Alors que les chiffres de 2013 indiquent que le marché européen de l’éolien se consolide, les analyses de Dii, l’initiative industrielle pour l’électricité des déserts, montrent que les conditions météorologiques au sud de la Méditerranée sont particulièrement propices au développement de l’éolien terrestre.
Sur de très bons sites, comme par exemple dans l’Ouest marocain, au centre de l’Algérie ou de l’Égypte, le vent atteint des vitesses de plus de 8 m/s à 10 m/s à une hauteur de 50 m. La vitesse du vent est également élevée sur d’autres bons sites facilement rattachables au réseau électrique au Maroc, en Algérie, en Libye, en Égypte et en Arabie Saoudite. Les coûts de l’énergie éolienne concurrencent ceux des centrales électriques servant à satisfaire la charge de base et intermédiaire.
L’électricité d’origine éolienne coûte entre 50 €/MWh et 70 €/MWh sur de bons sites de la région. Les pays MENA se sont fixés des objectifs très ambitieux de développement de l’énergie éolienne, soit 20 GW d’installations prévues au total d’ici 2020 par les huit pays suivants : Maroc (2 GW), Algérie (0,5 GW), Tunisie (0,6 GW), Libye (1,5 GW), Égypte (7,2 GW), Jordanie (1,2 GW) et Arabie Saoudite (5 GW).
2,7 GW d’éolien terrestre d’ici 2015
La croissance du marché est visible. 1,4 GW d’éoliennes sont déjà en opération dont 22 % ont été installées en 2013. Des projets d’un volume total de 1,3 GW sont aujourd’hui en construction ou sur le point d’être construits. L’éolien terrestre couvre actuellement moins d’1 % de la demande d’électricité dans la région. Dans son dernier rapport « Desert Power: Getting Started », Dii démontre que l’éolien pourrait satisfaire 50 % des besoins en énergie de la région, grâce à la compétitivité de ses coûts et l’abondance des sites propices à l’installation d’éoliennes.
Rapport détaillé sur l’Algérie – Les parcs éoliens peuvent être compétitifs
Dii et le fournisseur d’électricité algérien Sonelgaz ont évalué le potentiel éolien de l’Algérie. Étant donné ses excellentes conditions de vent sur des sites sélectionnés et supposant des conditions de financement locales favorables, il est possible d’obtenir un coût moyen actualisé du kWh (LCOE) éolien en Algérie se situant entre 6,5 ct€/kWh et 8,5 ct€/kWh. En incluant les coûts de transport pour une exportation de l’électricité de l’Algérie vers l’Italie via une ligne CCHT, on obtient un coût se situant entre 9 ct€/kWh et 10 ct€/kWh. Les parcs éoliens algériens pourraient ainsi être compétitifs par rapport aux prix du marché de gros italien en 2015.
[ Cliquez sur l’image pour zoomer ]
Des barrières non économiques
Cependant, plusieurs obstacles de nature non économique doivent être surmontés. Un marché autonome nécessite un cadre réglementaire adéquat, et ce pas seulement pour le secteur privé. Les principales mesures incluent : la garantie de l’accès aux terrains, au réseau et à des clients solvables, la mise en place d’un système d’octroi des permis transparent et la mesure de données météorologiques de haute qualité. La priorité devrait être de définir des régimes de soutien et des contrats de rachat appropriés. Un paramètre essentiel est de sécuriser l’accès à long terme au réseau. Les populations locales devraient bénéficier du projet et être impliquées dans ses différentes étapes. Des processus d’octroi des permis devraient être transparents et standardisés. Enfin, des données d’irradiation fiables garantiront le retour sur investissement.
qui ont un « potentiel » un peu près partout sur la surface du Globes, solaire et/ou éolien et/ou « marines » et/ou géothermie et/ou hydro et/ou biomasse. On en revient toujours aux 3 mêmes constats : 1/ le MIX 2/ le MIX 3/ le MIX …adapté aux consitions géo-graphiques/logiques, économiques, sociales, bref mettre en oeuvre ce qu’on appelle du « développement durable » (ou « soutenable », au risque de commettre un anglicisme) Et pour faire plaisir à Temp (bien le bonjour), utiliser (et non pas créer) les centrales thermiques déjà existantes, nécessaires en secours et désormais largement sous utilisées.
