A l’issue d’un appel d’offres national, l’Etat a retenu le groupement constitué par GDF Suez, EDP Renewables, Neoen Marine et Areva pour l’installation et l’exploitation des parcs éoliens en mer sur les zones du Tréport (Haute-Normandie – 500 MW) et des îles d’Yeu et Noirmoutier (Pays de la Loire – 500 MW).
Les partenaires du projet ont salué cette décision qui consacre selon eux "la qualité des projets, leur compétitivité, leur dimension environnementale ainsi que l’expertise du groupement – déjà impliqué dans 25 parcs éoliens en mer – et le dialogue mené avec les territoires."
Le succès de ces offres, construites avec des acteurs locaux, renforce l’émergence d’une filière industrielle française de l’éolien en mer créatrice d’activités et d’emplois sur nos territoires et pose les bases de son développement international.
Création de 2 sociétés locales et des milliers d’emplois à la clé dans les régions
Afin de renforcer leur ancrage et le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes, GDF Suez, EDP Renewables et Neoen Marine ont créé deux sociétés locales, l’une à Rouen, « Les Eoliennes en mer de Dieppe-Le Tréport », l’autre à Nantes, « Les Eoliennes en mer de Vendée », et constitué une équipe projet dédiée.
L’implantation des deux parcs éoliens mobilisera près de 6.000 emplois directs et indirects. De nombreuses entreprises locales seront impliquées dans la fabrication et l’installation des composants des parcs, dans le Grand Ouest (Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne, Haute-Normandie, Basse-Normandie) ainsi qu’en Picardie et dans le Nord-Pas de Calais.
Le choix de la nouvelle éolienne Areva de 8 MW permettra une productivité plus importante et un meilleur rendement des parcs, une réduction de 40 % du nombre d’éoliennes et une plus grande compatibilité avec les activités de pêche. Cette éolienne offre également l’avantage de réduire les temps de construction et d’optimiser la maintenance des parcs éoliens.
Prochaines étapes
• 2014-2015 : lancement des études technico-économiques, des études de caractérisation des sites et des études environnementales détaillées
• 2014 : démarrage des travaux de Recherche et Développement dans le nouveau centre d’Areva à Rouen
• 2015-2017 : Sélection progressive des fournisseurs des fondations, des sous-stations électriques et de services d’installation et de maintenance des parcs notamment
• 2018 : début de la production des éoliennes Areva de 8 MW au Havre
• 2019-2021 : construction des parcs éoliens sur les deux zones
• 2021 : mises en service industrielles. L’exploitation et la maintenance seront assurées au départ des ports de Dieppe et du Tréport pour le parc du Tréport, au départ des ports de l’Herbaudière et Port-Joinville pour le parc des Iles d’Yeu et de Noirmoutier.
dommage que l on ai pas fait un mixe EDF GDF Ségolène a toujours de la rancoeur contre la rochelle
GDF Suez a gagne pour 1000 MW, pas 500.
EDF (et Alstom..) a déjà gagné 3 champs lors du premier appel d’offre contre 1 pour Areva avec Iberdrola. Au contraire on a plutôt l’impression d’un rééquilibrage en faveur de l’attelage GDFSUEZ/Areva. Au final on a bien 3 champs partout entre Areva et Alstom ce qui permet l’émergence de deux lignes industrielles (sauf si Areva récupère l’activité d’Alstom suite à son depeçage..) Le principal critère d’attibution vraisemblable a donc bien été rempli : à 200 €/MWh on se doute bien que le prix n’est pas franchement prépondérant, car autrement on ne ferait pas d’appel d’offre du tout…
Siemens, qui a un peu d’avance, a affirmé qu’il descenderait sous la barre des 100 €/ MWh avant 2020. Il y a du challenge pour AREVA et Alstom.
ce sont les grands groupes (mais « français », hein…) qui remportent les marchés. Les emplois créés le seront majoritairement lors des phases de construction et installatio, c’est toujours ça de pris, mais après ?
