Le mardi 14 janvier 2010 à 1h33 du matin, la production d’énergie éolienne a représenté 42% de la demande en électricité espagnole (puissance instantanée 11.693 MW), surpassant le précédent record établi le 8 novembre 2009, à 43%, avec 11.620 MW.
Selon le régulateur espagnol de l’énergie (REE), la capacité installée d’énergie éolienne en Espagne a atteint 18.119 MW en 2009, en hausse de 2.682 MW par rapport à son niveau de 2008. L’énergie éolienne a couvert 13% de la demande en 2009, comparativement à 11% en 2008, et dépasse pour la première fois le charbon (12,7%).
Selon l’Association espagnole de l’énergie éolienne, la production d’énergie éolienne pour le mois de décembre en Espagne a connu une croissance de 23,9 % par rapport à la même période de l’an dernier, représentant 19,2% de la production totale.
Pour le seul mois de décembre 2009, 34% de la production totale d’électricité l’a été à partir de sources renouvelables : éolien (20,1%), hydroélectrique (12,7%) et solaire (1,2%). Pour l’année complète, la production d’énergie provenant de sources renouvelables s’élève à 26%.
Le succès des énergies renouvelables en Espagne est dûe en grande partie par la mise en place d’un système d’achat à tarifs préférentiels ; ce qui a permis le développement rapide d’infrastructures à la fois dans le solaire et l’éolien, délaissant au passage les centrales électriques au charbon.
Après avoir atteint une production de 36.188 GWh en 2009, l’énergie éolienne est devenue la troisième source du réseau électrique espagnol, dépassée par l’énergie thermique – gaz à cycle combiné – (78.364 GWh), et le nucléaire (52.741 GWh).
L’énergie éolienne a augmenté sa production de 15,57% par rapport à 2008, et pour la première fois dépasse le charbon qui a produit 33.844 GWh (soit 26,86 % de moins que l’année dernière) tandis que l’hydraulique atteint 23.887 GWh.
Je me demande comment font les espagnols pour gérer cette énergie non régulable par définition : Mise en berne ou en route des centrales au gaz ou charbon si surproduction ou manque de vent ? acumulation dans des structures de pompage hydrolique ? vente et achat d’électricité par les réseaux transfrontaliers ? Plus le taux d’énergie éolienne augmente plus le problème sera difficile à règler . MC
— Et oui, toujours ce même discours visant à influencer les foules … enfin c’est bien de parler des pics de production, mais il serait aussi intéressant de parler de la fréquence des trous de production (genre anticyclone sur l’espagne avec pratiquement aucune éolienne en fonctionnement) … au moins ça permettrait de contrebalancer un peu …. mais c’est clair qu’on en entendra jamais parler …. l’avenir fera éclater la vérité .. ou pas. — à quel prix ?? (beaucoup trop d’éoliennes onshore en espagne … c’est vraiment affreux du point de vue de l’intégration paysagère … les espagnols reproduisent le même modèle qu’avec le tourisme de masse … sauf que leur littoral est désormais complétement bétonné …). Si seulement en France les gens qui ont jadis réussi à imposer les lois montpagne et littoral étaient aujourd’hui entendus … enfin, on y veille et on ne se laissera pas faire …
