France Energie Eolienne s’est dit soulagée par la suppression de l’amendement proposé par le Sénat en février 2015 visant à doubler cette distance minimale. Les députés ont en effet décidé de maintenir la distance minimale réglementaire actuelle entre éoliennes et habitations à 500 mètres.
Les professionnels de l’éolien maintiennent néanmoins leur vigilance pour les prochaines étapes d’examen du texte.
Depuis plusieurs semaines, les professionnels de l’éolien appelaient les députés à entendre leur message concernant la distance minimale entre habitations et éoliennes afin de maintenir la législation en vigueur. La proposition du Sénat d’imposer une distance d’1 km entre éoliennes et les premières habitations ne s’appuyait sur aucune étude préalable scientifique ou de terrain. L’examen en commission spéciale du projet de loi sur la transition énergétique à l’Assemblée nationale a permis de supprimer cette proposition du Sénat qui menaçait le développement de l’éolien en France puisque 85% du territoire métropolitain aurait été interdit d’éolienne, privant la France de toute possibilité d’atteindre ses objectifs en matière d’énergies renouvelables.
"Les députés ont entendu la nécessité de donner aux acteurs les moyens de mettre concrètement en œuvre la transition énergétique," se réjouit Frédéric Lanoë, président de France Énergie Éolienne. "La distance minimale de 500 mètres entre éoliennes et premières habitations est pour les riverains une garantie de conservation de leur qualité de vie, comme le montre le sondage CSA réalisé auprès des Français habitant à moins de 1000 mètres de parcs éoliens. Ils sont 70% à en avoir une image positive et 71% à estiment qu’elles sont bien implantées dans le paysage. Les ¾ d’entre eux affirment même ne jamais les entendre ! C’est cette réalité que les pouvoirs publics doivent entendre, à l’instar des députés qui ont fait le choix de permettre à la France d’atteindre les 40% d’énergies renouvelables d’ici à 2030."
Les députés ont demandé le 15 avril que la distance entre éoliennes et habitations soit fixée au cas par cas par arrêté préfectoral pour chacun des parcs. La profession s’interroge sur la mise en œuvre de cette disposition puisque les préfets étudiaient déjà au cas par cas l’implantation des éoliennes par rapport aux habitations.
Les professionnels de l’éolien maintiennent donc leur vigilance pour la suite de l’examen du texte sur la transition énergétique qui sera débattu en séance publique les 19, 20 et 21 mai prochains, également sur deux sujets primordiaux pour la profession que sont la diminution des délais de raccordement au réseau et l’arbitrage indispensable pour la cohabitation entre éoliennes et radars. À la suite de l’examen du texte par l’Assemblée nationale, il sera de nouveau étudié par le Sénat, avant un vote définitif par l’Assemblée, qui aura le dernier mot.
*Sondage réalisé par téléphone du vendredi 27 au samedi 28 mars 2015 auprès de 506 individus âgés de 18 ans et plus représentatifs de la population française habitant dans une commune située à moins de 1000 mètres d’un parc éolien. Suivi des quotas (sexe, âge, région).
Limite arnaque ce sondage: 1: Sauf erreur de l’article, ont été sondés les habitants habitant dans une commune située à moins de 1000 mètres d’un parc éolien, les communes ayant une taille moyenne de l’ordre de 15 km, on voit que la plupart des sondés ne sont pas concernés, sinon par les avantages financiers que reçoit leur commune. par contre, les habitant d’une commune limitrophe mais à proximité des éoliennes ont tout faux. 2: Quelle est la taille moyenne d’une éolienne actuellement, et quelle sera la taille des futures éoliennes?, 1.5x, 2x plus? 3: Quelles étaient exactement les questions posées et qui était le financeur du sondage?
Un institut de sondage qui appartient à 100% à Bolloré, industriel présent dans l’éolien. Marre de ce déli d’opinion.Oui, ces machines sont immenses, elles font du bruit, monopolisent l’espace et seuls les promoteurs disent le contraire. Ce sondage est bidon, l’opposition dans les villages, elle est bien réelle.
la vrai question : qu’on les députés et sénateurs en contre partie ! c’est sur ils ne sondent pas prés de champs éoliens ….
J’ignore le contenu exact des accords entre opérateurs éoliens et communes/propriétaires de terrains. Mais il semble que la CFE (contribution foncière des entreprises qui a remplacé la taxe professionnelle) soit déjà assez juteuse pour rendre le deal intéressant. Et oui, une éolienne produit beaucoup d’électricité qui est revendue et génère donc de l’argent dont une partie revient aux riverains exactement comme une centrale ou n’importe quelle installation exploitée dans un but commercial. Au point de vue strictement social, faire de l’argent avec une ressource autrefois sans valeur est plutôt cool.. Et les revenus de l’énergie sont stables car la demande reste forte. Maintenant, je suis allé visiter plusieurs parcs éoliens et j’ai même travaillé sur ces machines il y a plus de 10 ans , au pied d’une éolienne récente quand il y a du vent , on entend un chuintement bien filtré. Les anciennes machines > 15 ans étaient bruyantes , les nouvelles non Quant à l’aspect esthétique à 500 m … chacun devrait visiter un parc pour se rendre compte… Si j’y pense , la prochaine fois que j’en visiterai un, je ferai une video avec des personnes en avant plan afin de se faire une idée, m’enfin comme les antieoliens l’ont démontré en utilisant des focales immenses pour truquer leurs images, je pourrais très bien utiliser un grand angle pour rétrécir les engins. Les documents filmés ou photos doivent être minutieusement scrutés pour établir la déformation due aux focales : Les zooms « applatissent » l’image, suppriment les lignes de fuite, montrent l’avant plan en perspective orthogonale et laissent apparaitre des aberrations chromatiques dans les zones à fort contraste (horizon) : signe que la photo est truquée pour grossir artificiellement l’arrière plan : trucage favori des anti-éolien Les pro-éolien peuvent être tentés par le trucage inverse , les symptômes seraient une sphérisation de l’image et notamment de l’horizon qui semblerait excessivement arrondi alors qu’il devrait être à peu près rectiligne.. Bon , les éoliennes sont bonnes pour l’économie française et fournissent des revenus inespérés aux régions. Dés l’année prochaine quelques centaines de MW vont arriver au terme de leur contrat tarif d’achat et produiront leur électricité à un coût imbattable !
Pour l’anti éolien comme pour le pro nuke on trouve immédiatement derrière la publication des article une petite troupe de chiens de garde qui se défoulent en commentaires. Heureusement quelques intervenants plus raisonnables – et moins goupillés probablement – remettent les choses à leur juste place, à peu près. Votre énergie sera renouvelable ou ne sera pas. Voilà ce que chacun doit retenir, avant tout. Et si on fixait un périmètre de quelques dizaines de km autours de certaines centrales ou usines, alors on pourrait commencer à se dire que les éoliennes pourraient elles aussi s’éloigner des habitations, sur une terre infinie, peuplée de quelques milliers de retraités riches et bien nourris, et bien divertis aussi – car il faut les occuper ces pauvres vieux. Si vous n’aimez pas regarder les éoliennes qui tournent dans la « petite brise tiède » du soir, regardez la télé… Il y aura toujours un Arthus Bertrand pour vous faire visiter le monde et sortir sans trop se fatiguer. Allez, bonne voyage au pays des moulins à vent! Que j’aime…
« Votre énergie sera renouvelable ou ne sera pas. Voilà ce que chacun doit retenir, avant tout. » Ben non, on est pas obligé de pensez cela. Nous ne sommes pas dans un régime totalitaire. Cette affirmation est très révélatrice de ceux qui la porte. Il y a des alternatives, dont une que je cite souvent : nous possédons déjà en France la matière première pour garantir 9 000 ans d’électricité sans recours au renouvelables. Ce n’est pas forcément souhaitable, mais c’est réalisable. Cette solutions doit donc être présentée et débattue. Le totalitarisme (fût-il VERT) s’appuie toujours sur les même ressorts : Imposer à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis
En directeur de conscience, je suppose que mes interlocuteurs en ont une. Paradoxe : comment peut on diriger la conscience, si on la considère comme telle et entière, le siège symbolique de la liberté? Le directeur de conscience est donc un terme qui me va bien. Directeur de c qui ne peut être dirigé, en toute conscience. Dan1, vous êtes un peu remonté. Vous vous êtes senti visé, et à juste raison. Vous faites parti de ces « chiens de garde », bien malgré vous bien sûr. Mais puisqu’il faut faire des raccourcis et nommer des groupes par un diminutif, disons que vous êtes « de garde » et que je suis « au vert »… Tout cela est un peu réducteur mais je voulais signifier que la bonne garde ne justifie pas tous les errements intelectuels. La verdeur non plus d’ailleurs. Un peu de sémentique : Notons aussi que « la garde » par nature est forcément au service d’un ordre établi, d’une forteresse séculaire, de la conervation, alors que la verdeur (jeunesse?) pointe plutôt vers l’avenir et ses promesses, sans faire de leçon bien sûr. Dirigeons nos consciences… Je n’ouvrirai pas non plus avec ce cher Dan’ un débat technique et bientôt technocratique dont il a l’expertise sur sa promesse secrète de 9000 ans d’électricité… Je ne suis évidement pas à la hauteur, et je sens le piège. Les éoliennes sont quant à elles bien là, déjà! Elles tourne et font du jus, du bon jus vert, et je leur renouvelle tous mes voeux les plus enamourés, avec des bisous sonnores que j’exagère jusqu’à la caricature pour bien porter mon bonnet de baudet, vert clair et vert foncé et vert bouteille et ver dans le fruit, puisque c’est ainsi qu’on m’habille. Au fait, excusez moi pour cette tournure qui aura bien sûr choqué tous mes lecteurs à l’oreille chaste et la plume duveteuse par sa violence « totalitaire ». Nosu pesons nos mots bien sûr. N’est ce pas? Je retire donc ce « doit » (doigt?) qui vous incommode – je le comprends à votre mine chafouine – et le remplace par ce qui vous plaira, selon votre humeur, pourvu ce soit la manifestation d’un allant, d’un possible, d’un horizon plutôt que d’un mur…
« Je n’ouvrirai pas non plus avec ce cher Dan’ un débat technique et bientôt technocratique dont il a l’expertise sur sa promesse secrète de 9000 ans d’électricité… Je ne suis évidement pas à la hauteur, et je sens le piège » Comme je vous comprends, n’ouvrez surtout pas, les conclusions risqueraient de ne pas aller danbs votre sens ! Pas de technocratie là-dedans, juste une technologie déjà éprouvée. Avec les surgénérateurs, il est possible d’utiliser les 300 000 tonnes d’uranium appauvri déjà stockés en France (450 000 en 2040). Rappel Phénix a fonctionné pendant 30 ans et les Russes font tourner des BN (pas les gâteaux), les Chinois s’y mettent. C’est factuel… donc n’y allez pas !
un peu de factuel pour DAN1 démarrage Flamanville 2012 non 2013 non 2014 non 2015 non 2016 non 2017 ça dépend 2018 possible 2019 peut être 2020 on verra ;o) et indépendamment d’areva ou d’edf , de la gendarmerie ou des servces secrets encore du factuel: survol de centrales par drones 2014 2015 toujours pas élucidé. et qu’on ne vienne pas me donner (comme cela a été dit!) l’argument débile qu’un drone qui « s’écrase » sur une centrale ne provoquera aucun dégat. l’imagination de ces « droneurs » pourrait leur suggérer de détruire des éléments indispensables à la centrale, mais pas le coeur!
