Quel pourrait être l’impact d’un développement massif de l’énergie éolienne sur le régime des vents ? Une équipe de chercheurs du Maryland s’est penché sur la question : leur étude révèle que des parcs éoliens géants pourraient influer directement sur la force du vent, voire provoquer des tempêtes.
Les chercheurs Daniel Barrie et Daniel Kirk-Davidoff, de l’Université du Maryland, sont partis de l’hypothèse, largement irréaliste, d’un développement massif de l’éolien : des turbines recouvrant l’ensemble du territoire depuis le Texas jusqu’au centre du Canada, et de la région des Grands lacs jusqu’aux Montagnes rocheuses. C’est bien plus que ce que les hommes sont capables de construire, admet le professeur Kirk-Davidoff.
Mais cette hypothèse leur a permis de mettre en évidence un ‘effet papillon’ à très grande échelle. Grâce à une simulation informatique, ils ont observé un impact direct des éoliennes sur la force du vent. Les turbines feraient en effet chuter la vitesse du vent de 2 à 3 mètres par seconde et provoqueraient un effet d’ondulation, des vagues qui partiraient de l’hémisphère nord. Quelques jours plus tard, ces vagues pourraient se transformer en tempêtes à plusieurs centaines de kilomètres de distance.
"C’est l’effet papillon, n’est-ce pas ? C’est juste que nous avons un grand papillon", commente Kirk-Davidoff.
En appliquant les objectifs de 20% d’électricité éolienne dans le mix énergétique en 2030, tel que préconisé par le département américain à l’énergie, des dizaines de parcs éoliens de grande taille devraient voir le jour dans le Midwest. "Si tous les parcs étaient concentrés au même endroit, ils occuperaient une part substancielle du Texas et auraient probablement un effet", estime James McCaa, de 3Tier, Inc, une société de prévision dans les énergies renouvelables. "Mais ils vont être répartis sur tout le pays".
Kirk-Davidoff imagine que les plus grands parcs éoliens pourraient être avantageusement utilisés, pour freiner les tempêtes. Il prend l’exemple d’une tempête de neige qui menacerait la ville de New York. "Si vous laissez les éoliennes fonctionner, elle aurait 80% de chance de frapper la ville, mais si vous les désactivez, il y aurait seulement 40% de chance."
Habituellement, ce genre de propos vient d’adolescent boutonneux qui ne comprennent rien à la dynamique des fluides. Ici, on a plutôt affaire à une étude trafiquée, réalisée sur commande pour le compte d’industriels anti-éoliens. C’est du même tonneau que les études payées par les industries du tabac, du sel, de l’agro-alimentaire, des cosmétiques pour « prouver » que leurs produits sont inoffensifs, en contredisant toutes les études objectives réalisées sur fonds publics. Dans le cas de l’éolien, il ne faut pas confondre une éolienne et un ventilateur. Une éolienne freine légèrement le vent, c’est pourquoi on ne les place pas les unes derrière les autres. Si un effet papillon pouvait exister, effet très spéculatif et jamais démontré lorsqu’on y fait allusion, ce serait plutôt dans l’autre sens.
C’est n’importe quoi … Cette étude se base sur un chapelet d’hypothèses qui ne se réaliseront jamais. Tout est dit : << « Si tous les parcs étaient concentrés au même endroit, ils occuperaient une part substancielle du Texas et auraient probablement un effet », estime James McCaa, (…). « Mais ils vont être répartis sur tout le pays ».>>Alors pourquoi se fatigue-t-on à réaliser de telles études ? Le dernier paragraphe est le clou du spectacle : en cas de tempête, si les éoliennes s’arrêtent, c’est pas pour faire joli …
Bonjour,J’arrive comme un cheveu sur la soupe.Le vent est provoqué par le soleil, n’est-ce pas ?Ainsi que les courants marins, non ? Peut-être Bon alors au lieu de s’emm… à brasser de l’air qui est une énergie indirecte, pourquoi ne pas exploiter l’énergie primaire, à savoir le soleil ? Il est réellement gratuit et sans risque, non ?Je ne peux pas juger de l’article. Toujours est-il que le traffic aérien ne semble pas gêner les jet streams outre-mesure… Enfin, est-ce que ça a été étudié ? Je ne pense pas.Une petite éolienne pour le hameau du coin, ok. Mais pour remplacer le charbon ou le nucléaire, on rêve ! Ni même pour toute une ville.Entre le Soleil (photovoltaique ou thermique) et la Terre (géothermique), on a deux ressources inépuisables à l’échelle humaine et utilisables 24h/24 (il y a toujours une partie de la Terre qui est au soleil, non ?)Manque-t-on d’imagination pour exploiter ces ressources au mieux ? Ou sommes-nous déjà trop nombreux et trop concentrés dans les centres urbains ?Le seul inconvénient du soleil, c’est que l’efficacité dépend de l’atmosphère. En cas d’hiver nucléaire ou volcanique (ou autre), on est dans la mouise. Alors que la géothermie, elle, sera toujours présente sous nos pieds et à n’importe quel endroit du globe… encore faut-il creuser loin parfois.Selon moi, la seule vraie source d’énergie propre et rustique, c’est la géothermie.Qu’en pensez-vous ?
