Le plan de développement des énergies renouvelables de la France issu du Grenelle Environnement prévoit une accélération du développement de l’énergie éolienne en mer, et vise l’installation d’une capacité de 6 000 MW à l’horizon 2020.
L’enjeu pour la France est double : il s’agit de respecter les engagements du Grenelle Environnement et du paquet «énergie-climat», mais aussi de conquérir une position de leader dans la future industrie des énergies marines et permettre la création de milliers d’emplois pérennes sur le sol national. Le « programme de développement de l’éolien en mer du Grenelle Environnement» se décline autour des trois axes suivants :
Axe n°1 : Une planification concertée :
Au printemps 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur de mettre en place, pour chaque façade maritime, une instance de concertation et de planification, rassemblant l’ensemble des parties prenantes. Le recensement des enjeux techniques, réglementaires et environnementales est désormais achevé, et les préfets ont reçu pour instruction de finaliser la concertation avec les différentes parties prenantes avant la fin du 1er semestre 2010. Ces travaux permettront au Gouvernement d’annoncer dans les toutes prochaines semaines la sélection d’une dizaine de «zones propices» dans lesquelles l’éolien en mer sera développé.
Axe n°2 : Un cadre réglementaire simplifié :
Dès l’adoption du projet de loi portant engagement national pour l’environnement («Grenelle 2»), les procédures applicables à l’éolien en mer seront très nettement simplifiées, et la gestion du raccordement des éoliennes en mer au réseau électrique pourra être optimisée : RTE pourra mettre en place, pour chacune des zones propices, les capacités de raccordement nécessaires.
Axe n°3 : Des appels d’offres destinés à susciter l’émergence d’une nouvelle industrie « verte » créatrice d’emplois :
Le Gouvernement lancera à partir du mois d’octobre 2010 une première série d’appels d’offres visant l’implantation de 3 000 MW dans les zones identifiées comme propices à l’issue de la démarche de planification et de concertation menée ces derniers mois. Les projets seront sélectionnés au troisième trimestre 2011 sur la base du prix d’achat de l’électricité proposé et du délai de mise en service des installations.
Ces appels d’offres s’adressent à des opérateurs industriels. A ce titre, les candidats devront exposer leur projet industriel : contribution au développement de l’industrie dans l’éolien en mer, mobilisation du tissu industriel et des infrastructures locales, créations d’emplois…
La réalité du débat en cours sur le Grenelle 2 est en contradiction totale avec ces ambitions affichées.
Les 25 GW d’éolien à l’horizon 2020 visent d’abord à respecter la contrainte européenne (issue de la commission) qui prévaut sur les lois françaises… Le but premier n’est d’ailleurs pas la réduction des émissions de CO2 (programmer l’abandon à marche forcée du charbon en europe et développer le nucléaire auraient fait ça très bien) mais le développement des renouvelables. Quand on abandonne sa souveraineté qui à l’OMC qui à la commission il faut en assumer les conséquences, d’où nos prochains 6 GW d’off-shore et 19 GW d’éolien terrestre et les discussions du Grenelle auront habilement habillée cette contrainte en volonté nationale… Quant à conquérir une position de leader dans le secteur, nous partons avec pas mal de retard (on peut toujours racheter « Multibrid » et prétendre être à l’avant-garde du développement de l’off-shore) et notre potentiel ne se compare pas à celui des anglais par ex et notre volontarisme pas à celui des allemands, américains, chinois, etc…
OK, Très Bien!mais… Le plan de développement des énergies renouvelables de la France issu du Grenelle Environnement prévoit une accélération du développement de l’énergie éolienne en mer, et vise l’installation d’une capacité de 6 000 MW à l’horizon 2020. OK, Très Bien! Histoire de »roder le décollage » de cette démarche, commençont par accélérer l’avènement des 105 MW de Veulettes…qui tardent à voir le jour depuis que François Loos alors Ministre de tutelle en avait fait l’annonce…. ….ça permettrait de démontrer que la volonté politique des instances est déterminée et en position pour faire …autre chose que de simples effets d’annonce….MEEDDEM + instances politiques territoriales et industrielles… YA+KA ! à démontrer par mise en oeuvre concrète du chantier Veulettes dès 2010….. A+ Salutations Guydegif(91)
Les objectifs c’est bien , mais quand on voit que les obstacles administratifs et les recours sans fin se multiplient . Lorsque l’on voit que l’envol de l’éolien terrestre va se trouver brisé par les nouvelles restrictions d’installation , alors que la france était déjà l’un des pays à la législation la plus restrictive d’europe. On voit bien que tout cela n’est plus qu’un projet vide de sens .