Très mignonne la petite éolienne à coté de la maison en bas de l’article. Mais la réalité, c’est ça: Et pas besoin de zoom Lionel…
Phénix, petit réacteur expérimental pas prévu pour alimenter la France a quand même débité plus de 24 TWh : Comme d’habitude chelya raconte n’importe quoi. Un réacteur expérimental qui rapporte ou économise plus d’un milliards d’Euros, c’est pas tous les jours… la recherche qui rapporte !
Mais en particulier M gaga42 qui nous présente un graphe surdimensionné qui rend la page illisible et multiplie la taille de l’éolienne par deux. One ne met pas d’éoliennes offshore à 500m des batiments ! Les éoliennes terrestres puissantes avoisinent les 150m, hauteur de pale comprise C’est vraiment nul de balancer des gros mensonges aussi grossiers et faciles à vérifier Mr gaga (pas confondre avec lady)
Lionel et Chelya, votre mauvaise foi est pénible pour ne pas dire plus… – Mon dessin est parfaitement dimensionné (échelle X = echelle Y) – Les éoliennes terrestres les plus puissantes du marché font 135m au rotor, je suis donc en dessous de la réalité, et tout porte à croire que cette course au gigantisme n’est pas terminée – Les pylones THT font très généralement moins de 50m, de très rares (traversées de fleuves) atteignent 90m.
Gaga, sur votre logogo il y a des pylones qui font la moitié de la hauteur de la montagne ! Pour l’aspect visuel des centrales électriques, je me situe à plus de 20 kilomètres d’une centrale nucléaire qui me pollue chaque matin mon levé de soleil avec ses émissions de vapeur. On peut estimer cette pollution visuelle à environ 1000 ou 2000 mètres de haut sur une trainée de plusieurs kilomètres. Pourriez-vous ajouter un panache de ce type à votre petit graphique ?
Gaga : faites plutôt de la musique, vos graphes ne sont pas terribles.. Anyway : Je pense que cette histoire de distance mini est idiote. Dans un contexte tendu on peut imaginer que des promoteurs éoliens déterminés pourraient obtenir l’expropriation puis la destruction de maisons situées trop près de leur projet. Tandis que les anti-éoliens achèteront bon marché des terrains juste pour construire des maisons de pacotille et faire échouer un projet. Si ce critère devait devenir absolument déterminant, il n’y aurait pas d’autre issue.. Le plus marrant serait que l’opérateur de projet fasse exproprier une maison de pacotille montée par les antis ! Mon opinion est que si cette question tournait à ce genre d’affrontement stérile, il vaudrait mieux régler ça à l’ancienne : deux tribus se font face puis lancent la charge à 8h du matin : que le meilleur gagne et pas de quartier ! J’aime les choses simples et claires.. Et pourquoi ne le feraient-ils pas, les anti-éoliens n’hésitent pas à truquer les données. Les centrales n’ont elles pas exproprié les propriétaires de terrains où elles sont construites ?
ok mon scénario de charge à l’aube est quand même un peu brutal.. Mon problème est que je tolère de moins en moins les truqueurs de données. Cela s’explique peut-être par le fait que je manipule beaucoup de données dont dépendent la vie des gens. Si des hackers comme les antieoliens parvenaient à les truquer comme ils le font à longueur de post les conséquences serait morbides à court terme.. Maintenant, il faut se rendre à l’évidence, le secteur nuke n’est pas en bon état et on n’aime pas les fossiles. Parmi les solutions acceptables , l’éolien terrestre est la plus intéressante et de loin. Plus tard , le PV remplacera des éoliennes mais pour l’instant , c’est la course.. L’éolien et le PV sont encore très loin de se marcher dessus La conclusion est très simple : Nous entrons dans une période de forte croissance pour l’éolien terrestre ! Conclusion confirmée par les investissements et le titre Vestas qui a pris 1500% en 3 ans ! Il y aura donc des éoliennes dans nos paysages d’autoroute parce que les alternatives sont inexistantes. Personnellement je veux bien acheter une maison à 500m d’une éolienne moderne et de qualité (correctement insonorisée et maintenue) surtout si ça me fait payer moins d’impôts locaux Je ne peux pas faire grand chose de plus..
erreur du gaga graphe par rapport à la tour eiffel , les maisons sont bien plus proches et personne ne se plaint :o)) au contraire! et je le re re re dis, les éoliennes dans la beauce où les agriculteurs n’ont même pas laissé un petit bout de haie, finalement ça égaye l’horizon ;o) qu’est-ce qu’ils doivent se faire C.ier à voir un horizon aussi vide!
Reivilo, la montagne en question (Mt Gerbier de Jonc) dépasse du plateau d’à peu près la hauteur d’une éolienne, allez voir les dégats sur place avant de polémiquer inutilement… Lionel, il n’y a qu’une vingtaine de centrales en France, qui n’ont pas toutes des tours de refroidissement, et ça m’étonnerait qu’il se crée de nouveaux sites… Tech, la tour Eiffel est unique, non mobile, et existait bien avant que vous naissiez. Les temps changent, nous devenons plus conscients de notre environnement (qui comprend les paysages!), les grands barrages construits dans les années 40-60 seraient totalement inconcevables aujourd’hui et il devient extrèmement compliqué de construire de nouvelles lignes THT aériennes. Je ne suis pas anti-éolien, juste anti « mauvaise foi » et réclame que, concernant les éoliennes, on pousse un tout petit peu le curseur vers le respect des paysages et des riverains, comme on l’a fait pour les barrages et les lignes THT.
C’est bizarre : j’ai fait une recherche sur le Mt Gerbier de Jonc sous Google et cliqué sur « images » Il y a plusieurs milliers de photos prises à toutes les distances possibles et imaginables avec des arrière-plans vertigineux. Pas une seule éolienne à l’horizon, rien, même pas l’ombre d’une… Comment se fait il qu’un truc présumé monstrueusement gros soit invisible sur plusieurs milliers de photos ? Faites la recherche SVP, expliquez nous ce prodige, il n’y a que votre timbre poste dont la résolution est visiblement mauvaise (zoom numérique) et le voile atmosphérique très marqué (zoom zoom) qui montre des machines dans le même cadre que le mont Gerbier… Et si ce n’était pas un zoom mais un recadrage ? Auquel cas il n’est pas nécessaire de posséder un zoom mais simplement un logiciel de retouche, et pendant qu’on y est, on peut aussi bidonner la photo plus franchement Je ne crois pas un traitre mot de votre prose M Gaga. La seule explication possible est que vous voyez le Mt Gerbier de votre fenetre tellement loin et petit à l’horizon qu’il faut des jumelles pour le voir mais que vous imaginez que cela donne un cachet à votre maison.. Je ne trouve pas que cela justifie votre haine des éoliennes. Une vue sur le mont aussi lointaine n’est un argument de vente que dans votre tête et vos notions d’ésthétique semblent bien rigoristes , du moins concernant les éoliennes Ah mais monsieur Gaga défend les usines nucléaires….. Voilà que tout s’explique. Il est beau l’argument esthétique lorque on parle de marchés de plusieurs milliards. Faut il vous expliquer que l’esthétique et les milliards de l’énergie ne sont pas tout à fait la même chose Merci à toutes les personnes de bonne foi de copicoller « Mont Gerbier de Jonc » sur google et de cliquer Images pour vous rendre compte , je pense que ce sujet est clos, les éoliennes du Mont Gerbier sont introuvables ailleurs que dans la prose d’un gars qui ne brille pas par son honnèteté
C’est pour nous faire rire, votre démo de clown? Non seulement votre petit graphique faussé, tendancieux dans les choix de représentation, mais aussi juste bon à impressioner une cagole qui se réveille de sa sieste solaire. Votre démarche, si ce n’est pas de l’humour, est une propagande assez grostesque. Nous avons presque tous dans notre environnement des objets de grande hauteur. Ce n’est donc pas le problème. Ou si c’est un problème, ce n’est pas spécifique aux éoliennes. Vous avez en plus choisi de représenter un éolienne qui n’existe pas sur le sol français… Cherchez l’erreur. C’est d’autant moins un problème que l’on aprécier les éoliennes comme élement de décors. C’est un droit non? Tout comme les parisens aprécient la belle Tour Effeil, même si elle n’a pas d’hélice. Notez toutefois qu’elle porte des éoliennes, en toute discrétion, des éoliennes à axe vertical cahées dans sa structure. Il fallait oser… Les antis sont sur le coup.
Ce gaga, c’est vraiment un enfoiré, il veut nous empêché de construire un max d’éoliennes partout pour sauver la planète, les paysages on n’en a rien à battre. Et puis d’abor, si Lionel ne trouve pas de photo d’éoliennes sur google avec le mont machin a coté, c’est bien la preuve qu’il y en a pas dans la region. Donc vive les eoliennes, qu’on se fasse un max de blé avec et que sa remplasse le nucleaire qui nous pollu un max.