L’implantation d’éoliennes dans les zones désertiques est bien plus coûteuse que l’annonce généreusement Dii, le promoteur d’un rêve qu’ils espèrent réalité. Les éoliennes installées sur la Mer Rouge en Egypte souffrent tellement des conditions climatiques et du sable qu’elles doivent être rénovées complètement après quelques années de fonctionnement: les cables ont fondu, le sable s’est infiltré dans les rouages, et les hélices ont subi des balourds créés par le sable s’agglutinant sur elles de manière inégale, sans compter l’agression du sel. Les conditions terrestres dans cet environnement ressemblent plus à des conditions off-shore ! Bref, 50 à 70 €/MWh se rapproche en réalité des 100 €/MWh si on intègre ces vrais coûts d’exploitation. De même, les centrales thermiques à concentration avec miroirs fonctionnent parfaitement sur le papier. En réalité, l’abrasion du sable et les dilatations extrêmes font souffrir ces installations et les coôts d’exploitation explosent. Le photovoltaïque de qualité par contre – s’il est adapaté aux températures ambiantes dépassant parfois 50°C – peut fontionner dans la durée, même avec des verres « sablés ». Un miroir « sablé » ne refléchit plus, tandis qu’un verre sablé continue à transmettre la lumière ax cellules. Rêves et réalités !
Après l’explosion en vol du concept Desertec, DII continue son lobbying pour vendre des produits ou des projets qui sont ( sauf exception je pense notamment à de l’éolien près des côtes marocaines) très complexes et dont les risques de perte de performance dans la durée sont majeurs. Un de ces jours, les chinois vont débarquer avec des projets PV massifs, en plus relativement adaptés au profil de consommation de ces régions. En attendant, ce sont les Sud-Coréens qui sont sur place ( au moins en Algérie) avec plus de 7000MW de projets gaz signés ces derniers jours.
satisfaire 50% des besoins par de l’éolien!!! Quelque chose qui fonctionne au mieux 30% du temps à des moments aléatoires! On a déja le Danemark qui s’est mis en difficulté en faisant trop d’éolien, et pas 50%. Quand ça ne souffle pas ils achètent de l’électricité aux suédois au prix fort, quand ça souffle ils leur en vendent à prix bradé. Champion.
Le Danemark a fait un choix que nous avons très souvent discuté sur Enerzine, celui de faire de l’éolien son cheval de bataille. Ca peut se discuter, mais c’est leur choix et je n’ai pas noté qu’ils le regrettent aujourd’hui. Rappelons au passage que le même Danemark fait face ( comme le RU dès aujourd’hui et à un peu plus long terme la Norvège) à l’épuisement de ses ressources fossiles, devenant à l’échéance de quelques annees importateur net au lieu d’exportateur. Rappelons aussi que c’est certainement le pays le plus interconnecté du monde, pouvant se permettre (théoriquement) d’arréter toute sa production d’electricité pilotable en continuant à être alimenté par ses voisins. Sur les échanges avec la Suède, il faudrait quantifier, ça me rappelle bizarrement des débats stériles sur le nucléaire francais bradé en Suisse alors que la Suisse revendrait à la France des MWh en or massif.Tout celà a déjà été amplement démonté.
Le danemark regrette son choix!! Ils parlent d’implanter un réacteur nucléaire du côté de Borsele! C’est la seule source capable de subvenir de manière stable et durable à la consommation car l’éolien n’est qu’une chimère pour écolo avec une production fanstaque et très dangereuse pour les réseaux (cf black-out en allemagne et en californie!)!! Le solaire et l’éolien sont d’ailleurs en baisse partout dans le monde cette année!! Signe de la prise de consience des décideurs qui sont trop longtemps restés sous la coupe des écologistes? Votre éolien n’est pas capable d’assurer l’approvisonnement du Danemark et vous le savez très bien!!
oouh làlà, ce n’est pas sicetaitsimple qu’il faut alpaguer sur ces questions ! Vous êtes nouveau sue le blog ? Attendez-vous à quelques volées de bois vert (bien sur…) de la part de nos anti-nuke, anti-EDF, pro-ENR, qui vont vous démontrer par A+B (et même +C), que vous n’avez rien compris à l’avenir de la Planète. Bonne chance et à très bientôt j’espère.