Toujours les éoliennes,et où en sont les autres modes d’exploitation de l’énergie marine? La puissance des marées,de la houle,des courants n’a pourtant rien de commun avec celle de machines d’une robustesse incertaine. Mais il n’y a pas de lobby pour les soutenir!
au-delà des annonces et intentions, encore vaut-il mieux faire tourner de gros ventilateurs en mer, là où Eole est plus généreux, et la pollution visuelle moins « agressive ». Reste les coûts d’exploitation + lourds (mais compensés par rendements sup ?) et l’acheminement du courant vers la terre, et là cocorico il existe au – un grand acteur français (Nexans) @nature : oui dans un monde idéal les « forces de la nature » autres que le vent (marées, courants, houle) sont séduisantes sur le papier ou dans la tête, car très abaondantes… mais très réparties et diffuses, un peu moins que le vent pour les courants, et encore faut-il trouver les endroits à courants « forts »… Bref, toutes les énergies « renouvelables » sont bonnes à prendre en complément des « autres » et pour longtemps, quelles que soient nos utopies, mais pas à n’importe quel prix, économique mais aussi environnemental (visuel, bruit, perturbation des éco systèmes, etc…)
Pour ma part, j’adère au propos de Nature … sans avoir de chiffres précis, il est évident qu’une installation sous-marine est bien plus compliquée et coûteuse qu’une installation sur le plancher des vaches, ou des éoliennes en mer (encore faut’il vérifier ce point). Toutefois les avantages sont nombreux: -cela ne défigure pas le paysage -les courants sont plus constants et mieux prédictibles – il devrait exister de nombreux sites potentiels – la puissance rendue est plus importante car la masse volumique de l’eau est environ 800 fois plus importante que celle de l’air, donc entrainant mieux les pâles de l’éolienne à vitesse poindre. Aussi, l’hydrolienne mériterait d’avoir toute sa place dans ce genre de projet si des lobbys s’y intéréssaient …
La France n’a plus d’argent pour ces fredaines dispendieuses et inutiles. Baissons la consommation d’électricité! N’augmentons pas la production!
Pour Pascal 28: La masse volumique joue en simple proportion, mais la vitesse au carré dans l’énergie cinétique : une éolienne tourne nominalement entre 15 et 25 m/s alors que les bons courants sont vers 3 m/s soit un rapport de puissance ramené de 800 à 32 ou 12; mais ce qui limite, ce sont les risques de cavitation pour des hydroliennes tournant « vite » et le bruit (vitesse en bout de pale
Pourquoi passer sous silence un 4ème axe d’action: systématiser la destruction d’écosystèmes sous-marins particulièrement riches dans les zones qui font saliver les promoteurs de parcs éoliens offshore parce que plus rentables et plus faciles à construire avec la technologie des éoliennes fixes bientôt périmée?…
@Clobinson : vous avez raison .. ce sont bien les bourrins qui ont pris le pouvoir de l’écologie, et ils n’en n’ont rien à foutre des écosystèmes dont la richesse est bien supérieure … 6GW d’éolien, rappelons que c’est en production annuelle l’équivalent d’une tranche nucléaire … contrairement à ce que vous dit Chelya, ça ne va pas solutionner le problème de l’énergie, mais juste faire rentrer immédiatement des euros chez les profiteurs, alors qu’il faudrait se donner encore 2 ou 3 ans pour des éoliennes sur plateforme (et j’en passe). C’est d’ailleurs ce que Borloo a compris: on revoit la copie dans 3 ans, et on fait une promesse « orale » de 500 mâts aux promoteurs. Heureusement qu’il ait pu faire rempart à Jouanno, qui est du côté d’Europe-Ecologie, bref, les faux-écolos déguisés de Cohn-Bendit. Ce sont pour l’instant des projets industrieux qui font la part belle aux constructeurs d’éoliennes dont les usines produisent à bloc, et dont le lobby s’acharne sur la France parce qu’il est incapable d’aller développer le marché ailleurs qu’en zone Euro (zone qui d’ailleurs été construite pour cela … pauvre France …). De plus, cela arrange les allemands qui pourront exporter (ils n’ont que ce mot à la bouche) le courant de leur centrales à charbon (qu’il faut bien amortir car de nombreuses ont été construites ces dernières années) lorsqu’il faudra réguler l’intermittence des 25GW d’éolien en France. Et oui, il faut bien des vainqueurs et des vaincus … mais pour l’instant il y a du sang dans les 2 camps…
On vous retrouve! Le lobby de l’éolien qui s’acharne sur la France ( avec ses 4500MW installés….), Jouanno la karatéka qui va bientôt coller une mandale à Borloo, qui d’un coup devient le sauveur de nos paysages ( que n’a-t-on entendu durant le Grenelle…),et une confusion complète entre les 500 mats onshore et le sujet de l’offshore. Plus les allemands qui exporteront leur courant à base de charbon parce que la France aura plus d’éolien!!!! Il vaut mieux entendre ça que d’être sourd, comme disait ma grand-mère.
