Un contrat de filière entre le Gouvernement et les organisations professionnelles du bois a été signé mercredi 17 décembre au ministère de l’agriculture pour soutenir un secteur majeur de l’économie française.
Avec 16 millions d’hectares dans l’Hexagone et 18 millions en outre-mer, la France est le deuxième pays forestier d’Europe.
30 millions d’euros pour l’exploitation forestière
« La filière bois rencontre les chantiers de la transition énergétique, 60 000 emplois sont concernés par le contrat de filière », a souligné Ségolène Royal lors de la signature du contrat de filière entre les organisations professionnelles du bois et le Gouvernement. Elle a par ailleurs annoncé que 30 millions d’euros issus du fonds chaleur de l’Ademe (dont le doublement a été annoncé) seront dédiés à l’exploitation forestière.
L’exploitation de la forêt et les industries du bois constituent un secteur majeur de l’économie française : 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 250 000 emplois directs. Néanmoins, les échanges extérieurs sont déséquilibrés avec un déficit commercial de plus de 5 milliards d’euros.
Un contrat pour soutenir la filière
Le contrat de filière signé mardi 16 décembre définit une stratégie à long terme qui traduit les engagements conjoints de l’État, des régions et des acteurs professionnels en veillant à l’équilibre des différents usages du bois dans les politiques publiques. Il est structuré autour de neuf objectifs prioritaires :
• mettre en place des outils de pilotage et élaborer une stratégie de la filière ;
• structurer le segment industriel et le tissu entrepreneurial ;
• promouvoir et développer les emplois de la filière ;
• mettre les entreprises du bois sur la voie de la différenciation et de la compétitivité par l’innovation ;
• renforcer l’innovation, le marketing et le design pour mieux vendre les produits français, en France et à l’export ;
• adapter l’offre de la première transformation aux besoins des marchés de la deuxième transformation ;
• sécuriser les approvisionnements de la première transformation ;
• actionner les leviers indispensables pour permettre l’approvisionnement des différentes filières utilisatrices de bois ;
• asseoir la reconnaissance des qualités intrinsèques du matériau bois afin d’en augmenter l’utilisation.
J’ai beau être en faveur du développement de la filière bois, ce schéma est un modèle d’écoblanchîment (green-washing) ! Qu’on m’explique en quoi le bois d’oeuvre et le bois industrie mènent à la sobriété énergétique , et cette dernière au recyclage ! Quant à la « purification de l’air », faut-il rappeler que le bois énergie est une forme de chauffage, certe plus vertueuse que les fossiles au niveau bilan GES, mais qui a le défaut d’engendrer une pollution atmosphérique (cendres …) ?
la sobriété énegétique de la construction bois, c’est qu’il faut dépenser moins d’énergie pour fabriquer ou transporter et installer du bois que pour du ciment et des briques! n’importe quel bouquin sur le sujet vous expliquera ça clairement! le bois ce n’est pas du green washing,vous coupez du bois, vous replanrez, ça repousse, au passage ça utilise du CO2 pour « grandir » (piégage du CO2) et ç nous fournit un peu d’oxygène , ce que nos ppumons apprécient. au passage ce sont les phytoplanctons et algues marines qui produisent le plus d’oxygène! et non la forêt amazonienne! vous pompez du gaz et/ou du pétrole ça se vide! je vous suis par contre sur les cendres il faudrai progressivement évoluer vers des foyers fermés, qui ont par ailleurs de nos jours des rendements très très importants