La consommation de pellets sur le marché français a fait un bond en avant depuis 2004. Avec une croissance de 30-40 %, ce combustible permet d’économiser jusqu’à 45 % sur la facture énergétique. Il s’agit en outre d’une solution écologique qui élimine 100 % des émissions de CO2.
Avec 300 millions d’euros facturés en 2013, les experts estiment que plus d’un million de tonnes de pellets ont été consommés en 2014.
Ces dix dernières années, la production de poêles à pellets dans le monde a été multipliée par dix. Parallèlement, la production de pellets est passée de 2 millions de tonnes en 2002 à 19 millions en 2012. La majeure partie des pellets sont produits en Europe (66 %).
En France, la consommation de ce type de combustible n’a cessé de croître, passant de 45.000 tonnes en 2004 à 850.000 en 2013. Cette tendance est soulignée par Jordi Marrón de jardinitis.com, dont le magasin propose une large gamme de produits de chauffage à pellets. "En France, la vente de poêles à pellets a connu une montée en flèche ces dernières années, confirme-t-il. Concrètement, les ventes de poêles et thermopoêles à pellets de la marque K2Calore ont été multipliées par cinq en 2014".
Selon les experts, le marché français de pellets connaît une croissance annuelle de 30 à 40 % et a dépassé le million de tonnes en 2014. Ces données démontrent que les Français se chauffent de plus en plus avec des poêles et des cheminées à pellets.
Selon les données officielles, l’utilisation de la biomasse permet d’économiser jusqu’à 45 % sur la facture énergétique par rapport aux combustibles fossiles. De plus, par rapport à ces derniers, le chauffage aux pellets, respectueux de l’environnement, élimine 100 % des émissions de CO2.
À l’avenir, les experts estiment que 10 % de l’énergie finale consommée en 2020 dans l’Union européenne proviendra de la biomasse et que la consommation domestique de pellets aura doublé en 2030 par rapport à 2010. Au niveau industriel, l’utilisation des pellets poursuivra également sa progression, allant même jusqu’à supplanter leur utilisation domestique.
Si 34% des pellets proviennent de pays hors de l’Europe, on ne peut pas parler de l’élimination de 100% des émissions de CO2, lesdits pellets devant être transportés, ce me semble ? Quant au « cycle vertueux » du bois, ressource renouvelable, certes, certes, mais en attendant la repousse, même dans des exploitations frorestères affublées des meilleurs labels éco-corrects, le fait de brûler les pellets émet, à l’instant t dans l’atmosphère du CO2 qui avait été patiemment stocké dans les arbres pendant plusieur décennies, à des époques où la concentration en CO2 était plus faible que maintenant. Mais à part ça, madame la marquise, vive le chauffage au bois, cc’est quand même bien plus chalereux, dans tous les sens du terme, y compris en cheminée ouverte n’en déplaise aux grincheux, que tout autre mode.
La machine médiatique est telle que Enerzine déclare : » l’utilisation de la biomasse élimine 100 % de CO2″ ce qui est tout à fait faux : la combustion de la biomasse produit exactement autant de CO2 que les autres combustions. Ce qui élimine le CO2 avec le bois, ce n’est évidemment pas de le brûler, mais c’est de le planter ou de le replanter. Le fait-on ? Le chauffage électrique en France conduit plus sûrement que le bois à résoudre le problème du CO2. Pourtant, celui-ci est fortement découragé dans le RT2012. Où donc se situe la cohérence ?
