Senvion SE, filiale du groupe Suzlon, cinquième constructeur mondial de turbines éoliennes, vient de signer un contrat avec Storm portant sur la construction des fondations, la livraison et l’installation de trois éoliennes Senvion 3.2M114 en Belgique.
Ces éoliennes, d’une puissance nominale de 3,2 mégawatts (MW) et d’une hauteur de moyeu de 143 mètres, sont destinées au parc éolien de Meer situé dans la province d’Anvers en Belgique. D’une hauteur en bout de pale de 200 mètres, l’éolienne Senvion 3.2M114 sera la plus haute éolienne construite en Belgique.
La livraison et l’installation sont prévues au printemps 2015. La mise en service est prévue en été 2015. Senvion assurera également la maintenance de ce parc pour une durée de 15 ans. Le parc éolien de Meer est le quatrième contrat signé entre Storm et Senvion. Les parcs éoliens de Westerlo avec deux éoliennes Senvion MM92, Maasmechelen et Geel avec respectivement deux et trois éoliennes Senvion MM100 sont désormais en service. Ces parcs éoliens sont situés dans les provinces d’Anvers et de Limbourg.
Olivier Perot, Directeur Général de Senvion Europe du Sud-Ouest précise : "Nous sommes ravis que Storm renouvelle son partenariat avec Senvion. Ce contrat portant sur la fourniture de la
plus haute éolienne construite en Belgique montre la fiabilité de nos turbines éoliennes et la qualité de notre service. Nous sommes également fiers de contribuer à la création d’activités et d’emplois dans le secteur de l’éolien en Belgique."
Senvion a ouvert un centre de maintenance à HouthalenHelchteren en 2014. Actuellement, six techniciens hautement qualifiés sont recrutés dans ce centre pour mieux servir les parcs éoliens basés en Belgique.
"Storm est fier d’être pionnier pour ce type d’éolienne en Belgique. A chaque nouveau projet, nous essayons de garder cet esprit novateur. Nous nous réjouissons de la perspective de réaliser un autre projet réussi avec Senvion" a ajouté Filip Leonard, Responsable de Projets de Storm.
En Belgique, Senvion a une capacité installée de 550 mégawatts dans le secteur éolien onshore et offshore, ce qui représente près de 30% de part de marché. En 2014, Senvion a installé plus de
50 MW en Belgique.
Impensable il y a 5 ans seulement et réalisable aujourd’hui. Ce type d’éolienne de classe de vent très faible permet de dépasser les 3000 heures de production annuelle dans des zones faiblement ventées. Une révolution silencieuse est en cours dans l’éolien, avec des éoliennes capable de dépasser largement les 30% de facteur de charge quel que soit leur lieu d’implantation, et de se rapprocher des 45-50% de facteur de charge même sur la terre ferme, le tout avec des profils de plus en plus soignés, plus silencieux. L’éolien 2.0 est né il y a moins de 5ans dans la foulée des investissements massifs des grands de l’éolien devenus matures, et ce n’est pas fini.
En pays plat quelle est la distance à laquelle est visible cette machine ? Le progrès se confond-t-il avec le gigantisme ?
En pays plat quelle est la distance à laquelle est visible cette machine ? 80 km,du fait de la rotondité de la Terre qui limite la vision à cette distance.
calcul coin de table surement trés discutable sur la conclusion de la perception réelle dans l’environnemnt mais la distance de visibilité / horizon peut être calculée simplement comme suit : d= racine carré((h+12742)*h) donc avec h =0,2 km…d = 50 km
Les moulins à vents sont présents depuis des siècles, visibles depuis chacun des villages flamands font partis des paysages et nécessaires aux polders. La protection contre les mers, le développement industriel de la Flandre et des Pays Bas, la protection contre les catastrophes naturelles (inondations et changement climatiques) font que ce développement est accepté par une large partie de la population surtout après la fermeture de la centrale nucléaire de Doel dont l’activité est bien plus crainte par la population!!!
Les moulins à vents sont présents depuis des siècles, visibles depuis chacun des villages flamands font partis des paysages et nécessaires aux polders. La protection contre les mers, le développement industriel de la Flandre et des Pays Bas, la protection contre les catastrophes naturelles (inondations et changement climatiques) font que ce développement est accepté par une large partie de la population surtout après la fermeture de la centrale nucléaire de Doel dont l’activité est bien plus crainte par la population!!!
Les moulins à vents sont présents depuis des siècles, visibles depuis chacun des villages flamands font partis des paysages et nécessaires aux polders. La protection contre les mers, le développement industriel de la Flandre et des Pays Bas, la protection contre les catastrophes naturelles (inondations et changement climatiques) font que ce développement est accepté par une large partie de la population surtout après la fermeture de la centrale nucléaire de Doel dont l’activité est bien plus crainte par la population!!!
Cessez d’imaginer ce que pense la population, et cessez de nous faire prendre un monstre industriel de 200m pour un folklorique et charmant moulin à vent. Je confirme le calcul de Calcul, et remarque en passant qu’un cercle de 50 km de rayon, c’est 1/4 de la superficie de la Belgique.
D’ailleurs c’est bien connu la tour tour Eiffel (330m) se voit depuis Chartres et la Burj tower qui fait 800m se voit depuis l’Iran. En fait la tour Eiffel se voit depuis 1/8eme de la superficie de la France, non? Et la Belgique c’est tout plat, sans bâtiments ni arbres, jamais de nuages, etc… D’ailleurs de Bruxelles on voit très nettement le port d’Anvers et ses grandes grues à 50km, tous les matins les gens râlent à cause de cela depuis leur cuisine, c’est bien connu. Et les habitants d’Anvers se plaignent de la vue sur la Tour des finances de Bruxelles et ses 180m de haut qui leur gâche le paysage depuis leur cuisine à eux aussi. N’importe quoi.