éoliennes: propre, puissant et permet de continuer à cultiver les terrains, les nouvelles éoliennes à entrainement direct sans boite de vitesse sont très silencieuses. centrales nucléaires: polluantes (déchets nucléaires), risque d’accident nucléaire qui détruisent les terres par contamination, travailleurs du nucléaire exposés aux contaminations et aux cancers. Ceci était un résumé de ce que je pense. :-p
@Ingavenir: Vous devriez vous renseigner, par exemple sur ce site anglais qui liste les accidents d’éoliennes: (cliquez sur « Detailed Accident List », et si vous ne voulez pas y passer la nuit, faites une recherche uniquement sur « France »)
Les truqueurs tuent aveugément. Maudits soient ils. Le blabla pro/anti est divertissant un moment , puis devient enuyeux Reste que le nuke français est en déroute , avec trois EPR compromis, il risque de rester minable au moins 4 ou 5 ans (Flamanville pas avant 2020 , les 2 EPR chinois très compromis..). Le PV est encore un peu cher, pas de beaucoup mais il a tendance à remonter depuis 3 mois.. Signe que la demande est forte et que la production PV en zone euro est trop faible. L’éolien offshore est prometteur mais provisoirement cher, le modèle économique français a besoin de capex ! Le système anglais est plus adapté. L’éolien terrestre est actuellement le meilleur investissement possible dans le secteur électrique ! A la fin de cette année, on peut s’attendre à des annonces assez fracassantes dans ce domaine , sans doute dans le P2G (voeu) Mais le P2G, il faut l’alimenter et pour cela , il faut des TWh ! Certes la déconfiture de l’EPR profitera sans doute à Fessenheim dans un premier temps. Certes le P2G sera alimenté en fossiles dans un premier temps. Certes il existe un gros delta de production nuke en france lorsque les centrales font du suivi de charge… En attendant on peut encore traverser la france d’un bout à l’autre par l’autoroute sans voir une seule éolienne, pourtant la majorité de ces paysages déserts (à cause de l’autoroute justement) sont certes un peu bucoliques mais franchement , au bout de 100km à les voir, on se lasse Discuter des heures de la sauvegarde de ces paysages est clairement chiant, je ne vois pas d’autre mot. Dire qu’on vend l’ame du pays au diable si on leur met des éoliennes ne rend pas du tout l’impression qu’on a lorsque on voit enfin une éolienne au bout de 500 km.. Je ne sais pas ce qu’il en sera lorsque les autoroutes seront ponctuées d’éoliennes equidistantes, mais le moins qu’on puisse dire c’est qu’on en est très loin. D’autre part, balancer sur internet que les éoliennes ne produisent rien est un calamar visqueux , allez sur eco2mix pour suivre la production en direct et voir les prouesses pendant les mois d’hiver. Merci à l’éolien de nous épargner la combustion de millions de tonnes de charbon chaque année (en allemagne) donc encore une fois L’éolien terrestre entre dans une phase de forte croissance , et nos (d)ébats n’y changeront rien. Même si on se chargeait les uns les autres à cheval avec un sabre dans chaque main, l’éolien terrestre croitra sans que cela change même d’un petit watt. Rien, nada, que dalle, l’éolien croît et c’est tout Pleurez pleureuses, gémissez , menacez, invoquez si ça vous amuse, mais les éoliennes arrivent ! Qu’on se le dise
Moi, simple citoyen contribuable et consommateur français, j’accuse l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) de tricher. Par Michel Gay. Elle masque les désastreuses conséquences Moi, simple citoyen contribuable et consommateur français, j’accuse l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) de masquer les réalités techniques et financières dans ses rapports et ses scénarios de production d’énergie. En omettant (sciemment ?) d’indiquer les désastreuses conséquences financières et sociales de ses propositions, elle ne veut pas faire apparaitre que la réduction, voire la disparition du parc nucléaire serait punitive pour les Français. Elle trompe les élus J’accuse l’ADEME de tromper le gouvernement, les élus et les Français sur les possibilités de production des énergies renouvelables intermittentes et sur leurs coûts exorbitants. Les performances énergétiques sont surestimées. En revanche, l’ADEME, alliée à une « entreprise spécialisée dans l’aide à la décision » (Artelys), sous-estime considérablement les problèmes techniques et financiers du stockage pour pallier la variabilité aléatoire des productions éolienne et photovoltaïque. Comment peut-on « aider à la décision » avec des conclusions aussi fallacieuses ? Modélisations fumeuses et solutions irréalistes J’accuse l’ADEME de fournir des solutions irréalistes en se retranchant derrière des dizaines « d’experts » aveuglés par des modélisations fumeuses reposant sur des hypothèses fantaisistes. Ses prévisions sont biaisées par une idéologie « verte » antinucléaire qui soutient de puissants intérêts particuliers pour promouvoir les éoliennes et les panneaux photovoltaïques. L’ADEME prévoit de multiplier par… vingt l’implantation d’éoliennes en 2050, dont 5000 éoliennes en mer (63% de la production d’électricité au lieu de 3% aujourd’hui), et de multiplier par… quinze la surface de panneaux solaires (17% de la production d’électricité au lieu de 1% aujourd’hui). J’accuse l’ADEME de lâcheté Elle échafaude des scénarios abracadabrants puis elle se lave les mains des suites redoutables que pourraient avoir leur mise en application. Dans 30 ans, nos enfants se poseront la question rituelle : « comment a-t-on pu en arriver là ? » Mais les responsables (coupables ?) auront disparu. J’accuse l’ADEME de supercherie À l’aide d’hypothèses savamment choisies et d’omissions, elle s’efforce de « prouver » des absurdités aux Français qui n’ont pas la compétence (ou le temps) pour relever leurs sophismes. Le rapport caricatural « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050″ fondé partiellement sur sa propre « Contribution à l’élaboration de visions énergétiques 2030-2050 », est un délire de science-fiction naturaliste. Un délire sous l’apparence rationnelle C’est un déni des réalités physique, technique et industrielle. Qualifié « d’ambitieux » par ses auteurs, il n’en est pas moins trompeur, et le ministère de l’Écologie a eu la sagesse de le retoquer au grand dam de l’ADEME qui l’a communiqué aux médias. Il présente l’apparence du rationnel alors qu’il ne constitue qu’une succession d’approximations biaisées et d’hypothèses farfelues. L’impossibilité technique de construire d’immenses capacités de stockage d’électricité nécessaires au fonctionnement d’une forte proportion (80% à 100%) d’énergies renouvelables intermittentes, comme l’éolien et le solaire, apparaît comme une formalité, et son coût gigantesque est minimisé. En 2030, tandis que la population aura augmenté de 10% (68 millions d’habitants), l’ADEME prévoit une consommation d’énergie dans le bâtiment résidentiel et tertiaire (bureaux, magasins,…) en baisse de plus d’un tiers par habitant par rapport à 2010. Elle envisage cependant en parallèle une croissance soutenue du PIB (1,8% par an). Jamais une telle évolution divergente n’a eu lieu dans le monde. En 2050, elle se base sur une division par deux de la consommation électrique pour l’ensemble des bâtiments. Elle annonce aussi une baisse de 20% de la mobilité individuelle, dix millions de voitures électriques, une généralisation des chauffe-eau électriques pour les particuliers, et… une consommation électrique identique à celle d’aujourd’hui (422 térawattheures). Compte-tenu des erreurs de rendements et des oublis (voir annexe) le coût de production peut être multiplié par dix ! Incompétente ? Malhonnête ? Infiltrée ? Injonction de sa hiérarchie ? Comment une agence étatique financée par les contribuables pour informer les citoyens et les décideurs peut-elle proposer des scénarios techniquement aussi ineptes et économiquement aussi délirants ? Est-elle incompétente, est-elle intellectuellement malhonnête, est-elle infiltrée par des idéologues qui préfèrent le chaos des énergies intermittentes à la poursuite du nucléaire, ou bien obéit-elle à une injonction de sa hiérarchie pour tromper les Français ? Au mépris des réalités physiques et financières, l’ADEME maquille le futur. Elle cherche à substituer une vision idéologique « verte », dont le surcoût serait de plusieurs centaines de milliards d’euros, à une politique énergétique digne de ce nom pour un pays de plus de 60 millions d’habitants. Et comme d’habitude, pas de souci c’est nous qui avons payé, qui payons et qui payerons ; car, n’en doutez pas, aucun Responsable ne sera jamais ni trouvé ni puni.
Ce serait chouette d’enlever le post de RD qui est visiblement copicollé et dont on ignore si le vrai auteur a donné son autorisation…
« L’éolien terrestre entre dans une phase de forte croissance ,…, l’éolien croît et c’est tout « . Ah, on était plutôt sur une tendance PV chez Lionel jusqu’à présent, mais bon. Oui, l’éolien croît au niveau mondial, mais pas sur des chiffres de croissance absolument inconsidérés, environ 50GW/an sortent aujourd’hui des usines. Ca peut certainement augmenter, mais j’imagine qu’il peut y avoir un peu de prudence ( comme dans le PV d’ailleurs) de la part des fournisseurs en place. Créer une bulle de surproduction dans les usines, on sait ce que ça donne. Maintenant, quel sera le pourcentage installé en Europe, c’est la question, car, comme pour le PV d’ailleurs, ce n’est pas là qu’il y a des besoins physiques immédiats.
Effectivement + 50GW en 2014 avec une croissance de plus de 40% par rapport à 2013 c’est surement pas assez. Nos antis habituels vont apprécier ! On peut comparer au « grand » nucléaire d’avenir » qui voit depuis 2006 une croissance beaucoup de plus en plus significative … de son déclin dans le monde.
Les anti continuent leur cirque, au sens propre comme au sens figuré. Et Papijo de nous sortir son éolienne au barbecue… Il y a eu une ou deux éoliennes dans le monde qui ont effectivement cramé (et peut être plus!), et les photos tournent en boucle sur tous les sites « spécialisés ». OULALALA! On peut troutefois relever qu’il vaut mieux que ça brûle à 100m de hauteur à un endroit où les produits inflamables sont finalement en faible qauntité que dans un tunel ou dans l’enceinte confinée d’une centrale nuke, ou encore sur un site d’hydrocarbures… C’est sûr une éolienne qui prend feux dans une raffinerie, ou dans mon salon, c’est dangereux!
