L’Institut Montaigne a publié en juillet un rapport mettant en cause le coût du développement de l’éolien en France. Il en ressort que pour atteindre un objectif de 10% de l’électricité provenant du vent, l’Etat devrait assumer un surcoût d’1 milliard d’euros par an jusqu’à 2020 et de 2,5 milliards d’euros par an au-delà.
Selon les calculs du Think Tank, l’éolien terrestre représente un coût de 163 €/ kW, si la puissance installée reste inférieure à 10 GW. "Au-delà, les externalités négatives dues à l’intermittence de l’énergie éolienne deviendraient plus significatives, ce qui renchérirait encore plus ce moyen de production du point de vue de la collectivité", explique l’étude. Pour l’éolien offshore, le coût retenu s’élève à 275€/kW.
En contrepartie, les économies que permettent de réaliser les éoliennes se montent à 87 €/kW. Pour parvenir à ce chiffre, l’Institut a considéré qu’ "1 kWh éolien se substitue à 75 % à du thermique à flamme (charbon, gaz) et à 25 % à du nucléaire"
"Mais cet écart se réduit à mesure que la part de l’éolien progresse", nuance l’Institut. "Des simulations, basées sur un développement de l’éolien de l’ordre de 17 GW de puissance installée en 2015, montrent que le kWh éolien se substituerait environ pour un tiers au nucléaire, un tiers à du thermique à flamme « étranger » et un tiers à du thermique à flamme français."
A partir de ces résultats, l’Institut Montaigne estime que le surcoût assumé par l’Etat sur la période 2008-2020 serait égal en moyenne à 1 milliard d’euros par an, et dépasserait les 2,5 milliards au-delà de 2020.
Pour 25 GW installés, objectif fixé pour 2020, les émissions de CO2 seraient de 16 millions de tonnes par an, soit environ 150 € par tonne de CO2 évitée.
Voir en ligne : Résumé du Rapport "Eoliennes : nouveau souffle ou vent de folie ?" (PDF)
…de toute la population au bénéfice exclusif de capitaux planqués aux Bahamas. Je me demande d’ailleurs si ce racket légal n’est pas justiciable d’une action contre l’Etat auprès de la cour de justice de la Haye: 100Euros par foyer ordinaire et 500 pour les foyers chauffés à l’électricicté. Je me demande quelle est l’ampleur des compromissions financières qui sont en place pour que les pouvoirs publics maintiennent leur aveuglement car les informations de ce type rapport sont connues des spécialistes depuis longtemps alors que nous les gogos ne les avons qu’aujourd’hui.
Quelques informations sur qui est derrière l’institut Montaigne: Réseau Stockholm.Pour les non-anglophones, il s’agît apparemment d’une émanation d’une entreprise privée de « Relations Publiques » , c’est à dire une entreprise en charge de propager des messages en fonction des intérêts commerciaux de leurs clients (des entreprises privées).On est donc loin d’un organisme à but non-lucratif.
Quel sera le prix du thermique à flamme en 2020 ??Ils sont forts, être capable de prévoir le prix du gaz, du fioul et du charbon dans 10 ans est un exercice bien difficile.Qui avait prévu le prix du gaz et du fioul correct pour 2008, il y a 10 ans ??Personne !!!
Deux remarques:- ce n’est pas l’État, au travers d’une énorme structure monolithique type EDF des années glorieuses, qui développe un nouveau type de production d’énergie, et voilà comment certains reconnaissent les capacités des PME: « capitaux planqués aux Bahamas » …Après les complots d’état, les complots du capital. Bref, le monde est vraiment pourri que TOUS veuille plumer le gogo …- le fait est que, quel que soit le vilain qui le plume, le gogo ramène tout à une seule chose: son pognon. Que ce fric arraché à ses pauvres mains puisse (peut être) servir pour améliorer son futur ne le concerne pas.Sérieusement, merci à panaif d’éveiller nos sens engourdis sur les méthodes honteuses dont se servent les puissants pour se payer des yachts au soleil. En poursuivant ce train d’idée, je suis maintenant rassuré: le réchauffement de la planète, l’extinction des espèces, la fin du pétrole, les danger de l’éolien donc, et le la bouse de vache, tout ceci n’est qu’un vaste complot destiné à nous piquer notre fric … Cher pasnaif, il faut des Veilleurs, des Sentinelles comme vous pour dénoncer de manière aussi documentée et irréfutable les abus que font peser sur le peuple les forces malsaines du capital.Intentez une action auprès de la cour de Justice ! Eveillez les consciences contre Big Brother ! Nous avons besoin de leaders … En attendant, je cherche toujours une solution pour construire une maison qui consomme (gache) très peu, un moyen de déplacement qui ne soit pas la vitrine de la démesure de mon égo, et tenter de démonter, s’il est encore possible, aux habitants des « pays en voie de déveolppement », que notre « modèle » a été bâti sur leur misère, et qu’il y a des alternatives que nous, gâcheurs, devons mettre en oeuvre les premiers (car nous l’avons, nous, le pognon !)Mais je ne suis qu’un gogo à plumer de plus, qui croit que, comme tout investissement, il faut parfois payer au début pour en tirer les bénefices (et pas uniquement pécuniers) ensuite.Poursuivez votre lutte, puisqu’il est si important de continuer à gacher aveuglément tant que l’énergie utilisée aujourd’hui n’est pas chère et encore abondante. Et pour demain, on verra …
J’aimerais que cette entreprise face de même pour le cout du nucléaire c-a-d inclure les couts cachés ( démentellement, hausse prévisible de l’uranuium) mais ceci ne semble pas être le soucis du lobbyisme ….
