La semaine dernière, le Dr Ben Carter du Centre pour la découverte de matériaux, à Liverpool, a présenté ses recherches dans le domaine de «l’eau sèche», une trouvaille qui pourrait bien révolutionner les applications dans la chimie propre.
Mais comment l’eau peut bien être sèche ? n’est ce pas antinomique ?
D’une manière visible, la substance ressemble à s’y méprendre à du sucre en poudre. "Chaque particule d’eau sèche contient une goutte d’eau enfermée dans un enrobage de silice. Et environ 95% de l’eau sèche est constituée d’eau ‘mouillée’ ", précise le quotidien britannique Telegraph.
Le revêtement de silice empêche les gouttelettes d’eau de se recombiner et de revenir à l’état liquide. Le résultat est une fine poudre capable d’emprisonner des gaz qui associée chimiquement avec des molécules d’eau forment ce que les chimistes appellent des hydrates.
Les scientifiques estiment que l’eau sèche pourrait être utilisée pour lutter contre le réchauffement climatique en absorbant et en piégeant le dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. En effet, les tests ont montré que la matière absorbait trois fois plus de dioxyde de carbone que l’eau ordinaire. L’eau sèche pourrait également stocker le méthane et augmenter le potentiel énergétique du gaz naturel.
La technologie d’enrobage permettant la fabrication de l’eau sèche pourra de la même façon assécher des liquides polluants ou jugées dangereux dans le but de les transporter ou les stocker, minimisant ainsi les risques.
"Nous étudions actuellement le potentiel de cette technologie pour des applications commerciales dans le stockage et le transport de gaz comme le méthane et le dioxyde de carbone, ainsi que dans la catalyse verte" a indiqué le Dr Ben Carter.
Si cette forme de stockage de l’eau absorbe bien le methane , ne pourrait elle pas stocker également d’autres gazs tels que l’hydrogène ?
Est ce que les hydrates sont solubles dans l’eau?
Je faisais part dés mars dernier d’indices collectés sur l’étude de techniques semblables, les préparatifs assez avancés pour constituer une nouvelle filière les exploitant et développer ainsi le recours au gaz avec l’argument réduction du CO2 à l’appui : Pour le moment, c’est plutôt au japon que cela se passe.
Qu’en est t’il de l’énergie nécessaire pour produire cette « eau sèche » censée lutter contre le réchauffement climatique ….. Cela me semble encore être une de ces affirmations sans réflexion sur le cycle de vie global du produit en question 🙁