Si vous vous demandez pourquoi est-ce que les éoliennes offshore française sortent le courant le plus chère du monde vous avez la réponse ici : • 2014-2015 : lancement des études technico-économiques, des études de caractérisation des sites et des études environnementales détaillées Le principe des appels d’offre français c’est de demander à des gens de concourir sans leur donner la possibilité de savoir combien va couter le projet ou combien les éoliennes vont produire, voire même s’il est tout simplement possible des les installer… En Angleterre, c’est The Crown Estate qui finance et réalise l’ensemble des études préliminaires (y compris environnementales) et qui sont mises à disposition des entreprises qui participent à l’appel d’offre. Par contre ça veut dire mettre des vrais chefs de projets pour les appels d’offre au lieu de les confier à des stagiaires de l’ENA de passage à la CRE…
Je n’ai vu nulle part le prix de rachat que GDF Suez a demande. A-t-il ete publie? Les dossiers complets des differents soumissionnaires seront-ils publies un jour? Que dit la procedure des appels d’offre publiques? Merci
GDF Suez a gagne grace a l’eolienne Areva de 8 MW qui n’existe que sur le papier, et qui n’est probablement meme pas finalisee sur le papier. Quid si Areva ne parvient jamais a mettre au point une telle machine? Quand on connait leurs difficultes a installer de simples chaudieres a vapeur en Finlande… 😉
Ben voyons, en Angleterre 3 projets majeurs ont été annulés ces dernier mois, car pas assez rentables malgrè la subvention CfD à 155£ actuellement, soit 190€. Il n’y a donc malgrè l’expérience des projets existants, que très peu d’écart de coût avec la France. En plus on peut toujours réver dans de telles conditions que cela baisse à 100£ d’ici 2020. On aura épuisé les sites les plus favorables et faciles, donc il sera extrêmement difficile de réduire les coût. Et les prix en Allemagne sont eux aussi équivalents, car le financement des liaisons électrique sous-marine pour ramener le courant à la côte n’est pas compris dans les prix annoncé, il est financé séparément. Et très en retard. @Samivel51 : Ca a déjà été le cas pour le premier appel d’offre. On a découvert les coûts que grâce à une communication de la CRE qui a annoncé le besoin de financement que cela allait donner pour la CSPE, mais de manière globale, pour l’ensemble des parcs.
Il y peut-être une petite différence entre le coût de production et le CdF censé attirer les investisseurs et développer l’industrie offshore au RU. Siemens parle de coûts à moins de 100 euros/MWh avant 2020 (pas forcément au RU).
Si on se réfère aumodèle Enercon-126 de 7.5 MW, on est à 198 m au dessus du sol. Pour 8 MW en mer (avec la référence de 16 m pour les plus hautes vagues, cela fait 225 m minimum. Même à 10 milles ce sera super visible par beau temps. Plus curieux. Si on se réfère à l’étude du soubassement pour le projet Fécamp (éolienne de 6 MW) il fallait un radier en béton de 46 m de diamètre, pesant 7 170 t et un lest de 9 150 t. Ceci pour une profondeur de 30 m CM. Si on considère très approximativement que les contraintes progressent comme le carré des forces mécaniques il faudrait pour une éolienne de 8 MW un facteur multiplicateur de 8^2 / 6^2 soit 64/36 soit 1.75. Donc pour le projet le Tréport, entre 11 000 et 13 000 t de béton par éolienne et entre 15 000 et 17 000 t de ballast. Donc pour 60 éoliennes, entre 660 000 et 780 000 t de béton au fond de l’océan. Quand on bétonne la côte, on est un affreux promoteur; mais quand on bétonne dix fois plus le fond de l’océan on est un vertueux écologiste bien subventionné. Mais peut-être que la vue des éoliennes depuis Noirmoutiers fera venir les touristes; et puis des régates en virant autour des éoliennes, avec les courants et les vents tourbillonnants, çà pourrait être sportif ?? Vive l’écologie bétonneuse !!!!!