Ce rapport de l’Institut Montaigne est un procès dressé à l’encontre de l’énergie éolienne dans lequel n’est fait aucune place à la défense. En d ‘autres mots, il a été élaboré dans l’objectif clair de porter volontairement et subjectivement préjudice à cette énergie. Sous l’apparence d’un rapport « sérieux » utilisant de nombreuses références à diverses sources tout aussi sérieuses, il omet cependant d’éclairer la provenance de certains chiffres essentiels comme le tarif du MWh nucléaire de 11 euros utilisé comme base du calcul du surcoût de l’éolien. D’où vient ce prix de 11 euro/WMh? Sur quelle base est-il calculé? Quelles externalités intègre-t-il? Si l’on en croît le rapport intitulé « Coûts de référence de la production d’électricité » du Ministère de l’économie et de l’Industrie de déc. 2003, le prix du MWh du nucléaire s’établirait autour de 28,3 euro avec le même taux d’actualisation de 8%. Or même ce dernier chiffre est encore nettement sous-estimé car, et cette remarque est valable dans tous les calculs qui tentent d’approcher de près ou de loin le cout du nucléaire; le coût de l’impact sur environnement des déchets radioactifs n’est jamais pris en compte et le coût de la gestion des déchets hautement radioactifs de même. A l’heure actuelle, il faut savoir que les 15% des déchets les plus radioactifs générés pas les centrales ne sont pas gérés à long terme. Ils sont simplement entreprosés de façon sûre, MAIS PROVISOIRE. Or ceux-ci ont une durée de vie pouvant atteindre plusieurs centaine de milliers d’années. La gestion de ces déchets est tellement problématique que nous n’avons toujours pas de solutions viables technologiquement, environnementalement et économiquement. Les déchets s’accumulent au rythme de 10 gr/hab./an, ce qui fait qd même 650 tonnes/an. De combien augmenterait la facture du nucléaire si on devait prendre les frais de cette gestion en compte sur plusieurs milliers d’années?
je trouve cela honteux que de telles énormités puissent être diffusées si largement et surtout sur ce site! Comme le travail d’un ETUDIANT peut avoir tant de relais dans les médiats? je veux bien ne pas être parano, mais s’il n’y a pas un lobby derriere tout ça, j’y comprend rien!Pour ne parler que des couts par la CSPE donnés, c’est hallucinant d’avoir de tels chiffres si loin des études SERIEUSES et PROFESSIONNELLES faites au niveau du SER, du gouvernement, de RTE, del’ADEME ou autre. Merci de passer à la trappe ses études sans aucun interet, avec un manque cruel de sérieux et de connaissances. Le sérieux de votre site en dépend. Si on devait lire tous les documents d’étudiants, il ne nous resterait pas de temps pour les informations interessantes….
BonjourRegardez qui finance et apres on discute plus ce sont des guignols les rois du lobbinghttp://www.institutmontaigne.org/qui-nous-soutient–61.html
Lequel des deux lobby est le plus puissant et rassemble le plus de multinationale-devoreuses-d’homme dans l’imaginaire des attardes anti-EnR et pro-Nuke ?Le nucleaire et ses poids lourds ou l’eolien, bride, entrave, empeche qu’il est aujourd’hui ?On rappelera que parmi ceux qui financent l’eolien aujourd’hui, il y a la CdC (he oui !), Compagnie du Vent ou encore EDF EN …. mais aussi des agriculteurs qui ont compris comment diversifier leurs revenus.
merci Mamouth pour cet éclairage, il faut rester tres prudent sur les sources d’informations et avoir un oeil critique dessus; effectivement l’institut montaigne, quand on jette un oeil sur le net, est tres clairement dans le mainstream comme dirait Chomsky !!!pour info, dans le comité directeur il y a Ana Palacio, membre du comité executif d’AREVA ! Je veux bien croire à l’objectivité humaine et à son pouvoir de rationnalité mais bon !!Donc sans pour autant être capable d’affirmer objectivement que cette information est de la désinformation, elle me semble clairement orientée et c’est plutot une bonne nouvelle pour le coup ! Si c’est tout ce que le lobbying nucleaire a trouve : On ne dit pas que ca ne marche pas, on ne dit pas que les objectifs sont innateignables, on dit juste qu’il semble que ca puisse selon un certain type de scénario qui reste à étudier en détails avoir un surcout ?? un surcout par rapport à qouoi d’ailleurs ? On s’en fiche le titre est beau, clair, il fait plaisir à la presse, au figaro notamment !