De toutes façons, tant que le P2G n’est pas déployé en volume, les pays « tempérés » trouvent un réel avantage dans l’éolien qui produit plus en hiver et la nuit. Comme le souligne RTE, l’éolien permet d’économiser beaucoup de fossiles, mais il faut remarquer que les statistiques sont à la fois imprécises et peu signifiantes à cause de l’infinité de cas possibles entre un coup de vent très prolifique et la demande, elle aussi très capricieuse. Un tas de gens diversement intentionnés essayent de modéliser l’impact de la production éolienne en faisant des moyennes mensuelles mais comme une situation donnée ne se reproduit jamais à l’identique , la signification statistique est mauvaise. En gros, la production éolienne impacte surtout la balance des exportations d’électricité et le grand hydraulique. Ensuite viennent le gaz/charbon puis la production nucléaire. Evidemment, quand on compense une forte production avec de l’hydraulique, on garde de l’eau dans les barrages. Cette eau sera utilisée plus tard pour compenser dieu sait quoi ! Bref, si on vous dit ‘L’éolien français à produit xx TWh en 2014″, n’en tirez pas trop de conclusions car le prix de l’électricité produite peut varier d’un facteur 10 en fonction de la demande à l’instant précis de la production. L’hydraulique complique encore ce rapport qu’on peut qualifier de « flou » Lorsque le P2G sera déployé en masse, il va de toutes façons aider toute la production européenne en particulier nucléaire. En second lieu ul règlera définitivement les problèmes d’intermittence qui deviendront un mauvais souvenir. Mais pour l’instant, le P2G n’existe pas au point de vue production (il en est au stade de R&D) donc c’est la consommation directe de l’énergie qui fait la loi avec ses variations infinies.. Dans ce contexte, l’éolien terrestre est une excellente affaire pour les systèmes électriques nationaux et leurs rejets carbonnés. C’est même clairement le meilleur choix d’investissement qu’on puisse faire en France. Donc empècher le déploiment éolien , c’est compenser le manque à gagner avec du gaz ! En 2015, aucun investissement nucléaire ne compensera le manque à gagner électrique des éoliennes non-installées à cause de blocages Le cas de l’Allemagne est évidemment différent avec 40GW installés. En France on n’est qu’à 9.3GW pour une consommation éléctrique nettement supérieure à cause du chauffage électrique
Vous dites + 40% entre 2013 et 2014. C’est exact, mais parce qu’il y a eu un « trou d’air’ ( c’est le cas de le dire) en 2013 notamment aux US (du fait de réduction des subventions). Mais si on regarde sur 5 ans dans le rapport du GWEC, on voit (à part le trou 2013) une croissance assez régulière de 38GW/an en 2009 à 51 GW/an en 2014.Ce que j’ai appelé « des chiffres de croissance pas absolument inconsidérés ». Si vous voulez bouffez du fossile au plan mondial, il va falloir passer à la vitesse supérieure!
@ Lionel Une remarque: l’hydraulique de lac ne représente en France qu’une douzaine de GW. S’il agit énormément comme vous le précisez, son action sera vite inssuffisante si le mix devait se charger en éolien / solaire. Je suis a peu prés OK avec vous sur ce que vous écrivez, si ce n’est que le P2G risque de couter assez cher au regard du tarif du gaz… Concernant le potentiel éolien en France, il serait bon sous réserve qu’on puisse caser les machines (car il en faudra beaucoup). J’avais fait un excel sur un an à partir des données RTE en extrapolant la prod de l’eolien (parc x 40) en comparant a la conso réele. L’eolien couvrirait 60% de la conso électrique et sans stockage, on ne perdrait qu’une diziaine de %. Par contre le stockage demande des puissances installées (sens stockage) assez consequentes pour n’etre utilisées que rarement. Je ne sais pas la rentabilité du P2G dans ces conditions d’exploitation. Si vous avez pas vu l’excel, je peux vous le remettre, je dois l’avoir gardé qq part…
¤ En tous cas, ce n’est pas le nucléaire qui va « bouffer du fossile », il suffit de voir l’évolution récente et celle prévisible pour le futur. Nous n’avons pas de chiffres plus récent du côté de l’AIE, mais entre 2005 et 2012, la production mondiale d’électricité a augmenté de 1.817 TWh pour le charbon (mais très peu en 2012) – a diminué de 307 TWh pour le nucléaire – a augmenté de 762 TWh pour l’hydraulique et de 731 TWh pour les autres énergies renouvelables. Depuis, le charbon a peu progressé et en Chine aussi bien sa production que sa consommation ont diminué de 1,5% en 2014. Pour le nucléaire, la production n’a guère évolué entre 2012 et 2014, alors qu’elle a bien augmenté pour les énergies renouvelables. Nous aurons plus de données vers le mois d’octobre.
C’est absolument maladif votre propension à toujours tout ramener au nucléaire et à des comparaisons chiffrées de production ou de GW installés au plan mondial. Tout simplement parce que le nucléaire ne sera jamais mondial. Il y a des pays qui n’y accéderont jamais (et de mon point de vue c’est heureux), il y a des pays qui en sortiront, il y en a d’autres qui s’équiperont ou renouvelleront plus ou moins leur parc existant. Donc SVP comparez renouvelables vs charbon+gaz+fuel (vous avez oublié les deux derniers ci-dessus), ce sera beaucoup plus parlant.
¤ En recoupant les informations de l’AIE et de l’AIEA, on devrait avoir l’évolution suivante dans la production mondiale d’électricité entre 2012 et 2020. – Charbon : de 9.200 à 10.400 TWh (+1.200) – Nucléaire : de 2.450 à 3.200 TWh (+750) en supposant le redémarrage de tous les réacteurs japonais, ce qui ne sera pas le cas – Renouvelables : de 4.850 à 7.300 TWh (+2.450) – dont hydraulique : de 3.800 à 4.700 TWh (+900) – dont autres : de 1.050 à 2.600 TWh (+ 1.550) On voit clairement qui progresse le plus, non seulement en pourcentage mais surtout en valeur absolue.
Luis, Merci pour ces valeurs absolues qui donnent enfin un éclairage linéaire à ce qui se passe. Les logarithmes (pourcentages) nous rendent complètement aveugles. Hervé, Vous avez extrapolé la production éolienne actuelle vers un parc de 300GW ? Je n’ai jamais trouvé le courage de le faire, c’est un travail vraiment utile. Si l’implantation d’éoliennes devait vraiment accélérer à un rythme allemand en France, on dépasserait les 30GW en 2020 .. Comme c’est déjà le cas avec 2 et bientôt 3 pays voisins gros producteurs éoliens, je suppose que les pics de production seraient vertigineux. Pour le gaz , je suis bien d’accord avec vous, c’est d’ailleurs le calcul que les allemands avaient fait dés l’origine. Par contre l’approvisionnement en gaz s’annonce difficile en Europe dans le seconde moitié de la décennie et la majorité des efforts depuis l’année dernière consiste à limiter la dépendance au gaz. Evidemment, on ne contrarie pas un planning germanique sans gros dommages collatéraux et il faut s’attendre à une accélération dans la substitution au gaz qui pourrait empièter sur les autres budgets, notamment l’équipement EnR. L’autre conséquence est le P2G mais comme aucune information de filtre sur le projet de Junker à ma connaissance, je suis obligé d’en parler au conditionnel. Par contre je suis sûr que les allemands n’investissent pas 5 milliards dans l’injection d’hydrogène juste comme ça pour voir. Et Volkswagen ne rachète pas 110 mln$ de brevets à Ballard pour s’amuser non plus. Il y a quelque chose par là mais je crains qu’on ne soit pas fixés avant la fin de cette année (sommet de paris-climat) En tous cas , le secteur nuke français ne peut pas bouger avant un bout de temps , peut-être est-ce le bon moment pour lancer du P2G à grande échelle, c’est en tous cas le calcul que j’ai fait
C’est bizarre, vous avez encore oublié de nous donner les prévisions pour l’électricité à partir de gaz?
Vous trouverez l’excel fait à l’epoque sur ce lien: Je vous avertis, ne suis pas un pro d’excel, c’est trés mal fait mais vous pourrez facilement jouer avec les chiffres qd même… j’ai mis une notice qui explique comment. J’avait fait ça avec les données dispos à l’époque. Il faudrait refaire ce travail maintenant qu’on a beaucoup plus de données ( plusieurs années, et des nouvelles dispos: solaire, détail de l’hdrau de lac et de l’hydrau fil de l’eau…). Mais j’ai pas le temps (presque 12 mois de bricolage en retard… je n’ose plus aller chez les amis qui m’attendent pour leur régulateurs éoliens…) A+
Merci Hervé, Je réalise que je n’ai pas installé Excel sur mon PC de travail.. Je ne m’en sers jamais, à la place j’utilise Access mais je sais qu’on n’est pas nombreux à faire ça. Reste qu’une logique Access est facile à porter vers une appli internet. Je ne sais pas comment faire pareil avec un spreadsheet.. Bon les goûts logiciels beautique sont un peu futile. Par contre votre travail a une importance certaine et je pense que vous pourriez décrire les traitements dans une spec afin de penser à le développer en dynamique. L’intéret serait d’importer les dernières données de production avant traitement et de faire varier des paramètres de simulation. Si vous poursuivez dans cette direction , publiez vos spec , je regarderais attetivement comment donner suite .. Quid d’un travail open source qui donnerait une page de simulation soit en hébergement OVH soit en partenariat avec Enerzine ? A force de noircir des posts dans le forum, ce serait peut-être une idée de collaborer … Duestion posée aussi à Enerzine donc..
Bonjour Lionel Vous avez les explications et une partie des résultats dans le fichier doc joint. ça vous pouvez l’ouvrir je pense. C’est en fait assez simple, j’ai pris les chiffres de RTE sur un an au pas de 15mn, multiplié la production éolienne par 40 pour avoir la simulation d’un parc de 240GW. Puis j’ai fait la différence avec la courbe de conso du pays. Bilan: Sur les 12 mois considérés le mix éolien seul aurait couvert 70% de la conso effective du pays (il faudrait faire 30% avec l’hydrau PV et du gaz / charbon). La production éolienne est exploitée à environ 90%. Le surplus inexploitable (j’ai considéré qu’on ne stockait rien) reprensente 10%. Ce surplus est formé pour l’essentiel de pics extremement intenses et peu frequents. Stocker ça signifierais avoir une puissance absorbable de 200GW pour stocker pas grand chose. Ce qui justifie mon hypothèse de départ qu’il est inutile d’envisager de stocker l’éolien, (dumoins en totalité). L’excel permet de modifier le coefficient de taille du parc. Faire plus gros ne sert a rien, on augmente essentiellement les pertes. Tout ça pour reconaitre que techniquement, il semble que le potentiel de l’éolien soit bon en France.