Comme le montre ce graphique du Centre régional de la propriété forestière, Malgré 44 millions de m3 de bois prélevés par an, dont une partie est utilisée dans les scieries ou pou produire du papier, le stock de bois dans nos forêts augmente de 29 millions m3 par an
Les 34% produits hors Europe font référence à la production mondiale, on peut espérer qu’ils sont également consommés hors Europe ! Pour le cycle du carbone, le temps de reconstituer le stock prélevé est de l’ordre de 15 ans dans le cadre du bois énergie, et une part importante du stock carbone se trouve dans l’humus. En outre donner une valeur économique à nos forêts et aux haies me parrait être important pour en garantir la préservation et la bonne conduite. De plus si on ne récolte pas le bois une forêt voit son stock de carbone plafonner au bout d’un certain temps…
¤ Une solution intéressante à tous points de vue, c’est de développer à la fois l’agroforesterie et les réseaux de chaleur. L’agroforesterie, c’est planter des rangées d’arbres à pousse rapide entre les champs, les TCR (taillis à courte rotation) souvent de saules ou de peupliers. Cela remplace les haies qui ont été détruites de façon idiote il y a quelques décennies. Remettre des lignes boisées protège de l’érosion et de l’évaporation due au vent, crée de l’humus, … en plus de fournir de la biomasse. La chaufferie d’un réseau de chaleur utilise le bois avec un meilleur rendement qu’un chauffage domestique et les fumées sont filtrées de façon plus efficace. Enfin, certaines chaufferies pourraient être complétées par un stockage intersaisonnier de la chaleur solaire suivant le principe du Solar District Heating. On pourrait encore ajouter la mise en réserve, convertis en chaleur, des excés d’électricité éolienne lors d’épisodes très ventés.
1/ La seule énergie propre, c’est celle que l’on ne consomme pas! 2/ Le seul fait de respirer est déjà vecteur de de CO2, alors se nourir, se déplacer, se reproduire, se soigner, se chauffer en plus… Donc quand on lit qu’il y aurait des énergies « propres » pour le chauffage et que le bois en fait partie, on tombe de son siège, on mange sa main, ou on se tape la tête contre un bison, ou les trois à la fois. Le bois est peut être moins sale que d’autres énergies, mais pas dans n’importe quelles conditions! Le bois est certainement une énergie de chauffage plutôt bon marhcé aujourd’hui, c’est facile à vérifier, mais demandons nous si cela ne cache pas quelque chose de très sale justement, si la vraie facture ne va pas nous arriver plus tard : escroquerie sur la gestion de la ressource, aglomération de matières dangereuses aux pellets, transports transnationaux des produits, exploitation non durable dans les pays de l’Est, dévastations cachées, poussières fines, émanations toxiques des cheminées, chaudières et poeles peu durables, au rendement surestimé, etc… Donc le pellet à toutes les apparences de la propreté si chère à nos bonnes consciences occidentales mais en a t’il vraiment toutes les vertues. NON. Personnellement, je sais pas expérience que l’énergie, c’est cher, que l’énergie pas chère n’existe pas et que ce « cadeau » (pellets pas chers) doit être utilisé avec prudence et circonspection. Plutôt que d’ajouter un chauffage, empruntons à taux zéro pour faire une belle isolation. Voilà qui contre balance cette vision angélique du pellet, vison propagandiste dont le but est commercial et qui nous dirige vers une future impasse à court terme. Il n’y aura pas assez de pellets pour chauffer tout le monde… Chauffons bien, chauffons peu.
Voyons un exemple pratique. Une commune de 10.000 habitants sur 950 Ha est partagée pratiquement à 50% en zone urbaine et à 50% en zone forestière et un peu agricole. Le ramassage de déchets verts des jardins dans la zone urbaine totalise 10.000 Tonnes par an. Le potentiel d’entretien forestier sur les 450 Ha de bois est de 40.000 Tonnes par an (entretien des sous-bois, enlèvemet des arbres morts, renouvellement…) Au total, près de 50.000 tonnes bruts peuvent être collectés annuellement. Si on suppose utiliser le procédé qui convertit même les déchets verts directement en pellets, plus de 30.000 Tonnes de pellets secs peuvent être produits localement par an (bien sûr il y a un partage de valorisation en bûches aussi). Sachant qu’il faut environ 2 kg de pellets pour le contenu énergétique de 1 litre de fuel, les 30.000.000 kg de pellets correspondent à 15 millions de litre de fuel. Suivant la taille de l’appartement ou de la maison, ainsi que son degré d’isolation thermique, la consommation au fioul varie de 500l à 3000l par an. Si on prend l’hypothèse d’une consommation de 1500 litres de fuel par an et par logement, la production de pellets peut suffire à 10.000 logements, correspondant à une population de près de 25000 habitants. Bilan: grâce aux espaces verts et boisés, il y a plus de deux fois plus d’énergie disponible que celle consommée actuellement pour le chauffage. Ce calcul démontre en tous cas que l plupart des zones rurales ou semi rurales sont excédentaires en énergie, sans le savoir. Yapluska exploiter ce gisement d’énergie renouvelable à nos portes plutôt qu’à l’importer de ressources fossiles. Au lieu de faire des grands discours sur l’avenir de la planète, on pourrait peut-être commencer par balayer devant nos portes ?