Si on se réfère aumodèle Enercon-126 de 7.5 MW, on est à 198 m au dessus du sol. Pour 8 MW en mer (avec la référence de 16 m pour les plus hautes vagues, cela fait 225 m minimum. Même à 10 milles ce sera super visible par beau temps. Plus curieux. Si on se réfère à l’étude du soubassement pour le projet Fécamp (éolienne de 6 MW) il fallait un radier en béton de 46 m de diamètre, pesant 7 170 t et un lest de 9 150 t. Ceci pour une profondeur de 30 m CM. Si on considère très approximativement que les contraintes progressent comme le carré des forces mécaniques il faudrait pour une éolienne de 8 MW un facteur multiplicateur de 8^2 / 6^2 soit 64/36 soit 1.75. Donc pour le projet le Tréport, entre 11 000 et 13 000 t de béton par éolienne et entre 15 000 et 17 000 t de ballast. Donc pour 60 éoliennes, entre 660 000 et 780 000 t de béton au fond de l’océan. Quand on bétonne la côte, on est un affreux promoteur; mais quand on bétonne dix fois plus le fond de l’océan on est un vertueux écologiste bien subventionné. Mais peut-être que la vue des éoliennes depuis Noirmoutiers fera venir les touristes; et puis des régates en virant autour des éoliennes, avec les courants et les vents tourbillonnants, çà pourrait être sportif ?? Vive l’écologie bétonneuse !!!!!
Rappelons que les professionnels du béton ont déjà félicité les promoteurs d’éole : Et directement : L’info est béton : « Ce 23 octobre, le 28e Concrete Day, l’événement annuel du secteur du béton et du ciment, était organisé par le Groupement Belge du Béton. Le Belgian Concrete Excellence Award a été décerné pour la première fois. Avec cette récompense, le Groupement Belge du Béton veut rendre hommage à une personne, une société, un établissement ou une organisation qui a apporté une contribution exceptionnelle au développement du béton ou au secteur du béton. Parmi les trois projets sélectionnés, C-Power a remporté l’Award grâce à la construction des fondations lourdes du parc d’éoliennes offshore au Thorntonbank, à Ostende. La récompense, une sculpture en béton réalisée par Alexander Ketele, a été remise au vainqueur. »
Combien de tonnes de béton par MW nucléaire, contaminé et non contaminé?
Lisez les liens que j’ai donné, j’ai déjà donné des dizaines de fois la réponse sur Enerzine. Mais c’est pas par MW installé, mais plutôt par TWh produit penadnt la durée de vie.
Mon propos sur le béton peut paraître déplacé, puisque manifestement, dans le cas de l’article, il s’agira de « jacket » : Et chez STX, ça donne ça : Donc on échange les tonnes de béton contre les tonnes d’acier.
La mer est une surface plus lisse que la terre, donc la vitesse du vent augmente plus vite avec l’altitude. Donc a priori les eoliennes offshore n’ont pas besoin d’etre aussi hautes, en tous cas pas proportionellement a leur puissance.
Facteur charge de l’éolien offshore au RU au 4e trimestre 2013: 46,1 % (au premier trimestre c’était 41 %). Il va falloir commencer à changer de disques Par contre la disponibilité du parc nucléaire liée à la vetusté ne cesse de diminuer (78 % en 2013 selon EDF). Proglio reconnait qu’il y a un problème de ce côté là (voir le lien). L’actualité de ce début de l’année qui a vu se multiplier l’arrêt intempestif de réacteurs (que je me suis appliqué à relayer) ne risque pas d’ameliorer les choses en 2014 et dans les prochaines années.
La France a le deuxième gisement européen.
Juste pour info, avant que les ‘rois de la calculette’ nous sortent combien de Twh produit par tonne de béton dans les ‘infrastructures de production éléctrogène’ diverses et nombreuses…… « …..There are nearly 3 tons of concrete produced each year for every human on the planet, making it the most used man-made product in the world…….. » Oui les gars….it’s a concrete world…! Tonne pour tonne, le béton c’est presque le DOUBLE de toutes les autres matièriaux de ‘construction’ combiné..! Alors laisse béton pour les moulins à vent ? Le vrai débat est bien ailleurs…? trimtab
« Donc on échange les tonnes de béton contre les tonnes d’acier. » Plus facile à recycler?
