Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, Bio Fuel Systems (BFS) a mis au point le premier « procédé de conversion énergétique accélérée » qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité.
Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères, etc.).
La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.
Sur 1 hectare et selon un scénario de rentabilité optimale, une usine-type BFS de dépollution/valorisation est ainsi capable d’absorber 12 000 tonnes de CO2 par an et d’assurer une production continue et annuelle d’environ 5 500 barils de pétrole, voire 0,45 Mégawatts d’électricité (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes). Au cours du processus de transformation, de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels (type oméga 3 ou 6), peuvent par ailleurs être extraits du gisement de biomasse obtenu, assurant ainsi la rentabilité d’une installation-type.
Pour produire 1 baril de pétrole, BFS absorbe 2.168 kg de CO2 et neutralise définitivement 937 Kg de C02 après combustion. Ainsi, en prenant en compte l’ensemble du cycle de production de l’énergie consommée, à distance parcourue égale (100 km) et à puissance égale (135 chevaux), une voiture fonctionnant avec le pétrole BFS est la seule à avoir un bilan carbone négatif (- 48 kg de CO2), largement devant la voiture roulant grâce au pétrole fossile (+ 19 kg de Co2) ou encore la voiture électrique alimentée à l’énergie nucléaire (+0,3 kg de co2).
De l’amont à l’aval du procédé de conversion, BFS marque une avancée majeure en termes de capacité de dépollution, de rendements à l’hectare et de bilan carbone, dépassant largement les limites environnementales, économiques et sociétales des biocarburants de 1ère et de 2ème génération à base de matières premières agricoles.
Selon la société Bio Fuel Systems, "la production en continu du pétrole BFS à un coût moindre, la qualité du combustible obtenu, son caractère propre, inépuisable et économiquement viable, offrent une véritable réponse à la raréfaction des hydrocarbures ainsi qu’une alternative durable à la dépendance vis à vis des importations de pétrole et de gaz".
L’usine pilote BFS d’Alicante, dont la première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex (3ème cimentier mondial) est en cours d’achèvement, sera opérationnelle dès janvier 2011.
Deux autres usines sont déjà signées : sur l’île de Madère au Portugal, et à Venise en Italie.
« Son caractère propre et inépuisable ». Ah bon? Et d’où vient le CO2? Pas de l’atmosphère, je suppose, (concentration bcp trop faible) ni des pots d’échappement des voitures, mais forcément d’une centrale thermique, qui n’est pas franchement propre (même en captant le CO2) et absoluement pas inépuisable. Le carbone fossile brûle deux fois au lieu d’une, mais in fine il se retrouve toujours dans l’atmosphère! Et je ne parle pas des surfaces et de l’eau nécessaires pour produire des quantités industrielles de ce carburant.
En coin de table pour 100% de la production carburants auto de la France avec e procédé, il faudrait immobiliser environ 400 km² (20 X 20), c’est à la fois beaucoup et peu en répartissant sur le territoire. Pour l’eau, sauf utilisation de 100% de H2o pour fabriquer le carburant, le recyclage doit être possible. Reste effectivement la « fourniture » du CO2, qui comme le dit très justement Samive proviendrait, soit de centrales thermiques, peut être alors « propres », mais matière fossile, soit de cimenteries (cas de l’Espagne), grandes émettrices de CO2 (peut être devra t on un jour arrêter de construire…) On parle isi de phytoplancton, même procédé qu’avec les « algues » ?
Le CO2 ne vient pas de la chaudière de la cimenterie à côté ?
C’est bien recycler, car on peut recycler plusieurs fois. le nucléaire est vraiment plus dangereux.pas d’évaporation d’eau par rapport à la canne à sucre.possibilité de culture en mileu arride. possibilité de transport sur de longues distances « sans » perte par rapport à l’éclectricité. Le vrai problème c’est le coût. C’est une solution qui a demandé beaucoup, beaucoup de recherches. Il y a eu des échecs, et il faut honorer ces tentatives. C’est ridicule de balayer cela d’un revers de main. L’important reste bien entendu qu’1 bon KW est un KW non consomé. On en est loin aujourd’hui avec les usines du monde entier au charbon, bois, gaz et pétrole.Pour info Phyto= plante, phytoplancton= organismes minuscules de type plante=algues.