Sur vos chiffres, je ne sais pas, je vous en laisse propriétaire. Mais sur l’idée plus générale que tout dépend de la situation, qu’il n’y a pas de Silver bullet, que dans les « campagnes » notamment comme vous le soulignez il y a un potentiel important et « local »… Maintenant certains diront: – les pellets c’est pas bien – yaka isoler : il y a des habitations existantes où de toutes façons il est raisonnablement impossible d’isoler au-delà d’une certaine limite, et encore faut-il avoir les moyens de la faire car le temps de retour peut être quasi infini au-delà des premières mesures. – yaka (voir news d’hier sur le réseau et la chaufferie de Bagnolet) refaire tous les logements desservis par ce réseau et le réseau en même temps. Bah oui mais ça c’est pas la vie, car l’évolution des mix énergétiques c’est le résultat de la somme de multiples décisions liées à un contexte particulier, des acteurs particuliers, un calendrier particulier, et à des contraintes financières. Bref, les pellets ce n’est effectivement pas l’arme fatale mais dans certaines situations notamment en rénovation « obligée » ( système existant en fin de vie) d’un chauffage existant « haute température »au fuel j’imagine que ca peut être une bonne solution. Encore que en ce moment avec la baisse des prix, ça va devenir compliqué…
la logique du toujours plus va aller à l’encontre de l’intérêt de l’énergie bois. « avant » le bois local allait dans les cheminées et cuisinières locales malheureusement avec de faibles rendements et la suie qui allait avec! mais sans transports coûteux et polluants. aujourd’hui les nouveaux poèles ou autres chauffages individuels à bois ont des rendements bien meilleurs et des émissions de particules réduites « aujourd’hui » des mégacentrales vont aller chercher du bois dans des zones de plus de 100kM de Diamètre !!! quel est l’intérêt? à voir des camions défoncer les réseaux de transports et couter la peau des genoux aux contribuables? ma limite serait pour les grosses chaudières: des installatins locales pour de l’immobilier dense en zone non urbaine ou du chauffage d’équipement public mairies gymnases, écoles,… avec éventuellement de la cogénération. ces petits fournisseurs locaux ne devraient pas aller chercher leur ressource à plus de 30 kM . par exemple peu d’intérêt dans la Beauce (là, ils auraient la paille éventuellement!)!!
qu’on ne parle pas d’électricité mais réellement de transition « énergétique », précisons. Le moment où l’on remplace un appareil parce qu’il est devenu obsolète est un moment privilégié (si on attend qu’il soit en panne ce sera généralement trop tard pour envisager un changement radical surtout en matière de chauffage). Si l’objectif principal de la « transition » c’est bien de se sevrer progressivement des fossiles importés, c’est (dans le domaine du chauffage) à ce moment qu’il est important d’agir (avec des aides ciblées), sinon on en reprend pour 20 ou 30 ans pour l’installation concernée. Remplacer une chaudière fioul ( ou charbon) en fin de vie par une chaudière « bois » et pourquoi pas pellets devrait de mon point de vue être fortement encouragé, mais je conçois bien que ce n’est pas forcément possible techniquement (il faut a minima un peu de place) ni forcément souhaité par l’utilisateur ( ça demande de s’en occuper beaucoup plus). Ca vaut dans le principe aussi pour le gaz, mais la première cible c’est d’abord les endroits où il n’y a pas de desserte de gaz, et comme le souligne B.api ce sont généralement des endroits où il y a de la ressource bois disponible localement, d’où l’espoir raisonnable de susciter en plus un peu d’activité. Il me parait plus efficace économiquement d’aider par des aides ciblées à remplacer judicieusement des installations obsolètes que de rendre économiquement obsolètes des installations qui ne le sont pas… notamment dans le domaine de l’électricité….Juste une question de priorités.
