Une méthode biologique de dégradation de bois a été développée par un groupe de chercheurs, universitaires et industriels, dans le but de produire du bioéthanol.
Le bois est constitué principalement de lignine et de cellulose. Pour produire du bioéthanol à partir de bois, il faut tout d’abord séparer la cellulose, riche en glucose, de la lignine afin d’en extraire le sucre et le fermenter.
Les procédés actuels de dégradation consistent à broyer mécaniquement les débris de bois, ce qui est très coûteux en énergie. La méthode biologique exploite la propriété lignivore de la pourriture blanche, espèce fongique issue de nombreuses variétés autochtones de champignons. La lignine étant détruite, l’extraction du glucose contenue dans la cellulose est facilitée. L’irradiation des matériaux par micro-ondes permet d’accélérer la dégradation. Ce procédé nécessite au final 10 fois moins d’énergie que les techniques mécaniques.
Cette méthode a été développée dans le cadre d’un projet financé par la NEDO (New Energy and Industrial Technology Development Organization). L’utilisation de biomasse non-alimentaire tels que les résidus de coupe ou le bois de sciage est un enjeu majeur pour le Japon qui est loin de survenir à ses besoins en bioéthanol.
L’équipe souhaite commercialiser cette méthode d’ici 3 à 5 ans, une fois la culture des champignons optimisée.
oh! un champi-pote !!
Delireuh ! Je te ferais des kwigies toute tavie ça te feras du bien de te faire des kwigies ! =D