Comment font-ils pour gérer cette énergie non régulable? Ils ont des ingénieurs qui se creuse le cerveau… et ils sont volontaires. Les Espagnols ont développé des dispositifs de prévision de la production, tout comme RTE vient de s’en doter en France. L’intermittence du vent est donc prévisible et l’ajustement des autres moyens de production (notamment l’hydraulique), ou de la consommation, peut être anticipé. Donc la production régulée… CQFD! Entre nous, il n’y a pas que l’éolien qui doit être gérer ainsi. Le solaire est aussi peu prévisible hormis le fait qu’on sait déjà qu’il ne produit pas la nuit… Donc effectivement, plus le taux d’énergies renouvelables augmente, et plus les réseaux de transport et de distribution doivent se transformer en réseaux intelligent capable d’anticiper les aléas de productions provenant de milliers d’installations réparties sur tout le territoire. En France c’est quasiment un changement de paradigme tant on a des oeillères sur nos grosses unités de production qui produisent en continue, quitte à éclairer le ciel la nuit et développer le chauffage électrique à outrance pour combler la surproduction. Il suffit juste d’être conscient qu’aujourd’hui on a plus le choix, il faut changer. C’était peut être mieux avant, mais ceux d’avant ils ont bouffé toutes nos réserves d’énergies fossiles. Alors on a plus tant le choix…
Pour la gestion de la production très variable de l’éolien espagnol, je crois que notre ministre Borloo est allé voir sur place il y a quelques semaines et a prévu de prendre modèle sur certains outils de gestion de charge qu’il a vu là-bas. Quant aux solutions de régulation, je crois qu’ils utilisent tout ce qui est possible et indiqué dans le message de michel123, on peut s’en faire une idée en temps réel sur le site REE. (mis à jour toutes les 10 minutes !) La échanges transfrontaliers entre la France et l’Espagne sont modestes et assez équilibrés (E 5,3 TWh, I 3,8 TWh) L’important parc hydraulique paraît être utilisé de façon très complémentaire à l’éolien (pompage/turbinage)
Je suis d’accord avec le commentaire de Michel. La variabilité de l’éolien pose de gros problèmes aux gestionnaires de réseau. Vous avez peut-être lu en son temps de 2003 à 2005 les Wind Report (en anglais) de E.ON Netz GRT allemand (de Hambourg à Munich). Il y a en permanence des centrales à charbon (de secours) en fonctionnement à faible régime (15%) quand le vent souffle fort, et plein régime quand le vent faiblit ou s’arrête : c’est une drôle de gymnastique pour les opérateurs, car il faut parfois aller très vite car la puissance éolienne peut varier avec des gradients de 2000MW par heure. Petite info : ici le facteur de charge espagnol est de 61%, les Allemandes avec leurs 22000MW intallés ont atteint plusieurs fois 85% pendant quelques heures dans l’année, mais aussi parfois moins de0.5%.
1) Dispatching national dédié aux renouvelables : 2) Prévision et suivi pointu: 3) Hydraulique entre 10% et 20% régulable et cycles combinés souples (voir ) Pour l’avenir: 4) Centrales solaires thermiques par concentration avec stockage thermique, donc dispatchables (voir ). Déjà 2350 MW approuvés d’ici 2013. 5) Pari sur le véhicule électrique. En voici un excelent outil de gestion de la production – demande Un rapport dans mon opinion sérieux est celui de greenpeace sur la faisabilité un panorama 100% renouvelable. Leur chapitre 6 est dédié aux aspects réseau. Voir . Une présentation en anglais :
Algr, sur l’excellent site de REE vous pouvez télécharger le rapport équivalent à celui de RTE sur l’évolution de la production depuis 2004 en Espagne. La part du charbon a pratiquement été divisée par deux 71,9 -> 43,4. Par contre la partie cycle combiné gaz, plus performante, s’est fortement développée.
