En visite en Alsace, Nicolas Sarkozy a annoncé une série de mesures destinées à valoriser davantage les ressources en bois du pays.
"Cet atout demeure considérablement sous-exploité", a pointé le Président. La balance extérieure de la France [dans le bois et l’ameublement] affiche un solde négatif de plus de 6 milliards d’euros en 2008. il s’agit du "deuxième poste de déficit commercial français", a-t-il ajouté
Une situation contrastant avec la bonne santé de la ressource naturelle : depuis 1950, la forêt a vu sa superficie doubler. Or, "40% de l’accroissement naturel [..] n’est pas prélevé", a-t-il souligné. La filière bois représente en France quelques 450 000 emplois.
La filière bois devra donc s’intégrer au sein des objectifs énergétiques français et européen. Elle devra participer à hauteur d’un tiers à l’effort consistant à porter à 23% la part d’énergie renouvelable dans la consommation énergétique du pays. Pour y parvenir, ce sont "21 millions de mètres cubes de bois supplémentaires qu’il faudra sortir de nos forêts", de quoi produire l’énergie équivalente à la production de 6 centrales nucléaires.
Une série de mesures ont été annoncées afin d’atteindre ce but. En premier lieu, les tarifs d’achat de l’électricité provenant de la cogénération bois seront doublés. Ils sont actuellement de 50 euros/MWh.
Alors que 70% de la forêt française appartient à des propriétaires privés, les aides publiques et allègements fiscaux dont ils bénéficient seront conditionnés dès 2010 à l’exploitation effective du bois. L’ONF pourrait être autorisée à gérer les forêts privées non exploitées.
Par ailleurs, un fonds d’investissement stratégique sera créé, d’un budget de 20, puis 100 millions d’euros. Il sera alimenté par des aides de l’Etat, mais également et en grande partie par des groupes privés tels Eiffage ou le Crédit Agricole. Cette enveloppe servira à renforcer et restructurer les capacités de production de la filière, alors qu’aucune entreprise française de scierie ne se classe parmi les 20 premières européennes.
Parmi les autres mesures annoncées par le Président figure la suppression des permis de construire pour les travaux d’isolation, et un objectif, celui de multiplier par 10 l’utilisation du bois dans la construction.
Ce discours intervient alors que la colère monte du côté des sylviculteurs du Sud-Ouest, victimes de la tempête Klaus, qui ne voient pas venir les aides promises par le gouvernement. Jusqu’à ce week-end, où le gouvernement a publié les décrets de mise en place de 600 millions d’euros de prêts bonifiés pour renforcer les capacités de stockage du bois abattu.
Wouah! 10 cent le kwh, ça c’est une nouvelle! Si c’est effectivement confirmé et mis en place durablement (comme les 8,2 cent de l’éolien et les 30 à 55cent pour le solaire), ça va faire grandement décoller la filière!
Ca y est, le bois est pris en compte dans le gisement énergétique farnçais. Mais je pense que ce discourt est influencé par le 1er ministre, qui aime bien cette énergie. Et si ce gisement peut remplacer 6 réacteur nucléaire en terme d’énergie produite, voilà un agrument de plus pour arrêter notre parc nucléaire obselette.
Cher Coattan Le bois ne peut suffire à l’objectif de sortie du nucléaire : ce n’est pas 6 réacteurs que nous avons, mais 58 ! Le bois pour contribuer plus massivement à notre mix ne peut pas se substituer à les moyens de production d’électricité, mais doit les compléter, là où le nucléaire, le PV et l’éolien ne servent pas : pour l’instant essentiellement le chauffage (et la cogénération n’est que « la cerise sur le gâteau », ou la carotte pour inciter les propriétaires ou collectivités à s’équiper), bientôt peut-être le biocarburant en convertissant la cellulose en diesel.
Voilà 20 ans à peu près qu’a été fermée la centrale électrique EDF de Morcenx ( 40 ) parce que l’exploitation de la tourbe coûtait trop cher………. A l’époque déjà quelques personnes leur avait dit de remplacer la tourbe par les souches et les houpiers des pins qui étaient beaucoup moins chers à exploiter, mais leur dédain condescendant a eu raison de notre volonté……….. Maintenant, c’est normal que l’on reparle du bois, puisque rien que souches et houpiers équivalent à 6 tranches nucléaires, qui permettraient en plus de résorber les excédents de crises ou de cataclysmes….. Donc, le bois on en parle, ……….. mais c’est un port méthanier que POWEO est autorisé à mettre en place……….. Il faut 175 $ ( 3,5 tons ) de bois national exploité pour équivaloir à 350 $ ( 1 ton ) de gaz d’ailleurs…………. Cherchez l’erreur……………. notre élite se délite…..
L’éolien et le solaire, tous deux combinés sont cantonnés à ne pas dépasser 15 à 25% de notre mix énergétique du fait de leur intermittence. Le bois à le gros avantage de pouvoir être utilisé comme le thermique et l’hydraulique, en appui, c’est peut-être une des solutions pour un début d’ouverture à l’objectif « rêvé » de 40% d’ENR en 2050?
Dans 3 ans l’éolien devient rentable, et dans 10 ans le solaire le devient aussi : si en plus la mobilité devient électrique en 2012/15 et H²O en 2017/20, ces deux énergies vont se démocratiser et exploser……………… en 2030 ce sera certainement 60 % d ‘ ENR, parce que même si la France et d’autres freinent des quatre fers, le monde innove à tout va, et la cleanitude est à nos portes…………. Lisez les BE du MINEFI….. ils sont très instructifs… et impartiaux, eux !
multiplier par 10 sans dire d’ici combien de temps revient à ne pas avoir d’objectif: quand, et donc comment, mesurer une évolution? par ailleurs, le bois construction peut être importé (c’est d’ailleurs largement le cas actuellement: Suède, Finlande, Russie, Pologne, Roumanie, Canada, …). Ou comment déguiser une mesure d’intervention en mesure structurelle, et faire d’une contrainte une opportunité=accroître la part biomasse dans le futur mix français (coûte pas grand chose avec la clause de rendez-vous européenne en 2014…
Quelle découverte! Non mais, sérieusement, vient-on de découvrir que le bois avait poussé depuis 1950? Bien sûr que le bois est une importante source d’énergie renouvelable. Il faut l’exploiter sous toutes ses formes sans, cependant, épuiser la ressource. On coupe un arbre : on plante un arbre.Voir sur .over-blog.com précédé de denis-laforme. J’y ai mis des articles sur les énergies renouvelables, les économies d’énergie, le climat, le réchauffement climatique, les cycles glaciaires-interglaciaires et bien plus.
En attendant que tout ceci se mette en place on peut toujours et ce dès maintenant voir dans quelque jours « acheter » des morceaux de centrale solaire PV. Pour faire tout de suite maintenant quelque chose de concret en plus de fermer de robinet quant on se lave les dents 🙂 . Le seul frein actuellement au développement du PV c’est le financement des centrales si les particuliers se mettent à « creer » leur centrale il n’y aurra un super effet accelerateur. le projet sur http://www.cooperativesolaire.com. allez-y donner votre avis sur la page de sondage…