A force de nous importer toutes leurs trouvailles pleines de non sens et d’erreur d’appréciation, les allemands vont finir par faire décoller l’Europe à force de mettre des hélices partout… Oui après l’erreur diesel, les allemands nous importent l’erreur éolienne.Ce qui est important c’est de pouvoir produire à domicile avec un côté prévisible pour savoir quand arrêter la centrale qui sert de tampon. Le vent est par nature peu prévisible et en observant bien les champs d’éoliennes on constate qu’elles le sont aussi (arrêt avec mise en drapeau quand le vent est là et pourrait permettre de les faire tourner). Avec une production solaire et l’amélioration attendue au niveau rendement des panneaux, on peut estimer une production moyenne le jour et utiliser les autres centrales en conséquence. OK, le méchant grand capital qui fait peur à tous les écolos de salon finance la recherche sur le solaire, beurk. Il faut peut être se poser la question du pourquoi ils financent (IKEA a tout compris et se lance là dedans). Tout simplement car ce sera simple à mettre en oeuvre, peu onéreux (dans quelques années) et fiable, tout le contraire des éoliennes qui gagneraient beaucoup en intérêt en devenant sous-marines… M…. c’est pas une idée teutonne !
Peux-tu donner plus de précisions sur ce qu’est « l’erreur Diesel » des Allemands ? Je n’ai pas compris…
mais c’est quoi l’imprevisibilité de l’éolien? on peut très précisément prévoir le vent d’un jour sur l’autre. et donc prévoir son substitut. De toute façon, 30% de la puissance installée en france fonctionnera (voir etudes de RTE par exemple)erreur du diesel? c’est limite chez nous que cette erreur est faite. Cela fait des années que l’on export du super aux usa pour importer du diesel car quand on raffine du brut, on maitrise (mais on connait d’avance) peu (voir pas) ce qu’il en sort. et là pas de chance car les americains n’en veulent plus de notre super. on observe donc un très fort rapprochement des 2 prix….pour le petites citadines, un moteur essence qui se met vite en chauffe, peu avoir le stop and go et fait peu de particules est une bonne solution…. mais la grosse erreure des allemands est d’aimer les grosses voitures. ça on est un peu mieux en france, ouf!
Pour ceux qui veulent avoir quelques éléments de réflexion et des réponses, lisez les commentaires de l’article : « Rachat de l’électricité éolienne : l’Etat condamné » Le débat est en cours avec des références, refaites vous mêmes le calculs de la CSPE et lisez les avis de la CRE de 2001 et 2006 entre autres choses.Le rapport Montaigne est parfois approximatif mais pose une vraie question.
L’institut montaigne est vraiment une vaste fumisterie…Ils s’acharnent à trouver le vrai coût de l’éolien en prenant toutes les externalités en compte et omettent délibérement, dès le départ de se baser sur le VRAI COUT DU NUCLEAIRE! Cette étude est un non sens, comment peut-on comparer le prix de l’éolien à celui du nucléaire si on écarte le cout du démantèlement, du traitement/stockage des déchets, recherche, lobbying du gouvernement français…Le lobby nucléaire doit vraiment avoir beaucoup de choses à se reprocher pour faire diversion en attaquant aussi frontalement une énergie PROPRE et à cout FIXE qui elle, intègre le démantèlement…………
Je ne sais pas si le vent est aussi prévisible qu’on le dit (avec le préavis nécessaire), manifestement, il est assez intermittent en ce moment :Retour d’expérience en direct et à grande échelle : moi ce que vous en pensez.
Parlez moi, chiffres à l’appui du vrai coût du nucléaire.Il est possible d’allez d’aller au-delà des déclarations !
