EDF Energies Nouvelles a annoncé hier les mises en service de deux nouveaux parcs éoliens par sa filiale britannique, EDF Energy Renewables, consolidant ainsi ses positions au Royaume-Uni.
Le premier parc de M1 situé près de Northampton en Angleterre, est composé de neuf éoliennes Enercon et possède 7,2 MW de capacité installée.
Le second parc éolien de Burnfoot North d’une capacité de 4,1 MW est basé dans le centre de l’Écosse. Il est équipé de deux éoliennes Senvion, et constitue une extension du parc éolien de Burnfoot Hill (26,7 MW) construit et exploité depuis 2010 par EDF Energy Renewables.
Avec une puissance cumulée de 11,3 MW, ces deux parcs éoliens génèreront l’équivalent de la consommation électrique d’environ 7.000 foyers anglo-saxons.
Au 30 juin 2014, EDF Energies Nouvelles dispose d’une capacité installée de 527 MW d’énergie éolienne au Royaume-Uni, dont 62 MW d’éolien posé en mer et poursuit le développement d’un portefeuille de plus d’un gigawatt de projets.
…de rafler les rares contrats juteux encore disponibles, car dès 2021, les tarifs largement joufflus vont s’amaigrir rapidement. Hé oui, le vent tourne là bas aussi, grands projets offshore annulés les uns après les autres, des coûts de raccordement à la côte hors contrôle, une population qui en a marre de voir des mats partout avec ces ridicules ailes tournant lentement, ah il est devenu beau leur pays. Avec en sus un risque sérieux de black-out cet hiver de l’aveu même de leurs dirigeants pro-EnR à tout va: Ils n’ont que 2% de marge de sécurité en GW SI TOUT va bien!.. Tandis que nous en avons encore 25%. Il n’y a pas mieux pour décourager l’industrie à dégerpir à l’étranger, source d’appauvrissement et de jobs ….
Je ne souhaite pas réagir globalement à votre commentaire, il est vrai que la situation du Royaume-Uni pourrait être tendue dans l’avenir, mais dire que nous avons 25% de marge est complètement faux. A ce propos pour ceux qui ont un peu de temps ( 185 pages), le bilan prévisionnel RTE est sorti ce jour.Il y a une synthèse de 12 pages….
Effectivement RTE se préoccupe de 2017 : Et manifestement, le problème est maintenant du côté de la production et des puissances garanties. Dites, ça va tout de même pas nous contraindre à retarder l’arrêt de Fessenheim ?
Je ne veux pas partager l’inquiétude avérée et géopolitique de notre ami Lionel dans ses dernières interventions, mais j’ai tendance à penser que les affaires de gaz russe ( qui ne concernent pas et de loin que la France) pourraient peut-être pousser (au niveau européen) à être un peu plus prudents sur les dates de fermeture « politique » de certains ouvrages dans l’attente de la mise en service effective de capacités de remplacement. Ce ne sont que supputations, nous verrons bien.