Meer, ville de 4000 habitants dans la province d’Anvers, est à la frontière entre la Belgique et la Hollande. Je confirme que dans le plat pays de Brel, une pale à 200 mètres de haut se serra de très loin. A moins que les nuages soient si bas que le canal se pende. D’autant plus que l’habitat dans cette région est très dense. Je crois que peut-être 1 million de personnes devraient appercevoir l’éolienne. Techniquement, je trouve génial d’aller chercher le vent de plus en plus haut pour attraper les vents d’altitude, mais je croyais qu’un moratoire visuel avait poussé les belges également à s’isntaller en mer du Nord, de plus volontairement à 40 km des côtes pour ne pas trop voir ces éoliennes. Voir le site Belwind de 130 MW qui doit s’agrandir avec des éoliennes 6 MW d’Alstom, si ca tient toujours. Mais « Meer » veut dire « plus » en flamand. Plus haut j’imagine
Combien de tonnes de beton et d’acier au sol (dans le sol)?
Probablement de l’ordre de 400 mètres cubes. La loi oblige les exploitants à arraser ces fondations à l’issue de l’exploitation du parc et à recycler les matériaux dans les filières adaptées après avoir reconstituer le terrain pour son usage d’origine. Près d’ici on construit un « Center parc » avec 800 « cottages » sur dalle béton et des bassins gigantesques pour le loisir des bobos parisiens. Il serait intéressant d’avoir une estimation des matériaux utilisés car une carrière a même été ouverte tout spécialement pour les besoins de cette construction. Quelles sont les quantités de béton et d’acier nécessaire à la réalisation d’un barrage, d’un EPR, d’une centrale à gaz, d’un centre commercial…
Nous avons déjà répondu au match EPR – éolien dans le domaine du béton : Le nucléaire (surtout l’EPR hyper bétonné) ne sort pas perdant loin s’en faut avec moins de 400 000 m3 tout compris : A production égale sur la durée de vie, l’éolien sera toujours plus gourmand en béton, ce qui lui vaut la haute considération des industriels du secteur !
Oui c’est incontestable la « durée de vie » du nucléaire et sa « production » dans le temps sont incomparables, puisque même des décennies après son arrêt définitif, une minuscule centrale résiste encore et toujours au démantellement et continue à polluer allègrement. Pour le « retour à l’herbe » annoncé y’a comme un malaise ! En prenant l’angle ACV, on pourrait aussi évoquer les mégatonnes de béton utilisés pour le stockage des déchets, du béton qui ne risque pas (en principe) d’être recyclés avant des millénaires. Des chiffres, des images ?
A Reivilo. Je suis factuel… vous beaucoup moins. Vous voulez l’angle ACV, je l’ai déjà fait fait pour le CO2 (comprenant indirectement le béton), le kWh nucléaire français s’en sort très bien. Vous voulez le stockage, soit, mais alors ce ne sont plus les 720 TWh de production d’un EPR qu’il faut prendre en compte, mais la production totale d’un pays sur au moins 50 ans. Allons-y, combien de béton pour stocker les déchets de 25 000 TWh ? Pour mémoire, un EPR, c’est 400 000 m3 de béton (un peu moins d’un milion de tonnes) pour 720 TWh produits. Cela nous fait 1 390 tonnes/TWh et c’est environ 5 fois moins que l’éolien. Si nous avions encore l’équivalent en stockage pour 25 000 TWh, il faudrait couler 35 millions de tonnes de béton. Où sont elles ? Et encore, arrivé là, le nucléaire serait encore deux fois consommateur de béton que l’éolien. Rappelons tout de même que le stockage ultime des déchets HA-VL, c’est 5 000 m3 de conteneurs pour 50 ans de production. Il ne sert à rien d’attaquer le nucléaire sous cet angle, c’est perdant à tout coup.
un fois installé le sarcophage sur la centrale nucléaire (ça fait pas mal de béton en plus ça), une nouvelle activité peut apparaître (article belge justement!)
Autre approximation dans le calcul de la visibilite de l’eolienne: la hauteur de 200m, c’est en bout de pale, pale qui est nettement plus etroite que le pylone et la nacelle. Meme sans obstacle, impossible de la voir a plus de 10km, surtout dans l’atmosphere souvent humide de la Belgique.
Chelya nous fait le coup du béton nucléaire, tout comme on fait la différence dans la radioactivité entre le Becquerel nucléaire et les autres (par exemple le Becquerel issu du radon des mines de lignite). Qu’est-ce qu’il a de si différent ce béton nucléaire ? il brille la nuit ? Toujours est-il qu’à production annuelle égale, un « système » éolien consomme plus de béton qu’un parc nucléaire. Et puisque que reivilo demandait des photos, en voici : Enfin, je n’ai évidemment pas oublié les mines d’uranium, puisque quand j’affirme que le parc nucléaire français à un bilan global ACV de moins de 5 grammes de CO2/kWh, cela comporte évidemment le bilan CO2 des mines d’uranium dans lequel on prend en compte les émissions du béton. Sauf qu’il est très difficile de prouver que l’extraction de l’uranium contribue à plus de 1 ou 2 grammes de CO2/kWh sur l’ensemble de la vie.
J’avais aussi oublié de vous parler de l’acier éolien, particulièrement en offshore :
C’est comme pour la chasse, y’a le bon le CO² et le mauvais CO². Mais ce CO² n’étant pas un polluant est toujours bon et chercher à en limiter les émissions est donc une erreur fort coûteuse ! Donc le classement entre bon et mauvais devrait s’inverser ! C’est pourtant simple.