¤ Avant de raconter des bêtises, on regarde sur une carte où se trouve Borssele (2s), village de la commune de Borsele (1s) : c’est au sud des Pays-Bas, près de la frontière belge, et en aucun cas au Danemark. Par ailleurs, il n’y a jamais eu de « black-out » en Allemagne du fait des éoliennes. Celui du 4 novembre 2006 est dû à la mise hors tension d’une ligne double 380.000 volts au dessus de la rivière Ems pour laisser passer le paquebot « Norwegian Pearl » sortant des chantiers navals « Mayer ». Cette opération, effectuée pour des raisons de sécurité (hauteur des cheminées du navire) avait déjà été réalisée 14 fois depuis 1995. Sauf que, cette fois, l’ouverture de la ligne ne s’est pas faite à l’heure initialement prévue (le 05-11 à 01h00) mais la veille (le 04-11) à 21h38, sans étude préalable des conséquences sur les réseaux, plus chargés à cette heure qu’à une heure du matin. Cela a entraîné la surcharge d’autres lignes, puis le déclenchement des coupures de sécurité. et On voit bien que la rumeur d’une panne provoquée par les éoliennes n’est qu’un argument fallacieux de qui vous savez, bien loin de la réalité.
Les EPR sont complexes et on a perdu l’expérience. Peut-on imaginer les réacteurs nucléaires très simples?
« Par ailleurs, il n’y a jamais eu de « black-out » en Allemagne du fait des éoliennes. » En effet. Mais du fait du cahier des charges insuffisant pratiqué longtemps pour le raccordement des éoliennes et du PV, elles n’ont pas aidé. Je cite votre lien RTE : « Du fait des excursions de fréquence importantes, une partie significative des groupes de production raccordés aux réseaux de distribution s’est déconnectée du réseau suite au fonctionnement de leurs systèmes de protection. En effet, ces moyens de production qui se sont progressivement installés ces 20 dernières années répondent pour la plupart à des standards de fonctionnement moins contraignants que les groupes de production directement raccordés aux réseaux de transport (plages de fréquence et de tension pour lesquelles les groupes doivent rester connectés au réseau). Ainsi, dans la zone Ouest, plus de 10 000 MW de production raccordée aux réseaux de distribution (dont près de 5 000 MW de production éolienne) se sont déconnectés du réseau, accentuant encore le déficit de production sur cette partie de l’Europe. » Ne leur mettons évidemment pas tout sur le dos, mais cet accident est clairement une leçon dont il faut tenir compte pour le développement des ENR locales.
Je confime ce quee vous ont déjà dit certains: -ce n’est pas « mon » éolien, c’est l’éolien Danois, et celui-ci bénéficie d’une capacité d’interconnexion du paysà ma connaissance inégalée (en relatif par rapport à la consommation moyenne, bien entendu). – Borselle, où il existe une centrale nucléaire et où il y a eu des projets d’extension ( qui doivent être au frigo) se situe aux Pays-Bas et non au Danemark. –
Un très bon site « au centre de l’Algérie » Quelle blague, et ils veulent construirent des LHT pour amener cela en Italie. Ils sont pété de gaz, ils ne le feront jamais.