Les aides du gouvernement à l’éolien aux USA (PTC) sont de 2.1 cents le KWh pendant 10 ans et le reste est soumis à la loi du marché. Donc l’éoilien aux USA serait économiquement rentable sans aide si le cout du KWh à base de charbon, de gaz ou de pétrole augmentaient de 2.1 cents (voire moins) ce qui est très probable dans les années à venir y compris pour le nucléaire en raison de l’importance de la hausse des matières premières servant à la construction d’une centrale nucléaire ce qui représente son coût principal.Le cout du nucléaire est estimé entre 9 et 13 cents le KWh aux USA et une grande partie de la filière nucléaire est privatisée. Cela n’empêcha nombre de compagnies de connaitre des déboires financiers avec le nucléaire dans les années 70/80. Tout au long des années 1980, les services publics de l’électricité nucléaire finirent de construire une bonne partie des centrales, les mirent en exploitation et cherchèrent à en améliorer la rentabilité et la performance, ce qui eut en même temps un effet salutaire sur la sûreté des installations après Three Miles Island.Le gouvernement américains a pris aussi en charge la gestion des déchets nucléaires ce qui va lui couter au final 96 milliards de $. de coûts cachés en France :Le CEA, 15.000 personnes et 3.3 milliards d’euros par an, largement financé par les impots et réalisant une grande partie de la recherche et dévelopement du nucléaire au profit d’AREVA dont il est d’ailleurs le principal actionnaire. Son cout n’apparait dans les factures EDF. De même pour l’ASN ou l’IRSN (environ 300 millions d’euros par an).Le démantèlement des centrales ou autres installations nucléaires est loin d’être correctement pris en compte et provisionnés et donc n’apparait pas dans le cout de l’électricité. De plus, le démantélement des installations de recherche seront encore financés par l’état.Les retraites des agents EDF et GDF (150.000 agents) seront financés en partie par les salariés du privé via le fond de réserve des retraites grace à une magouille pour obtenir la privatisation en 2005. EDF et GDF ne savaient pas comment garantir les retraites de ses agents après 2020 compte tenu de la pyramide des âges de ses employés au moment même où EDF devra arrêter et commencer à remplacer une partie de son parc nucléaire.EDF a financé ses centrales grace à la garantie de l’état ce qui lui a permis de financer le programme nucléaire à meilleur cout. Les entreprises privées paient davantage d’intérêts pour emprunter le même argent. Cela a forcément un impact sur le cout et on le voit bien aux USA où le nucléaire a été une catastrophe pour les compagnies d’électricité qui s’y sont lancés.On vient d’augmenter les tarifs de EDF et de GDF ce qui représente un surcout de 5 euros par mois et par ménage soit 60 euros par an dans l’indifférence générale. Par contre, on crie au scandale pour100 euros pour avoir 10% éolien.Le nucléaire a été l’énergie la plus subventionnée ces 50 dernières années dans le monde (la bombe atomique y est pour beaucoup). Si on n’avait fait les mêmes efforts avec l’éolien, la solaire ou d’autres forme d’énergie, nulle doute que le prix de ces KWh auraient été meilleur marché.
Débattre de coûts c’est « bien » mais on ne parle pas celui de la disponibilité, sans mettre en doute le calcul des uns ou des autres, le coût d’une énergie est calculé aussi sur sa disponibilité, une puissance installées d’une énergie ou d’une autre n’est pas en permanence disponible… l’éolien est « peu » disponible tributaire de l’absence …de vent, le nucléaire esr « weatherfree »… donc encore une fois toutes les sources d’énergies sont aujourd’hui complémentaires luttons contre notre surconsommation en mettant en oeuvre « les économies » tout en poursuivant le déploiement de sources dalternatives aux hydrocarbures et au nucléaire… arrêter une tranche nucléaire simplement au lieu de la remplacer par de l’éolien ou du solaire… c’est toujours mieux que polluer notre environnement avec de nouveaux travaux…
Pour répondre à Dan1: > oui, le vent est intermittent > non, il n’est pas imprévisible.Il faut bien séparer ces deux notions.Les progrès des modèles de simulation sur les vents ont été importants ces dernières années, justement à cause des besoins de l’industrie éolienne. On a donc maintenant une bonne précision sur la prévision à 24h. Pour preuve, la loi espagnole de 2004 qui réglemente le marché de l’électricité incluait une marge de tolérance 4 fois supérieure pour l’éolien. Lors de sa dernière révision, l’année dernière, cette marge a été ramenée à la même valeur que pour les autres sources d’énergie.
Le coût de la filière est de mieux en mieux maîtrisé Une analyse de l’ADEME des données du RTE (membre du Comité Montaigne) montre que les émissions de CO2 évitées par l’éolien sont de 300 g/kWh. Une étude du RTE sera conduite prochainement pour affiner ce résultat. La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) prévoit par ailleurs pour 2008 une production de 5,5 TWh qui représentera donc 1,65 million de tonnes de CO2 évitées (sur un total d’émissions françaises d’environ 500 millions). La montée en puissance de l’éolien se traduira, suivant les prévisions de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) du 23 janvier 2008 relatives aux charges de service public de l’électricité (CSPE) et à la contribution unitaire pour 2008, par un coût de 92M€; cela équivaut à un coût de la tonne de CO2 évitée par l’éolien estimée à environ 56 €. Par ailleurs, la CRE estime le MWh éolien à 85 € contre 68,6 € pour l’électricité du marché (+ 13 € par rapport à 2006). Le surcoût payé par EDF est donc de 16,4 € par MWh (contre 29,4 € par MWh en 2006 et 60 € par MWh en 2001). Sur la base de 384 TWh soumis à la CSPE, le coût de l’éolien, pour le consommateur, est donc de 0,024 centimes d’€ par kWh consommé. Pour un ménage français qui consomme 2 500 kWh/an (hors chauffage électrique), le coût est donc de 0,6 €/an.