comment peut on avoir un bilan carbone négatif ? ça a l’air un peu trop magique !!! quelqu’un peut il m’expliquer ? 😉 « Pour produire 1 baril de pétrole, BFS absorbe 2.168 kg de CO2 et neutralise définitivement 937 Kg de C02 après combustion. »
J’ai du mal à bien comprendre les chiffres annoncés : + 19 kg de CO2 au 100 km pour une voiture thermique, 190 g de co2 / km ca se tient. +0,5 kg pour une voiture électrique alimentée au nucléaire ca parait réaliste également… – 48 kg pour une voiture consommant du carburant issu de BFS, là je bloque … Certe on nous parle, pour un Baril de BFS de 2168 kg de co2 absorbé et de 937 kg de CO2 « définitivement neutralisé »(sous quelle forme ? Calcaire ?), mais même là je bloque le rapport est grosso modo de 1kg neutralisé pour 1 kg relargué donc brulé, principalement on l’espère dans le moteur de cette voiture, sous forme d’un carburant équivalent à ceux issus du pétrole. On pourrait donc comprendre un bilan négatif de l’ordre des 19 kg trouvés précédemment…. Mais 48 kg, +250%, sauf à imaginer un bilan de transformation désastreux (ben oui, c’est l’avantage avec les carburants à bilan négatif plus on est mauvais, meilleur on est …), je ne comprend pas. Reste en outre, le problème de l’origine du CO2, et la légitimité de sa soustraction au bilan du carburant … Ne paraitrait il pas plus logique de le considérer comme un post-traitement des émissions à déduire du bilan de la centrale au même titre que les procédés de stockage, ou des incorporations de biomasse.
Je pense que les produits dérivés stokés tels que des plastiques et des bitumes peuvent être considérés comme stockés. Il y a peut-ètre un peu de calcaire aussi. Ce qui pose problème c’est la viabilité et la non polution de ces instalations révolutionnaires bien que déjà testés depuis plus de 10 ans. On arrive à des rendements de l’ordre de ce que l’on trouve dès qu’il s’agit de chlorophyle. La particularité c’est qu’il n’y a que peu de perte car pas de structure(tronc), et pas de polution du sol.
rien de bien nouveau . Ce qui reste à prouver c’est la rentabilité du procèdé , car jusqu’à présent le fuel à partir d’algues(phytoplancton = algues ) existe mais vaut 8 fois plus cher que le diesel classique. Il serait renouvelable si le co2 était extrait de l’air ambiant , mais il provient en fait de la cimenterie qui jouxte l’intallation. De ce fait , et à moins de récupèrer le co2 des tuyaux d’échappement il brûlera deux fois au lieu d’une.
toutes les cimenteries de la planète bleue … Ce ne sera pas une mauvaise chose dans le panel de nos solutions.
A mon avis le CO2 ne provient pas (pas seulement ?) de la chaudière de la cimenterie mais surtout du procedé de production de la chaux (indispensable au ciment) par « combustion » du calcaire CaCO3. qui rejette du CO2.
Sinon, même remarque que les autres : in fine le CO2 se retrouve dans l’atmosphère… Mais c’est déjà un progrès de l’utiliser deux fois !
si ça marche bien leur truc on aura une pénurie de CO2 après la penurie de prétrole. c’est vrai que le pétrole est le meilleur vecteur d’energie à l’heure actuelle en terme d’éfficacité. mais ça sent le truc qui ne va jamais passer le stade du projet surtout que c’est maintenant que le pétrole va rapporter un max a total et autre BP, maintenant qu’ils vont pouvoir le valoriser comme le diamant faut pas croire qu’ils vont s’en priver
Le Co2 porrait être mieux recyclé si si une centrale électrique était alimentée par ce biopétrole. Celà pourrait faire un circuit en boucle fermée. En fait untel ensemble ferait de l’électricité solaire même le nuit avec un stockage d’avance de biopétrole.
Pour les ressources en CO2 il n’y a pas de soucis car plus de 95 % du CO2 est stocké au fond des océans depuis environ 500 millions d’année et les cimenterie sont à l’origine de 3 % des emissions de CO2. Pour ma part je trouve que cet article n’est pas très clair sur le système de production des hydrocarbures et sur le stockage du CO2 après combustion. Le calcul est pas très explicite.
« Pour info: Pour les ressources en CO2 il n’y a pas de soucis car plus de 95 % du CO2 est stocké au fond des océans depuis environ 500 millions d’année » Le but du jeu est quand même de produire de l’énergie qui rejetterait moins de CO2. Pas de relacher le CO2 captif des océans.
