèmes de santés deviennent un grave problèmes pour les riverains l’éolien c’est de la politique et de l’argent ,mais il semble que tout les Français sont d’accord pour payer des factures énormes pour 2020
Ben vous croyez qu’on ne met du néodyme que dans les éoliennes ? Une voiture électrique en consomme 1 ou 2 kg, plus avec les hybrides. Toyota doit consommer plus de néodyme que Vestas. Vous en avez avez aussi dans votre disque dur et il sert pour fabriquer le verre.
Le neodyme permet de faire des aiment permanents tres compacts et trés puissants. Les aiment permanents puissants emmènent une hausse significative des performances aux machines électriques, surtout lorsque on a besoin d’une grande dynamique de puissance en maintenant le rendement (courbe de rendement plate). Il n’est pas obligatoire dans la construction des éoliennes comme le dit reivilo, mais ça ameliore bien leurs performance et leur fiabilité.
Vous auriez plus de détails sur le recyclage du néodyme ?
Et alors, qu’est-ce qui se passe si on prive l’industrie nucléaire francaise de Gadolinium ,en admettant que le risque existe? C’est un drame, tous les réacteurs sont à l’arrêt? Alez-y,dites nous.
Les ENERCON qu »est que vous raconter !! des machines qui tuent les riverains des pales mal déssinées des constructeur qui disent que le gouvernement français n’a qu’à se débrouiller Enercon a déjà été condamné en Allemagne
C’est vrai qu’il y a du neodyme dans tous les disques durs (sauf SSD) , CD, DVD, Bluray.. Assez facile à récupérer si vous avez les tournevis en étoile Pour ceux qui aiment les aimants qu’on ne peut plus jamais décoller du frigo, il y en deux par disque formant un arc de cercle sur la surface utile du bras de lecture C’est marrant la conversation sur la fiabilité des transmissions par gear box plutôt que néodyme , c’est un sujet qui m’a concerné pendant une année. Effectivement il y a une relative faiblesse dans les machines à gearbox car les premiers étages de multiplication sont soumis à des contraintes qui vont tôt ou tard dépasser celles du meilleur acier. Il y a donc une vraie issue de fiabilité : la gear box étant en contact direct avec l’arbre, celui ci transmet les forces « cosmiques » et les vibrations directement issues de la force du vent sur 300 m de pâle. Dans le cas du néodyme, il n’y a pas de gearbox et les vibes sont amortie par… un champ magnétique ce qui ne pose pas de problème mécanique. Cette question releve de l’analyse vibratoire industrielle, et toutes les machines du marché sont munies d’une analyse vibratoire embarquée avec des accéléromètres sur les organes sensibles. Or la gearbox est le fusible qui fait l’interface entre les forces cosmiques et le réseau électrique… Le neodyme n’a donc pas qu’une fonction d’optimisation de rendement (entrainement direct) il a aussi l’avantage de supprimer une gearbox fondamentalement fragile (bien que ce soit pas une fatalité). J’ai toujours pensé qu’on finirait par résoudre ce problème en faisant patiner un embrayage, mais apparemment , ces questions sont toujours d’actualité alors que les diamètres de rotor ont plus que doublé depuis que javais constaté ce problème. Bon ! cela n’empèche pas les gearboxes d’avoir une durée de vie plus qu’honorable et de très bien fonctionner , c’est juste que certains régimes de vents avec une base constante doublé de rafales violentes, sont des tueurs de gearbox. Pour un consommable c’est un peu gros et chiant à changer ! L’éolien a donc encore besoin de bons ingénieurs, ça me rassure un peu Finalement , seul le nucléaire n’a besoin que de commerciaux et de publicitaires ! quand on vois les 40 milliards de livres investis dans le fossile en mer du nord rien qu’en 2012 , j’envie les travailleurs du nuke qui ont toujours le sourire, combinaison impeccable, cheveux fraichement brossés, retournent bosser dans la joie et la gaité pour chauffer les petites fesses roses de nos chères têtes blondes… Ca doit ressembler à ça le paradis…
