BlackLight Power, (BLP) a annoncé mardi que la technologie CIHT (Catalyst-Induced-Hydrino-Transition) s’est vue confirmée de manière indépendante par le Dr K.V. Ramanujachary, professeur émérite de chimie et de biochimie de la Rowan University (USA).
Les validations par la Rowan University de la production d’énergie et de l’identification de l’hydrino, ainsi que la validation par GEN3 Partners de l’émission de lumière par l’hydrino confirment plus avant le BlackLight Process en tant que source d’énergie non polluante. Ce processus a été annoncé pour la première fois par BLP en octobre 2008.
Les hydrinos sont une forme précédemment inconnue de l’hydrogène, à des états d’énergie inférieurs, produits par le BlackLight Process lors de la libération d’énergie latente contenue dans les atomes d’hydrogène.
L’énergie libérée par la formation d’un hydrino est plus de 200 fois supérieure à celle qui est nécessaire pour extraire l’hydrogène de l’eau par électrolyse. Il apparaît que les piles de la technologie CIHT extraient cette énergie directement en tant qu’électricité. Avec le détournement d’une fraction du pourcentage de puissance électrique, le combustible d’hydrogène peut être créé à partir de l’eau avec la production nette d’énergie sur place. En conséquence, cette énergie peut être produite partout, y compris dans les unités d’habitation, dans les entreprises et dans les automobiles, sans infrastructure de soutien à la génération ou à la distribution de combustible. Les sources d’énergie thermique de BlackLight sont également indépendantes d’une infrastructure de combustible et présentent des avantages supplémentaires par rapport à la production traditionnelle centralisée d’électricité dans les applications d’énergie électrique distribuée autant que dans les opérations de réhabilitation thermique.
« Nous avons démontré la capacité à produire de l’énergie électrique à partir de systèmes chimiques permettant de produire directement de l’électricité au départ de la conversion d’hydrogène en hydrinos, une forme plus stable de l’hydrogène », a déclaré le Dr Randell Mills, PDG de BlackLight Power. « La technologie CIHT a un coût nominal par unité de puissance prévisible par rapport aux systèmes thermiques et elle permet de produire de l’électricité sans nécessiter d’énormes générateurs mécaniques alimentés par une source d’énergie thermique. Aussi, une diffusion plus rapide est-elle possible, en déployant un grand nombre d’unités réparties de manière autonome, qui permettent de contourner les énormes obstacles qui compliquent l’entrée sur les marchés de l’énergie, tels que le développement et la construction de centrales électriques gigantesques de l’ordre du milliard de dollars avec l’infrastructure de distribution de l’énergie qui y est associée. C’est particulièrement le cas dans les marchés émergents ».
BlackLight Power concentre en tout premier lieu ses efforts sur la promotion de la technologie CIHT afin de produire de l’électricité qui, ultérieurement, sera vendue directement aux consommateurs dans le cadre de contrats d’achat d’électricité.
« Ce modèle opérationnel est comparable à celui de la location de panneaux solaires, mais les coûts sont potentiellement beaucoup moins élevés, et les systèmes peuvent être déployés, à toutes échelles, pour pratiquement toutes les applications indépendantes de la lumière solaire ou du réseau électrique, ou, comme dans le cas des piles à combustible et des voitures, d’un approvisionnement en combustible », a déclaré le Dr Mills. « Pour vous faire une idée de la manière dont cette technologie sera révolutionnaire, imaginez qu’une voiture électrique puisse rouler plus de 8 000 km grâce à l’énergie de l’hydrogène contenue dans un gallon d’eau sans aucune forme de pollution. La source d’énergie peut être transportée et raccordée à votre tableau électrique de façon à alimenter votre maison en suffisance et à produire en outre un surplus d’électricité permettant d’alimenter aussi votre voisinage », a ajouté le Dr Mills.
Akridge Energy, un détenteur de licence, compte d’une part déployer des unités de puissance électrique basées sur la technologie CIHT, selon un système de distribution décentralisé, dans des propriétés immobilières commerciales, et d’autre part vendre l’électricité à ses locataires et ultérieurement aux réseaux électriques locaux. John E. Akridge III, président et propriétaire d’Akridge Energy, a déclaré pour sa part: « La technologie CIHT d’avant-garde de BLP nous permettra de devenir un producteur majeur d’énergie verte pour Washington DC, tout en réalisant des économies considérables et en garantissant une autonomie jusqu’à présent inégalée. Elle est idéale pour nos besoins dans le cadre de la gamme complète de nos applications: alimentation en électricité de complexes résidentiels, de locaux commerciaux, de points de vente au détail et projets polyvalents. »
« Les produits chimiques utilisés dans la technologie CIHT sont analogues à ceux qui sont utilisés dans les piles thermiques et chimiques et qui ont été validés séparément, de manière exhaustive et approfondie au cours des trois dernières années par une équipe de la Rowan University dont j’ai moi-même fait partie. Étant donné que les mesures effectuées sur la technologie CIHT sont électriques, et non calorimétriques, le bilan électrique/énergétique ne peut pas être contesté. Optimisée plus avant, cette technologie représentera indubitablement une alternative économiquement viable et sans danger pour l’environnement qui permettra de satisfaire les besoins énergétiques à l’échelle mondiale. Si cette technologie progressait au stade de la commercialisation, elle pourrait s’avérer être une des plus grandes révolutions jamais réalisées » a observé, le Dr K.V. Ramanujachary.