C’est bien beau le CO2, mais il s’agit toujours d’une combustion… donc emission de bcp d’autres composes bcp plus nocifs que le CO2. C’est gonfle de qualifier ce combustible de « propre » !
la société Biofuel systems avant déjà fait paraître la même information en 2006, en précisant d’ailleurs un cout de 35 dollars/baril. Pourquoi 5 ans plus tard ce procédé miraculeux n’est-il toujours pas commercialisé? Alors bluff, recherche de capitaux?
de demain ? En tous les cas déjà 20 brevets et 5 projets industriels source (BFS)
C’est le site web de ces petits malins. Peut être que ce sera plus clair. – Le premier bon point, c’est qu’ils ont, à priori, un bon système de sequestration du CO2 sous la forme d’un liquide stable. Qu’ils utilisent la photosynthèse pour faire pousser des micro-algues, rien de nouveau. Ce n’est qu’une manière de stocker de l’énergie solaire, après tout. Là où je me pose des questions, c’est sur les mystérieuses phases de conversion / concentration en pétrole… D’où vient l’énergie nécessaire à ces phénomène ? Comment le bilan peut il être positif ? Quel est la nature des catyleurs employés ? On sait brûler des huiles végétales pures dans des diesels ou des turbines à gaz. Si on hybride ou on cogénère on arrive à tirer de bon rendements….Alors… Pourquoi aller convertir ces huiles en « bio-pétrole » ou EMHV ??? Si c’est pour fabriquer des plastiques ou de la chimie fine, je peux comprendre… Si c’est pour remettre tout cela dans des bagnoles à la con… C’est juste absurde, a mon humble avis.
La puissance électrique par unité de surface annoncée : 0.45MW/ha est comparable à celle d’une centrale solaire à concentration : 0.5 MW/ha. Cependant, le principe décrit ici est assez différent : La production d’énergie nécessite un approvisionnement en CO2, et l’énergie produite est stockée sous forme de pétrole artificiel. Apparemment, le procédé ne consomme pas d’eau, l’eau utilisée étant recyclable. Rien n’empêche théoriquement de récupérer le CO2 produit par combustion dans les centrales thermiques, ou dans les chaudières des particuliers, puis de l’acheminer vers les lieux de production de pétrole artificiel par des techniques analogues à celles utilisées pour acheminer le gaz naturel vers les lieux de consommation. On peut donc imaginer recycler une grande partie du CO2 émis, celui-ci cessant d’être un déchet rejeté dans l’atmosphère, mais devenant un vecteur d’énergie.
@alternotre Le CO2 émis lors de l’utilisation du pétrole artificiel n’est pas forcément répandu dans l’atmosphère. Par exemple, dans le cas d’une centrale thermique ou d’une chaudière individuelle, il doit être possible de pomper les fumées composées de CO2 et d’eau, d’éliminer l’eau, et de renvoyer le CO2 dans un réseau de collecte analogue au réseau d’approvisionnement en gaz naturel. On peut donc imaginer (à long terme) une solution globale dans laquelle le CO2 serait recyclé en pétrole artificiel, celui-ci étant ensuite utilisé avec recyclage du CO2. Dans le cas des moteurs thermiques à combustion interne, où les gaz d’échappement sont un mélange d’air, de CO2 et d’eau, la récupération du CO2 doit être beaucoup plus difficile. Ceux-ci devraient donc être autant que possible remplacés par des moteurs électriques.
Le CO2 utilisé vient d’usines émettrices de CO2 (cimenterie pour notre installation d’Alicante). L’avantage est de réutiliser du carbone qui est émis de toute façon afin justement d’éviter de consommer du carbone fossile, tout en neutralisant une partie du carbone capté dans les coproduits de notre technologie. En ce qui concerne les surfaces, elles sont largement optimisées car ce ne sont pas des bassins de culture qui sont utilisés mais des tubes de huit mètres de hauteur. Enfin, sachez que la totalité de l’eau (eau salée) utilisée lors du process est recyclée et réinjectée dans les tubes de culture.
Calculs du bilan CO2 1 baril (= 159 litres) de pétrole BFS fabriqué neutralise (dans ses coproduits) 937,85 kg de CO2. On neutralise donc 937,85/159 ≈ 6 kg de CO2 par litre de pétrole BFS. Si on table sur une consommation moyenne de 8 litres aux 100 km pour une voiture, on évite donc le dégagement de 6×8 = 48 kg de CO2 pour 100 km roulés.