Tu m’as un peu perdu dans tes calculs ! Comment est-ce possible que le prix du KWH pour le consommateur soit seulement de 0,024 cts ? pour moi : 85€ le MWH ça fait 8,5 cts le KWH… Ensuite je ne te suis plus… Peux-tu apporter plus de précisions ?
Je n’ai pas lu tous les details du rapport, mais une recommandation a retenu mon attention : supprimer le tarif d’achat garanti pour l’eolien, proceder par appels d’offres. Cela m’a rappelé le programme Eole 2005, qui fin des annees 90 a encadre en France le lancement tres laborieux de l’eolien. D’ailleurs la societe Jeumont, filiale de Areva, avait essaye de batir le succes de son eolienne J48 sur ce programme, avec plusieurs projets selectionnes, mais a abandonne quelques annees plus tard.La difficulte de l’appel d’offres est de rajouter une etape initiale longue et difficile a passer, mais qui ne garanti pas du tout que les « vraies » etapes suivantes, dont en particulier l’enquete publique et le Permis de Construire, vont pouvoir etre franchies. C’est le cas du projet de Guimaec en Bretagne, selectionné mais qui ne s’est jamais realise. A l’inverse peut-etre des projets rejetés lors de l’appel d’offre auraient eu plus de reussite.Finalement, n’en deplaise a l’auteur du rapport, le tarif garanti constitue une sorte de liberalisme, qui avantage les meilleurs projets (en terme d’impact, de ressource eolienne, de cout de revient) alors que l’appel d’offre effectue un filtrage artificiel et contre-productif (voir aussi les difficultes de l’eolien off-shore en France).
dsl je ne saurais te l’expliquer en détail; le texte est tiré d’une note d’information du medad et de l’ademe du 15/02/2008.
Pour Wide :Attention les calculs concernant les tarifs d’achat sont assez complexes à déméler. Il faut d’abord bien lire les différents documents de référence de la CRE (voir les commentaires de l’article : « Rachat de l’électricité éolienne : l’Etat condamné »). Refaites vous mêmes le calculs et surtout lisez les avis de la CRE de 2001 et 2006.Ce qui est valable pour l’éolien est aussi valable pour d’autres filières dont la cogénération qui est « richement dotée » avec 1,5 milliards d’Euros par an. Seulement, l’éolien est plus en vue et le photovoltaïque avec ses 570 Euros le MWh est encore insignifiant et vit cacher dans la colonne « biogaz, biomasse et PV ».
Pour Soleil vert : »Quelques exemples de coûts cachés en France :Le CEA, 15.000 personnes et 3.3 milliards d’euros par an » Pouvez vous m’expliquer, chiffres et références à l’appui, comment 15 000 personnes font 3,3 milliards d’Euros par an… ils sont super bien payés et équipés. 15 000 personnes dont le salaire moyen serait de 3 500 Euros, ça donne 52,5 milions d’Euros ar an. Avec les charges disont 100 millions d’Euros.Le budget nucléaire du CEA figurant dans la loi de finance est d’environ 450 millions d’Euros. Où est le reste ???Avez vous lu les comptes d’EDF pour savoir à quelle hauteur le démantèlement est provisionné ?Vous dites : « EDF a financé ses centrales grâce à la garantie de l’état ce qui lui a permis de financer le programme nucléaire à meilleur cout. Les entreprises privées paient davantage d’intérêts pour emprunter le même argent ». Oui d’accord, et alors où est le mal. Si une solution publique est meilleure qu’une solution privée, on ne va quand même pas par dogmatisme choisir une solution privée… bien qu’on en prenne le chemin.L’augmentation du prix de l’électricité correspond au rattrapage de l’inflation et c’est comme ça depuis 25 ans. Certaines entreprises privées sont bien contentes surtout avec le TARTAM et le plafonnemenet de la CSPE, elle bénéficie de kWh pas chers pour rester compétitives.Sachant que le nucléaire est très cher, mais qu’il a déjà produit 9500 TWh et en produira encore à peu près autant jusqu’en 2030, à combien estimez vous le coût du TWh afin que l’on fasse une comparaison avec les autres filières.
15 000 personnes dont le salaire moyen serait de 3 500 Euros par mois, ça donne 52,5 milions d’Euros par mois… soit 630 millions d’Euros par an. Voir le projet de loi de finance 2008 et notamment le tableau page 268/657http://www.performance-publique.gouv.fr/farandole/2008/pap/pdf/PAP2008_BG_Recherche_et_enseignement_superieur.pdf Selon ce document, les charges totales de personnel s’élèveraient à 866 milllions d’Euros à répartir sur l’ensemble des activités. Le nucléaire civil ferait moins de la moitié (programme 188 de la LOLF).
