Max Robson, un étudiant de l’Université de Porthsmouth (Royaume-Uni), a mis au point une éolienne entièrement fabriquée en matériaux de récupération.
Elle peut être construite en moins d’une journée par des travailleurs non qualifiés, assure Max Robson. Cet étudiant de 22 ans explique que son travail est spécifiquement destiné aux pays les moins développés.
L’énergie produite est stockée par une batterie, elle aussi conçue de manière a pouvoir être fabriquée à partir de ferrailles de toutes sortes. Les matériaux de son prototype ont été ramassés sur le bord des routes et les terrains vagues.
"Mon père voulait faire quelques chose de cet ordre, mais je l’ai devancé. Il avait l’idée de développer une éolienne en ferrailles, mais c’était mon idée de la destiner aux pays en développement . Je voulais concevoir et fabriquer quelque chose d’utile."
L’éolienne mesure 1,80 m de largeur. "Ce n’est pas un gros encombrement pour l’environnement immédiat. Le prototype possède une puissance de 11,3 Watts et charge une batterie qui, une fois pleine, peut allumer une lampe pendant 63 heures, ou une radio pendant 30 heures."
"Il m’en a coûté 20 livres (25 euros) pour construire le prototype". L’équivalent sur le marché coûterait 2000 livres.
En plus de son diplome, Max a décroché le Prix du Département de Mécanique et de désign industriel. Il compte bien faire la démonstration sur le terrain de l’utilité de son éolienne.
N’oublions pas de nous remettre, de temps en temps, au niveau des 3/4 de la population mondiale, pour laquelle la lumière et un lien avec le monde, sont des éléments de confort très importants.Au Vietnam dans le nord, ils utilisent des petites géneratrices utilisant la puissance (?) d’un ruisselet de montagne, 1 mètre de chute suffit, pour charger la batterie qui allumera le néon et la télé le soir venu. Coût supportable pour ces gens qui vivent en autarcie persque complète.Notre techno, nos discours sur le rendement, notre course à la puissance, n’ont pas de valeur chez eux.Le seul « problème », c’est qu’une fois la télé installée, ces 3/4 regardent comment vivent, gachent et polluent ce quart restant, rêvent de ce confort « presse-bouton », et le prennent en exemple.Ne nous plaignons pas que les « nouvelles puissances économiques » soient assoiffées, elles aussi, de pétrole et d’acier, si nous n’avons à leur répondre que l’adage: « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » !
à noter que il existe déjà depuis des années des documents expliquant comment fabriquer des éoliennes à partir de matériaux de récupération (ouvrages en espagnol).
2000 livres pour une éolienne de 12 watts dans le commerce, ça me paraît un peu exagéré non ?
je crois qu’il y a effectivement une erreur de chiffres :1m80 pour 11,3 watts, ce serait plutôt 113 watts, voir 1,13kWça collerait plus avec les 2000 livresPour ceux que la fabrication artisanale d’éoliennes pour les pays en développement intéresse, allez sur http://www.blueenergy.fr. Ils sont au Nicaragua depuis 4 ans et projettent un projet en Afrique dans 1 an.