Le parc éolien de Thortonbank est le plus éloigné en mer, situé à 30 km de la côte. Il utilise les plus grosses machines du monde permettant de produire jusqu’à 6 Méga Watts (MW) d’électricité par éolienne. Il s’agit du plus grand parc éolien offshore, il vise 300 MW à terme (50 turbines de 6 MW), soit un tiers des besoins de la Belgique en énergie renouvelable à l’horizon 2010.
Les éoliennes du site de Thortonbank mesurent 184 mètres de haut et sont séparées par une longueur de 700 mètres.
Les premiers kWh seront produits début octobre. Le moment sera historique pour la Belgique, il s’agit du premier parc éolien off-shore belge en activité.
Dans un premier temps, il aura une puissance installée de 30 MW (six éoliennes de 5 MW) puis 300 MW (60 éoliennes). Ces éoliennes auront une durée de vie avoisinant les 20 ans.
Le parc produira environ 1000 GWh par an d’énergie verte et couvrira les besoins en électricité de 600.000 habitants. Les émissions de CO2 ainsi évitées s’élèvent à 450.000 tonnes par an.
Une des autres prouesses de ce chantier sera de mettre en place le câble qui permettra de relier les éoliennes au réseau, jusqu’au Thortonbank, le banc de sable au large de Zeebrugge où se trouvent les éoliennes. Le câble sera enterré dans une tranchée à deux mètres dans le fond de la mer.
Le parc éolien est géré par la société C-Power. "Ce chantier est unique à tous les points de vue" , explique Luc Ponnet, directeur de projet chez C-Power. Ses actionnaires sont principalement les deux holdings wallons Socofe et Ecotech Finance (42% du capital) ainsi que Deme et EDF Energies Nouvelles qui auront consenti un investissement d’un milliard d’euros.
Le groupe Deme est spécialiste mondial d’ingénierie maritime, Ecotech Finance et Socofe dont des sociétés financières spécialisées dans le développement de projets, NUHMA est une Holding de participations dans le domaine de la production d’électricité, EDF Energies Nouvelles est un acteur mondial sur le marché de production d’électricité verte.
La Belgique s’est engagée à produire 6% de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelable d’ici à 2010 (Directive Européenne 2001/77/EG).
[src : BE Belgique numéro 46 (7/08/2008) – Ambassade de France en Belgique / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55583.htm]
A quand de tels investissements d’EDF en France? Nous avons pourtant plus de côtes que ce grand pays qu’est la Belgique… Et au vu de le production envisagée, on est sur une zone ou la production est de plus de 3300heures par an soit un facteur de charge de 38%! La disponibilité du parc (toutes sources confondues) de production français étant de 42%, cela devient vraiement intéressant. Peut-être un problème, il s’agit de grosses sources centralisées de production et il semble plus intéressant de repartir les éoliennes sur tout le territoire pour profiter au maximum des différents régimes de vent!
Dans l’article, il est indiqué que 300 GW installés produiront environ 1000 GWh. Cela veut dire que le parc aura un facteur de charge annuel moyen de 38 % équivalent à 3 333 heures de fonctionnement en équivalent puissance nominale.Admettons que la France soit mieux loties et puisse atteindre des facteurs de charge moyen annuel de 42 %, nous ferions mieux que les belges.Maintenant examinons le retour d’expérience des éoliennes offshore chez nos voisins britanniques.Je vous propose le lien suivant : ce document vous avez l’historique de production de 212 parc éoliens dont 6 offshore.Aucun n’atteint les 38 % de facteur de charge et encore moins 42 %. Pourtant les Iles britanniques ont la réputation d’avoir un potentiel éolien très important (surtout sur la côte ouest).Le meilleur facteur de charge est 36,1 en 2005 pour North Hoyle.Pour y voir plus clair je vous propose le « catalogue » des installations offshore : le site pour North Hoyle : : sachant que le facteur de charge moyen des 22 000 MW d’éoliennes allemandes (offshore + onshore) est d’environ 17 % et que le meilleur facteur de charge de la meilleure année sur la côte ouest britannique est de 36, je pense que si les Belge arrivent à 38 % et les français à 42 %, on va rendre jaloux les allemands et les anglais… à moins qu’il y ait de la surenchère !
Bravo à ce 1er projet belge d’éolien offshore ! Fallait le faire ! Je m’interroge comme »Renewable » sur le »quand la France pourra en dire autant » !…car le parc de 105 MW français offshore sur la Côte d’Albâtre semble avoir bien du mal à amerir… Même si ce n’est »que » 300 MW en regard d’1 tranche Nuc classique c’est tj bon à prendre pour limiter la dépendance à une seule source monopolistique aussi efficace soit-elle…Dans le contexte du »Bouquet de Solutions EnR & DD » il faut explorer toutes les pistes semblant bonnes à explorer ou à prendre…. A voir le % de roche énergétique contenu dans le minerai uranium de base le potentiel après traitement n’était pas évident non plus…donc d’ici qu’il y ait des pépites d’énergie contenues dans l’une ou l’autre des pistes EnR soupçonnées ou connues ce jour…. Pour ce qui est du Facteur de charge, je pense que l’évolution et l’amélioration de la technologie des pales ainsi que les progrès dans les techniques de conversion vent-vers-électricité sont des contributeurs à l’amélioration de celui-ci….donc il n’y a pas à avoir peur de rendre d’autres jaloux, mais il faut faire ….aussi chez nous. A+ Salutations Guydegif(91)