Le secteur de l’énergie éolienne a créé 33 nouveaux emplois par jour en Europe depuis les cinq dernières années, révèle une étude de l’Assocation Européenne de l’Energie Eolienne (EWEA).
L’étude « Wind at Work – énergie éolienne et création d’emplois en Europe» publiée par l’EWEA le 20 janvier nous apprend que les emplois liés à l’énergie éolienne feront plus que doubler d’ici 2020, passant de 154 000 aujourd’hui à 325 000.
Selon l’Association européenne, en 2007, l’énergie éolienne s’est bien plus développée que les autres énergies, générant de nouvelles compétences dans cette filière. L’augmentation de la capacité installée est allée de pair avec une croissance du nombre d’emplois.
Ainsi le secteur employait 154 000 personnes en 2007, dont 108 600 emplois directs. Selon cette étude, les fabricants d’éoliennes représentent 37% des emplois directs du secteur, suivis des fabricants de composants (22%), des développeurs de projets (16%) et des opérations d’installation et de maintenance (11%).
75% de ces emplois se situent dans les trois pays « pionniers » : Danemark, Allemagne et Espagne. Les autres, tels la France, le Royaume-Uni ou l’Italie, commencent cependant à rattraper leur retard.
Le rapport "révèle le très grand potentiel de l’industrie éolienne en termes d’emplois, pouvant bénéficier durablement aux économies européennes", a commenté Christian KJAER, Directeur Général de l’EWEA.
D’ores et déjà, de nombreuses entreprises françaises (Eiffel, Rollix Defontaine, Carbone Lorraine, etc.) fournissent aux constructeurs des composants qui seront intégrés aux éoliennes installées dans toute l’Europe. Le nombre d’emplois dans notre pays devrait doubler d’ici 2012 en passant de 7 000 aujourd’hui à 16 000 (dans les bureaux d’étude, la maintenance, la réalisation de composants, etc.), comme l’a rappelé l’ADEME dans son étude de juillet 2008.
En 2020, avec un parc éolien installé de 25 000 MW, conformément aux objectifs du Grenelle de l’Environnement, les prévisions SER-FEE estiment que 60 000 personnes travailleront dans ce secteur en France.
Le rapport est disponible (en anglais) sur le site de l’EWEA.
À n’en pas douter, il faut se réjouir de la progression fulgurante de l’éolien. Et ça ne fait que commencer. Il y aura également une progression notable du côté des autres énergies renouvelables. Tout cela va créer beaucoup d’emplois. En ce sens la crise économique actuelle n’aura pas été inutile : elle souffle dans le dos des énergies renouvelables et nous permet de créer des emplois. Au sujet des énergies renouvelables, je vous propose mon blog : http://www.denis-laforme.over-blog.com
Voir in fine de l’article :le lobby finanier et industriel de l’éolien n’en manque pas une !
A Clobinson: Ils ne devraient pas se réjouir, les horribles qui travaillent dans le secteur polluant et dangereux des énergies renouvelables, honte à eux d’oser présenter de bons chiffres en terme d’emploi! Pour ma part je me réjouis qu’un secteur basé sur une énergie propre et renvouvelable crée de l’emploi et de la richesse, contriarement aux grincheux habituels…
Je partage l’avis de renewable sur la création d’emplois. Il n’y pas lieu de se lamenter mais de s’en réjouir. Mais le chiffre de 60 000 emplois pour 25 000 MW qui produiront 20 TWh me paraît nécessiter une explication au regard de ceux des 100 000 emplois d’EDF+RTE+ERDF qui produisent transportent, distribuent et commercialisent 540 TWh! En proportion, il faudrait compter 1 620 000 salariés. C’est un peu plus qu’il y en a! Le SER n’exagère-t il pas un peu!
Bonjour, Les chiffres m’ont étonné aussi mais je pense qu’il prennent en compte les constructeurs de turbines, les bureaux d’études chargés de l’implantation, les producteurs qui achètent les turbines et revendent l’électricité etc etc… donc c’est difficile de comparer à EDF+RTE+ERDF car il faudrait y intégrer les contructeur de centrale, les construteurs de cables, les sous traitants qui s’occuppent de la maintenance… Si l’éolien crée de l’emploi c’est bon pour l’économie ! Car quoi qu’on en dise, une partie de ces emplois sont situés « proches » des éoliennes.
Il faudrait savoir combien d’emploi chez nous. Car les machines sont importées. Les techniciens et promoteurs « aussi ». Pilotage à distance. Reste la maintenance Les bénéfices sont pour la plupart exportés (boralex, Juwi, vestas, RDE, GE, NED…) …. Nous payons le surcout … La TP aussi, car elle est exonérée pour le prélévement mais payée aux collectivités avec nos impôts. Vive la mondialisation pour nous les frais pour qui les bénef et les jobs ?
@Jamaiscontent : Je suis Francais, je suis salairié d’une société Allemande qui développe des projets éoliens et solaires en France, et nous sommes plusieurs centaines dans ce cas. Je dépense la quasi totalité de mon salaire en France vu que j’y suis souvent lors de mes trajets pros et séjours dans mon pied à terre Francais. Je vois des Allemands rouler en Peugeot (et aussi des vélos !!) et en Renault Vel Satis. Je circule de temps en avec des avions Américains ou Européens, de la compagnie Irlandaise Ryanair, dans lesquels on peut boire de la San Pellegrino Italienne ou du Rioja Espagnol, etc, etc… A ce propos, la San Pellegrino est-elle meilleure que le Perrier ???…ah bon ? vous n’avez jamais goûté, de peur de priver Perrier de larges bénéfices à chaque bouteille vendue ?… Oui, l’éolien et les autres énergies renouvelables emploient du monde, et pas seulement à l’étranger…comme finalement presque chaque produit industriel fabriqué de nos jours…
En France nous autant de visiteurs que d’habitants. Savez -vous combien d’emplois sont liés au tourisme: Plus d’un milion et bien repartis sur le territoire, avec le tourisme vert. Les touriste étrangers dépensent chez nous 40 milliars d’euros par an (insee)….. Ce secteur qui temporise fortement la baisse de notre balance commerciale, mérite tout de même un peu de considération. Ne pensez-vous pas que peupler notre pays d’éoliennes risque de mettre quelques emplois en péril. Les pro éolien diront bien entendu, « non bien au contraire ».