Pour répondre à Mr Aflc7 :il est tout de même temps de laisser ce ressentiment anti-allemand (et les appellations dégradantes que vous y associez) aux oubliettes de l’histoire.Non nos amis allemands ne sont pas parfais et n’ont pas la solution à tout.Oui ils aiment les grosses bagnoles avec lesquelles ils aiment flatter leur ego et occuper leur dimanche à les nettoyer à grande dépense d’eau et de détergents.Oui cela fait partie de leur contradiction puisqu’à côté de cela leur conscience écolo est très poussée et leur responsabilisation n’est plus à démontrer. (Qui n’a pas ses petites contradictions?).Chacun ses petites manies, avec des conséquences plus ou moins importantes.Parmi celles de nos compatriotes français, gueuler systématiquement à tort et à travers est celle qui me pose le plus de problèmes. Douter est bien mais quand il s’agit de jeter le discrédit et d’entretenir la suspicion sur le bienfondé d’une solution et les intentions de ses défenseurs, je ne peux pas cautionner.Ok l’éolien n’est pas la panacée. Il ne peut remplacer à lui seul toute les autres sources d’énergie. (personne ne l’a jamais prétendu).Oui des gens font de l’argent. Mais parmi cela, beaucoup de PME (les force vives de notre économie !).Les fonds d’investissement ne sont pas les acteurs principaux de ce secteur.Les énergies renouvelables sont à combiner entre elles. Et certainement pas à opposer.
Pour répondre à Mr Aflc7 :il est tout de même temps de laisser ce ressentiment antiallemand (et les appellations dégradantes que vous y associez) aux oubliettes de l’histoire.Non nos amis allemand ne sont pas parfais et n’ont pas la solution à tout.Oui ils aiment les grosses bagnoles avec lesquelles ils aiment flatter leur ego et occuper leur dimanche à les nettoyer à grande dépense d’eau et de détergents.Oui cela fait partie de leur contradiction puisqu’à côté de cela leur conscience écolo est très poussée et leur responsabilisation n’est plus à démontrer. (Qui n’a pas ses petites contradictions?).Chacun ses petites manies, avec des conséquences plus ou moins importantes.Parmi celles de nos compatriotes français, gueuler systématiquement à tort et à travers est celle qui me pose le plus de problèmes. Douter est bien mais quand il s’agit de jeter le discrédit et d’entretenir la suspicion sur le bienfondé d’une solution et les intentions de ses défenseurs, je ne peux pas cautionner.Ok l’éolien n’est pas la panacée. Il ne peut remplacer à lui seul toute les autres sources d’énergie. (personne ne l’a jamais prétendu).Oui des gens font de l’argent. Mais parmi cela, beaucoup de PME (les force vives de notre économie !).Les fonds d’investissement ne sont pas les acteurs principaux de ce secteur.Les énergies renouvelables sont à combiner entre elles. Et certainement pas à opposer.
Les énergies renouvelables sont à combiner entre elles. Et certainement pas à opposer.La croyance est une solution unique qui réponde à tous nos besoins doit être dépassée. Elle appartient au siècle dernier, celui du tout pétrole. Il serait très dommage de passer à côté de l’évolution nécessaire vers un mixe énergétique propre, décentralisé, plus proche du consommateur. Cela aurait pour mérite de responsabiliser les gens face aux vrais coûts de l’énergie et peut-être de sortir de cette pensée absurde, péremptoire (celle d’un Homme se croyant tout puissant et méprisant la nature), qui suit l’idée que nos productions d’énergie doivent répondre à tous nos désirs de consommation. Alors qu’il faudrait adapter nos consommations d’énergie à nos capacités productions (faire tourner le lave-linge quand il y a du vent par exemple) et de toute façon être plus sobre (efficacité énergétique du bâtiments, moindre utilisation de la voiture individuelle…).L’éolien est la plus mûre des énergies alternatives. Le solaire photovoltaïque coûte encore très cher (le tarif de rachat est d’ailleurs de 4 à 7 fois supérieur). Les multiples solutions envisagées pour capter l’énergie de l’océan n’en sont au mieux qu’au stade de l’exploitation de prototypes et pose le problème du rapatriement à terre du courant produit.
