EDF Énergies Nouvelles à travers sa filiale canadienne** et RES Canada* annoncent la signature d’un accord avec le fabricant allemand REpower, portant sur la fourniture d’une capacité maximum de turbines de 954 MW.
Les turbines seront utilisées pour cinq projets éoliens actuellement développés au Québec par Saint-Laurent Énergies, un producteur d’énergie éolienne montréalais, détenu par le consortium formé d’EDF EN Canada, d’Hydroméga Services et de RES Canada.
Cet accord-cadre garantit une capacité minimum de 748 MW pour les cinq projets éoliens situés dans différentes régions du Québec. Les cinq contrats d’achat d’énergie correspondants, qui représentent un investissement futur de plus de 2 milliards de dollars canadiens, ont été signés en juin 2008 avec Hydro-Québec.
Ces projets, totalisant au maximum 477 turbines, devraient être mis en service entre fin 2011 et fin 2015 et contribueront au dynamisme économique du Québec.
"Tandis qu’EDF EN Canada achève avec succès la construction de la plus grande centrale solaire photovoltaïque du Canada, nous sommes heureux de publier cette annonce avec nos partenaires du consortium Saint-Laurent Énergies et REpower et de faire avancer la réalisation de nos premiers projets éoliens au Canada." a précisé Fabienne Demol, représentante d’EDF EN Canada et présidente de Saint-Laurent Énergies.
** EDF EN Canada
* RES Canada : Renewable Energy Systems
477turbines,2 G$ et puissance moyenne 850 MW. Même en tenant compte de l’intermittence, on pourra comparer la production d’électricité de toutes ces éoliennes à celle d’une centrale hydroélectrique moyenne au Québec ou à celle d’une centrale thermique au charbon aux U.S.A. ou encore à celle d’un petit réacteur nucléaire (et même si ça n’était que 50%…), chacun possédant une puissance de +/- 700 MW à 800 MW. Ces trois derniers moyens de production d’électricité sont vulnérables et polluants (sauf l’hydroélectricité, du moins très peu d’impact). En cas de panne vous perdez toute la production et souvent pour longtemps. Avec l’éalien, sauf pour ceux qui parlent du paysage et de l’impact sur les oiseaux, il n’a pas ou peu de problème; perdre la production d’une éolienne sur 477, c’est perdre seulement 0,2 % de ce type de production d’électricité. Au québec l’intermittence ne gène pas. L’énergie produite par nos éoliennes est acheminée chez les consommateurs par les même lignes à haute tension (750kV) que celle produite par nos centrales hydroélectriques. Alors, dans le cas où il y a beaucoup de vent, on laisse l’eau s’accumuler derrière nos barrages. Nous avons cette chance de considérer également un manque de vent ou une réduction des précipitations : l’un n’est pas plus grave que l’autre. Les changements climatiques seront probablement dramatiques pour une grande partie de l’humanité. Cependant, dans certaines parties du monde celà apportera certains avantages. Par exemple, on prévoit pour le nord du Québec, là où sont nos réserves d’eau, une augmentation des précipitations de l’ordre de 15%. En fait, pour nous la production d’électricité non polluante ne pose pas de problème. Si nous installons des éoliennes et construisons d’autres centrales hydroélectriques, c’est essentiellement dans le but de dynamiser l’économie et de rendre disponible pour nos voisins de l’Ontario et du nord-est des U.S.A. de l’électricité qui leur permettra de laisser tomber quelques centrales thermiques au charbon ainsi que (peut-on l’espérer?)quelques réacteurs nucléaires.
Qui a inventé cette façon de s’exprimer? Je n’ai jamais entendu ou vu : en Canada. Tous nous préférons voir ou entendre : au Canada.
c est EN comme énergie renouvelable…
C’est ‘EN’ comme » Energie Nouvelle ». « EDF EN » -> « EDF Energie Nouvelle » .
Qu’il s’agisse d’énergie renouvelable ou d’énergie nouvelle, l’un de vous à surement raison. J’aurais dû remarquer que « EN« était écrit avec des majuscules, celà aurait évité mon questionnement.
C’est encore plus simple en allant visiter le site de EDF Energies Nouvelles !