Ces questions n’ont pas leiu d’etre si l’on calque notre consommation sur la production hydraulique, PV et éolien. Qui se souvient d’une époque ou l’on consommait de l’electricité quand on en avait besoin? aujourd’hui en France le tarif jour/nuit est acquis… quoi de plus étrange que de faire fonctionner un lave-vaisselle ou une marchine a laver (tres bruyant) la nuit? qui pense encore que chauffer de l’eau quand on en a pas besoin est logique…. alors pourquoi ne pas faire fonctionner ces engins quand il y a du soleil ou du vent…. voir quand nos barage sont pleins…. l’eletrisation de sites isolés vous apprendrons tous celà…. Si LA solution était de moduler notre consommation et non notre production? En tout cas, là ou 12.000MW d’éolien passe c’est autant d’uranium et de pétrole qui ne rentrerons pas dans l’équation difficile que nos enfants auront a resoudre…. cela va de meme avec la france:
Sur une augmentation de la production de 14% entre 2004 et 2008, n’est-il pas étrange que lorsque la part d’éolien augmente (+4.9%), la part de fossile augmente (+4.2%) ? Quid de la non-diminution du CO2 tant annoncée par cette énergie « verte » ? « Fossile » Eolien Total 2008 : 43.4+2.2+89.0 = 134.4 (48.3%) 31.4 (11.3%) 278.3 (100%) 2004 : 71.9+7.2+28.3 = 107.4 (44.1%) 15.8 ( 6.4%) 243.6 (100%)
Euh, c’est une faute de frappe, ou c’est moi qui rêve ? Bravo pour le pourcentage d’éolien à … 1h du matin. Je suis même étonné que ce pourcentage n’atteigne pas 100 % à une heure super-creuse !
Les 2 questions sont posées à l’envers, ou encore une fois en partant d’un postulat de départ fermé : la consommation d’électricité est stable et rien ne changera dans les prochaines années (surtout, pourvu que rien ne change…). On voit ici toute l’habileté de la remarque pour accuser l’éolien de tous les mots, même des émissions de C02! A la vue de ces chiffres il convient de les prendre un peu en détail et non pas en global. Pour les énergies fossiles : charbon, fioul et gaz ne peuvent être traités à égalité. En effet le gaz émet moins de CO2 par kWh produit que le fioul et le charbon. Ainsi entre 2004 et 2008, les vieilles centrales charbon et fioul on été remplacées par les centrales gaz (et oui une centrale à une durée de vie limité et au bout d’un moment il faut la renouveler…merci l’EPR). ainsi les 134.4 TWh produit en 2008 ont certainement émis moins de C02 que les 107.4 TWh produit en 2004. Par ailleurs, l’augmentation de la puissance installée en éolien vient renforcer le dispositif de production d’électricité pour répondre à une consommation TOUJOURS EN AUGMENTATION (+11.4% sur vos chiffres). Si on avait pas développé l’éolien, c’est effectivement des centrales fossiles (carbonées ou non) qui auraient été installée. Et là les émissions de CO2 seraient parties en flèche. Ainsi l’éolien remplace les centrales polluantes qu’il aurait fallu construire pour assouvir notre besoin constant et croissant d’électricité. MAIS IL EST CARRÉMENT MALHONNÊTE DE DIRE QUE L’ÉOLIEN A ENTRAINE LA CONSTRUCTION DE CENTRALES FOSSILES. Si l’éolien avait été responsable de la construction des centrales gaz, c’est pas 4% d’augmentation sur le fossiles qu’on aurait eu, mais l’augmentation de la consommation + la production de l’éolien. Ce discours est bien connu de nos anti-éoliens franchouillard, mais une analyse simple perment de lever le voile sur ce gros mensonges digne des plus grandes cours de récré. Pour enrichir vos prochaines réflexions en la matière, je vous conseil de vous rappeler que l’observateur (et donc le référentiel) le mieux placé n’est pas forcément celui qu’on croit. Le temps de référence est en partie 1990 pour Kyoto, mais il est aussi 2020 et après. Il faut donc faire une petite gymnastique intellectuelle pour se projeter dans 10 ans et savoir si oui ou non les EnR ont pris la place des fossiles. Nous n’héritons pas la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants (Saint Exupéry). Il faut donc se placer à leur place dans le futur.