on peut se chauffer au bois sans pellets ! Au passage, la brève émane d’une marque de poeles à pellets (espagnol je crois) . Or 90% des poêle à bûches sont fabriqués en France, à la différence des poëles à pellets qui sont quasiment tous fabriqués hors de France. sans compter que les pellets sont plus transportables que les bûches, donc plus susceptibles d’être importés sur de longues distances. je rejoins donc pastille verte : quid du CO2 transport?
bonsoir EDF se lance dans la rénovation d’apparts ! On peut être sur que c’est pas pour mettre des chaudières à gaz à condensation !! Les pellets peuvent être fabriqués avec des déchets de bois non valorisés jusqu’à présent ! La chaleur étant la forme la + dégradée de l’énergie, c’est quand même pas bête de faire de la flamme pour se chauffer plutôt que de se servir de ce prodige qu’est l’électricité ! Mais bon hors du Nuke point de salut ! Yessssssssss ! On attend la cata ou pas ? On va se mobliser trop tard ? Comme d’hab ! Ou on réalise ce qui nous pend au nez et on essaye de s’en sortir en douceur ? Ou on injecte encore 55 miilliards dans ces cocottes infernales ? Au secours !!
Bonsoir, Lorsque je vois cet article et ses louanges envers le « tout pellet », lorsque j’observe les commentaires, en tant que référent midi pyrénées pour le réseau forêt de FNE, je ne peux que réagir. Les pellets sont l’une des principales pressions à venir qui pèsent sur les forêts de ma région et d’autres, et annoncent quelques désastres écologiques, voir Des usines immenses qui s’installent et menacent de doubler la demande en bois sur un département à elles seules, ne sont pas des informations à prendre à la légère. Les chiffres sur les stocks de bois qui augmentent en France me font hocher la tête de droite à gauche, il faut observer plus finement que ça … S’il n’est pas mieux cadré, le pellet sera la porte ouverte aux plantations d’essences exotiques, notamment dans les friches agricoles, à l’appauvrissement de notre biodiversité et à de nouveaux problèmes apparaissant comme un bulldozer dans 20 ou 30 ans, encore, toujours. Voir l’enquète qui elle, est précise et sans fard, sur le lien donné plus haut. Je ne suis pas contre le pellet, mais contre la liberté de faire tout et n’importe quoi, que l’on voit apparaitre actuellement. Quelques gens s’en inquiètent sur le terrain, pas assez, bénévoles. Bien le bonsoir.
Les cendres de notre chauffage au bois les plus performants sont essentiellement composées de minéraux, d’éléments chimiques simples plus ou moins combinés, en très forte concentration. Ce sont là une partie des nutriments du bois vivant et de sa biospère associée. Le texte proposé par Phil850 pose là je pense le vrai problème d’une énergie bois massivement démocratisée, située à distance des sites de production. Les cendres et donc les minéraux et nutriments (pour résumer) ne reviendront jamais à la source. On peut donc prévoir un apauvrissement significatif des sites de prélèvement. Je crois savoir que les forêts naturelles (par opposition aux fôrêts plantés) sont des systèmes équilibrés particulièrement fragiles… A travers cette industrialisation, nous nous dirigeons donc de nouveau tête baissée vers une énergie non renouvelable et des cultures indutrielles dépendantes des pesticides et engrais (donc du pétrole), une nouvelle impasse totalement désastreuse, d’autant plus désatreuse que nous auront longtemps été entretenue dans notre bonne conscience de bruleurs de bois. En conclusion, j’en appelle à cesser les simplifications outrancières, l’usage systématique de la pensée magique (la même qui nous fait absorber des médicaments oméopathiques ou croire au paradis). Ces « packages » de bonne conscience généreusement diffusés par nos maitres en la matière (les communicants et certain de leurs confrères journalistes) n’ont qu’un objectif : servir les intérêts immédiats de celui qui les diffuse.
S’ils deviennent moins chers(les granulés importés du Canada,de Russie ou d’ailleurs) que du gaz naturel ou du charbon,pour un même service de production de calories ou d’électricité ou même des 2(cogénération),alors on les utilisera abondament en France,même si ça déplait aux écolos moralistes,décroissantistes,et autres bobos-pleurnicheurs dont on a que faire de leurs avis nuls,ringards et sans intérêts.Les raisons économico-financières l’emporteront,de toutes manières.Ne vous en déplaise,messieurs les pisses-vinaigres.
