Le PDG du géant alimentaire Nestlé, Peter Brabeck, a dénoncé dimanche les risques de pénuries alimentaires que fait courir le développement des cultures de biocarburants.
"Si l’on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n’y aura plus rien à manger", a-t-il prévenu dans les colonnes de l’hebdomadaire suisse NZZ am Sonntag.
"Accorder d’énormes subventions pour les produire est inacceptable moralement et irresponsable" a-t-il dénoncé, accusant les biocarburants de détourner des millions de tonnes de maïs des assiettes vers les réservoirs des véhicules.
Peter Barbeck a également évoqué les risques de pénuries d’eau, estimant que 4 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire un litre de bioéthanol.
"Le patron de Nestlé en fait trop", a répondu mardi la FNSEA, qui soupçonne le Président de Nestlé d’utiliser l’opposition entre alimentation et biocarburants, comme "simple procédé […] pour payer toujours moins cher ses matières premières."
Le syndicat agricole estime en effet que Peter Brabeck fait preuve de "catastrophisme", "au moment où le sujet du pouvoir d’achat est prégnant en Europe". Pour la fédération, la question des prix et des marges tout au long de la chaîne de production est au coeur du problème agricole.
Elle indique par ailleurs que "les agriculteurs [sont] engagés depuis longtemps dans le développement durable".
Les biocarburants ne sont pas l’objet de la crise des matières premières. C’est l’accessibilité d’une population défavorisé qui peut maintenant avoir accès, grâce au développement de leur pays je veux parler de l’Inde et de la Chine. Toutes les coopératives agricoles le disent, les chiffres sont là, la consommation a augmenté et ce n’est pas la faute des biocarburants, qui ne représente même pas 0,5% du marché!Bon coup de pub NESTLE!
Méfiance, méfiance ! C’est la course au profit maximum qui fait parler Peter Brabeck. En effet, la hausse des prix des céréales a obligé la firme de Vevey à réduire ses marges bénéficiaires. De plus, la stratégie affichée de l’entreprise est de « privatiser » l’eau et l’amène a considérer cette ressource comme la sienne. (La firme exploite des sources dans le monde entier. Les marques les plus connues en France sont Vittel, Contrex, Perrier, Hépar, Valvert, Quézac ou Aquarel) C’est du moins ce que dit Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, dans une interview à France Info. Selon lui, seuls les gains amoindris poussent Nestlé à intervenir. Les 8000 produits de Nestlé sont essentiellement composés de céréales. Or, le développement des agrocarburants dans le monde fait exploser les prix du blé, du maïs, du riz, du soja. extrait de l’article suivant : Rajoutons à celà que Nestlé est un grand destructeur de forêts et qu’il est mondialement connu pour être antisocial (grève en russie, au sénégal, en france etc…)
Puisque il risque d’ y avoir une pénurie alimentaire d’ aprés Monsieur Brabeck, autant s’ y habituer tout de suite et boycotter les produits Nestlé.
avant Nestlé et ses quelques comparses étaient bien seuls à acheter les produits agricoles, et ils imposaient leur prix au détriment des producteurs. Evidemment ça les gène aujourd’hui de voir apparaitre d’autres débouchés pour les agriculteurs… Mais qu’il se fasse passer pour le protecteur de la veuve et l’orphelin est sacrément gonflé (et honteux)!
avant Nestlé et ses quelques comparses étaient bien seuls à acheter les produits agricoles, et ils imposaient leur prix au détriment des producteurs. Evidemment ça les gène aujourd’hui de voir apparaitre d’autres débouchés pour les agriculteurs… Mais qu’il se fasse passer pour le protecteur de la veuve et l’orphelin est sacrément gonflé (et honteux)!