Quelle est la différence entre le CO2 de l’air ambiant et le CO2 rejeté par l’industrie ? Le CO2 émis par les industries se retrouve aussi dans l’atmosphère. En outre il est beaucoup plus concentré à la sortie de la cheminée que dans l’air ambiant ce qui le rend bien plus facile à utiliser. L’avantage de ce procédé réside dans le fait que l’on peut s’abstenir de brûler des ressources fossiles qui séquestrent le carbone en profondeur.
Nous avons déjà dépassé le stade de projet en ouvrant une usine de dépollution qui fonctionne à Alicante en Espagne. Deux autres projets sont en cours à Madère et à Venise.
Oui mais alors quelle serait la solution alternative aux ressources fossiles pour fournir en dérivés du pétrole les industries, les véhicules, les particuliers… ? La solution du tout électrique semble encore loin.
Notre pétrole est renouvelable et réducteur de CO2, il est par ailleurs garanti sans souffre contrairement à la majorité des pétroles fossiles. Ensuite nous pouvons difficilement imaginer que les usagers cessent du jour au lendemain de brûler du pétrole. Cette solution est donc une alternative pour éviter de brûler du carbone fossile, stocké en profondeur.
Après avoir défini les grandes lignes du projet et sa faisabilité technique en 2006 grâce au soutient des universités d’Alicante et de Valence nous sommes aujourd’hui forts de nos nombreuses années de recherches et de brevets avangardistes et successifs que nous avons déposés. Nous continuons d’améliorer notre rentabilité et sommes prêts à déployer le projet à l’échelle industrielle.
L’énergie nécessaire au fonctionnement de l’usine est couverte par la production d’énergie du procédé. Autrement dit, 1/3 de l’énergie produite par une usine type de 11 ha sert à l’autonomie de l’usine. Autre point très important, ce ne sont pas uniquement les huiles des algues qui sont transformées en pétrole renouvelable mais bien toute la biomasse algale.
Je ne suis pas ingénieur, et je ne comprend pas bien tous ces procédés, mais l’info vu ce soir sur TF1 au sujet de ce pétrole « bleu » m’a interpellée. Bravo à ces ingénieurs qui cherchent des solutions aux pb divers de notre planète liés à nos besoins (« désirs ») de consommation, même si elles sont encore loin de satisfaire tous le monde. Pour moi c’est une bonne nouvelle…. Affaire à suivre !
La voiture électrique rechargée par des centrales photovoltaiques: c’était trop beau pour être vrai. Maintenant ils essaient de nous vendre leur pétrole « qui pollue pas; bien au contraire ! » Dans ces cas là, s’ils veulent rester dans une logique de protection de la planète, ce pétrole doit être enfoui dans le sous-sol et ne jamais être brulé. Cela réduirai le taux de Co2 contenu dans l’atmosphère. Vous avez le choix: vendre votre pétrole ou sauvegarder la planète. Le choix est évident..quoique..pas pour tous le monde apparament ! Rapellez-vous « Le Co2 est trés difficile a stocker » et d’un coup de baguette magique « Le Co2 ? Facile on le transforme en pétrole ». Lamentable
Thierry c’est qui ils? les méchants? que proposent les gentils? que faites vous dans la vie? que proposez vous de constructif? POUR BFS, pouvez vous expliciter les exigences de l’input de CO2 de votre systeme? Peut on imaginer generer de l’electricité au sein meme de vos installations en consommant le petroleo, ce qui dégagerai du CO2 recaptable pour le reinjecter à la base de votre systeme photosynthétique? merci
belle initiative mais pourquoi ne pa y avoir pensé plus tot et surtout pourquoi ne pas instaler une telle unitée de production en france
@bfs france Comment pouvez vous affirmer qu’un 1/3 de la production de l’usine sert à assurer l’autonomie de la cimenterie ? Comment le produit peut il être excédentaire ? L’énergie solaire convertie en énergie chimique permet uniquement de recoller les briques élémentaires de la combustion (parfaite) d’un hydrocarbure (H2O + CO2), il n’y pas de génération. Ou alors vous avez nécessairement d’autres sources de CO2 que celles issues de la cimenterie. Pouvez vous nous donner une idée du rendement moyen de conversion obtenu par votre procédé (en Wh/m2) ??? Quelle surface au sol pour produire l’équivalent de la consommation des transports d’une ville de 100 000 habitant ? Merci pour ces précisions …
Le CO2 injecté dans nos colonnes n’est pas soumis à d’autres exigences que celles imposées par la législation quand il s’agit de rejet gazeux. On peut donc directement utiliser le CO2 à la sortie des cheminées d’usine. On peut tout à fait imaginer un système en circuit fermé qui produirait de l’électricité en brulant le blue pétrole et qui récupèrerait ensuite le CO2 dégagé pour de nouveau alimenter les colonnes d’algues : c’est d’ailleurs un des axes de développement de BFS.