Lionnel, j’ai un peu de mal a vous suivre: Si j’ai compris vos explications vous prétendez que les paliers des éoliennes seraient à sustentation magnétique? Je suis surpris, J’étais pas au jus, pour moi, c’est des roulemements ou éventuellement des palier lisses. Les paliers magnétiques en principe c’est plutots les faibles efforts trés grande vitesse, c a d exactement l’inverse d’une éolienne. Avez vous des docs la dessus? Je suis prenneur. Concernant l’utilité du neodyme (qui est une terre rare), il permet de fabriquer des aiments compact trés puissants.Mais il est possible d’avoir des aiments moins puissants sa,s neodyme. Dans tous les exemples que vous citez seul celui du moteur de positionnement des têtes du DD est en principe au nedyme. Pour les autres cas c’est loin d’être sur. Si je suis entièrement d’accord avec vous sur la fragilité des multiplicateurs et l’interêt du Direct Drive, je n’ai pas compris votre prose sur le remplacement du multiplicateur par un embrayage, vous plaisentez ou quoi? Pour répondre a chelya, les machines Enercon (direct drive exitation électrique) ne peuvent pas dépasser une machine de la même catégorie équipée d’aiments permanents sauf peut être en couplage direct au réseau (sans variateur) sur certains points précis de leur fonctionnement. Vous devez comparer de technos de génération différentes. Ce qu’il faut voir pour l’éolien c’est qu’une bonne partie de la production annuelle se fait a des puissances largement inférieures à la puissance nominale. Pour comparer la performance entre deux machines, les points de rendement compris entre 0 et 20% de la puissance nomanale sont particulièrement importants. Et c’est justement la que l’aiment permanent présente tout son intéret. Toutefois, la matiére première énergétique étant gratuite, il suffit de surdimentionner une machine non équipée d’aiments permanents pour produire autant qu’une équipée… La question du néodyme n’est finallement qu’un problème d’optimisation économique, pas du tout un facteur bloquant qui pourrait remettre en cause la fillière éolien. Les soucis sont ailleurs.
ma spécialité s’arrète aux supports d’accéléromètres. Je ne suis pas expert en grosse mécanique. Mais à force de cotoyer ces machines et discuter avec les docteurs es méca, j’étais arrivé à la conclusion qu’on ne pourrait jamais résoudre complètement ce problème de multiplicateur sans ajouter un embrayage piloté par vérin qui jouerait le même rôle que dans une voiture : isoler la boite de vitesse le temps de changer de rapport. Dans le cas d’une turbine , il s’agit de maintenir la gearbox en contact avec le rotor jusqu’à ce que l’effort dépasse une force spécifiée par le constructeur de la couronne (délimitée par le vérin) au delà d’un nombre donné de Newtons, l’embrayage patine tout simplement. Mon travail était de diagnostiquer ce problème en temps réel, pas de le résoudre. Mais cela me donne une visibilité sur les limites d’un procédé actif (à processeur) , on ne peut absolument pas anticiper quelque chose d’aussi violent q’une rafale de vent par des moyens numériques agissant sur la mécanique. (pas assez rapide) En revanche , un embrayage bien réglé va patiner au delà d’un seuil donné quelles que soient les forces en jeu. En fait , plus c’est violent et mieux ça marche, quand la garniture d’embrayage est complètement usée , on la change comme un consommable ordinaire, c’est moins encombrant qu’une couronne! Je n’ai pas spécialement parlé de ça aux spécialistes , je n’avais vraiment pas une seconde pour le faire. Mes missions étaient vraiment chargées ! J’ai ensuite, participé au modèle de l’usure des engrenages. Mon diagnostic de pannes fonctionne donc bien mais l’embrayage, je n’en sais rien. Vous trouvez ça irréalisable ? Et quid d’une grosse courroie qui pourrait patiner aussi pour préserver la couronne ?
Merci Lionnel, je vous avais mal compris. En fait, en « décodant » vos dires, je pense que le souci, c’est que sur une config a multiplicateur, les coups de buttoir des raffales traversent le multiplicateur pour atteindre la partie qui a le plus d’inertie: la géné. Du coup effectivement je comprends mieux l’interet de votre embrayage en protection du multiplicateur. La limite de la solution pilotée n’est probablement pas l’electronique mais la réactivité des actionneurs. Cepandant, faut pas abandonner, il y a certainement des solutions pilotées agissant sur les freins déja en place qui pourraient être efficaces. Reste à savoir si l’energie dissipée sera compatible… A+