Ok, j’ai lu votre doc Donc multiplier le parc éolien par x40 en 2010 revient à multiplier le parc actuel par x25 environ. Vos bémols sont intéressants, l’investissement réseau en particulier, en outre , je pense qu’un éolien x25 pèse sur l’industrie des turbines qui a plus besoin de plans de croissance long terme plutôt que de commandes énormes dans un laps de temps très court. Partant de là, on entre dans la dimension non gérée par votre modèle : la durée du déploiment. A 10Gw par an, il faudrait quand même 23 ans et il semble difficile de faire plus.. Or en 23 ans, le PV aura atteint son prix plancher qui devrait approcher les 10 15 c d’euro/Wc soit le quart ou cinquieme du prix actuel, sans compter les détails très important d’optimisation des montages (toits préfabriqués..) qui devraient avoir un impact encore supérieur sur le prix PV que les seul coût par Watt Ce que votre modèle démontre bien , c’est que l’éolien est une approche saine (healthy) pour l’appareil électrique français. Par contre, ce modèle déconcerterait les allemands qui sont très à cheval sur les calendriers de déploiment et autres points logistiques. En outre , disons tout net : les allemands aiment les modèles client-serveur, la référence aux modèles des IT est constante dans leur approche. Comme je partage ce point de vue avec eux, j’aurais tendance , comme vous le soulignez dans votre doc , à considérer que le réseau devient prioritaire sur les moyens de production, ça ne change pas grand chose si ce n’est que la question du transport devient plus ou moins le sujet du doc et la production arrive juste derrière. Comme vous l’avez compris , cela me ramène inlassablement vers le P2G qui est l’équivalent réseau-électrique du client-serveur IP dans l’information. Par ailleurs le gaz transporte plus de puissance sur des distances plus longues que le les lignes THT et propage les déficits/excédents de production avec une « latence » de quelques minutes (contre quelques millisecondes pour le réseau filaire). Latence qui peut suffire à gérer beaucoup de cas : en fait, le temps de réaction réseau électrique est tellement court que l’opérateur n’a même pas le temps d’appuyer sur un bouton même s’il a le doigt dessus ! Je crains que même un logiciel d’IA consomme plus de millisecondes que le réseau lui en autorise. Les minutes que le gaz offre avant que la pression ne baisse au point de couper l’alimentation sont donc extrèmement précieuses. Je veux dire par là que le réseau filaire est tellement sensible que le seul moyen de le sécuriser consiste à en surdimensionner tous les organes du puit au compteur. Ces surdimensionnements coutent cher ! Si le gaz permet déjà de consommer ce qu’on produit sans requérir de grosses marges de sécurité, il rembourse une partie de sa perte de rendement. Cet cet effet levier me semble assez conséquent pour être mentionné Comme il me semble réaliste d’estimer la croissance de l’éolien en France entre 0.8 et 4 GW par an , ajouter 230 GW demande en moyenne 100 ans .. Votre modèle donne ine indication précieuse qui sert de référence et devrait froisser les anti-éoliens ! Je comprends que l’étape suivante est de lui ajouter une dimension Temps et de modéliser les filières concurrentes (notamment le PV mais aussi la production « classique » qui a besoin de ce genre d’info pour comprendre à quelle sauce elle sera mangée : je pense surtout aux fossiles si le P2G devient , comme je le pense qu’il devrait , le gros chantier des 5 années à venir. Enfin j’ajouterais la dimension macro-finance : L’europe a des moyens que la France n’a plus, notamment une banque centrale pour créer de la monnaie. Cela se justifie pleinement pour refondre un système énergétique et je suis sûr que cela se fera MAIS .. C’est l’europe qui paiera la facture, et cette dernière ne va pas favoriser déraisonnablement un pays plus qu’un autre. Le modèle electrique du futur sera donc européen ou ne sera pas car seule l’europe paiera (beaucoup)
En plus d’un Excel disparu, Lionel a la mémoire volatile! Ca nous avions déjà parlé il y a deux ans environ de votre interessant exercice, c’était ici: Je recopie mon commentaire de l’époque: Contrairement à Lionel, je trouve au contraire cet exercice « aux limites » interessant,même si la valeur de 240GW est effectivement techniquement « farfelue », mais c’est bien l’objet. Quant à dire que le curtailment est « complètement » absurde, j’en laisse la paternité à son auteur: même avec du « Power to gas », il y aurait dans ce type de scénario des MWh « excédentaires » , qu’ils soient éoliens ou PV qui ne pourront jamais être économiquement récupérables, on ne fera pas du « power to gas » ou tout autre système de stockage direct ou indirect pour travailler 500h/an. et le post d’après: Votre graphique, que je n’avais pas regardé, est d’ailleurs très parlant en regard du curtailment: on n’irait certainement pas chercher (par des équipements de stockage) les quelques pics supérieurs à une centaine de GW dans cet exemple.
J’ai réouvert votre document. Bien entendu je ne vais pas vous demander un update, mais la remarque de Lionel sur le PV est fondée. Maintenant que les historiques PV sont disponibles coté RTE ( j’ai vérifié sur le dernier historique annuel 2013), l’intégrer et faire varier la puissance PV installée doit pouvoir permettre de trouver des compromis plus interessants ( j’imagine intuitivement, c’est juste pour illustrer que mettre 40GW de PV+200GW d’éolien est mieux que mettre 240GW d’éolien, mais il faut parfois se méfier de ses intuitions!). Par ailleurs les nouvelles éoliennes « faible vent » qui ont une courbe de production plus plate (elles démarrent à plus faible vitese de vent et plafonnent à forte vitesse) devraient permettre dans le futur une production plus lissée, mais ça vous ne puvez pas le simuler par votre approche basée sur un historique, il faudrait attendre que le parc éolien soit majoritairement composé de machines de ce type. Intégrer l’hydraulique « fil de l’eau » en « base »n’est pas non plus possible car au moins sur 2013 le fichier RTE ne distingue pas les différentes catégories d’hydraulique, ce sera peut-être le cas pour les données 2014. En tous les cas merci encore pour cette approche pragmatique mais qui permet de se visualiser notamment au travers du graphique des choses interessantes, notamment pour les gourous du stockage.
« Par contre, ce modèle déconcerterait les allemands qui sont très à cheval sur les calendriers de déploiment et autres points logistiques. » C’est exactement comme la fameuse « étude Ademe », il n’y a dans la simulation d’Hervé aucune notion de calendrier de déploiement, on s’interesse à ce qui se passe sur la base d’un parc installé donné, qu’il soit installé en 2050 ou en 2100. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit: bien entendu un calendrier de déploiement est important notamment sur le plan industriels et économique. Mais ça ne change rien aux résultats techniques.
Le modèle d’Hervé répond à une question précise que je me suis posée souvent. S’il lui fallait répondre aux autres questions, il perdrait en précision. La conclusion et les bémols de son doc synthétisent ce qu’il est possible de tirer d’une prolongation tendancielle. Les simulations sérieuses se calculent comme un amortissement d’emprunt, par addition successive de tranches de temps. (mois dans le cas d’un emprunt) La principale conclusion est que l’éolien a un profil de production electrique pas trop en décalage avec le besoin et ne va donc pas engager de dépense excessive pour corriger les aléas. Les points qui vont contrarier ce modèle sont le PV et l’e-gas qui vont connaitre une croissance « rouleau compresseur » càd qu’il vont se faire une place dans le mix sans trop se préoccuper de ceux sur les pieds desquels ils marchent.. L’autre point clé est le scope qui sera donc européen et non pas hexagonal ce qui implique un certain nombre de changements mécaniques : Les différences nord-sud seront beaucoup plus marquées, impossible de traiter l’Espagne exactement comme la Finlande , laquelle est déjà assez différente de la Norvège par son relief.. Bref, il va falloir créer un meta-modèle pour relier des modèles nationaux. Le foisonnement éolien est propre à la France , l’Allemagne est nettement moins chanceuse mais l’angleterre qui n’en bénéficie pas non plus , est quand même beaucoup mieux lotie à cause de son développement maritime… D’ailleurs la production éolienne anglaise est intéressante car elle passe du max au min avec peu de position intermédiaires contrairement à la France dont les trois régimes de vents fonctionnent rarement simultanément et qui produit souvent des volumes voisins de son taux de charge statistique. L’étude d’Hervé donne peut être un « mirage Français » qui laisserait entrevoir une production éolienne suffisante alors que la majorité de ses voisins connaissent des intermittences beaucoup plus marquées. La conclusion concernant les pics de production éoliens irrécupérables est donc probablement impossible à réaliser ailleurs. Enfin le PV complique sérieusement la donne car son calendrier de déploiment est imprévisible (y compris en Allemagne) .. Il peut jouer le « chien dans le jeu de quilles » en perturbant sérieusement l’éolien ou au contraire , comme le précise 6ct , rester sagement à des niveaux où il ne risque pas de provoquer de pics excessif. Le scénario PV probable hors Allemagne reste un démarrage relativement lent et une montée en charge lorque les prix recommenceront à chuter. Mais il faut bien surveiller les optimisations de coût d’installation qui pourraient bouleverser son schema de déploiment.
Parler de « modèle » est en fait exagéré. Il s’agit juste de vérifier la capacité de réponse à la demande temps réel telle qu’elle est aujourdhui. ça ne traite que le volet technique. 23 ans pour développer un tel programme est très raisonnable, voire même rapide. Il serait d’ailleurs dangereux d’aller trop vite. L’important est de savoir d’où on vient et ou on va avant de commencer. Mais je doute de l’acceptabilité d’un tel programme par la population. (Il serait d’ailleurs judicieux de lui exposer l’ensemble des contraintes avant de commencer…ça pourrait éviter de stopper tout en chemin…) Ce programme conduirait à la mise en place de nombreuses machines, de lignes THT, la construction d’une centaine de GW de centrale au gaz, et donc conduira probablement à l’exploitation des gaz de shistes. Sur le plan économique, on assisterait au moins au doublement des factures. Contrairement à l’éolien, le PV a une forme de production intéressante et permet d’amortir les stockages car beaucoup de cycles, mais il a une tare énorme (en métropole): en hiver c’est vraiment pas terrible. Du coup sans stockage inter-saisonier très économique, je ne lui vois pas un immense avenir (il aura sa place, mais elle ne sera pas dominante). Pour moi, dans le meilleurs des cas, la consommation d’énergies fossiles restera la même qu’actuellement. Pour ce qui est de l’Allemagne, je pense que vous avez raison, il est probable que le potentiel de l’éolien soit plus faible, car de mémoire, ils ne disposent que d’un régime de vent. Concernant le P2G, je ne connais pas assez pour pouvoir vous contredire, il permettrait un déploiement grande échelle du PV mais tout dépendra de l’aspect économique dans son ensemble (investissement, entretien et rendements). Je pense que la techno actuelle est très loin de compte ( Je préfère parier sur des technos éprouvées que de parier sur un éventuel passage du père noël qui nous emmènerait la solution miracle manquante pour que ça marche). Technico économiquement parlant, le réseau filaire est à mon avis encore nettement supérieur au P2G, même s’il est effectivement beaucoup moins stable. Sachant qu’en plus l’ensemble des programmes de développement actuels tendent à le rendre encore plus instable (Je ne parle pas que des injections ENR dans le réseau, mais aussi du comportement des appareils consommateurs à haute performance énergétique qui ont un effet de plus en plus déstabilisant).