assez décevant de voirce genre d’articles su enerzine…
Eolien = tempete, encore un argument sans valeur qui va etre repris par tous les anti-eolien de la FED !! On va peut etre meme voir des associations porter plaintes pour la tempete de 98…pour répondre a Aqua, il n’y a pas une bonne façon de produire de l’énergie, il y en a autant que l’imagination le permet aujourd’hui’hui. par contre il y a une seule façon de la consommer et c’est pas comme on le fait aujourd’hui’hui…. En tout cas cette étude a le mérite d’exister et je propose de la présenter au IGnobel.
pouquoi ralez-vous? Parce que gens d’en face utilisent les mêmes procédés de désinformation que les « éolistes » ? Il fallait breveter vos procédés, les gars!
Je suis atterré par les commentaires obscurantistes et les oukazes…Les éoliennes prennent de l’énergie (cinétique) au vent. Il ralentit donc, cela modifie la circulation atmosphérique, point. Vous avez fait le calcul, vous, pour pouvoir dire comment la météo serait modifié ??Rien ne dit que M. Kirk-Davidoff soit contre ou pour les éoliennes. Il travaille aussi depuis des années sur le relief et la rugosité du sol pour voir quelles sont leur influence sur la météo et le climat. Croyez-vous qu’il soit « pour ou contre » le relief du sol ??? Votre incapacité à penser les choses autrement qu’en « anti-éolien » ou « pro-éolien » est désespérante.Imaginez qu’il ait raison, et qu’effectivement, les parc éoliens puissent par leur positionnement, amplifier ou réduire la force de tempêtes. Pourquoi refuser d’y réfléchir pour essayer d’en tirer parti ? Essayez de faire preuve d’un peu modestie et d’intelligence face à ce que vous ne comprenez manifestement pas svp.Un peu de modération (dans les deux sens du terme) feraient du bien à ce forum.
Nous serions très heureux d’envoyer nos tempêtes hivernal aux amèricains.Ils seraient peut-être plus cool !Les 2 principaux désavantages des éoliennes (critiques souvent mentionnées) sont d’enlaidir le paysage et d’avoir fait beaucoup de mortalité chez les oiseaux (migrateurs ou pas).
Les éoliennes transmettent le sida, favorisent le trafic de drogue, et servent à financer des groupes néo-nazis (houra ! J’ai gagné mon point Godwin ! 🙂 )… A part ça, la présentation de l’étude est confuse: on nous parle d’une hypothèse catastrophiste mais irréaliste (si toute l’Amérique du nord était couverte d’éoliennes), ensuite on nous dit « Si tous les parcs étaient concentrés au même endroit… ». Avec des « si » on mettrait Paris dans une bouteille… D’ailleurs on nous dit ensuite « Mais ils vont être répartis sur tout le pays ». Ouf, on respire… Et pour finir on nous dit que les éoliennes peuvent être utilisées pour freiner les tempêtes (ce qui est positif), mais qu’il ya plus de chance qu’une tempête frappe NYC si les éoliennes fonctionnent.
Internet permet de retrouver, non pas la brève « originale », mais la publication scientifique elle-même, et de lire les conclusions authentiques de celui qui a fait le calcul.Si le journaliste fait peu (ou mal) son travail de vulgarisation (ce qui est un art difficile), merci de faire la distinction avec le scientifique, le Pr. Kirk-Davidoff, qui a bien fait son boulot (à mon sens).Etudier scientifiquement l’impact des champs d’éoliennes sur la météo et le climat n’est ni débile ni inutile, et ce n’est ni pour, ni contre les éoliennes.Tester des hypothèses, c’est parfois éviter que soient faites de grosses bévues… et parfois on voit que rien ne sert de se casser la tête. Mais si on ne teste pas scientifiquement l’hypothèse, on fait quoi ? On reste dans l’ignorance et le doute ? On choisit au hasard ?? On planifie n’importe quoi n’importe comment avec l’argent du contribuable et on dérègle la vie de millions de gens, parce qu’on a eu la flemme de réfléchir ??L »intuition » et le « bon sens » que certains invoqueront sont surtout les meilleurs moyens de dire des âneries, et je pèse mes mots…javascript:nicTemp();
Prenons le problème à l’envers . Pourquoi lors de l’étude d’un projet on s’interesse à la topologie et à la nature du terrain ? C’est qu’ils ont un impact sur le vent et d’ailleur sur le climat et donc capables de modifier le comportement des éoliennes . Pourquoi le contraire ne serait pas vraissemblable. Les éoliennes ne se gênent-elles pas entre elles ? Bien entendu je pense à un effet localisé et non à un effet « papillon »..