Facteur charge de l’éolien offshore au RU au 4e trimestre 2013: 46,1 % (au premier trimestre c’était 41 %). Il va falloir commencer à changer de disques Par contre la disponibilité du parc nucléaire liée à la vétusté ne cesse de diminuer (78 % en 2013 selon EDF). Proglio reconnait qu’il y a un problème de ce côté là (voir le lien). Il a prévu de remotiver ses équipes (Dan 1, t’es prévenu) L’actualité de ce début de l’année qui a vu se multiplier l’arrêt intempestif de réacteurs et la maintenance de plus en plus longue des installations (que je me suis appliqué à relayer) ne risque pas d’améliorer les choses en 2014 et dans les prochaines années. … 970057.php
Et pour le recyclage des ‘fondations’ des moulins en mer….qu’ils soyent en acier çu béton? Si toutefois on n’arrive pas à remettre un noveau moulin dessus, ou un peu de ‘repowering’, lorsque ils arrivent en ‘fin de vie’…on pourrait toujours faire ‘un retour à la terre’ en devenant ‘aquaculteur’…? : du kWh et des Kcal…! trimtab
@ sunny Pour un trimestre, pourquoi pas ? Mais la productibilité se mesure annuellement. Et selon les statistiques de l’ENTSOE, la productibilité annuelle moyenne des éoliennes off-shore se situe entre 28 et 35 % selon les pays. Quant à celle du nucléaire en France; certes il y a un problème global du à l’âge moyen des centrales mais l’évolution des dernières années n’est pas trop mauvaise. Et puis, sauf miracle, Eole ne fera pas monter la productibilité des éoliennes bien au delà de ce qu’elle est actuellement, alors qu’il est possible, par des programmes de maintenance mieux conçus (notamment la gestion des pièces de rechange avec la méthode IP 913 adapté de certains parc nucléaires américains) de remonter la productibilité du parc nucléaire français aux environs de 80 %. Autre chose: que ce soit du béton ou de l’acier, il est simplement étonnant que les écologistes si empressés à dénoncer tout dépôt de matériaux « non naturels » dans le milieu marin se fasse les défenseurs de ces dépôts au titre de la production d’électricité écologique. Mais peut-être que manifester son étonnement devant ces contradictions relève déjà de la sédition face à la vulgate écologiste ?!
@ Samivel Vous avez raison sur le fait que, à altitude identique, une éolienne off- shore est plus efficace qu’une éolienne terrestre. Ceci dit, il faut tenir compte du supplément de hauteur du à la protection contre les vagues; la norme est actuellement de 16 m . Donc que ce soit terrestre ou off shore la hauteur totale de l’ouvrage par rapport au sol ou la laisse de basse mer doit être à peu près équivalente pour des puissances comparables. Pour diminuer les hauteurs, je pense que c’est l’amélioration des pales qui pourra y contribuer.
Si j’ai mis en avant les facteurs charges de la saison hivernale c’est peut-être pour une bonne raison? C’est pas en été que vous allez mettre en marche vos convecteurs! Je vous rassure avec les progrès technologiques de l’éolien offshore, on dépassera bientôt les 50 % de facteur charge en hiver. L’éolien terrestre est également en train de faire sa révolution silencieuse avec des nouvelles machines adaptées à de faibles vitesses de vents et avec des facteurs charges beaucoup également plus élevés (supérieur à 33 % sur l’année (bcp plus en hiver)). (éoliennes de classe IEC3). On va pouvoir enfin installer des éoliennes près des villes (comme dans la pub pour AREVA), c’est RTE qui va être content qui n’aura pas à investir dans des km de cuivre. Mise à jour de vos données: Sinon, si vous allez sur le site du DECC, vous verrez qu’on est pour l’offshore à 37,1 % sur l’année entière 2013 (entre 41 et 46 % l’hiver). On est à bcp plus sur les nouveaux parcs. Les nouvelles éoliennes de Siemens sont des petites merveilles. Le match technologique avec AREVA risque d’être passionnant (sur la partie éolienne, je précise)
En effet,la possibilité de construire, à la chaine, des ‘élements de structures’ (en béton ou en acier) à terre et les remorquer par la suite sur site en mer n’est pas nouvelle, et nous avons une vaste ‘retour d’experience’ venant de l’exploration offshore pétrole et gaz, comme base technologique déjà éprouvvée….et même certaines experiences de ce type remonte au D Day de la dernière guerre, quand quelques ‘ports’ mulberry ont fleuris à plusieurs endroits sur la cote normande..: Pour l’époque c’était ENORME…alors maintenant quelques centaines de ‘pieds de moulins’ ne doivent pas être la mer à boire…! trimtab
Je n’ai rien contre l’éolien offshore, mais je voulais juste montrer que cette solution, qui peut être très productive, est aussi très gourmande en ressources matérielles. Il faut beaucoup d’acier et/ou beaucoup de béton, beaucoup de cuivre… Les énergies concentrées ont en revanche souvent l’avantage d’être moins gourmande en ressources… à service rendu égal bien sûr.