On peut facilement dire : « En tout cas, là ou 12.000MW d’éolien passe c’est autant d’uranium et de pétrole qui ne rentrerons pas dans l’équation difficile que nos enfants auront a resoudre…. » Oui, c’est vrai mais pour l’Espagne, c’est plus compliqué car elle devra gérer encore longtemps les inconvénients du nucléaire, du charbon + lignite, du gaz (de plus en plus) et du pétrole. le problème est simple de 1995 à 2008, la production d’électricité a été multipliée par presque 2 : elle est passée de 151 TWh à 285 TWh. Qui a donc fourni cette électricité ? 1) le thermique à flamme : qui est passé de 76 TWh à 158 TWh (facteur 2) 2) le nucléaire : assez stable oscilant entre 52 et 62 TWh 3) l’hydraulique : fluctuant de 19 à 38 TWh (selon disponibilité) 4) l’éolien : progrès fulgurant de 0 à 36 TWh On voit que l’effort principal a été fourni par le thermique et que l’éolien est venu tempérer son irrésistible ascension. Evidemment pour respecter les objectif de Kyoto, ça va pas être facile, voire impossible. le problème de l’Espagne est le même que celui de tous les pays qui décollent. L’électricité devient majoritairement fossile très rapidement. Cela s’est produit aussi en France dans les années 50 et 60 où l’hydraulique a très fortement régréssé en relatif dans la production passant de 50 % à moins de 20 %. Cela s’est produit à La Réunion qui était très majoritairement hydraulique avant 1980 et qui a eu recours massivement au thermique après. Indépendamment des annonces tonitruantes sur les records éoliens en Espagne (l’Allemagne fait mieux en facteur de charge instantané), ce pays doit régler son problème de thermique à flamme. Pour l’instant le charbon a été contenu puis abaissé grâce à un développement massif du gaz et très peu e l’éolien. Si on fait abstraction du problème des rejets de CO2 minorés par le passage du charbon au gaz, il faut aussi examiner la politique du tout gaz (comme en Italie) au delà du problème de dépendance et regarder ce que cela donne en terme de gaz à effet de serre à moyen terme. Là, certains commencent à sérieusement s’interroger et examinent à la loupe le fameux facteur de conversion équivalent CO2 :
Merci pour votre réponse, mais il n’y a pas de malhonnêteté dans ma remarque… juste des doutes sur l’annonce des 11GW, et jamais d’annonces dans la presse sur les trous de puissances … Tant que vous parlerez de puissance installée et d’énergie produite sur une année, vous occulterez toujours le problème de la gestion de l’intermittence… ce que je voulais dire, c’est que le choisir ACTUELLEMENT de l’éolien, à toute vitesse et sans réfléchir (car on n’est pas à 10 ans près!), c’est forcément le choix des centrales à gaz complémentaires …. et vous ne me démontrez pas le contraire; l’un va avec l’autre, et l’Espagne le prouve!!! Je n’ai pas dit que c’est bien ou mal … c’est peut-être mieux que le nucléaire pour fournir les 11% de demande en plus … au passage, je peux aussi vous renvoyer l’argument qu’il faut compter le transport du gaz et sa liquéfaction, ce qui grève fortement le bilan carbone des centrales gaz. Et puis il n’y a pas que le vent…l’Espagne va dans cette voix car elle a la technologie; c’est humain ! (comme elle a voulu faire du tourisme de masse il y a 30 ans …) Je dis juste qu’il faut établir la vérité sur les technos ACTUELLES (éolien+centrales gaz sont associées, à défaut de technologies de lissage ou stockage « vertes »), mais les jugements de valeurs, c’est en suite personnel. Comme vous dites, avec les compteurs électriques intelligents et les progrès dans le stockage, l’éolien aura peut-être toute ses chances en tant qu’énergies sans CO2, et là on pourra foncer … mais heureusement, ça ne sera pas la seule… et espèrons qu’en France en 2020, les éoliennes auront disparue de nos parcs naturels, nos campagnes ou nos belles montagnes actuellement en cours de destruction…
Je n’avais pas bien regardé le graphe de la production éolienne espagnole. En effet un pic de production à 1 heure du matin n’est pas très intéressant pour l’équilibre offre-demande, à moins que le système smart grid (ou gestion active de la demande selon la terminologie française) soit déjà mis en oeuvre en Espagne avec le démarrage automatique des lave-linge ou lave-vaisselle à une heure du matin (merci pour le sommeil). On a vu un peu la même chose ces dernières années en Allemagne et au Danemark : éoliennes en panne de vent la semaine avant Noël puis puissance max la nuit de noël et la semaine suivante, situation pas facile à gérer, l’effacement des éoliennes n’ayant pas été prévu par la loi allemande sur les énergies renouvelables (EEG). Au fait comment définissez-vous les anti-éoliens franchouillards ?
des gens lucides qui aiment leur pays, le développement durable et qui veulent simplement de l’éolien intelligent et non intrusif ?
