Vendredi 4 avril, le groupe européen de travail sur les biocarburants devrait rendre ses conclusions concernant des critères de durabilité à imposer à la filière biocarburant.
La mise en place de ce groupe de travail spécial sur les biocarburants visait à instaurer des garde-fous aux obligations d’incorporer 10 % de biocarburants dans les pompes européennes pour 2012. Il s’agit d’éviter le développement de filières de biocarburants à l’impact environnemental négatif.
En février dernier, la Commission proposait donc la mise en place d’un appellation bio pour les seuls carburants d’origine naturelle qui permettraient un bénéfice de 35% de rejet de CO2 par rapport à un carburant classique. Ce , tout au long du cycle de vie du carburant, de la production à la consommation. Parmi les autres critères qui seraient imposés à la filière, l’interdiction de la production de carburant issu du bois des forêts, des zones humides et des herbages riches en biodiversité.
La présidence slovène de l’Union estime que ce chiffre de 35% de bénéfice carbonique n’est pas suffisant. Certains Etats membres auraient proposé d’élever ce taux à 60%, mais aucun chiffre ne fait jusqu’à présent l’objet d’un consensus au sein de l’Union.
La solution qui semble se dégager, serait d’augmenter progressivement le taux de 35%.
même au niveau des institutions europeennes, on commence à se poser des questions sur le niveau en deça ou au delà duquel un bio carburant commence à devenir « bon pour l’environnement ». En Mars 2007, l’objectif de 10% de biocarburants dans chacun des pays de l’UE a été validé…C’est à pleurer…Des fois, on prefererait vivre aux US, ils sont quand même plus prévisibles!