Ce serait effectivement intéressant de refaire la démarche maintenant que plus de chiffres sont accessibles. ça permettrait aussi de voir ce que ça donne sur plusieurs années, mais je n’ai pas le temps de m’y coller. Vous citez l’étude de l’ADEME, pour moi, cette étude a un objectif complètement idiot: faire coute que coute 100% d’ENR sur le seul mix électrique (quid du reste… ?). Or 100% ENR est une asymptote qui est d’autant plus difficile (= couteux) à atteindre qu’on s’en rapproche. (Pour y arriver, ils sont obligés de tricher en déplaçant les backups chez les voisins. Du coup le titre même de l’étude est un mesonge… (il commence bien!) Pourtant inclure l’ensemble du mix rendrait donc les choses plus faciles. Et ne pas se tromper d’objectif qui n’est pas de mettre des ENR partout mais avant tout de réduire notre dépendance aux énergies fossiles en le faisant le plus proprement possible. C’est pour moi une priorité, tant sur le plan environnemental qu’économique. Pour cela, il faut prendre du recul et avoir une vision globale du problème. Ça sert a rien d’avoir un mix électrique à 100% ENR s’il ne pèse que 10% du mix total. Cette vision doit aussi inclure la disponibilité des matières premières car c’est aussi un élément important de la combinaison. Faire 50% d’énergie « propre » (pas forcément ENR) de l’ensemble du mix Français serait déjà un progrès considérable, et reste un objectif parfaitement atteignable avec les technos actuelles et sans surcouts trop élevés, avec des conséquences économiques très positives si on ne s’obstine pas à n’en vouloir qu’au mix électrique… Car justement, c’est par le mix électrique qu’on peut y arriver assez facilement. Si on le veut vraiment bien sur…
Je reviens sur la question du scope européen plutôt que national car je viens de réaliser quelque chose : Concernant la légitimité politique de financer le P2G par la création de monnaie. Depuis des années, on voit le cours de l’euro/dollar évoluer avec celui du pétrole. Lorsque le pétrole monte, l’euro monte et inversement, cette corrélation est tellement forte qu’on en vient à se demander si d’autres paramètres influent sur cette parité. Or le P2G a clairement vocation à grignoter les fossiles , le nucléaire est plutôt gagnant , contrairement aux EnR en réseau filaire, le P2G s’attaque aux fossiles en priorité. Son déploiment en volume est donc de nature à faire baisser le prix du pétrole et donc celui de l’euro si vous me suivez. Or, le P2G devrait, lui aussi être financé au détriment de la valeur de l’euro puisque financé essentiellement par création de monnaie. Il y aura donc un double effet baissier pour l’euro : d’abord le financement de l’infrastructure qui devrait avoisiner les 100milliards pour la France, puis un effet déflationniste sur le pétrole/gaz qu’il va remplacer de plus en plus Comme l’objectif des banques centrales est clairement de faire baisser leurs devises , du moins en ce moment, remplacer les pétro-dollars par des euro-p2g va dé-perenniser le jeu de dupe où l’eurodol était historiquement utilisé pour protéger les européens des chocs pétroliers. C’est peut-être là que se jouera le vrai match. Le marché de l’énergie est important en valeur mais c’est l’effet levier sur l’inflation que tout le monde redoute, le pétrole cher affecte la grande logistique qui à son tour répercute ses hausses de coûts sur les prix.. Ce phénomène contrarié par un P2G qui s’installe à la place du pétrole comme chef d’orchestre de l’économie mondiale jouera un vilain tour à l’hégémonie du dollar .. C’est tout à l’intéret de l’europe et pourrait renverser le rapport de force avec les US.. De là à déduire que c’est ce qui a poussé le DOE à couper les subventions pour l’hydrogène.. je franchis le pas.. je pense que c’est une partie de la raison , l’autre étant le pétrole de schiste
J’apprécie l’effort de documentation et je suis plutôt d’accord sur la rareté des décorrélations mais est-il si important d’analyser aussi finement un phénomène aussi aléatoire ? Je veux dire : Il est évident que les statistiques sur la corrélation ou non des phénomènes meteo mènent à un taux d’erreur trop élevé pour prendre une décision d’investissement quelle qu’elle soit. Or, si une statistique n’aide pas à décider, à quoi sert-elle ? En regardant régulièrement les courbes de monitoring espagnoles, françaises , allemandes et anglaises, il m’a plutôt semblé que les pics et les creux se produisaient à peu près en même temps dans ces pays.. Je suis donc d’accord avec vous, l’europe est trop petite pour foisonner au point de subvenir aux besoins électriques bien qu’il y ait quelques exceptions : Notamment les mois de février , souvent très critiques pour le réseau français à cause de vagues de froid, l’espagne produit énormément d’éolien en février depuis quelques années.. Mais je ne prendrai jamais une décision d’investissement sur la base de ce constat que j’appellerais une coïncidence , même si celle-ci devait se reproduire chaque année pendant 10 ans , je la considère comme « fiabilité insuffisante » Je ne vais pas laisser mes gens mourir de froid en février 2028 parce que j’aurais parié que le vent souffle en espagne chaque année entre les semaines 5 et 9.. Fiabilité insuffisante signifie que la statistique devrait (doit) être supprimée purement et simlement du processus de décision , c’est ma conclusion après 18 mois de développement en IA
Si vous avez lu mon exposé, il est lui aussi basé sur des faits et non de la theorie. Sur la prériode concernée, un parc éolien 40x plus gros que l’existant aurait (sous certaines réserves) couvert 70% de la conso electrique du pays. Et ne croyez pas que j’écris ça pour promouvoir l’éolien, je suis plutot contre… Concernant le foisonnement vous avez peut être raison, mais l’écart type n’est pas à mon avis un indicateur valable pour représenter l’effet du foisonnement car la présence de fortes raffales le fait monter et peut masquer une action du foisonnement sur les faibles puissances qui est clairement utile. Le meilleur moyen est d’écreter a la puissance utilisable et de regarder le résultat obtenu. Vous avez mis des coubes interessantes mais laquelle est quoi? Qu’est ce qui est représenté sur la seconde qui semble avoir des niveaux de gris differents?
Si vous attendez du foisonnement qu’il permette à l’éolien d’obtenir une coube plate, passez a autre chose… Il permettra de gratter quelques % c’est tout. L’éolien seul semble capable d’assurer une bonne part du mix électrique, le reste devant être couvert par autre chose. Et comme le autre chose doitavoir une disponibilité et un cout adaptés, ça exclue pas mal de solutions ENR, y compris le PV. Pour stocker l’éolien, il faut une puissance crete élevée et une couverture de l’ordre de 2 semaines. C’est beaucoup moins que le solaire mais encore beaucoup trop pour les systèmes de stockages classiques. Votre modele PV + stockage en P2G tiendrait la route sur le plan technique car le P2G permet de faire de l’intersaisonnier mais sur le plan économique par contre j’ai de trés gros doutes au regard des puissances cretes gigantesques (c’est encore pire que l’éolien) et une bonne partie de l’energie transitera par le stockage (beaucoup plus que l’éolien). SUr le plan dévastation des paysages par contre c’est beaucoup mieux!
Quand le CEA dit que son electrolyse vapeur ne requiert aucun métal noble, c’est parce qu’il a conscience qu’il va en falloir des quantités effrayantes. Idem pour Siemens qui parlait voici 4 – 5 ans des km2 de membrane PEM requise pour faire du stockage TWh. Après comme je l’ai dit dans le dernier post en page 2, le coût n’est pas vraiment exprimé en valeur mais plutôt en compétitivité des économies vis à vis des autres continents. (top 5 des PIB mondiaux) La raison est que l’Europe crée la monnaie pour un modèle énergétique qui va 1) améliorer sa compétitivité globale 2) lui permettre d’exporter des techniques et des réalisations 3)améliorer sa sécurité (militaire) 4) améliorer la santé donc le déficit de ses 27 sécus’s 5)supprimer la pollution des villes 6) supprimer ses émissions de GES 7) prendre le contrôle de son inflation pour des siècles 8)Evangéliser la planète de sa vertu écolo, de son message de paix et de sa foi dans le savoir et l’évolution des technologies.. (ne négligez pas ce coté là , c’est le gagne pain d’un tas de monde et un aspect contesté de notre civilisation occidentale) Tout cela semble assez fondamental pour se financer sur la valeur globale du continent (masse monétaire M3) bien que cela fasse grincer des dents mais en y réfléchissant plus avant, il n’y a pas vraiment de raisons d’aller contre un tel projet, ni pour l’industrie en place qui n’a aucune chance de garder ses vieux monopoles historiques et qui y trouvera une sortie profitable, ni pour des filières en particulier comme le nuke qui a tout à y gagner surtout qu’il est dans la merde jusqu’au cou si vous me pardonnez l’expression De toutes façons vu le mode de financement, le budget global est garanti par le PIB européen (premier PIB mondial).. Libre à vous de ramener ça à des petits sous avec lesquels on fait les courses au supermerché mais je vous assure qu’il serait plus approprié de parler en pourcentage de PIB européen car c’est bien de cela qu’il s’agit concrètement Comme l’argent de la bourse, comme l’argent emprunté, cet argent là relève d’un autre système de valeur , si l’europe faisait faillite , il n’y aurait plus rien , si l’europe reste premier PIB mondial, alors elle peut faire le plus gros investissement mondial à assiette comparable , c’est un privilège de leader sur le plus gros marché du monde ! Laissez les grands argentiers s’occuper de l’aspect financier, ils ne sont pas forcément mauvais dans ce job, surtout sur ce dossier là ..
Pour répondre à votre post de 8h06, je partage complètement votre point de vue! Un de mes commentaires récents sur le sujet: On attendrait justement d’une agence traitant de l’energie qu’elle regarde les choses globalement, dans la mesure ou l’électricité n’est qu’une part minoritaire du problème energétique et qu’elle- peut contribuer à résoudre une partie de celui-ci.
