Une équipe de scientifiques de l’Université du Maryland (USA) a annoncé que la maladie qui attaquait les feuilles de tabac avait la faculté d’accroître la capacité énergétique des batteries au lithium-ion par dix.
Ce virus, connu sous le nom de virus de la mosaïque du tabac (TMV), ne détruit pas seulement le tabac, mais aussi les tomates et les poivrons.
Les scientifiques pensent qu’en modifiant génétiquement le TMV, ce dernier pourrait être utilisé pour lier la surface métallique des électrodes d’une batterie sous des modèles différents, mais ordonnés. Les échantillons résultants seraient ensuite recouverts d’un film conducteur comme le nickel, ce qui augmenterait la quantité de matière active qui recueille les ions lithium.
Selon les chercheurs, la technique est sûre à 100% car le virus est rendu inoffensif lorsqu’il est lié à la plaque de métal de l’électrode.
"La technologie que nous avons développé peut être utilisée pour produire des dispositifs de stockage d’énergie dans des micro-systèmes intégrés tels que les réseaux de capteurs sans fil. Ces systèmes doivent vraiment être de petite taille – millimètre ou sub-millimétrique – afin qu’ils puissent être déployés en grand nombre, à distance, et pour des applications multiples (sécurité, agriculture, surveillance de l’environnement, etc.), sans pour autant compromettre leurs performances." a déclaré Reza Ghodssi responsable du projet.
Les batteries "Infectées" seront également moins chères à fabriquer que les batteries au lithium-ion classiques, car en l’absence de liant ou d’agents de liaison, le processus technologique demeure beaucoup plus simple à réaliser.
"Le processus est simple, peu coûteux et renouvelable. En moyenne, un hectare de tabac peut donner environ 1.000 kilos de feuilles, ce qui donne environ 500 grammes de TMV modifiés", explique James Culver, membre de l’Institut pour les sciences biologiques et biotechnologiques.
Au prix du tabac , je pense que pour ce qui est des batteries pas chères ils repasseront . Et encore c’est du virus brut sans les opérations de mise en forme de la batterie : C’est à dire l’imprégnation par les métaux , nickel puis lithium , suivi de l’usinage proprement dit des batteries .
prier pour que les coûts de fabrication soient nettement moins que 10 fois plus (si je puis dire) chers que les batteries Li ion « classiques » Sinon, j’en connais qui vont être contents du côté de Montauban (et vive les tabacco carburants ?)
Le prix du tabac n’est t-il pas du aux taxes appliquer sur le produit fini (la cigarette) ? Je ne connais pas les détails, mais si tels est le cas la tonne de tabac brute ne doit pas être si chère ou en tout cas loin de multiplier le prix des batteries par 10. D’ailleurs ça me parait logique, si le tabac brut était taxé les fabriquant irais l’acheter dans un autre pays …
« Le processus est simple, peu coûteux et renouvelable. En moyenne, un hectare de tabac peut donner environ 1.000 kilos de feuilles, ce qui donne environ 500 grammes de TMV modifiés », explique James Culver OK, Mais il faut au préalable que ces feuilles, donc les plantes de tabac, soient malades, càd infectées du virus en question(!) Comment rend-on la plante malade? A quel moment? A la plantation? Après? Transmissible aux champs voisins? Un peu comme de l’OGM? L’approche est-elle dangereuse? Praticable en toute objectivité et sécurité au sens DD? ou pratique d’apprenti-sorcier? Une fois que ces aspects éthiques et santé-publique sont couverts et résolus, alors on peut avec réalisme aborder la mise en oeuvre, Mr James Culver. 1000 kilos de feuilles collectées donnent 500 gr de TMV modifiés. Il suffit de prendre les feuilles les plus grandes possibles donc à maturité, je présume. Plusieurs collectes sur une saison comme on peut l’observer sur les champs de culture du tabac en Alsace par exemple… A suivre? A+ Salutations Guydegif(91)
si l’on arrive avec cela à faire 5KG de batterie c’est le bout du monde. Si elles étaient réellement 10 fois plus denses en énergie(1KW par KG) il faudrait à peu prés huit hectares pour une batterie de véhicule de 40 KG (40 KW = 400 KM autonomie) Sachant qu’au recyclage on ne recycle que les metaux et certainement pas le virus qui est fait de protéines fragiles incapables de résister aux procédés d’extraction . Cela ferait beaucoup d’hectares consacrés exclusivement à la sortie des millions de véhicules qui sortent chaque année des chaines de production. Le problème des biocarburants captant les terres agricoles resterait entier , à moins de trouver un usage alimentaire ou énergétique à ces millions de tonnes de tabac infecté. Quand aux batteries 10 fois plus denses en énergie cela fait 2/3 ans qu’on nous les annonce et à part les batteries au silicium qui viennent de sortir avec une densité énergétique double mais une duréee de vie trés médiocre tout cela reste théorique.