Bilan énergétique des systèmes thermiques et caractérisation chimique des combustibles solides à la Rowan University
Par ailleurs, une équipe élargie de chercheurs et d’ingénieurs de la Rowan University a réalisé, pendant un an, une série de tests supplémentaires approfondis sur les systèmes thermiques à la suite de l’annonce et de la publication de leurs validations en octobre 2008 et en août 2009. En utilisant une composition chimique à combustible solide exclusive à BLP et capable de régénération continue, des combustibles formulés et testés de manière indépendante ont généré une demande d’énergie en plus grande quantité que la combustion à des niveaux de puissance en kilowatts. D’autre part, des professeurs de la Rowan University, en utilisant le processus chimique de BLP, ont fait état d’un gain énergétique net atteignant jusqu’à 6,5 fois le potentiel maximal de production énergétique desdits matériaux à partir de réactions chimiques connues.
Dans une déclaration conjointe, le Dr K.V. Ramanujachary, professeur émérite de chimie et biochimie de de la Rowan University, le Dr Amos Mugweru, maître de conférences en chimie, le Dr John L. Schmalzel P.E., professeur d’ingénierie et le Dr Peter Jansson P.E., professeur agrégé d’ingénierie, ont affirmé: « Lors de tests indépendants réalisés au cours des 12 derniers mois sur 13 combustibles solides élaborés par nos soins à partir de substances chimiques disponibles dans le commerce, notre équipe formée de professeurs, de personnel enseignant et d’étudiants en ingénierie et en chimie de la Rowan University a généré de manière indépendante et systématique une quantité d’énergie de 1,3 à 6,5 fois supérieure à la chaleur maximale théorique obtenue au moyen des réactions chimiques connues ».
Les docteurs en chimie Ramanujachary et Mugweru ont pour leur part déclaré: « En outre, nous avons analysé les réactifs et les produits de réaction et nous sommes certains que les procédures que nous avons suivies et les substances chimiques que nous nous sommes procurées, que nous avons caractérisées et que nous avons fait réagir ne sont pas capables de générer les quantités de chaleur que nous avons pu observer au travers des réactions chimiques connues jusque-là. Cet important développement permet d’ores et déjà à d’autres laboratoires de démontrer la reproductibilité de ces réactions qui produisent régulièrement un niveau anormal de chaleur au sein du laboratoire de notre université. Qui plus est, nous avons également reproduit pour la troisième fois les tests de BLP indiquant que l’explication la plus plausible de cet excédent de chaleur est l’existence d’un nouvel état de l’atome d’hydrogène ».
Signature lumineuse de l’hydrino
BLP a également annoncé mardi la reproduction d’une émission de lumière à énergie exceptionnellement élevée, inférieure à 80 nanomètres, à partir de l’hydrogène au Harvard Smithsonian Center for Astrophysics (CfA). Ces résultats, estimés auparavant impossibles sur la base des théories antérieures, seraient explicables par la formation des hydrinos. L’observation spectrale directe des transitions de l’hydrogène pour former les hydrinos ainsi que leur présence astrophysique généralisée en tant qu’identité de la matière noire de l’univers ont donné lieu à la publication d’un article intitulé « Hydrino Continuum Transitions with Cutoffs at 22.8 nm and 10.1 nm »(Int. J. Hydrogen Energy) rédigé par le Dr Randell Mills et le Dr Ying Lu. La validation par le CfA, laquelle a été dirigée par le responsable d’équipe Alexander Bykanov, PhD, sous contrat avec GEN3 Partners, a indiqué des émissions spectrales d’hydrogène inférieures à 80 nanomètres, l’état fondamental précédemment connu. Cela constitue une preuve décisive de l’existence des hydrinos, comme le Dr Randell Mills l’avait prédit au niveau théorique.
Concernant l’importance de cette découverte, le Dr Mills a déclaré: « Cela constitue une preuve flagrante de l’existence des hydrinos. La signature lumineuse observée provient de l’hydrogène pur et existe à un niveau énergétique de loin supérieur à ce qui avait été estimé possible pour cet élément sous quelque forme connue que ce soit. » Le Dr Alexander Bykanov et le Dr Sam Kogen, directeur de l’exploitation de GEN3, ont conjointement déclaré: « Les résultats spectraux de BLP ont été reproduits de manière identique et indépendante, et nous n’avons pu trouver aucune explication traditionnelle à l’émission de lumière brillante à partir de l’hydrogène dans cette région à très haute énergie. Nous avons la conviction que cela vient confirmer l’émission de l’hydrino ».