L’équivalent du peak oil, pour le nucléaire sera atteint très bientôt. Ce sera déjà l’au-delà malheureusement le black-out généralisé pour tous les pays dont l’énergie électrique est d’origine nucléaire. Et je ne parle des dangers réels de stockage, des déchets nucléaires générés. Quoiqu’on dise, il ne restera que les ENR, qui sont éternels. Je relève que les remarques faites au sujet des parcs éoliens aussi bien dans les déserts qu’en haute mer (offshor) sont très pertinentes. Et l’exploitation de ces éoliennes dans de telles conditions pose effectivement de très gros problèmes aussi bien au niveau de leur fiabilité et de leur durée de vie, que de leur viabilité économique tout court. Le stockage rentable de cette énergie éolienne intermitente est la seule solution aux problèmes de l’énergie que vit le monde actuellement.C’est très difficile, mais la recherche scientifique progresse. L’énergie éolienne peut répondre en grande partie aux besoins, si ces problèmes évoqués sont résolus. C’est le grand débat du 21ème siècle. S’agissant de l’article en question extrait à son tour, en grande partie de l’article publié sur le site energieactu.fr et dont le lien est indiqué ci-dessous, je trouve que cet article est très incomplet. Il a totalement occulté le formidable gisement d’énergie éolienne du Maroc (sa façade Atlantique) dont le rendement est très supérieur à celui de tous les pays Européens, Africains ou de la région MENA. Dans cet article, la rédaction de energieactu.fr s’est curieusement focalisé uniquement sur le potentiel de l’énergie éolienne de l’Algérie, dont le rendement n’est pas aussi important et comparable à ceux cités ci-dessus. Et dans l’actuel article, on rajoute une couche et on parle de barrières non économiques. C’est totalement hors sujet. Le problème de l’énergie est très important pour toute la planète. Et cela aurait été mieux de nous présenter les potentiels éolien et solaire dans chaque pays Européen, dans chaque pays d’Afrique du nord et dans chaque pays de la région MENA. Comme ça, chacun pourra comparer objectivement, avec des éléments concrets. Et chacun fera son opinion par lui-même. Dans l’intérêt général. Lien de la source :
Le « peak oil » pour le nucleaire sera atteint très bientôt. Ce sera l’au-delà malheureusement et le black-out généralisé, pour tous les pays dont l’énergie électrique est d’origine nucléaire. Et je ne parle pas des dangers réels de stockage des déchets nucléaires générés. Quoiqu’on dise, les ENR sont éternelles. Je relève que les remarques faites au sujet des parcs éoliens, aussi bien dans les deserts, qu’en haute mer (offshore), sont très pertinentes. Et leur exploitation dans de telles conditions, pose de très gros problèmes aussi bien au niveau de leur fiabilité et leur durée de vie, que de leur viabilité économique tout court. Le stockage rentable de cette énergie éolienne intermittente est la seule solution aux problèmes de l’énergie, que vit le monde. C’est très difficile, mais la recherche scientifique progresse. L’énergie éolienne peut répondre en grande partie aux besoins, si les problèmes évoqués sont résolus. C’est le grand débat du 21ème siècle. S’agissant de l’article en question extrait en grande partie de l’article publié sur le site energiesactu.fr, dont le lien est indiqué ci-dessous, je trouve que cet article est très incomplet. Il a totalement occulté le formidable potentiel d’énergie éolienne du Maroc (sa façade Atlantique) dont le rendement est très supérieur à celui de tous les pays Européens, d’Afrique du nord ou de la région MENA. Dans cet article, la rédaction du site energiesactu.fr s’est curieusement focalisée uniquement sur le potentiel éolien de l’Algérie dont le rendement n’est pas aussi important et comparable à ceux cités ci-dessus. Et dans l’actuel article, on rajoute une couche et on parle de barrières non économiques. C’est totalement hors sujet. Le problème de l’énergie est très important pour tous les pays du monde. Et cela aurait été mieux de nous informer sur les potentiels éolien et solaire dans chacun des pays Européens, d’Afrique du nord et la région MENA. Ainsi, chacun pourra comparer objectivement avec des éléments concrets. Et chacun pourra faire son opinion par lui-même, dans l’intérêt général. Source:
¤ N’oublions pas que non seulement le potentiel éolien est important dans ces pays, en particulier les côtes sud du Maroc et la mer Rouge en Egypte), mais que le potentiel solaire est lui aussi très important. Alors que la production annuelle d’électricité pour chaque kWc installé est de 950 à 1.050 kWh en Allemagne et de 1.000 à 1.500 kWh en France selon les lieux, on a de 1.600 à 1.700 kWh du Maroc à la Tunisie, de 1.700 à 1.800 kWh en Egypte et entre les deux pour la Jordanie (qui ferait mieux d’utiliser son soleil et son vent plutôt que du nucléaire). Pour en venir au coût de production, partons de ce qui se fait concrêtementen Allemagne où le tarif d’achat varie de 9,38 à 13,55 c€/kwh (février 2014) selon la taille de l’installation, de la grande centrale au petit système solaire domestique. Avec les conditions d’ensoleillement d’Agadir à Tunis, 65% de plus qu’en Allemagne (moyenne), et sans les complications administratives que l’on connaît en France, on aurait dès maintenant un tarif d’achat sur vingt ans de 5,68 c€/kWh pour une grande centrale et de 8,21 c€/kWh sur les toits des villages. Pour les rivages de la Méditerranée, le sud surtout, le soleil et le vent peuvent déjà combler une grande partie des besoins en électricité. Ce sera moins de charbon à importer pour le Maroc, plus de gaz et de pétrole disponible pour l’exportation en Algérie … et l’Egypte économisera le peu de pétrole qui lui reste.
