L’Office National Interprofessionnel des Grandes Cultures (ONIGC) publie une étude évaluant la surface nécessaire en France pour atteindre les objectifs d’incorporation de 7% de biocarburants en 2010.
Selon les conclusions de son Comité « biocarburants et biomasse », composé d’experts de tous horizons, l’objectif est parfaitement réalisable, sans pour autant mettre en péril les besoins alimentaires domestiques, et tout en maintenant les exportations de céréales (50% de la production française). L’incorporation de 7% de biocarburants à la pompe nécessiterait une surface de culture supplémentaire de 310 000 ha, afin de tripler la production de biodiesel et de bioéthanol. La réalisation de l’objectif 2010 représente en effet un besoin de 2,62 millions de tonnes de biodiesel, et de 740 000 tonnes de Biodiesel. Face aux inquiétudes croissantes concernant la menace que fait peser le développement des biocarburants sur les cultures alimentaires, et donc sur les prix, l’ONIGC répond par l’optimisme. La première raison qui écarterait un risque de concurrence avec les cultures alimentaires, explique le comité d’étude, s’explique par l’utilisation croissante de co-produits pour l’alimentation animale (drêches, tourteaux, pulpe) qui se substituerait en partie aux céréales. Elle permettrait ainsi de dégager 40 000 à 310 000 ha. La seconde raison est la remise en culture de terres laissées en jachère. 300 000 à 400 000 ha pourraient ainsi être exploitées tout en conservant les jachères environnementales. Le total des nouvelles surfaces exploitables pourraient donc atteindre une surface comprise entre 340 000 et 710 000 hectares, alors que 310 000 sont nécessaires aux objectifs 2010. |
(src : ONIGC) |
Ce sera un progrés intéressant d’arriver à 7% de biocarburant en 2010. D’ici-là nos habitudes n’auront pas beaucoup changées et la consommation de combustibles fossiles peu diminuée. On obtiendra ainsi une petite réduction de la facture de pétrole. Il serait plus avisé de favoriser les transports en commun, électriques, avec le nucléaire.
Je me pose la question de savoir si la mise en culture des jachères ne va pas engendrer – selon les plantes choisies à cet effet – un déficit d’eau dans les nappes et l’augmentation des nitrates et pesticides dans les sols et les nappes d’eau ? Quant au nucléaire préconisé par Christophe, comment s’arrange-t-il avec des déchets radio-actifs à surveiller pendant des millénaires ?
Aveugles et sourds les rédacteurs de ce billets n’ont pas du ouvrir un journal ou compter ce que coute un litre d’huile ou un kilo de farine aujourd’hui. Il est évident que la flambée des prix, avis repris dans les presses de droite et de gauche (je crois qu’il en reste par ci, par là) est imputable à l’utilisation de ressources alimentaire pour rouler en bagnole. Des informations complémentaire ??? Prenez le temps de lire avant de continuer à croire au scientisme, c’est URGENT !!!
En effet, la suppression de la jachère va détruire encore plus surement la médiocre qualité des sols. Imposer toujours plus de pesticides et intrants chimiques. Tout en favorisant l’apparition des OGM, puisque ça ne sera pas pour finir dans nos assiettes. Les travaux de Fabrice Nicolino sur les pesticides et les NECROCARBURANTS!!! sont essentiels pour l’esprit critique. Des intérêts énormes sont en jeux, certes, mais aussi des EGOS sur-dimensionnés dirigent depuis trop longtemps les organismes d’états liés à l’industrie. C’est à rien moins qu’une refonte totale de la société dont nous avons besoin si nous voulons survivre et connaître le 22 ème siècle. IL EST TEMPS DE L’ACCEPTER
Noizzy a raison. A part en finir avec la bagnole, je vois pas bien comment on s’en sortira.