L’unité de production BFS produit trois fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme (attention à ne pas faire d’amalgame entre l’unité de production de blue pétrole BFS et la cimenterie Cemex). Ceci est possible car la majeure partie de l’énergie utilisée par la technologie BFS est l’énergie solaire. Enfin, en conditions optimales, 1 ha de technologie BFS consomme 12 000 t de CO2 et produit 5 500 barils de pétrole par an qui peuvent soit être utilisés pour le transport ou bien pour produire de l’électricité.
Quelle est la consommation en eau du système disont pour chaque baril produit ? merci
@BFS France Vous annoncez une production de 5500 barils/ha/an, ce qui équivaut à une puissance électrique moyenne de 0,45 MW/ha ou 45W/m2. Pour un ensoleillement de 2000 heures/an, la puissance moyenne reçue du soleil est de l’ordre de 230 W/m2. Le rendement de conversion de l’énergie solaire en pétrole est donc de 45/230 = 20%. Pouvez-vous confirmer ce rendement?
bonjour le rendement par l’energie solaire est peut etre moins important avec le blue petrole mais moi je trouve particulierement interessant l’idee de capter le CO2 des industries qui rejette des quantite astronomique de ce gaz, et l’idee d’un circuit ferme l’est encore plus ! Il ne faut jamais regarder dans une seule direction … les panneaux solaire c’est une grande avancé, le blue petrole en fait partie aussi. Il faut utiliser ces energies a bon escient. Comme il a etait dit plus haut je trouverais ca ridicule d’utiliser ce petole dans les voitures, laissons l’electricite s’en charger… ce petrole est d’apres moi plus destiné a une utilisation local pour l’industrie dans un cadre de recyclage en boucle. peut etre qu’avec toute ces technologie, (les futurs egalement) en les couplant ces scientifiques arriveront a faire de notre planete un lieu plus saint… je pense que les gens sont trop critique et ne regarde que les mauvais cotés des choses, ils cherchent toujours la petite bête… mais arretez bordel ! ces personnes ce demenent comme pas possible, eux ils cherche des solutions au moins ! moi je ne crache pas dessus et je dis bravo a ces scientifiques de bfs france !
1) Où en est la version industrielle »pilote » annoncée »opérationnelle » ici pour Janvier 2011? Etat des lieux? Conso en CO2 et H2O et Production journalière de phytoplancton, litres de pétrole artificiel en données quantifiées et concrètes? L’usine pilote BFS d’Alicante, dont la première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex (3ème cimentier mondial) est en cours d’achèvement, sera opérationnelle dès janvier 2011. 2) BFS France prend position ici dans Enerzine. OK, Très Bien, mais où en est BFS France? Implantation(s) où? Labo? Usine? A côté ou sur un site Lafarge par exemple comme PLN (Port La Nouvelle – Narbonne) suffisamment au Sud pour avoir conditions similaires à l’Espagne? Ou ailleurs? Usine de »pré-série » qd? Merci de nous dire A+ Salutations Guydegif(91)
Bonjour, Je ne trouve pas de renseignement à ce sujet : quelle est la technologie de captage utilisée pour capter le CO2 des fumées de la cimenterie Cemex ? Est ce que c’est par absorption, desorption avec des amines ? Merci, Blandine
Bonjour, Aucune technologie particulière n’est requise pour capter le CO2 des fumées car c’est la totalité de ces fumées qui est utilisée. On ne sépare donc pas le CO2 du reste des fumées.
Si vous pouviez arréter de raconter n’importe quoi et publier un vrai bilan du procédé..Vous allez me dire « ah non, propriété intellectuelle »? Alors, sans parler de bilan au moins un PID….