Si vous ne savez pas lire, abtenez vous au moins de propos agressifs gratuits… Si vous en avez personnellement contre moi, je vous donne mon adresse et/ou mon N° de téléphone ce qui vous permettra de vous exprimer directement à moi et pas à une assemblée pour régler vos problèmes très subjectifs. Si mon mode d’expression vous déplait, il va falloir vous adapter, travailler sur votre tolérance, ou aller voir ailleurs. C’est la dernière fois que je tolère ce genre de propos qui me visent personnellement. Et si enfin vous avez envie de parler papier toilette pour les besoins de votre démonstration, pourquoi pas. Je n’ai rien contre, et c’est exactement l’idée qui m’est venue en réfléchissant à cette « fuite » de minéraux. Je n’en connais pas l’impact, je n’en connait pas le cycle exact et surtout je ne sais pas si c’est un sujet. Je soulevais la question en constatant les kg de cendres que produisent les meilleurs chauffages au bois, qui ne laissent – très théoriquement – que des minéraux après combustion. Cette masse de cendre est un spécificité des chauffages au bois. Elles révèlent probablement un obstacle majeur à l’exploitation industrielle du bois en tant que consommable, y compris si on ne le brûle pas comme pour le papier. Le bois ne serait peut être pas une ressource si renouvelable que ce que prétendent les vendeurs de bois et quelques écolos de la ville. Et cette renouvelabilité dépendrait d’un cycle complexe de retour des mineraux à leur source, ce qui en diminue l’intérêt et en augmente le cout et la complexité, si on accepte de tout bien considérer dans ce cycle du bois. C’est juste une piste… J’espère en tout cas que le problème est définitivement réglé concernant votre iiritibalité à mon endroit…
Les « masses » de cendre évoquées ci-dessus sont de l’ordre de 1% pour les granulés brulés avec un matériel efficace. Cette cendre est riche notamment en potasse et peut effectivement aider à la fertilité des sols. « Qui sème potasse récolte en masse » ! Après pour les forêts en zone tempérée, il ne s’agit pas d’un milieu spécialement « fragile », c’est même une des seules cultures qui ne nécessite ni engrais ni pesticides pour se développer et se régénérer. Exception faite des monocultures de résineux avec coupe à blanc tous les 30 ans qui sont une source de profits rapides au prix d’une dégradation irrémédiable des sols de l’eau, de la biodiversité et des paysages. Mais c’est un autre problème…
@Pastilleverte : Il faut raisonner en termes de flux et non de stock : il pousse largement plus de bois qu’on en coupe ! Et il pourrait en pousser encore beaucoup plus si… @pierreerne : Bien sûr ! Sinon, la croissance du stock de bois sur pied ne serait pas si forte (malgré les « tempêtes du siècle » de 1999, 2009…) @Stephsea : Oui, le chauffage aux pellets est largement écologique… même malgré les transports des pellets par bateaux vers nos centrales thermiques. Non, l’énergie n’est pas chère (10 fois moins qu’en 1900) et c’est bien là tout le problème ! @b api : Votre exemple pratique est très intéressant mais le potentiel de 40.000 T/an pour 450 ha parait très optimiste. D’où sortez-vous ce chiffre ? Il me semble que 20 T/ha/an serait déjà beaucoup. @Phil850 : Nous souffrons bien plus d’usines « tas de ferraille » voire plus d’usines du tout que « d’usines immenses » … que je ne vois toujours pas venir ! (Contrairement à ce que j’ai pu voir ailleurs) @Revilo : Non, les coupes à blanc tous les 30 ans « ne dégradent pas les sols irrémédiablement, ni l’eau, ni la biodiversité, ni les paysages » comme vous le dites. C’est même tout le contraire ! Une forêt, même de pins est beaucoup plus riche en biodiversité qu’un parcours à moutons ou un champ de maïs. Voulez-vous venir voir ?
Quand vous dites: Non, l’énergie n’est pas chère (10 fois moins qu’en 1900) et c’est bien là tout le problème Vous parlez des granulés de bois,des plaquettes de bois,du bois combustible en général ??