De manière très pragmatique, l’éolien offshore a de grandes possibilités de développement à travers le monde. Désolé Dan 1 mais infiniment plus que le nucléaire, beaucoup plus compliqué à sécuriser (civilement et militairement). Les coûts de production de l’éolien offshore vont continuer à diminuer et cette technologie contininuera à gagner en crédibilité. Notre chance est que les chinois sont en situation d’échec vis-à-vis de cette technologie. Les américains sont également à la peine, et préfèrent développer l’éolien terrestre et le solaire. L’avance technologique des européens reste conséquente. Bon, Bon, On y est. J’ai toujours dit que le jour où la France déciderait d’y aller, et elle a pris son temps, elle assumerait un vrai leadership dans le domaine de la transition énergétique. La volonté politique de créer une filière industrielle offshore en France est clairement affichée. La conccurence qui se dessine entre AREVA, Siemens et Vestas-Mitsuibushi, va permettre à la filière offshore de réaliser de très grands progrès dans les prochaines années, à la mesure de ce qu’a déjà réalisé la filière photovoltaïque. Le solaire thermodynamique et les énergies marines viendront un peu plus tard, deux domaines où l’industrie française est également présente. Il y aura bientôt de quoi être fier de nos champions industriels fançais, dommage qu’Alstom Power passe bientôt sous giron américain.
« Les coûts de production de l’éolien offshore vont continuer à diminuer et cette technologie contininuera à gagner en crédibilité. » OK, certainement, du moins on l’espère. Attention toutefois à ne pas faire preuve d’un optimisme inconsidéré. Ca restera toujours une techno chère car au-delà du coût de fabrication des turbines qui effectivement doit pouvoir baisser, une large part du coût est liée à des travaux très spécifiques, des risques « projet » importants, des goulets d’étranglement dans la chaine logistique ( on n’est pas dans la « clé de 12 » du PV de Trimtab que je salue au passage), et des coûts de maintenance et de l’indisponibilté importants car on n’intervient pas quand on veut (faut avoir la météo qui va bien, la logistique prête,…). Donc oui, certainement des progrès à venir, mais j’ai bien du mal à situer l’assymptote en termes de coût complet du MWh.
« l’éolien offshore a de grandes possibilités de développement à travers le monde. Désolé Dan 1 mais infiniment plus que le nucléaire, beaucoup plus compliqué à sécuriser » Pas besoin d’opposer les deux, vous aurez les deux. Mais le nucléaire est bien plus concentré et régulier, pour les mégalopoles des pays émergents (ou déjà émergés) c’est très tentant. Parce que au bout de ça, il n’y a que 30 MW :
Concernant la « concurrence mondiale », vous allez un peu vite. Vous nous citez parfois des coûts spectaculaires de PV aux US, c’est pareil pour l’éolien. Ces grands garçons(et filles) sont très pragmatiques, ont de très grandes surfaces à disposition, allons-y pour de l’on-shore à gogo. Pareil en Chine. Et pareil à l’avenir dans beaucoup d’autres pays moins densément peuplés que l’Europe ou le Japon. Il n’y a qu’en Europe qu’on se paye de l’offshore à environ 200€/MWh, espérons en effet que ça débouchera sur une certaine suprématie technologique.