Pour revenir au sujet de l’étude du pompeusement dénommé Iinstitut Montaigne (le pauvre doit se retourner dans sa tombe), elle a été rédigée par un brillant (mais manipulé) élève de l’école polytechnique : Vincent Le Biez.Etant devenu un personnage publique (et ne cherchant visiblement pas vraiment à protéger sa vie privée), je me permets de vous recommander de consulter son profile Facebook (non protégé) et Copain d’avant.Vous constaterez qu’il est de Cherbourg, patrie du nucléaire ou le fric (puisque c’est de cela qu’on parle ici) copieusement distribué par cette industrie aux collectivités alentours fait souvent taire tout embryon de critique et de doutes. Nul doute non plus que certains de ses proches bossent pour Areva ou EDF.Ce jeune homme de 23 ans, qui va être amené à faire partie de l’élite (qui malheureusement continuera à gouverner ce beau pays hypercentralisé et particulièrement attaché à son héritage napoléonien), livre ici une étude tout à fait partiale, orientée, conservatrice et qui finalement manque le virage vers une société moderne dans laquelle nos enfants vivrons mieux et avec les renouvelables.Il se garde bien, en particulier, de dire que le choix du tout nucléaire (que les commanditaires de cette étude défendent implicitement et cherchent à créditer) a eu et va continuer à peser financièrement sur le contribuable (recherche, prototypes, abandons de proto trop dangereux (SuperPhoenix), gestion des déchets, démantèlement). Son exploitation commerciale est relativement peu cher, en particulier du fait de la formidable énergie générée avec peu de matière (mais on oublie vite le formidable gâchis ; en effet un réacteur nucléaire a une puissance thermique 3 fois supérieure à sa puissance électrique. Il faut bien dissiper cette très importante énergie que l’on n‘est pas capable de valoriser (Tant d’énergie à un endroit !…). Cela conduit à réchauffer les rivières (cela peut vraiment être problématique pour les espèces), la mer (c’est moins un souci vu la masse, mais on se demande comment EDF va remettre en état ses sites comme elle en a l’obligation, sachant qu’il a fallu extraire des millions de tonnes de roche pour entailler les falaises afin d’installer les centrales (coût de démantèlement ou « déconstruction » dans le jargon EDF !). Je pourrais parler aussi des panaches de vapeur sortant des énormes tours aéroréfrigérantes, qui sont, selon moi, une nuisance visuelle au moins aussi gênante que peuvent l’être, d’après certains, les éoliennes. Je ne polémiquerais pas sur les problèmes liés à la libération dans l’environnement d’isotopes radioactifs. Là je fais confiance aux autorités et aux exploitants. Les risques de fuites de produits dangereux sont extrêmement réduits (mais le risque 0 n’existe pas comme dit la présidente d’AREVA). Les taux de rejets autorisés sont sans doute bien étudiés. Les seuils limites prévoient des marges de sécurité très importantes, si bien que même quand une petite fuite a lieu, c’est pas grave, comme au Tricastin (la vérification des aquifères tout autour des tous les sites nucléaires ordonnée par Borloo après ce dernier incident à néanmoins un coût supporté par le contribuable – les analyse labo c’est cher !).Je voudrais simplement conclure en disant que la réalité énergétique n’est pas simple, que ce que nous vivons aujourd’hui est peut-être le début d’un virage vers les renouvelables et qu’un tel changement a forcément un coût, mais cela constitue un investissement pour le bien-être des générations futures. Le débat sera sans-doute plus serein le jour où on saura confronter les coûts sociaux et environnementaux des différentes filières.
Pour Kristoff : Effectivement, il est probable que le rédacteur n’a pas encore envisagé certains effets pervers de Facebook et il l’apprend à ses dépends. Belle attaque personnelle, il sera plus prudent la prochaine fois ! En tout cas cela évite de devoir débattre du fond du rapport. Quelques questions : Point N° 1 : Vous dites : « le choix du tout nucléaire… a eu et va continuer à peser financièrement sur le contribuable » Pourriez vous être plus précis et donner des chiffres avec les sources ? Qu’est-ce que le contribuable paye et a payé et via quels mécanismes ? Point N° 2 : « un réacteur nucléaire a une puissance thermique 3 fois supérieure à sa puissance électrique » Oui, et une centrale thermique à flamme, c’est combien ? Point N° 3 : « Cela conduit à réchauffer les rivières » Oui et alors ? Dites moi comment sont refroidies les centrales électriques à charbon ? Point N° 4 : « sachant qu’il a fallu extraire des millions de tonnes de roche pour entailler les falaises afin d’installer les centrales » Oui et alors, combien de millions de tonnes d’excavation et de béton pour l’équivalent éolien ? Point N° 5 : « Je pourrais parler aussi des panaches de vapeur sortant des énormes tours aéroréfrigérantes » Oui et alors… je pourrai aussi vous parler des énormes et bien plus nombreuses tours aéroréfrigérantes des centrales à charbon allemandes qui refroidissent les condenseurs des turbines. J’ai lancé un concours, il y a quelques mois pour savoir combien il y avait de tours aéroréfrigérantes en Allemagne sur les centrales à charbon, je n’ai jamais eu de réponse, pourtant elles sont bien visibles sur Google Earth et pire encore avec Panoramio. Conclusion : on est encore dans le caricatural. Vous concluez : « Le débat sera sans-doute plus serein le jour où on saura confronter les coûts sociaux et environnementaux des différentes filières. » Là d’accord, c’est bien possible, seulement, il faut arrêter les caricatures et étudier. Ca tombe bien, des essais ont déjà été tentés. Le seul problème est que le résultat, n’est pas globalement défavorable au nucléaire, sinon ce serait parfait. Voir : ;: encore d’accord : « la réalité énergétique n’est pas simple ».