Les titres des commentaires sont très courts, trop courts …Loin de moi l’idée de démarrer un troll, mais « A voir », cela signifie quoi ?Que vous pensez qu’il faille étudier le problème ?Ce que la brève relate c’est justement qu’il vient d’être étudié.Et que, au delà du raisonnement de bon sens, juste mais qualitatif, que vous faîtes, des outils scientifiques modernes de calcul et de prédiction ont étés utilisés pour obtenir une conclusion quantitative.Résultat : il y a bien un effet global, et non localisé. C’est là que le « bon sens » (traduit, je crois, dans votre dernière phrase par « Bien entendu ») échoue. Seule la résolution scientifique des équations de la mécanique des fluides permet une véritable étude de la question, sans préjugés ni idées reçues, et les prises de décisions adéquates (disperser le parc, le situer ailleurs -solutions « pro-éoliennes »-, ne pas atteindre 20% de la consommation grâce aux éoliennes -solution « anti »..).Si je me trompe dans l’interprétation de votre commentaire, merci de me le dire gentiment, sans me flamer 😉 Peut-être vouliez-vous juste dire qu’il faut d’autres études complémentaires, peut-être plus fines et plus détaillées, et aussi de ce côté de l’Atlantique, ou concernant l’Asie. Alors je suis 100% d’accord !
Loin de moi l’idée de remettre en cause les conclusions de cette étude. Je pense effectivement qu’elle mérite d’être appronfondie. L’hypothèse de base étant une couverture importante d’éoliennes, il s’agit là d’un modèle théorique extrême qui induit l’idée d’un effet global. La notion d’arrêter une tempête est certainement ambitieuse du fait que les éoliennes ne tournent plus avec des vents de plus de 90 km/h . Le « à voir » voulant dire : quels résultats attendre concrètement. Quels seraient, où sont, les effets sur des modèles plus réalistes, tels des parc de 200Mw comme attendus chez nous dans un futur proche? Voilà qui serait intéressant, et certainement vérifiable avec des parcs en service… Au travail !
Content de voir que nous sommes d’accord. Au travail, certes… Allez, j’y retourne !
Réponse à Christian : Je suis mécanicien des fluides et donc bien placé pour savoir que les équations de mécaniques des fluides sont insolubles sans avoir recoure à des hypothèses simplificatrices parfois importantes. Si je rappel ce détail, c’est qu’il faut interpréter cette étude (comme toutes études scientifiques) avec modération et ne pas la prendre pour LA vérité. Attention aux effets d’annonces ! Réponse à Aqua : Le 100% d’énergie renouvelable est possible (ex : l’île de Samsø en Norvège, ou encore l’expérience de kombikraftwerk ). C’est possible mais seulement grâce au foisonnement des énergies renouvelables. On a besoin de toutes les formes d’énergies renouvelable disponible, pour garantir l’équilibre du réseau électrique. Réponse à tous : Nous voulons de l’énergie ? C’est une des bases de notre société n’est ce pas? TOUT ce que nous entreprenons à un impact sur l’environnement (naturel et social). Maintenant, il faut choisir quel sourceS d’énergies voulons nous utiliser ? Le pétrole, polluant l’atmosphère et au réserve limité ? Le nucléaire, avec tous les risques mortels qu’il implique (sans parler des déchets qui ne resteront pas gentiment dans leur fut de stockage pendant plusieurs million d’années) ? Ou les énergies renouvelables aux impacts limités ? A nous de faire ce choix…
veuillez de m envoyer des informations sur les projets accorder pa le royaume du maroc et la france,pour la realistion des centrales thermique au group d office cherifien du phosphate. OCP-ONE maroc et societe LITIUN france.
Bravo pour ce dommentaire intelligent. Ya des mecs qui « croient » aux éoliennes industrielles comme d’autres croient en la Vierge Marie. Alors forcement, tout scientifique est un suppot du diable et doit être brulé vif. Les éoliennes industrielles ne provoquent peut être pas de tempète (tiens, pourquoi les écolos ne nous sortent pas le principe de « précaution » pour les interdire?), en fait, elle ne « provoquent » rien: même pas de l’énergie, hélas, sauf à massivement les compléter par des centrales thermiques de préférence installées chez le voisin, demandez aux voisins du Danemark.