Bonjour, Notre technologie telle qu’elle est mise en oeuvre à Alicante n’utilise pas d’éclairage artificiel. C’est uniquement la lumière du soleil qui fournit l’énergie nécessaire à la photosynthèse.
je ne peux que m’associer au message d’exergeek, sans prétentions aucune car ses questions sont bien plus pointues que les miennes… « Votre technologie telle qu’elle est mise en oeuvre à Alicante » mériterait (certainement)un peu plus d’informations sérieuses.Comme on ne trouve pas grand chose de plus sérieux sur le site BFS, on a le droit d’être sceptique. Si c’est une pompe à subventions plus qu’à CO2, autant le savoir tout de suite…. Faites remonter à vos patrons… En attendant, je ne suis pas sûr que les petites algues acceptent comme ça de digérer des fumées de cimenteries ou de centrales charbon qui n’auraient pas subit un minimum de traitement.Mais je suis preneur de tout élément factuel qui démontre le contraire.
Alors bfs france pas de réponse aux deux derniers posts ?
Si vous avez fait remonter les questions à vos patrons, visiblement les réponses ont un peu de mal à redescendre…Alors, pompe à CO2, ou pompe à subventions? Sans éléments techniques un peu plus détaillés, la réponse sera claire….
Ça me fait doucement rire ces pseudo scientifiques qui critiquent tout et tout le temps sous couvert de l anonymat. Si vous etes si forts (exergeek et sicetaitsimple pour ne pas les nomer) pourquoi ne pas vous présenter vous et vos compétences. Vous avez certainement un doctorat et redigé une thèse sur le sujet pour vous permettre de dire que BFS raconte n’importe quoi, car il faut votre accord sur le principe de peer reviewed non ? Et que dire de cet enthousiasme face aux bonnes nouvelles. Le pire c’est que vous seriez presque convaincants avec votre scepticisme maladif… Ça va se finir en théorie du complot encore. Bravo messieurs ! Les scientifiques du canapé s’apprêtent a sauver la planète, surtout ne tentez rien, ils savent et font mieux que tout le monde. Tcho les nazes et puisse BFS construire des usines partout !
Etant donné les avancées techniques de BFS, nous pouvons aujourd’hui communiquer un certain nombre de points au grand public. Cependant, et pour des raisons bien compréhensibles, nous ne pouvons pas entrer dans tous les détails techniques et scientifiques sur des espaces tels que les forums. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des avancées de notre technologie au fur et à mesure. Merci pour vos encouragements.
Je comprends tout-à-fait que vous ne puissez expliquer sur chaque forum votre technologie, ce serait une perte de temps. Renvoyer par un lien sur votre site internet qui serait lui mieux documenté est bien sûr la solution. Faites nous signe dès qu’il y aura du nouveau.
Personne n’a dit que BFS france racontait n’importe quoi, on a juste dit que c’était du marketing, qu’en fait ils ne racontaient rien .. Je souhaiterais au contraie avoir ( sans dévoiler de secrets) quelques éléments permettant d’y voir un peu plus clair sur la technologie. Mais je suis également très clair: il y a aujourd’hui beaucoup plus de pompes à subventions qui surfent sur la vague du CO2 que de pompes à CO2 potentiellement efficaces. ,
BFS France a tout de même donné des chiffres: 5500 barils par an sur 1 hectare, ce qui correspond à un rendement de conversion (Energie stockée) / (Energie solaire reçue) de l’ordre de 40%, chiffre qui fait rêver, mais est-il confirmé?
Je trouve le procédé forcément intéressant même si (parce que ?) je n’ai pas les connaissances techniques pour en apprécier la faisabilité. Peut-on envisager qu’une voiture aurait deux réservoirs, l’un de carburant, l’autre de déchets. Quand on voudrait faire son plein, on viderai son CO2 préalablement puis on chargerai l’autre réservoir, celui de carburant. Ainsi, Monsieur-pétrole-bleu viendrait livrer son pétrole et récupérer sa matière première à la station service. A défaut de fournir la quantité suffisante à la production, un tel système permettrait de limiter les rejets. Après tout, rendre au fabriquant de carburant les pollutions qu’il contribue à fabriquer pour qu’il les recycle, c’est assez logique, non ? Surtout si ça l’aide à en fabriquer…
Bonjours je trouve très très intéressant l’invention de Mr Stroïazzo-Mougin, mais quelques questions me troublent Aucun projets d’usine pour la france? pourquoi? Commnent se fait’il que Mr Stroïazzo-Mougin n’est trouvé aucune « épaule » , aucun appuis en France ? Est-ce qu’il exste un moyen pour investir dans Bio Fuel Systems ? Merci d’avance…
Bonjour matthieu22 BFS en Espagne et son entité commerciale en France (BFS France) mettent tout en oeuvre pour accélérer les choses et faire en sorte que le projet prenne de l’ampleur et en solicitant les différentes parties prennantes pour ce projet. Mais comme chacun sait, les choses prennent parfois du temps à se mettre en place. Bien sûr nous espérons que nos projets se développeront le plus rapidement posible. Bien cordialement
bonjour BFS france Sans remettre en cause vos chiffres de consommation et de production de CO2, puis-je vous demander quelle quantité d’énergie électrique l’usine consomme-t-elle, pour la production d’un baril de pétrole soit disant propre? merci de votre réponse.