37% en été et 46% en hiver, c’est bien mais on s’en fout un peu. Cela reste trés trés cher. Quelqu’un aurait-il une source sur la stabilité de la production ? Quelle est la variabilité journalière de la production offshore ? C’est ce qui est important plus que la moyenne du rendement trismestriel.
« …..Parce que au bout de ça, il n’y a que 30 MW…. » Oui mais……en effet, ces bêtes là font guère le poids (ou en font trop…!) face à une tranche atomique de 900MW……mais vous oubliez quelques considérations…? 1: La possibilités de production ‘colatérale’ de moules de bouchots géantes que j’ai évoqué plus haut…..? 2: Et quelle ‘éspérance de vie’, comparé à une tranche atomique, qui au bout de 40 à 60 ans, devrait être ‘déconstruit’, recyclé et décontaminé…? Ces bêtes là au moins resteront comme ‘recifs artificiels’ pour presque l’éternité…et non ‘contaminé’……ayant recu dans leur ‘vie le plus active’ plusieurs générations de moulins, au gré de l’usure, des améliorations et des repowering……? Presque l’éternité…? Rêve d’utopiste pragmatique..? Après 70 ans des restes des ‘mulberry’ (cité plus haut) sont encore là: Et construits à la va vite avec des technologies de l’époque…? Alors preque l’éternité…? Disant alors 100 ans minimum, histoire d’être le plus pessimiste possible..! Donc sur 100 ans du jus …….et des moules en plus comme production ‘colatérale’…? Car dans ces histoires là il faut de va ‘vision’ et donc faire ses ‘calculs’ en vue de cette vision là…….en comptant tout, le beurre, l’argent du beurre, les moules de la cremière, de ses enfants et ses petits enfants…….! Car sans cette vision là…….nos débats ne servent qu’a ‘brasser du vent’ ! trimtab
Sur la variabilité de l’éolien offshore : De manière plus générale, je ne sais pas mais Hubert FLOCARD pour Sauvons le climat a réalisé une étude détaille du parc de Robin Rig, le résultat est atterrant : L’ensemble des éoliennes du parc se comportent comme une éolienne unique. L’optimisation conduit à ce que l’on atteigne souvent 100% de production, ce qui veut que la répartition de la production est une cloche retournée, où les deux maximum sont sur la production de 0-5% et la production de 95-100%, le premier étant nettement plus fréquent que le second.
Si cela ne tient qu’à cela, il faudra proposer à Flocard de la soumettre, je ne vois aucun motif pour lequel l’étude serait refusées puique c’est franchement meilleur que les études de Sovacool, acceptées pour publication alors qu’elles sont couvertes d’erreurs matérielles (y compris des erreurs dans ses calculs). Quand on le lui fait remarquer (puisque Sovacool a, et c’est pour le coup à son honneur, fait l’effort de se justifier sur le blog « atomic insights »), il explique qu’à Singapour il ne disposait que de données limitées. Bizarre, car pour aller dénicher des éléments négatifs contre le nucléaire, il était extrêmement efficace. C’est juste pour se rendre compte de pourquoi cela ne s’applique pas réellement (pour les collisions des oiseaux : quand il utilise les chiffres d’une centrale charbon juste à coté de celle nucléaire, d’un chantier de construction avant la mise en service et donc avant les contre mesures, d’une mine qui n’a jamais produit d’uranium, etc.) que d’un coup, ça s’arrète.
« les études de Sovacool ». Est-ce vraiment des études ? On peut en douter : « Qu’est-ce qu’une étude ? je maintiens qu’un article de 2 pages faisant référence à une étude de benjamin Socacool… n’est pas une étude mais un article, fût-il écrit par : Kurt Kleiner qui se définit comme « freelance science writer » et même si cet article est publié par nature. Avec Benjamin Sovacool ce n’est pas mieux, et il faut aller jusqu’à l’étude de Storm et Smith pour trouver une étude argumentée bien que très orientée. » En 2009, on savait que Sovacool c’était pas scientifique car on avait déjà émis des doutes en 2008 :