A Archimedcitizen. « L’équivalent du peak oil, pour le nucléaire sera atteint très bientôt. Ce sera déjà l’au-delà malheureusement le black-out généralisé pour tous les pays dont l’énergie électrique est d’origine nucléaire. » Ah bon, et c’est pour quand ? Quelles sont vos sources pour affirmer cela ? Quelles sont les hypothèses ?
@ Luis Je partage totalement votre avis. Tout est dit, d’une manière simple, intelligente et pédagogique. Bravo.
@ Dan 1 Je réponds uniquement aux personnes qui me posent des questions sans arrière-pensée orientée, comme vous le faites systématiquement, dès qu’on évoque les dangers réels du nucléaire (fiabilité, sûreté, stockage des déchets, …). Vous connaissez tout, sur tout ce qui touche le nucléaire (réserves d’uranium conventionnel, durée d’exploitation …, publiées par l’AIE et l’OCDE). C’est pour cela, que je ne réponds pas à vos questions-provocations. Je sais et ceci depuis un moment déjà que vous être un pro-nucléaire …. . Et vous savez très bien, que la population mondiale atteindra bientôt 7 milliards de personnes. Et au rythme effrêné et voulu, où vont les choses, les besoins énergétiques vont également augmenter à un rythme impossible à suivre, par manque de ressources … . Un grand homme politique Français du parti Ecologie Les Verts, je ne me rappelle plus son nom, a dit avec une très grande sagesse et une très grande responsabilité, lors d’un débat sur BFM Busness, en 2013, je le cite : « le nucléaire est un crime contre l’humanité. » L’accident extrêmement grave, survenu au niveau des centrales nucléaires de FUKUCHIMA, ne laisse aucun doute au doute. Et à ce jour, on n’a pas encore évalué avec précision, les effets dévastateurs de la radioactivité en mer et sur la chaîne alimentaire. SEULES LES ENR SONT ETERNELLES.
On peut pinailler ou un peu plus sur les chiffres de Luis, mais globalement je suis d’accord pour dire que le PV devrait avoir une place significative dans l’avenir energétique des pays d’Arique du Nord, La question c’est l’échéance. Il se trouve juste qu’aujourd’hui cette place est quasiment nulle, et que l’Algérie pour ne prendre quelle vient de passer des contrats pour environ 7000MW de centrales gaz. So what, ce ne sont que des imbéciles? PS: au passage, si vous pouvez répondre à la question posée par Dan1 sur votre « peak uranium » pour « très bientôt »? C’est quand, « très bientôt »?
A Archimedcitizen. Vous participez volontairement et sans contrainte (du moins je le suppose) à un débat et vous y affirmez péremptoirement des choses. En conséquence, je ne vous demande une profession de foi, mais simplement quelle est la source de vos assertions. Vous avez notamment affirmé : « L’équivalent du peak oil, pour le nucléaire sera atteint très bientôt. » Je souhaite savoir quelles sont les sources d’informations qui vous permettent d’affirmer cela… car je ne sais pas tout sur le nucléaire. Accessoirement, vous pouvez fixer l’échéance temporelle de votre prédiction. Pour finir trois remarques : Pour le nucléaire 2G et 3G qui utilise mal l’uranium (environ 1%), l’échéance sera d’autant plus proche que la relance du nucléaire sera vigoureuse et d’autant plus lointaine que la relance sera faible. Les réserves en uranium sont par définition fluctuantes (comme pour le pétrole) car elles dépendent de la demande et donc du prix que l’on est prêt à consacrer à l’extraction. Le nucléaire électrogène en général n’est pas limité à la 2G et 3G, mais peut assez facilement basculer en 4G dans le décennies à venir. Et là, on voit déjà moins bien l’horizon du pic. En France, sans creuser de mines, mais en utilisant les matières déjà mise en fût et stockées, nous dépassons allégrement le millénaire de potentiel de production. Enfin, l’éternité appartient à la religion !