Sauf qu’en France, bien souvent, y compris en hiver, l’amplitude de régulation la plus forte pendant la journée est réalisée par l’hydraulique (jusqu’à 10 000 MW entre minimum et maximum horaire), puis par … le nucléaire (jusqu’à 6 000 MW). Evidemment une capacité de modulation de + / – 5 à 10 % c’est pas énorme, mais quand c’est sur une capacité de production instantanée de 55 GW, ça fait déjà une bonne modulation. Et cette modulation est supérieure à ce que fait le thermique charbon + gaz la plupart du temps.
dans son bilan de 14:25. Quant à Chelya qui dit « Les centrales thermiques ne sont pas mises à contribution puisqu’elles ont des couts énormes de démarrage et d’arrêt », je lui signale juste que les cycles combinés gaz ont sur cette journée là varié de 970MW à 3h00 jusque 10700MW à 20h00.M. Chelya, s’il vous plait, j’ai beaucoup apprécié nos derniers débats sur les péripéties du tarif photovoltaique, et je ne suis pas loin de partager votre point de vue sur le niveau général du tarif. Mais SVP, quand il s’agit de parler des capacités du parc « centralisé » ( nucléaire, thermique ou hydraulique), un peu de modestie….
ça y est … j’ai peur … on va mourrir dans 10 ans … vite des éoliennes, vite, vite vite !! ! Et partout sans demander aux gens ! ! ! ! … pfff… laisser aux gens SERIEUX la gestion de la planète ???!! Dans les années 1940, un dictateur germanique a fait avalé aux gens que les races était hiérachisées, « vérité » soit-disant confirmée par le darwinisme et l’establishment scientifique. Mais vous êtes en plein rêve, ou quoi !!!!!! … alors un peu de MODESTIE sur votre SERIEUX !!!! Avec des gens comme vous, c’est la technocratie assurée !!!!! Non mais alors !!!!
J’ai employe le terme de « modestie » vis à vis de Chelya dans mon précédent post en etant tout à fait objectif sur l’idée qu’il se fait ( ou qu’il veut propager) des capacités du parc centralisé qui à ma connaissance , depuis 40 ou 50 ans , assure un service à peu près continu de la production d’électricté en france et en europe. Il va sans dire que je ne m’associe absolument pas à la reprise de ce mot dans le post d’edc. Il n’y a a terme (2100 ou à peu près) d’avenir que pour les energies renouvelables. Le solaire, l’éolien, et la surgénération nucléaire…. Simplement, il y a un tempo pour ça, qui doit tenir compte d’un certain nombre de contraintes économiques dans un monde , qu’on le regrette ou non, économiquement mondialisé. Se tirer une balle dans le pied dans les année 2010 pour être le bon élève de la planète, c’est peut-être très satisfaisant intellectuellement, mais c’est quand même une balle dans le pied.
l’hydraulique,la biomasse, et peut-être à terme les vagues,..etc…. désolé!
