Crown Estate, l’organisme britannique propriétaire de la mer territoriale entourant le Royaume-Uni avait engagé en 2001, un appel d’offres pour la construction de neuf fermes éoliennes offshore d’une puissance de 25 GW et principalement situées dans la mer du Nord.
Ainsi, pas moins de 3500 éoliennes devraient être érigées dans tout le Royaume-Uni au cours des 12 prochaines années. Le gouvernement britannique s’est fixé comme objectif de produire 10% de son électricité d’origine renouvelable d’ici 2010. La part d’énergie éolienne intervenant dans le mixte énergétique global devra atteindre quant à lui 33% en 2020.
La liste des sociétés gagnantes sera annoncée cette semaine parmi 18 candidats qui comprennent entre autres, les 6 plus gros fournisseurs d’énergie du Royaume-Uni. Ils ont tous été sélectionnés en fonction de leurs ressources financières, d’expertise et de sécurité, car une contrainte de taille existe. Ces projets seront basés très loin des côtes et en eaux encore plus profondes que les projets offshore existants, en les rendant plus difficile et plus coûteux à construire et donc à exploiter.
La plus grande installation offshore est située à Dogger Bank, à environ 100 km au large de la côte (orientation Nord-est). D’une capacité de 10 GW, son coût a été évalué à plus de 30 milliards de livres (soit 38,8 milliards d’euros). Selon les analystes, le coût du mégawatt (MW) en énergie éolienne offshore est d’environ 3,5 millions de livres (3,88 millions d’euros), soit cinq fois que le coût de construction d’une centrale au gaz de puissance équivalente.
À ce jour, 5 fermes éoliennes d’une puissance cumulée de 20 MW ont été construites à Barrow (au sud des côtes de Cumbria), North Hoyle (au large des Galles du nord), Scroby Sables Sands (au large de Great Yarmouth), Norfolk, Burbo Bank (au large The Wirral) et Kentish Flats (dans l’estuaire de la Tamise).
L’association britannique de l’éolien (British Wind Energy Association – BWEA) estime une création potentielle de 60.000 emplois d’ici à 2020, d’autant plus si les éoliennes sont fabriquées au Royaume-Uni.
Les énergies renouvelables sont au centre de la stratégie du gouvernement britannique qui vise à sécuriser et à diversifier l’approvisionnement énergétique du pays tout en réduisant ses émissions de dioxyde de carbone de 60% en 2050.
Bravo les anglais !! Vivie les éoliennes offshore … au moins les « vrais » écolos sont écoutés dans ce pays (par ex James Lovelock, grand scientifique et écologiste, qui milite contre le massacre de l’éolien terrestre). A ceux qui ne voit que le « coût », et bien ils ont tort…ce sont des sommes tellement ridicules par rapport aux flux financiers actuels… ne vous laissez pas mener par la vision réductrice de l’argent, qui occulte tout le reste ! En espérant que la France suivent …. (prévisions: 1000 éoliennes offshore contre 7000 terrestres : pitoyable)…
Plus vraiment une nouvelle, mais voir la mise en route fait plaisir. Il y a actuellement plus de 100 GW d’installations éoliennes off-shore en considération en europe et l’examen prochain de la construction d’un super-réseau en mer du nord qui serait un levier puissant pour aller plus loin encore, laisse à penser que la vision de Czisch n’est plus très loin de connaître un début de concrétisation. On peut le répéter encore : si nous disposons d’un super-réseau et de moyens de stockage additionnels, la mer du nord pourrait à elle seule fournir l’essentiel de l’électricité consommée en europe, puisque la ressource y est très supérieure à notre consommation électrique actuelle.
les U.K ont vendus leurs vieilles ferrailles irradiées à EDF et avec le cash il achète l’avenir… déjà qu’ils ont brûlé nôtre Jeanne d’Arc , quel petit monde cette Europe !
euhh … Notons qu’il faut fournir du réactif aux éoliennes …. et que pour l’instant, les moulins ne « produisent » que parce qu’il a y les grosses « vieilles ferrailles » qui sont derrière et qui assurent la stabilité …. et que vaut-il mieux ? du charbon ou du nucléaire ? (au passage, James Lovelock est pour le nucléaire … )… comme quoi, même chez les écolos qui s’y connaissent, il y n’a que des antinucléaires ….