« Dans votre tableau Excel, le 12 juillet entre 8h00 et 9h00, le complément à l’éolien passe de 0,3 GW à 21,9 GW. » Je ne pense pas qu’il faillee faire vouloir dire à la feuille Excel d’Hervé plus qu’elle ne peut en dire, et effectivement elle vise principalement à faire une estimation en énergie. Mais vous avez parfaitement raison, dans un système très « renouvelables intermittents », les aspects dynamiques sont (seront) un challenge. Quand la puissance produite monte, ça se gère a priori facilement, mais quand ça dégringole rapidement et qu’en plus c’est pas de chance à un moment où la consommation monte là, ça se complique….
Si j’ai bien compris, dans la feuille d’Hervé, il calcule ce qui est une bonne approximation un coût de l’éolien égal au tarif d’achat de base ( 82€/MWh avant indexation) multiplié par la production théorique dans un espace libre et divisé par la production réelle ( c’est à dire après curtailment), autrement dit un revenu égal pour l’éolien quelque soit son effacement.. Vous ne pensez quand même pas que les producteurs d’éolien s’aligneraient sur le tarif de base (toute production est achetée au tarif) s’ils devaient soudain subir des restrictions de production? Bah non, ça c’est le marché, et le marché c’est pas vraiment la tasse de thé des producteurs intermittents….. De l’éolien ou du PV qui sort à un moment de son statut de passager clandestin du système, ça va forcément couter plus cher.
c’était bien entendu moi ci-dessus.
Vous voyez bien qu’à trop broder sur une hypothèse trop approximée , on en perd son latin.. Appliquer un ratio à la production éolienne est intéressant en tant que tel.. Broder autour ne l’est pas vraiment. Quitte à faire des plans sur la comète, autant mettre un curseur sur une date future , appliquer un ratio sur chaque filière. Ajouter quelques filières réalistes (éolien flottant) refaire le calcul entier et estimer la taille du stockage utile et des moyens palliatifs pour que chaque filière garde une rentabilité.. C’est le genre de simulateur que je proposais de développer en open source ensemble avec le partenariat d’énerzine. Là, ça vaut le coup de broder car c’est ce qui va vraiment se passer. Dire qu’une seule filière va exploser alors que les autres ne bougent pas et estimer les contraintes réseau n’est pas un exercice parlant. Le coeur de l’évolution du système énergétique (pas seulement électrique) est un ensemble de réseaux de toutes façons. C’est ce shema qu’il faut étayer plutôt que celui d’un bourgeon en bout de branche qui deviendrait aussi gros que l’arbre entier.. Cela n’empèche pas l’étude d’Hervé d’avoir son intéret mais il faut revenir au tronc de l’arbre avant de parler intéractions entre branches. Le tronc est un réseau de réseaux.
Votre proposition que : Le stockage et le P2G(et le passage à l’hydrogéne généralisé en tant que vecteur-énergie intermédiaire universel) soient financés par la création monétaire de l’institution Européenne,me semble excellente et même réaliste.Par contre,il me semble que cela pourrait être très difficile de réussir à faire s’entendre à la fois, tout les grands décideurs européens,politiques et économiques(pouvant prendre communement cette décision),qui auraient ensemble,dans le cadre de cette volonté commune,bien concertée et bien synchronisée,à mettre en oeuvre,de manière bien structurée une telle décision.S’ils ne sont pas suffisament tous convaincus,c’est là que ça risque de bloquer.Il est là,le vrai obstacle,le vrai problème:Réussir à tous les convaincre(tous ceux qui comptent vraiment dans la politique,la banque et la finance).
Je ne suis pas anti-éolien ,je suis défenseur des paysages . Quel que soit l’agresseur:pylones ,zones commerciales hideuses,lotissements sans âme ,etc.Et bien sûr les éoliennes posées dans les sites les plus préservés .Déjà des milliers ,voir le sort de l’Ardèche et plus généralement de l’Auvergne . Mais ce type de réaction ne peut être accepté par les esprits insensibles à l’harmonie visuelle , à la démesure et à l’incongruité.
Ouais, d’ailleurs il parait qu’on va raser l’arc de triomphe pour mettre une éolienne de 500m de haut, pareil pour la tour Eiffel, ça sert à rien tous ces trucs.. Et on a décidé aussi de mettre un engin géantissime à la place de la ridicule église du mont st michel, tous ces vieux machins vermoulus, on les fire et on fait des mégawatts , trop cool Le mec dit qu’il n’est pas anti-éolien , mon oeil C’est exactement la rhétorique des antis dont on se demande bien qui les finance. J’ai ma petite idée là dessus et non ce n’est pas la nucléocratie mais plutôt un certain fournisseur de fossiles dont je préfère taire le nom Ce que vous dites est hautement incongru, mais ça n’empèche pas la rhétorique (et non pas sémantique). Or je connais trop celle de celui qui se fait appeler « nature » .. Pour résumer, c’est le genre de gars qui balance « Je ne suis pas anti-éolien » et il faut comprendre : « je suis payé par une entité richissime pour noircir les forum et les réseaux sociaux en disant que l’éolien ne sert à rien, que c’est moche et que ça détruit les paysages.. » Nature est un anti-éolien professionel
Sans être completement anti éolien, vous pouvez avoir envie qu’on préserve des paysages encore vierges ou étant d’une beauté exceptionelle. Moi je suis perplexe sur l’éolien a cause de ça. Biensur si un voisin mets une petite machine dans son jardin pas de souci, il y a déja sa maison qui emmochit le paysage, alors un peu plus un peu moins, pas grave… Par contre des forets de pylones de 120m qui clignottent anarchiquement dans de belles montagnes c’est plus discutable parceque cela on ne peut pas les manquer…!
Concernant le foisonnement, je pensais en écrivant mon texte que cet argument lu sur des sites écolos était vrai… Mon calcul de coin de table ne permet ni d’affirmer ni d’infirmer l’interet du foisonnement (vos graphes non plus par ailleurs, idem pour l’ecart type). Il permet juste de montrer que pour la periode concernée, l’éolien aurait couvert une bonne partie de la conso en volume, foisonnement compris car on ne peut le dissocier. Bien entendu, il y a des moments ou le foisonnement n’apporte rien (j’ai du écrire qq part qu’il faudrait avoir un parc de centrales au gaz dimmentionné a l’identique du parc acttuel), ce qui sous entends capacité de remplacer ponctuellement 100% de éolien défaillant. Je pense avoir été clair la dessus. Du fait de mon calcul, il inclue un effet de foisonnement, même si celui ci ne dure que 10h par an. C’est la limite de ce calcul sans segementer les sources, du coup il est probable que quelques heures par an, ce soit les parcs éolien du nord qui alimentent l’ensemble du pays, avec les consequences en terme de puissance de réseau associé. Si vous avez raison, on vire le foisonnement, il y aura moins de lignes, et plus de gaz consommé… Enfin concernant le cout estime, il est en cts d’€/kwh, si cétaissimple a parfaitement compris ma logique, j’ajouterais par contre que ce cout ne reflete pas le cout moyen de production de l’ensemble du mix qui doit lui inclure le cout du backup et investissements annexes pour réaliser ce mix. Pour moi, et à la louche, dans le meilleur des cas on double l’ensemble des factures, probablement on triple voire plus. Si comme en allemagne, les industriels ne paye pas, ça donne entre x4 et x10 pour les factures clients particulers.
Personnellement, je l’ai déjà dit, les éoliennes me dérangent visuellement peu, et même pas (je ne parle bien entendu pas des éventuelles nuisances sonores, sujet de l’article, mais là je ne sais pas, j’imagine que c’est vraiment une question locale et que 500m, 1000m ou 2000m universel n’est pas vraiment la bonne réponse. Je trouve qu’au contraire elles amènent quelque chose de vivant dans un paysage. Que certains sites soient préservés, bien entendu, encore que….Le site lui-même, certainement, ses environs ça me parait moins évident. Mais je traverse assez souvent une partie de la Beauce, très honnètement qu’est-ce que ça me ferait plaisir de voir quelques éoliennes tourner ou pas dans d’immenses champs de blé ou de colza loin de toutes habitations…. C’était le post « no CSPE » sur l’éolien!