De mémoire, le bois énergie pèse 100Twh actuellement en France, soit à peu prés 5% de la conso primaire. En améliorant les techniques de ramassages, … on peut espérer entre 50 et 100Twh de plus. Donc bapi semble exagérer un peu les ressources car de mémoire le chauffage du pays doit au total représenter dans les 500Twh (dont 100Twh déja faits par le bois,…) Concernant les pelets, leur fabrication nécessite nettement plus d’énergie que le bois buche. Surtout si le bois est exploité dans le but de faire des pellets. Il faut le broyer, puis selon les techniques le sécher, le comprimer à plus ou moins haute pression,ce qui finit de le sécher …. Suivant le procédé ça consomme plus ou moins d’énegie fossiles et de l’energie en général. Au final, si le pellet reste trés pratique, il est trés probablement nettement plus émetteur de CO2 et n’elimine pas à 100% les rejets de CO2 comme c’est affirmé dans l’article. C’est beaucoup moins bon:
@Midogu Pour voir ce que donne une exploitation industrielle et monoculturale de résineux dans une des plus belle régions de France. Avec de superbes photos qui évoquent un peu des paysages d’après-guerre… La monoculture qu’elle soit de Douglas, de maïs ou de religion est un fantastique vecteur de destruction.
Dernière phrase: comprendre nettement plus émetteur que le bois buche…
La vertitude des granulés ne dépend pas que de la source et du transport, mais aussi du process. Quand la sciure est séchée au gaz, c’est plus souple mais moins vert :
Y’a gaz et gaz…
@Enpratik : Il s’agit du coût de l’énergie mécanique en général. Les pellets n’existant pas en 1900. Je cite J.M. Jancovici sur son site Manicore : « …nous en arrivons à cette conclusion étonnante que le prix réel d’un kWh mécanique issu du pétrole a vu son prix divisé par quelque chose entre 30 et 60 depuis 1950 ! Plus cher, le pétrole ? Voici donc le mot de la fin sur le prix réel du …le prix du pétrole n’est pas élevé, il est nul. La seule bonne question est de savoir ce qui va se passer quand il cessera de l’être….. » Source : @Reivilo : Je vous remercie pour le rapport sur la Forêt Limousine mais contrairement à vous, j’ai constaté que : non, on ne coupe pas assez de bois en France ; non, on ne reboise pas assez non plus. Oui, nos usines (scieries, usines de pâte à papier…) sont trop petites et trop vieilles. Etant sylviculteur, je ne suis pas mécontent de voir ces paysages en damier que je connais bien : A l’endroit des coupe-rases va naître une forêt nouvelle… Un arbre pousse… puis, si l’on ne le coupe pas à temps, il est abattu par le vent, ou brûle lors d’un incendie, ou meurt de scolyte, ou autre parasite. Je suis heureux de produire du bois qui va remplacer les énergies fossiles, pas vous ? @Hervé : Je ne vous comprends pas, le lien que vous produisez (badgerpellets) indique tout le contraire. Voir § 7.2 « Les pellets fabriqués par le groupe François ont bien un bilan CO2 négatif » D’ailleurs, toutes les usines modernes de la filière bois ont ce même bilan négatif : scieries, usines de pâte à papier, fabriquent de pellets… elles produisent largement plus d’énergie « verte » : vapeur, électricité qu’elles n’en consomment. Une usine de pâte en Finlande est même excédentaire à 240 % en énergie à partir du seul bois entrant dans l’usine !