Il a été dit plus haut: « La échanges transfrontaliers entre la France et l’Espagne sont modestes et assez équilibrés (E 5,3 TWh, I 3,8 TWh) » Mais ce qui manque cruellement à l’Espagne est une ‘connexion’ par le detroit de Gibraltar vers l’Afrique, ( un continent qui manque lui cruellement d’electricité! ) pour ‘exporter’ leur surproduction momentanée, ainsi d’importer à l’avenir la production ‘solaire’ qui se fera à future a travers ce qui prévoit des projets de type ‘DESERTEC. Certains ‘envisagaient’ déja il y a plus de 50 ans le ‘supergrid’ nécessaire afin de ‘relier’ des resources d’energie renouvelables dispersées loin des centres de ‘consomation’! ‘Ils’ avaient même ‘répértoriaient’ les ’emplacements’ des ‘grandes reservoirs’ des differentes formes d’ENR’s ! Cette carte est éloquante, même si ça ‘projection’ est déroutante pour ceux qui n’ont pas encore assimilé l’habitude ‘d’un autre regard’ sur les enjeux énergetiques de la planète ! Vaste programme, ‘concu’ il y a 50 ans, mais au combien d’actualité ! trimtab
A Enerzine Une grande incompréension concernant ce graphique !!!!! Alors que le site a été moderniser depuis déjà un certain temps, je suis trés étonné que l’on nous présentes une vielle version de se graphe! Expliquez moi!!!!
Pour trimtab : Je cite : « Mais ce qui manque cruellement à l’Espagne est une ‘connexion’ par le detroit de Gibraltar vers l’Afrique ». Ben, elle existe déjà la connexion et elle transfère déjà de l’énergie depuis au moins 10 ans. il suffit d’établir une connexion sur le réseau… web pour le savoir : Voir pages 40, 137, 148 et 161. On voit qu’il existe deux lignes (entre Puerto de la Cruz et Meloussa 1 et 2). Et avec des photos ! Ceci dit, si on exporte l’énergie éolienne espagnole excédentaire au Maroc, on sort du concept produisez local – consommmez local. Or, certains ont essayé de nous le vendre à grand renfort de démonstrations alambiquées pour nous convaincre que l’éolien ne devait pas payer le tarif d’accès au réseau de transport sous prétexte que les électrons éoliens ne l’empruntaient jamais. Alors, l’éolien : « à consommer sur place ou à emporter » ?
Je ne vois pas en quoi cela demeure gênant, d’autant plus que le site officiel propose ce genre de graphique… Mais merci pour ce lien et d’en faire profiter les lecteurs d’enerzine La rédaction
Merci marius76 pour le lien, j’avais déjà vu ces graphes, mais hier je n’ai pas su les retrouver. Je conseille fortement à ceux qui veulent disserter utilement sur les capacités de modulation des centrales à gaz à cycle combiné, d’aller consulter les graphes jour par jour pour 2009. Si vous avez peu de temps, concentrez vous sur novembre 2009. Les ciclo combinado font un travail admirable de modulation et permettent à l’éolien de s’insérer harmonieusement dans le mix Ibère. En conclusion : en Espagne l’éolien ça gaze très fort !
Merci pour info et c’est toujours avec interet que je lis vos ‘interventions’ toujours très sensés et informatives. En effet, je pensait que cette ‘liason’ etait ‘ancienne’ et peu utilisée, mais le WEB est si vaste qu’on a parfois du mal a tous trouver quand on veut savoir et comprendre et on passe à coté d’information essentiel. Pour le concept produire local consomer local. Je dirais consommer local d’abord est seulement après (quand on a plus besoin) injection dans le reseau….mutilisation……..et vague les électrons …….jusqu’en afrique……? trimtab
Merci également, si je peux faire oeuvre utile pour les lecteurs d’Enerzine (et gratuitement) j’en suis satisfait et voilà des nouvelles du front : Là c’est intéressant car le Maroc est intéressé par l’augmentation de capacité pour exporter son électricité renouvelable vers l’Espagne. Il veut inverser le sens. Donc, il y a des collisions d’électrons verts à prévoir dans le détroit de Gibraltar ! A moins que l’on décide de faire souffler le vent en alternance en Espagne et au Maroc. Sinon les marocains feront comme les espagnols : installation massive de CCG et modulation en fonction du vent.