On vous retrouve! Le lobby de l’éolien qui s’acharne sur la France ( avec ses 4500MW installés….), Jouanno la karatéka qui va bientôt coller une mandale à Borloo, qui d’un coup devient le sauveur de nos paysages ( que n’a-t-on entendu durant le Grenelle…),et une confusion complète entre les 500 mats onshore et le sujet de l’offshore. Plus les allemands qui exporteront leur courant à base de charbon parce que la France aura plus d’éolien!!!! Il vaut mieux entendre ça que d’être sourd, comme disait ma grand-mère.
@Sicetaitsimple : Bien vous aussi, toujours la même réaction ! Comme d’hab, vous faites l’autruche, pire vous semblez faire semblant de ne pas comprendre ce qui se passe … Mais c’est de bonne guerre ! Vous caricaturer ce que je dis: je ne parle pas de paysages, mais bien de développement durable et d’écologie(rappelons que c’est une science et pas de la politique). Un jour vous vous entendrez dire: « le bougre, il avait raison ! » Salutations.
Je ne caricature pas, même si je m’amuse de votre description du trio Borloo Jouanno Cohn-Bendit … Bon,pour en revenir à un débat et non des incantations, dites moi donc en quoi un developpement de l’éolien en France pourrait favoriser le courant allemand à base de charbon?
Je ne fais semblant de rien, je constate et j’essaie de penser un peu, en sachant que les solutions passent par des politiques et des industriels ( cupides comme vous l’entendez), pas par des sermons ou des procès. Si vous avez une solution différente et crédible, vous nous l’expliquez.
D’accord sur le fiasco annoncé…Je ne suis même pas sûr que les 3000MW d’offre soient atteints , mais ce sera de toute facon à des prix prohibitifs…Et j’ai bien peur que dans la crise actuelle , les tarifs d’achat des renouvelables quelqu’ils soient, ainsi que les crédits d’impots,ne soient très largement rabotés.
Tout comme les centrales à charbons allemandes sont utilisées pour satisfaire les pointes (notamment en hiver) plutôt que de démarrer les « anciennes » ressources thermiques en France. Ben oui, pourquoi ne pas profiter des interconnexions vu qu’au final c’est moins cher, même avec les pertes en lignes. On n’a pas besoin d’éoliennes en France avec le modèle technologique actuel. Je dis juste qu’en attendant quelques années, d’autres voix s’annoncent, si toutefois le critère CO2 est une variable importante … …
Qu’on importe du « charbon » allemand à certaines occasions ne fait aucun doute, pour de raisons économiques (et au passage avec un bénéfice environnemental: les centales allemandes sont plus équipées et de loin en systèmes de dépollution que la majorité des centrales francaises). Ca ne répond pas à la question que vous avez soulevé: en quoi un développement de l’éolien en France aménerait une augmetation des importations depuis les centrales charbon allemandes?
Je vous ai répondu (« tout comme ») … même à la CRE, ça se sait. Les prochains rapports RTE et CRE vous révélerons cette vérité, si toutefois vous en doutez. Mais si vous me dites que la dépollution est meilleure en Allemagne, je vois que nous n’avons absolument pas les mêmes priorité dans les choix technologiques (je parle pour ma part de CO2 et de réversibilité environnementales). Vous savez, l’éolien pourrait participer au 50Hz et mieux s’intégrer au nucléaire actuel (surtout sur les grosses fermes marines). Mais ça n’intéresse pas les promotteurs, ni l’EWEA qui se gave avec le business model actuel. D’autres modèles plus intéressants sont possibles, notamment pour faire intelligemment avec ce qu’on a et ne pas « coller » au modèle de développement d’autres pays; mais avec la libéralisation de l’électricité, ce qui était jadis plus « facile », « adapté » et « efficace » devient impossible à réaliser. Nous aurons probablement d’autres occasion d’en parler sur d’autres sujet d’actualité.
Pour Sicetaitsimple : Je cite : « Qu’on importe du « charbon » allemand à certaines occasions ne fait aucun doute, pour de raisons économiques (et au passage avec un bénéfice environnemental: les centales allemandes sont plus équipées et de loin en systèmes de dépollution que la majorité des centrales francaises). » Fin de citation Pourriez démontrer un peu plus avant que les centrales à charbon et lignite allemandes sont plus propres (et pour quel type de rejet) que les centrales thermiques françaises. A titre informatif, quelques liens pour commencer le travail : En France pour les 15 centrales d’EDF : Vous avez les chiffres fin 2009 en cliquant sur les centrales. En allemagne : Attention les chiffres en « tons » sont à multiplier par 0,907 pour convertir en tonnes métriques Et un exemple allemand pour la « mère » des centrales thermiques d’outre-Rhin : Vous aurez remarqué que cette seule centrale émet plus de CO2 que la totalité des centrales françaises métropolitaines (15 EDF + 4 SNET) qui n’arrivent même plus à 24 Mt de CO2 (EDF à émis seulement 14,1 Mt de CO2 en 2009).