@Enpratik : Il s’agit du coût de l’énergie mécanique en général. Les pellets n’existant pas en 1900. Je cite J.M. Jancovici sur son site Manicore : « …nous en arrivons à cette conclusion étonnante que le prix réel d’un kWh mécanique issu du pétrole a vu son prix divisé par quelque chose entre 30 et 60 depuis 1950 ! Plus cher, le pétrole ? Voici donc le mot de la fin sur le prix réel du …le prix du pétrole n’est pas élevé, il est nul. La seule bonne question est de savoir ce qui va se passer quand il cessera de l’être….. » Source : @Reivilo : Je vous remercie pour le rapport sur la Forêt Limousine mais contrairement à vous, j’ai constaté que : non, on ne coupe pas assez de bois en France ; non, on ne reboise pas assez non plus. Oui, nos usines (scieries, usines de pâte à papier…) sont trop petites et trop vieilles. Etant sylviculteur, je ne suis pas mécontent de voir ces paysages en damier que je connais bien : A l’endroit des coupe-rases va naître une forêt nouvelle… Un arbre pousse… puis, si l’on ne le coupe pas à temps, il est abattu par le vent, ou brûle lors d’un incendie, ou meurt de scolyte, ou autre parasite. Je suis heureux de produire du bois qui va remplacer les énergies fossiles, pas vous ? @Hervé : Je ne vous comprends pas, le lien que vous produisez (badgerpellets) indique tout le contraire. Voir § 7.2 « Les pellets fabriqués par le groupe François ont bien un bilan CO2 négatif » D’ailleurs, toutes les usines modernes de la filière bois ont ce même bilan négatif : scieries, usines de pâte à papier, fabriquent de pellets… elles produisent largement plus d’énergie « verte » : vapeur, électricité qu’elles n’en consomment. Une usine de pâte en Finlande est même excédentaire à 240 % en énergie à partir du seul bois entrant dans l’usine !
Citoyen soucieux de l’avenir, j’ai investi il y a 4 ans dans une couteuse installation de chauffage : chaudière à pellets + panneaux solaires thermiques. A l’usage, cela fonctionne correctement. Reste la corvée de cendres et le jonglage avec les réglages pour optimiser les rendements. Et bien évidemment l’encombrement d’une telle installation, le bruit de fonctionnement, la consommation et la dépendance électrique. Mais le problème n°1, c’est le coût des pelletrs : +30% en 4 ans !!! Avec la baisse du fioul, ce n’est plus du tout concurrentiel par rapport à cette énergie fossile. Compte tenu du prix d’achat et de cette augmentation de coût du combustible, cette installation ne parvient même pas à concurrencer une installation électrique. Tout juste parvient-elle au niveau de dépenses d’une installation en propane !!! Certes, je tente de me consoler avec le fait que mon installation est la plus écologique mais côté portefeuille, j’ai l’impression d’être un pigeon !! J’maginais que l’augmention des volumes et la concurrence entre fournisseurs allait limiter l’augmentation des prix des pellets. Pour l’instant, je constate tout le contraire. Il faut vraiment avoir la foi pour jouer le jeu de la transition énergétique …
@Enpratik : Il s’agit du coût de l’énergie mécanique en général. Les pellets n’existant pas en 1900. Je cite J.M. Jancovici sur son site Manicore : « …nous en arrivons à cette conclusion étonnante que le prix réel d’un kWh mécanique issu du pétrole a vu son prix divisé par quelque chose entre 30 et 60 depuis 1950 ! Plus cher, le pétrole ? Voici donc le mot de la fin sur le prix réel du …le prix du pétrole n’est pas élevé, il est nul. La seule bonne question est de savoir ce qui va se passer quand il cessera de l’être….. » Source : @Reivilo : Je vous remercie pour le rapport sur la Forêt Limousine mais contrairement à vous, j’ai constaté que : non, on ne coupe pas assez de bois en France ; non, on ne reboise pas assez non plus. Oui, nos usines (scieries, usines de pâte à papier…) sont trop petites et trop vieilles. Etant sylviculteur, je ne suis pas mécontent de voir ces paysages en damier que je connais bien : A l’endroit des coupe-rases va naître une forêt nouvelle… Un arbre pousse… puis, si l’on ne le coupe pas à temps, il est abattu par le vent, ou brûle lors d’un incendie, ou meurt de scolyte, ou autre parasite. Je suis heureux de produire du bois qui va remplacer les énergies fossiles, pas vous ? @Hervé : Je ne vous comprends pas, le lien que vous produisez (badgerpellets) indique tout le contraire. Voir § 7.2 « Les pellets fabriqués par le groupe François ont bien un bilan CO2 négatif » D’ailleurs, toutes les usines modernes de la filière bois ont ce même bilan négatif : scieries, usines de pâte à papier, fabriquent de pellets… elles produisent largement plus d’énergie « verte » : vapeur, électricité qu’elles n’en consomment. Une usine de pâte en Finlande est même excédentaire à 240 % en énergie à partir du seul bois entrant dans l’usine !