Bonjour, Je vous invite à consulter les réponses de la page 2 de ce forum, la question étant déjà abordée. Bien cordialement
Toujours aussi opaque, toujours aucune réponse… Vous parlez de quel réponse, sur la page 2?
Bonjour, je suis enseignant chercheur dans une école d’ingénieurs généraliste de Rhone-Alpes (cherchez, vous trouverez…), et, à titre amical, un (gros) industriel, partagé entre l’enthousiasme et le scepticisme (tout comme moi) m’a demandé mon avis sur BFS. Je profite donc de ce forum qui est le seul endroit où j’ai trouvé quelques critiques constructives sur le sujet. Je partage entièrement les doutes soulevés par exergeek et siscetaitsimple, et ai calculé, tout comme marcarmand, un rendement photosynthétique minimum de l’ordre de 40% (énergie chimique produite / énergie solaire entrante), ce qui dépasse largement les rendements de photosynthèse qu’on peut trouver dans les labos, ou dans la nature, et encore ce rendement est obtenu avec des installation qui ne semblent pas optimiser l’exposition au soleil. Donc, Messieurs de BFS France, l’alternative est simple, soit vous fournissez et garantissez un bilan énergétique précis de votre process (énergies entrant dans la photo-synthèse + dans la phase chimique de transformation en pétrole, par litre de pétrole produit), soit je me verrai dans l’obligation de vous dénoncer comme un nouveau piège à capitaux risques, très nombreux dans le domaine de l’énergie. Merci d’avance.
je vous invite à consulter:
c’est bien tout ce qui est dit mais j’aimerais savoir pourquoi vous ne tenez pas compte du CO2 qu’on trouve dans le gisement de gaz naturel par exemple
A triple zero, Merci pour votre liste de brevets, mais un brevet n’apporte aucune garantie de fonctionnement d’une invention (on peu breveter une invention qui ne fonctionne pas!), et en plus c’est très difficile à lire. Je préfèrerais une ou des publication dans des revues scientifiques (à comité de lecture), même si même là la garantie de sérieux n’est pas totale.
arreter d’ écrire de la merde bande de cassossse
L’usine pilote BFS d’Alicante, dont la première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex (3ème cimentier mondial) est en cours d’achèvement, sera opérationnelle dès janvier 2011. OK, soit ! nous sommes 2 ans plus tard ! Il doit donc y avoir du concret pour cette 1ère usine d’Alicante ! Qu’en est-il? Ce sera l’occasion de voir si Bluff ou Réalité ! …et les 2 autres usines annoncées ci-dessus en sont où? Merci de nous dire A+ Salutations Guydegif(91)
Vous n’êtes pas cool avec BFS!
Je suis choqué de lire l’agressivité de certaines réponses qui sont apparues sur ces pages. De même pour les lubies et élucubrations d’autres sur des sujets qui n’ont pas grand chose à voir. Il est évident que face à ce genre d’etrillage en publique, aucunes autres entreprises ne voudra venir répondre à vos questions sur les pages d’Enerzine.
@BFS: Bravo BFS, et merci de prendre le temps de nous répondre. Vous vous bougez, vous cherchez et vous créez, et vous nous faites tous avancer, alors merci pour nous tous pour travailler à rendre notre monde un peu moins polluant et un peu plus renouvellable. @aux grincheux: Ne pas être d’accord n’empêche pas de rester cordial et bienveillant, surtout quand l’interlocuteur prend la peine de venir sur le forum répondre aux questions de parfaits anonymes. Si seulement on pouvait inventer une éolienne à brasser la connerie, on aurait de quoi alimenter toute la planète
ca sert a rien allez vous faire foutre !!!!