Cela fait deux ans que black power fait sa pub pour une forme d’énergie nouvelle qui proviendrait de la formation de ces fameux hydrinos qui serait un état énergétique de l’hydrogène beaucoup plus bas . En descendant dans l’état énergétique il y aurait libération d’une grande quantité d’énergie (deux cent fois plus que dans la liaison hydrogène habituelle ) Tout cela est bien gentil mais leurs fameuses piles ne sont ni dans le commerce ni au ban d’essai des industriels et cet article nous parle de libération d’énergie 1,3 à 6,5 fois la norme avec des composants préparés par eux même (loin des 200 fois évoqués ) Alors un nouvel état de la matière , pourquoi pas ? En attendant il est probable que ce sera comme les fameux moteur à eau , moteur à air comprimé, supercondensateurs eestor à base de céramique et autre produits miracles , on en entendra parler tant qu’il y a des subventions à toucher ou des investisseurs à taxer et puis on n’en entendra plus parler
Cette technologie me rappel la fusion froide dont plus personne ne parle maintenant. Tous les scientifiques sont convaincus qu’il leur reste beaucoup de chose à découvrir concernant la matière. C’est d’ailleurs pour cela que des investissement considérables sont réalisés au CERN. Je me suis toujours posé la question de l’origine de notre température corporelle. Maintenir en permanence un corps à 37 °C demande une énergie considérable qui ne peut seulement provenir d’un kilogramme de nourriture par jour. On peut vivre longtemps sans manger, mais pas sans boire…
l’energie corporelle est facile à calculer , il n’y a aucun mystère là dedans . De nombreuses expérimentations ont pu calculer aux calories prés l’énergie ingèrée et l’énergie produite pour chauffer notre enveloppe charnelle et celle nécessaire à l’activité physique (une heure de course à pied dépense 600 kcalories ,une heure de tennis c’est 400 kcalories une heure de marche dépense 300 kcalories ….) Aprés calcul de l’un et de l’autre : ça colle parfaitement , il faut à peu prés 2000 kcalories par jour pour la vie de tous les jours et 4000 pour un travailleur de force ou un fou de sport . Activité physique qui produit d’ailleurs une énergie récupérable pour le maitien de l’oméothermie (une sorte de production hybride mécanique/thermique avant l’heure)
Mais quand est ce que Enerzine va cesser ces annonces idiotes d’ energie gratuite. Cette histoire d’ hydrogéne avec des états d’ energies inférieur ca fais des années qu’ on voit des annonces en dehors des revues scientifiques sérieuses. Du vent.
tout a fait d’accords avec Energy_isere, tant que l’on n’aura pas sa confirmation dans des revue scientifiques reconnues comme Science ou Nature qui permettront a tous ses lecteurs (en majorité des scientifiques expérimentés et équipés). Je ne croirait jamais ces scientifiques qui remettent en cause le principe de conservation de l’énergie.
A Michel123: Si c’est bien ce que je pense, j’ai entendu parler d’hydrino non pas il y a un ans ou deux, mais plus de 12, par leur découvreur, français, dont le nom m’échappe, qui enseignait à l’époque la chimie nucléaire. Comme le réclame Moïse44, dans un bel esprit français et semble-t-il avec bon sens, ce chercheur avait a cherché à justifier, comprendre etc. Pour autant que je sache, il n’y est pas parvenu (ce qui d’ailleurs m’empêche de retrouver son nom… puisqu’il n’y a pas de publication !). Pendant ce temps, les américains font du business. Good job, guys !
moise44> en fait il n’y a pas de remise en cause de la conservation de l’énergie dans le cas présent : selon cette théorie, l’hydrogène « normal » n’est pas à son niveau d’énergie fondamental, et leur fameux processus permettrait de transformer l’hydrogène normal en hydrino, ce qui dégagerait de l’énergie (en gros, l’hydrogène sert de carburant, et l’hydrino est le produit de la réaction). Je n’ai aucune idée de la validité de cette théorie mais je trouve ça intéressant comme idée, si ca marche vraiment c’est une révolution, et si ça marche pas, tant pis.
1- D’après la base de donnée ISI, Mills et ses collaborateurs ont publié une quinzaine d’articles scientifiques, dans des revues internationales à comité de lecture, certes de faible impact. 2- Il y a un moment où, devant une réticence trop forte des éditeurs et de la communauté scientifique, il vaut mieux contourner l’obstacle plutôt que s’acharner : autrement dit, si publier dans Nature est impossible, il faut sortir la science du laboratoire et la passer à l’atelier, voir à l’usine. 3- J’ai retrouvé, je crois, les auteurs français auxquels je pensais : J. Dufour, D. Murat, X. Dufour, J. Foos, Fusion Science and Technology, Vol. 40, p 91-106 (2001), qui pointait une « résonnance proton/électron » qu’il avait appelé « hydrex ». Ne pouvant accéder à l’article, je n’ai pas vérifié que c’est bien le même concept, mais de mémoire, c’est assez troublant comme parenté. 4- Si tout cela est avéré, comme le dit Lno, il faut bien voir que : a- l’hydrogène n’est pas ici juste un vecteur : il est ici consommé. C’est le noyau le plus commun de l’univers, certes. b- l’hydrino est le produit final, c’est une nouvelle forme de déchet en quelque sorte ! Qu’est-ce qu’on en fait ?