« Donc, il y a des collisions d’électrons verts à prévoir dans le détroit de Gibraltar ! » Sauf si les Marocains injecte leurs electrons ‘verts’ vers est dans le reseau COMELEC, et même jusqu’en Egypte, a croire leurs ‘ambitions’ : trimtab
Pour trimtab : Si j’ai parlé de collision d’électrons verts, c’est bien parce que dans l’article, les marocains projettent de renforcer la connexion Maroc – Espagne dans le but d’exporter de l’électricité « verte » vers l’Espagne… et pas vers l’Algérie ou la Mauritanie (deux voisins « copains »). Pour l’instant le super réseau africain est dans les limbes et en Afrique on se hâte lentement !
Je constate simplement qu’en Espagne c’est essentiellement les CCG qui s’adaptent à la production éolienne qui est une production fatale. C’est flagrant à certains moment de l’année. Et le parc de CCG ibère le permet.
On ne parle pas de la France, mais de l’Espagne. Vous affirmiez : « L’hydroélectricité et le pompage turbinage en Espagne sont largement capable de gérer l’éolien dont les variations laissent amplement le temps au gestionnaire de résau de réagir. Les centrales thermiques ne sont pas mis à contribution puisqu’elles ont des couts énormes de démarrage et d’arrêt. » Sauf que les courbes diffusées par REE prouvent manifestement le contraire. L’hydraulique participe, mais ne suffit pas. C’est les CCG qui font l’essentiel du travail en adaptant leur production à celle de l’éolien. Beaucoup de vent = peu de gaz et inversement.
Bon Dan1 regarde des courbes et constate la même chose que moi! On est d’accord! A Chelya: d’abord, EDF n’a (pour l’instant) aucune centrale gaz! Donc l’argument est plus que foireux. Et les centrales fuel ne produisent pas quand le prix du courant est élevé, mais quand EDF doit assumer son rôle de « responsable d’équilibre » bien sûr au plus bas coût marginal possible mais même si le prix de revient de ce MWh fioul est supérieur à son prix de vente. Et c’est comme ça depuis qu’EDF existe….
illustation pour chelya: vous avez le choix , pour le même prix , entre 2 barils d’Ariel et un baril d’Ariel. Vous choisissez quoi? C’est à peu près la différence entre le coût marginal d’un MWh fuel et un MWh charbon. Par contre, si le Dimanche vous vous retrouvez à court de lessive, vous faites comme tout le monde: vous allez acheter très cher un petit paquet de lessive chez l’épicier du coin qui est ouvert. Faut pas croire, les gens d’EDF, ils sont comme tout le monde….
pour Marius 76: complètement d’accord sur votre analyse, sauf l’avant-dernière phrase. Que le nucléaire en France module, c’est vrai, mais autour (au plus et en moyenne) de +/-5% de sa puissance nominale par unité ( ce qui représente pas mal avec 40 à 50 unités en fonctionnement en moyenne). Mais clairement, ça ne permettrait pas de reprendre des variations à l’espagnoles de l’eolien, qui peuvent être de l’ordre de 8000MW par jour, soit 16000MW/jour si on transpose à la puissance moyenne appelée en France .
même si personnellement je n’ai pas appris grand chose….Juste une petite correction: pour le parc existant, ( c’est à dire notamment tout le nucléaire construit avant 2008), la bande de réglage secondaire est de +/-4,5%. Pour le 2) (suivi de l’éolien), d’accord avec le fait que le « parc » devrait suivre. Mais dans le post précédent on avait l’impression que le parc nucléaire pouvait seul faire face…..Peut-être sur le papier, mais bonjour les dégats…Si le nucléaire doit vraiment faire du suivi de charge entre son minimum technique et sa puissance nominale, au-delà d’un gachis économique, ce sera une catastrophe technique.EDF communique suffisament sur le fait que son faible coefficient de disponibilité (par rapport à ceux dont le parc nucléaire représente 20 ou 30% de la production) est lié à l’usage en suivi de charge.