Le bureau d’études lorientais Nass & Wind a proposé un projet d’installation de parc éolien offshore de 60 à 80 éoliennes au large des côtes du Croisic.
Grâce à une puissance unitaire de 5 MW, l’ensemble du parc serait alors en mesure de développer une puissance estimée entre 300 et 400 MW, soit suffisamment d’électricité pour alimenter entre 450 000 et 600 000 foyers (hors chauffage).
Nass & Wind espère une mise en chantier d’ici 5 ans, pour une mise en service vers 2015. D’ici là, une consultation publique ainsi qu’une étude d’impacts seraient ouvertes avant d’obtenir une concession du domaine public maritime.
Dans un premier temps, la création du parc permettrait de créer 200 emplois. Puis dans le cadre de son exploitation, 60 emplois salariés seraient à pourvoir.
Deux autres projets éoliens offshore sur le plateau du Grand-Léjon, au large de Saint-Brieuc et au large de Groix et de Belle-Ile ont déjà été étudiés par Nass & Wind.
Fondé par Nathalie Le Meur et Peter Nass dans le Morbihan en 2001, le groupe Nass&Wind envisage d’investir près de 20 millions d’euros dans le développement de parcs éoliens offshore d’ici à 2010.
Comment peuvent-ils installer des éoliennes de 5MW alors que Siemens installe actuellement des prototypes de 3.6 MW seulement ? (cf arictle )
Multibrid : 5MW (Areva), la Repower 5M (5MW également) et N&W travaille également sur son propre prototype.
Ce communiqué du promoteur fait bondir ceux qui étudient ce projet depuis quelques mois… Les chiffres de création d’emplois avancés ne sont pas détaillés par nature et encore moins justifiés. L’impact en fourniture d’énergie ne tient pas compte du « facteur de charge » local: de quelle capacité va-t-il falloir augmenter la capacité de production de la Centrale au fioul de CORDEMAIS ? Silence total sur l’impact environnemental de cette forêt d’éoliennes industrielles à quelques MN d’une côte hautement touristique, et sur la biodiversité sous-marine d’une zone exceptionnellement riche en ce domaine… C’est une aberration sur le plan de la véritable défense de l’écologie !
Le « facteur de charge local » Off-shore n’est pas inférieur à 35 % . La Bretagne va avoir besoin d’environ encore 1500 MW (voir les articles sur les pannes de courant en Bretagne et Paca) . Si on veut tout faire en éolien off-shore ,avec 1 facteur de charge de 0.35; (35 %),donc: 858 * 5(MW)=4290*0.35=1501.5 MW. Il n’y aura donc besoin que de 858 éoliennes off-shore de 5 MW unitaires pour satisfaire la bretagne . C’est parfaitement réalisable et les autorités ne doivent pas se laisser entraver par des nimbys capricieux antis-éoliens primaires qui chechent des excuses pseudo-ecologiques ou parfois à propos du tourisme,de l’esthétique,quand c’est pas autre chose . 858 éoliennes off-shore de 5 MW unitaires,pour la Bretagne seule ,c’est tout à fait raisonnable et envisageable .Bonne chance et bonne fortune aux constructeurs sérieux d’éoliennes 5 MW off-shore.Ils feront le bonheur de la Bretagne(même si ça en énerve quelques uns,toujours à faire les grincheux).
Vous dites à juste titre : » j’espère que les Bretons garderont leur portable allumé tout l’hiver, car les alertes orange n’ont pas fini de tomber! » En effet ,et c’est d’autant plus dommage de se passer de l’éolien off-shore en Bretagne en plein hiver car c’est justement en plein hiver qu’il y a le plus de vent,surtout en off-shore,et que le facteur de charge en hiver peut dépasser les 40 %.C’est donc une grosse ânerie que de ne pas faire d’éolien off-shore en Bretagne(surtout en hiver,où la Bretagne consomme encore plus).
X555 :passons sur votre hargne mal contrôlée… A propos de l’utilisation des éoliennes l’hiver, je rappelle qu’autour du 9 janvier 2009, RTE qui a frôlé effectivement le risque de délestage, a très officiellement indiqué que les éoliennes avaient failli, en ne fournissant qu’à peu près 10 % de leur puissance installée… Je suis assez d’accord avec Benkebab (qu’il se rassure: j’ai lu ou consulté tous les documents qu’il évoque). Je pense que l’accent mis sur les seules éoliennes parmi les energies renouvelables est une escroquerie organisée notamment par le SER. Je mets beaucoup d’espoirs dans les autres formes en cours de recherche/développement (marées, houle, vagues,etc…) Je lui suggère de lire, sur le site de Jean-Marc JANCOVICI (www.manicore.com) un article instructif intitulé « la mer, nouvel eldorado énergétique » qui répond à certaines de ses questions.
« autour du 9 janvier 2009, RTE qui a frôlé effectivement le risque de délestage, a très officiellement indiqué que les éoliennes avaient failli, en ne fournissant qu’à peu près 10 % de leur puissance installée » . Cela ne concerne en aucune façon les zones maritimes du grand large (off-shore) dans lesquelles les éoliennes géantes de 5 MW (et plus tard vers 2016-2022 de 6 MW et 7,5 MW) seront installés si les anti-touts ne bloquent pas le processus .En effet ,le 9 janvier 2009 et autour, RTE qui n’a aucune éolienne la bas au grand large,n’a pas été mesurer la présence ou l’absence de vent ,puisque justement, il n’y a aucune éolienne la bas ,au grand large et que par conséquence RTE s’en fout . CQFD .RTE ne parle donc que de ces éoliennes » terrestres » (il doit en avoir peu les pieds dans l’eau et encore moins au grand large).
« Au fait…Nass et wind.=… GDF Suez » Certainement pas, Nass et Wind a vendu sa filiale NASS&WIND Technologie qui s’occupe d’éolien terrestre à GDF en 2008, mais les autres filiales du groupe qui s’occupent d’éolien offshore et de photovoltaique sont complétement indépendentes 😉
Le 9 janvier 2009, il y avait du vent au large, il faut le croire. La RTE est sans doutes infiltrée par des Nimby, et les 35 % de charge se font exactement quand il faut, là bas au large, c’est sur.
…qu’avant d’installer des éoliennes de 5MW(plus tard de 6MW voir 7.5 MW)ce qui représente un investissement considérable .Les investisseurs dans ces eoliennes géantes feront des études très sérieuses du facteur de charge dans ces zones maritimes au large.Pas question pour ces investisseurs de foutre du fric en l’air .Donc si des études très sérieuses du facteur de charge (fdc)de ces zones maritimes au large, démontrent rigoureusement que le fdc est au minimum de 35 % sur l’ensemble de l’année dans ces zones là,ils en installeront beaucoup à juste titre si les anti-touts ne bloquent pas le processus .Et cela sera une très bonne chose,n’en déplaise aux anti-éoliens .