« meme chez les ecolos qui s’y connaissent , il n’y a que des antinucleaires » ou » il n’y a PAS que des antinucleaires » ? Sinon il me semble voir une contradiction av. le reste du texte …Mais peut-etre n’ai-je pas tout compris .. Bonne annee 2010 ds. ts. les cas !
25 GW et 3500 éoliennes: soit plus de 6 MW par éolienne. Il va falloir leur faire manger des épinards et du cheval! La plus grosse en mer chez Vestas fait 3 MW. Je suis étonné que l’utilisation des éoliennes flottantes n’ait pas été envisagée.
Les éoliennes offshores possèdent en général de très grande puissance unitaire, car la configuration des vents y est très favorable. voir d’ailleurs l’article Areva met en service 6 éoliennes offshore
Merci Momo1 … je voulais effectivement écrire qu’il n’y a pas que des anti-nucléaires chez les écolos … pffff … message loupé … moi qui voulais surtout rappeler qu’il va falloir fournir du réactif aux bêtes installées …. car ce ne sont pas que de simples moulins … bref: je résume en disant: bravo pour l’éolien offshore ….
Nos amis anglais sont specialistes des livres blancs, des annonces pharamineuses,.. et ce depuis plus de 10 ans.Les vrais écolos sont peut-être écoutés, mais dans la réalité, ça a beaucoup de mal à se concretiser… Ce qui fait qu’ils ont le parc de production le plus vieux de toute l’Europe occidentale (les vieilles ferrailles,nucléaires ou charbon).Pour l’instant, ça fonctionne parce qu’ils sont « suréquipés », ce qui est normal compte tenu de leur quasi insularité electrique.J’espère juste que ce n’est pas une annonce de plus.
Les vrais écolos ce n’est pas non plus ceux qui aiment que ce soit ailleurs que dans leur jardin. J’entends ici « c’est mieux en mer que sur terre ». Il évident que le premier aidera le second à se développer. On ne fait pas des bonds technologiques. Et au passage on dit mix energétique et non pas « mixte ».
25 GW divisé par 3500 éoliennes = 7,143 MW par éolienne sur ma calculette (une vieille HP)
Avec Edc… pourquoi pas des éoliennes offshore !… Mais pas les machines actuelles écoulées par les industriels danois et allemands solidement implantées dans des sols marins fragiles dont on oublie que la biodiversité encore sauvegardée est essentielle pour la mer… et pour l’humanité… Au passage je signale que les éoliennes de 5 MW voire 6 MW sont en passe de devenir courantes : voir projet EDF-EN de 12 x 6 MW susceptible de détruire l’écosystème du Plateau de LA BANCHE, et le projet NASS&WIND de 80 x 5 MW sur le Banc de Guérande dont l’écosystème est exceptionnellement riche, tous deux en Loire Atlantique à 7 et 10 km de la côte . Mais bien sûr ces implantations seraient susceptiles de générer plus de profit pour les promoteurs (et les industriels).
Vous racontez n’importe quoi! 12 éoliennes ancrées sur un plateau de plusieurs km² et vous parlez de destruction? Qu’en est-il dans ce cas de toutes les centrales nucléaires implantée le long de notre Loire nationale classée patrimoine mondial de l’UNESCO? Il existe en France ce que l’on appelle des ETUDE D’IMPACT qui servent à….étudier l’impact de ces installations! Et donc à mesurer si elles sont ou non compatibles avec leur environnement! Incroyable comme notre pays est conservateur! Toujours un réac pour râler contre la moindre idée! Il faut vous mettre dans le crâne que notre mode de vie (qui est défférent, ne vous en déplaise, à la préhistoire) A des impacts sur notre environnement : déchets nucléaires, CO², souffre, implantation d’éoliennes ou de panneaux solaires. Si on refuse tout ceci, on retourne dans sa caverne!
combien d’équipements francais retenus?pourquoi ce conservatisme industriel menotté à EDF