@ Lionel En premier lieu faut voir si la similitude que vous constatez entre les cours de la monnaie et celui du barril, (vous nous faites de la correlation à la jancovici) existe vraiment. Si la correlation n’est pas une coincidences, il faut voir qu’est ce qui agit sur quoi, car ce n’est pas forcemment le cours de la monnaie qui est guidé par le cours du barril, ça peut aussi etre l’inverse: L’economie accélere -> augmentation du cout du barril -> crack… Vous pourriez rapidement obtenir ceci: Investissement non productifs démesurés -> baisse des perfs de l’industrie -> baisse des exportations -> effondrement de l’economie … En second lieu, faut voir que de toute facon émmettre de la monnaie sans augmentation de la production en face équivaut à une émission de fausse monnaie, qui a pour consequence de faire baisser le cours de la monnaie. (On l’a vu avec l’euro récemment, valait mieux pas être « fourmi » ces temps cis.) Les pays qui pratiquent la chose régulièrement font fuir les fourmis et attirent les cigales. (Quand l’hiver vient, reste plus grand chose…) Imprimer des billets n’est pas gratuit, il y a toujours quelcun qui paye de toute façon. L’euro ayant échoué à devenir la monnaie mondiale (merci les grecs, entre autres), ça veut dire que c’est les citoyens de l’Europe qui payeront seuls les conséquences… Pour moi, le mieux (sans parler de financer votre solution en particulier) est d’utiliser la TIPP. C’étais trés bien cette taxe, il suffisait de l’augmenter un peu et d’élargir son assiète à toutes les énergies émettrices de carbone, au lieu de nous mettre cette usine à gaz de taxe carbone qui finallement ne profite qu’aux escrocs…
Je pense que c’est moins génant en plat pays. En montagne, c’est beaucoup moins esthtique. Quand on est au pieds des machines, (ou qu’elle soient) c’est majestueux, la silouete est élancée c’est impressionnant. On voit ces pales arriver… Le bruit n’est pas vraiment genant. Celles que je suis allé voir avaient des multiplicateurs mecaniques qui font un bruit trés distinct, les direct drive ne doivent pas emmetre de bruit, hormis le passage des pales. Par contre selon des voisins qui habitent assez loin, ils subissent les infrasons qui seraient pour certaines personnes inssuportables. Ces infrasons ne s’entendent pas au pied de la machine, il faut certaines conditions meteo pour qu’il se propagent loin. D’autre part, lorsqu’elles givrent elles peuvent emmettre un bruit trés puissant, selon des témmoignages. Mais au final il semble que l’acceptabilité des machine semble plus en lien avec l’importance de l’interêt économique qu’elles procurent… Moi ce qui me gene le plus finallement c’est les lampes, faudrait les couper (de toute façon il y en a toujours 20 a 30% en panne sur les parcs autour de chez moi, il suffit de ne plus les entretenir et le probleme serait réglé de lui même)
Un jour , il faudrait mettre tout ce savoir dans un modèle numérique dont on pourrait vaire varier les propriétés pour chaque objet.. Je vois ça comme une carte vectorielle zoomable façon google maps sur laquelle on place des objets avec coordonnées GPS Je propose que cette partie soit en HTML5 en utilisant la balise CANVAS et le format SVG. La base de données (mysql) serait sur le serveur et délivrerait ses données via PHP (c’est ce que proposent presque tous les hébergeurs), en mode AJAX en utilisant jquery. La base a un modèle objet qui tolère les champs non-reconnus par le modèle et on peut cliquer un objet pour le selectionner ce qui affiche sa fenètre de propriétés. Ensuite , pour les sources d’énergie non fatale , il faudrait une petite IA toute simple qui serait capable de simuler les compensations (trading) lorsque on fait varier le poids de sources fatales ou bien la prédominance de sources pilotées. Ensuite , il faudrait faire des passerelles de données pour télécharger automatiquement les données disponibles (en Espagne il n’y a pas d’option « download »).. Le modèle pourrait s’arrèter à ces données disponibles et chacun pourrait créer des profils de customisation pour simuler une ou plusieurs situations (eolien * 25, stockage et transport P2G,) Sur le site de RTE on peut charger les données de consommation pour chaque département mais j’ignore si on peut en faire autant avec les pays voisins Ce site : dispose d’une source de données apparament géniale même si je n’ai pas fait de tests dessus.. Bon , c’est vraiment du boulot et je n’ai pas le courage de tout me palucher mais un projet collaboratif serait assez intéressant si on trouve des gens qui connaissent ces technologies, on pourrait sans doute payer l’hébergement en affichant des liens google-click mais il ne faut pas s’attendre à faire des revenus, juste couvrir les frais. En revanche , un tel modèle serait consulté par des professionnels auxquels on pourrait faire payer une adhésion pour créer des profils de simulation complexes par exemple.. On pourrait ainsi « rémunérer » en nature les contributeurs en leurs donnant des privilèges d’acces aux profils..
Encore une fois, je n’ai jamais dit que le foisonnement remplace le backup, sur ce point on est je pense d’accord. Par contre il peut en dimmimuer lee recours et donc la consommation de combustible. Bien voir qu’on parle ici d’alimenter un mix représentant entre 30 et 60GW de conso avec un parc de 240GW éolien. Du coup un foisonnement sur les creux de production qui représenterait 3% de la puissance installée conduit a économiser 18% du combustible soit 1/4 de mieux que sans foisonnement. Concernant l’Allemagne, les déboires actuels de l’éolien sont pour l’essentiel du à un plan de développement qui releve du grand n’importe quoi: Les allemands ont installé les machines, mais ils n’ont pas mis les lignes necessaires pour le transport. Ils ont construit un parc offshore en placant une ligne HVDC incompatible avec les générateurs utilisés, Ils auraient aussi du fermer leurs grosses centrales au charbon pour les remplacer par des centrales à gaz. Un moins bon foisonnement vient aggraver ces problemes mais n’est pas la cause principale des déboires. Moralité: quand on veut faire de l’ENR, il faut mettre les moyens, vouloir le faire au rabais conduit à un échec.
Ce que vous proposez est interessant, mais je pense que peu de lecteurs d’enerzine ont les compétances pour le faire (A mon avis vous êtes le seul!).
Ce que vous proposez est interessant, mais je pense que peu de lecteurs d’enerzine ont les compétances pour le faire (A mon avis vous êtes le seul!).
Toute compétence en HTML5, jquery (ou ajax), SGBD (mysql, sqlite), PHP (ou asp) toutes versions.. Le projet est brievement décrit dans mon post d’hier à 11:03 Qu’on se le dise… @Hervé Vous avez sans doute raison, c’est bizarre cette manie qu’on les gens de penser que les autres font la même chose qu’eux ! arg c’est de moi que je parle.. N’empèche, des fois qu’il y en ait un ou une : je ne discrimine pas : toutes les religions sont bienvenues à part peut-être l’anti-éolien radical. Mais même dans ce cas, ce n’est pas le dev qui définit les profils ok… peut-être dans les rangs des ingés nukes qui lisent enerzine, ils gagneront le droit de faire autant de profils tout-nuke qu’ils le voudront.. Bon , j’ai vraiment pas le temps de le faire seul, peut être un programme stand alone avec installation en C# sous visual studio community edition auquel cas il n’y a qu’un environnement à maitriser et les graphismes sont vachement plus beaux On peut ajouter un jeu : Destroy all gaspi’s and win a trip to Japan.. help
Le prix des batteries qui chute d’un facteur 7 d’ici 2020, vous le modélisez comment ? comment pilote-t-on la demande en utilisant des messages alors que le déploiment de Linky est déjà acté mais qu’on ne l’a jamais fait à ce jour ? Attention Linky autorise un pilotage et non pas des calendriers grossiers genre Tempo. Càd que le pic de 19h est gommé et que celui de 07h est atténué.. C’est là que les questions de calendrier ont un sens , vous ne pouvez pas gérer la production de 2030 comme si elle avait lieu en 1970 ! Actuellement le backup s’orient vers la production nucléaire mais la filière nuke est en difficultés et il est évident que l’exploitation serait plus rentable si on évitait autant que possible le suivi de charge (au moins 10% de la production nuke est récupérable de cette manière).. Le moins que vous puissiez faire est de situer la croissance de l’éolien à un rythme Allemand soit +5GW/an. A ce rythme il faut 46ans pour atteindre 240GWc de capacité ce qui nous propulse en .. 2059 ! Pensez vous vraiment qu’en 2059, les questions de backup se poseront comme aujourd’hui ? Restera-t-il du pétrole sur terre ? du gaz ? roulera-t-on encore au diesel ? Combien de PV aura-t-on installé ? Comment l’énergie sera-t-elle transportée ? Par lignes THT ? Que sera-t-il advenu de l’EPR de Flamanville ? Est-ce que la fusion de Lockheed-Martin fonctionnera ? Quel déploiment pour les super-capacités au graphène ? A quoi se chauffera-t-on ? Combien le Terminator T-1000 peut il abattre d’éléments biologiques par seconde ? Quelle conséquence sur la consommation ? Le Terminator n’est il pas une bonne solution de backup pour 2059 ?
Même avec 3 régimes de vent, 3 fois rien ça fait pas grand chose, et ça peut durer plusieurs jours. Autrement dit, le back-up de l’éolien c’est nécessairement de la puissance (là on est tous d’accord), mais c’est aussi de l’énergie, c’est-à-dire la capacité à produire la puissance dans la durée. Et là, batteries, supercapacités, voire STEP (sauf quelques cas assez rares) c’est pas le bon outil. Le nucléaire n’est pas économiquent fait pour ça ( même si le nucléaire existant, au moins en France, est techniquement capable de faire des choses interessantes). Reste l’hydraulique ( mais au moins en Europe ça sature) et surtout le bon gaz qui peut produire dans la durée tant que personne ne ferme la vanne.
Puisque vous aimez mettre le temps à plat, imaginons que soudain paf ! on a 240 GW d’éolien T.C.E.P.A. Le premier constat c’est que le rendement de votre stockage n’a aucune importance puisque vos pics de production peuvent monter à 5 fois la conso.. Dans ce contexte un rendement de 30% , si la technique est stable par ailleurs , commence à être acceptable , inutile de s’énerver sur les STEP et leur 80% de rendement : la compression de l’air approche déjà les 50% ce qui suffit amplement.. Ce qui va pécher par contre , c’est la puissance admissible : il s’agit de stocker un max d’énergie dans un temps très court , la compression par piston n’est pas très adéquate même si on peut toujours en fabriquer des millions et résoudre la problème de puissance par le nombre , ce qu’on va sûrement faire dans toutes les hypothèses Au passage, vous récupérez de la glace sèche (neige carbonique) et de l’azote liquide par la seule décompression de l’air mais est-ce bien le but recherché ? Batteries et graphène ont de beaux atouts mais il faudra aussi les déployer en volume (energie) et en nombre (puissance) compte tenu de la répartition des engins, il faudra bien mettre quelque chose à proximité même si on a d’autres méthodes pour stabiliser l’offre globale Or si vous regardez ces points attentivement, vous verrez que l’hydrogène impose à peu près les mêmes contraintes (volume+nombre) mais offre le transport en plus ! Et ce n’est pas une mince affaire le transport, c’est même la plus grosse affaire après les éoliennes bien sûr. Mais on a dit que les éoliennes arrivent par la volonté divine, tant qu’on y est, il faudrait commander au même père noël un réseau burné pour la circonstance .. Or comme on l’a déjà dit, on prévoit que le PV va suivre à peu près le développement de l’éolien puis finira par le rattraper, le dépasser voire le remplacer dans un futur plus éloigné où l’aspect mécanique des machines tournantes semblera dépassé Peut être pourriez vous appliquer un ratio au PV et baisser celui de l’éolien , cela aurait du sens puisque à part les moyens de stockage , toutes les autres techniques sont appelées à baisser d’intensité au profit de ces trois là A défaut de super simulation , la simulation que j’aimerais lire maintenant consiste en Voilà qui aurait plus de sens assurément ..
« Le premier constat c’est que le rendement de votre stockage n’a aucune importance puisque vos pics de production peuvent monter à 5 fois la conso.. Dans ce contexte un rendement de 30% , si la technique est stable par ailleurs , commence à être acceptable , inutile de s’énerver sur les STEP et leur 80% de rendement : la compression de l’air approche déjà les 50% ce qui suffit amplement.. » Décidement vous avez du mal avec l’économie du stockage: le seul vrai critère, c’est le coût de restitution du kWh. Un rendement merdique pour un système utilisé quelques centaines d’heures par an n’a juste aucun sens sauf s’il ne coute rien, il vaut mieux effacer ( délester la production) ou quand c’est possible « brader » pour utilisation en effet Joule. ps: pour l’air comprimé, oubliez….