une fois n’est pas coutume, un article sur l’éolien qui ne manque pas de faire réagir les foules…c’est vrai que ca n’est pas tous les jours qu’on peut lire pareilles énormités…C vrai ca : à quoi bon s’emmerder à faire tourner des pâles avec du vent quand il y en a, quand une bonne vieille centrale thermique à flamme ou atomique, la solution ultime comme chacun sait, offre de l’électricité super top bon marché (…) 8760h par an et, cerise sur le gateau, rechauffent gratuitement (!!!!!) des fleuves et balancent plusieurs TWh/an de vapeur à l’atmosphère histoire de faire des beaux nuages blancs dans le ciel!!!Une fois de plus, pas un mot sur l’efficacité énergétique. Pas un seul non plus sur l’épuisement programmée des ressources fossiles et/ou fissiles. Pas un mot non sur ces magnifiques lignes THT dont personne ne veut qui sont pourtant indissociables des dites centrales… Quant aux déchets d’activité générés par les installations en fin de vie, n’en parlons même pas!En 2008, il ne suffit plus d’estampiller « Institut montaigne » sur le 1er rapport subjectif venu pour être crédible : l’heure où la politique énergétique de la France était aux mains de qlq savants fous est belle et bien revolue!!!Et puisque l’éolien coûte si cher et que l’EPR n’en finit d’engloutir des milliards d’Euros le tout dans un contexte de réduction impérative des émissions de CO2, pq M. Montaigne ne conclut t-il pas que l’urgence est aux négawatts?
Une fois de plus vous opposez éolien et centrales thermiques, sauf que, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas opposable mais bigrement complémentaire.Je remarque que les pays qui ont le plus fait le forcing pour l’éolien, Danemark et Allemagne et aussi l’Espagne, sont également encore de très gros consommateur de centrales thermiques pour au moins 70 à 80 % de leur production d’électricité.Donc question déjà mille fois posée : vous proposez quoi comme mix énergétique, si vous supprimez les centrales thermiques ???Allez voir sur le site de Greenpeace la valeur de l’efficacité énergétique dans le scénario très économe intitulé « révolution énergétique » En 2050 au niveau mondial, la production double à 32 000 TWh mais l’efficacité est évaluée à un peu plus de 2 800 TWh.Quant aux lignes THT indissociables desdites centrales, si vous les supprimez, vous faites comment pour « vendre » la complémentarité des différentes zone de vent en France et les certificats verts qui vous permette de prétendre être alimenté par une éolienne située à 500 km de chez vous ? Et les danois, ils n’ont pas de lignes HT pour exporter leur GWh éoliens ?Dernière question : pouvez vous me dire précisément ce qui est subjectif dans le rapport Montaigne ?Si vous estimez que la France n’est pas le pays idéal pour vous, vous émigrez où ? qui fait mieux ?Rappel : pour le nucléaire, milliards d’Euros = milliards de kWh (TWh) pendant des dizaines d’années. Si vous privez le nucléaire des milliards, vous les mettez où pour réduire les émissions de CO2 ? Dans Négawatt qui nous donne 164 TWh au gaz en 2030 avec augmentation des émissions de la production de CO 2 des centrales électriques !Etudierai toute proposition.
Vous ne répondez pas non plus sur le caractère NON renouvelable du nucléaire…Surtout au rythme actuel de relance de cette filière dans le monde, avec le vif (et dangereux) concours de notre diplomatie (serons-nous la pour aider ces pays le jour ou ils auront un accident?). Jusqu’à preuve du contraire, étendre le nucléaire ne va pas dans le sens d’un baisse du risque et de la hausse de matière première!Il est temps de profiter du répit accordé par nos centrales (encore 10 à 20 ans de production) pour réduire notre consommation et développer toutes les ENR disponibles avec les milliards que l’on voudrait investir dans l’EPR!!
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Ce lien devrait fonctionner :
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Il est une évidence que la façon d’exploiter nos 58 réacteurs REP actuel, n’est pas une façon renouvelable et assez durable à l’échelle des siècles. Encore que pour le renouvelable partiel, il faut regarder de plus près le cycle du combustible. Voir le document suivant ! ès les REP de génération 2 et 3, il y a la surgénération. Curieusement le nucléaire à fission a encore une grande marge de progression du fait de son faible rendement par rapport à l’utilisation qu’il fait de son combustible. Ce n’est pas le cas des centrales thermiques classiques, qui à l’extrème doubleraient seulement leur rendement. Aucune centrale thermique classique ne peut tourner une année ou plus avec le combustible qu’elle contient.Que les EnR se développent, allons-y, mais ne tombons pas dans la situation allemande qui décide d’arrêter le nucléaire sans solution de rechange et continue donc logiquement ses émissions de CO2.Tant que les EnR ne savent pas faire tourner le pays, le nucléaire se justifie.