Depuis sa mise en route l’été dernier, l’usine CHO Morcenx a vendu 2235 MWh sur le réseau électrique et a prouvé son efficacité énergétique grâce en particulier au séchoir à bois couplé à l’usine.
Mais Europlasma précise que l’usine n’a pas encore été réceptionnée car les tests de performance sur les durées contractuelles ne sont pas encore satisfaisants.
En fait, la difficulté principale réside dans l’instabilité de fonctionnement d’un équipement particulier devant produire en continu à puissance égale. Même si l’usine a démontré sa capacité à atteindre la puissance de base de 6 MW sur une période donnée, CHO Power et ses partenaires s’emploient à l’améliorer.
Par ailleurs, un incident technique – gel de certains équipements – s’est produit mi-février à cause semble t-il de la chute soudaine des températures. L’usine est arrêtée pour réparation. La période d’arrêt de production a été estimée à 3 mois.
D’autre part, le retard de livraison de l’usine CHO Morcenx et la baisse des volumes traités sur Inertam ont significativement pénalisé l’exercice 2012 du Groupe. En effet, CHO Power précise qu’il a engagé de nombreux coûts de mise en route tout en supportant les coûts d’exploitation.
"Le Groupe Europlasma relève de grands défis industriels dans le secteur des Energies Renouvelables avec une structure légère et des financements par projets forcément très dépendants de leur délai de mise en route à cause des risques pris par les investisseurs", a expliqué Didier Pineau, Directeur Général. Et d’ajouter : "Chaque jour de non production sur une de ses usines est pénalisant pour la trésorerie et pour l’équilibre des comptes. Après avoir investi ou fait investir plus de 50 ME en 2012 (CHO Morcenx, Inertam et Kiwi), le management reste persuadé de la pertinence des choix et de la cohérence industrielle du projet global, tout en constatant qu’il n’a pas pu délivrer les performances attendues dans le temps imparti".