mais avec ce lignite ou ce charbon vous commencez à me noircir le paysage (du genre : cendres volcaniques) le sujet de la brève : EOLIEN
Je plaide ma bonne foi! Quand je dis « les centrales allemandes sont plus équipées et de loin en systèmes de dépollution que la majorité des centrales francaises » par définition je ne parle que de systèmes de dépollution ( SOx, NOx, poussières) et bien sûr pas de captage de CO2, puisqu’aucun système n’existe aujourd’hui au delà de l’expérimental. Deuxième point, ça fait débat entre juristes, mais le CO2 n’est pas un polluant au sens strict du terme, au sens de son impact direct sur la santé des organismes vivants. C’est un gaz à effet de serre, mais vous pouvez en respirer autant que vous voulez sans impact, et même les plantes adorent ça.Je ne parlais effectivement pas de CO2. 3eme point: je confirme que les centrales francaises emettent à très peu de choses près autant de CO2 par MWh produit que les centrales allemandes, il n’y a pas là de différence. 4eme point: il va falloir que je cherche, mais je suis absolument certain que les centrales charbon allemandes emettent moins de SO2, NOx et poussières par MWh que les centrales francaises. Les chiffres que vous rapportez sont des chiffres bruts, non rapportés à la production qui a baissé en France depuis les annéees 90. Denier point: qui parle encore des pluies acides dans le Nord de l’alllemagne et en Scandinavie. Personne, car ce sujet a justement entrainé une réaction des allemands qui ont équipé leurs centrales de système de dépollution dès le début des années 90.
Si vous avez des informations confidentielles de la CRE, formidable. En attendant je ne comprends rien à votre message…Que les centrales charbon allemandes participent à la pointe d’hiver francaise, tout le monde le sait, mais quel est le problème?
Une réponse au deuxième point : « mais le CO2 n’est pas un polluant… vous pouvez en respirer autant que vous voulez sans impact » Bien qu’infiniment moins toxique que son cousin le CO, le CO2 peut présenter quelques désagréments : Enfin, je vous laisse chercher pour les centrales à charbon françaises, il en reste tellement peu que ça va être facile. Vous aurez vite fait le tour des 9 centrale hébergeant les 6,6 GW encore en service. Et du côté français, il y a aussi des installations modernes avec du post traitement. De toute façon entre la France et l’Allemagne, quand on parle des émissions globales du thermique électrogène, il y a un facteur presque 20 et le lignite n’est pas réputé pour être très propre hors CO2.
soyons sérieux: l’article de l’Ineris parle de concentrations de plusieurs %, la concentration de CO2 dans l’air est de moins de 400ppm( parties par million). Il y encore de la marge!
Je ne trouve pas de chiffres directement utilisables concernat les centrales elles-m^me. Je vous laisse quand même regarder la page 6 de ce document: Résultat: les émissions de SO2 en Allemagne sont du même ordre de grandeur qu’en France, alors qu’à ma connaissance le secteur de l’energie est le principal contributeur, et que les centrales thermiques charbon et lignite doivent produire au moins 10 fois plus en allemagne que ce qui est produit en France.
Les émissions des pays européens sont regroupés dans la base de données EPER dont j’ai donné les liens des dizaines de fois, par exemple pour l’Allemagne : On voit clairement que pour les oxydes de soufre , l’Allemagne a fait un effort colossal pour assainir la situation et stopper les pluies acides. Aujourd’hui, l’ensemble de ses centrales thermiques à charbon-lignite émet environ seulement 2 fois plus que les 9 centrales françaises qui fonctionnent encore au charbon et qui produisent pourtant environ 13 fois moins d’électricité. Donc la France est effectivement en retard sur l’Allemagne pour la désulfuration des rejets. Mais les mauvais élèves ne sont pas des centrales d’avenir et certaines vont être équipées de systèmes de désulfuration. Elles sont déjà soumise à une limitation de production. Ce point très positif pour l’Allemagne ne doit pas occulter le fait qu’il n’y a pas que des SOx dans les fumées des centrales et cela EPER le montre aussi très bien.
J’avais raison, mais je ne trouvais pas de source facilement comparable. NOx et poussières, c’est à mon avis dans le même ordre de grandeur ( 2 fois plus de rejets pour 13 fois moins de production) Le CO2 est un autre problème, mais une fois de plus, ce n’est pas un polluant au sens des effets locaux ou régionaux direct sur la santé, les écosystèmes, etc…mais un gaz à effet de serre, les impacts sont différents et globaux. Merci!