Le Laboratoire de Photovoltaïque de l’Université du Luxembourg a annoncé avoir conçu un procédé optimisé d’élaboration de cellules solaires à base de kësterite, établissant à 6,1 % le nouveau record européen de rendement.
Ce rendement a été certifié par l’Institut Fraunhofer des systèmes d’énergie solaire, l’un des huit laboratoires au monde à être agréé pour certifier le rendement des cellules solaires.
La kësterite permet de conjuguer le bas coût des technologies des cellules solaires en couches minces au coût extrêmement bas des matières premières. Les principaux composants sont le cuivre, le zinc, l’étain et le soufre ou le sélénium, soit autant d’éléments abondants et peu onéreux. Plusieurs laboratoires ont fait part que la perte d’étain pendant la préparation limite la capacité à contrôler les processus de dépôt. C’est pourquoi le laboratoire de photovoltaïque a conçu un processus de préparation qui permet de contrôler cette perte. Le premier essai a généré le rendement record.
Les détails du processus de préparation ont été publiés dans le Journal of the American Chemical Society.
« Grâce à ce premier succès, nous sommes dorénavant en mesure de comprendre les autres contraintes assorties à ces cellules solaires, ce qui nous permettra d’augmenter encore leur rendement à l’avenir », explique Susanne Siebentritt, directrice du Laboratoire de Photovoltaïque. Ce laboratoire a été fondé au Luxembourg en avril 2007 dans le cadre de la « Chaire TDK Europe », partenariat entre le secteur privé et le secteur public financé par la TDK Corporation et l’Université du Luxembourg.
La part de marché des cellules solaires en couches minces ne cesse actuellement de progresser, du fait de leur faible coût de production. Ces cellules consomment nettement moins de matière et d’énergie que les technologies utilisant des wafers classiques.
Le Laboratoire de Photovoltaïque de l’Université du Luxembourg abrite un groupe de chercheurs qui s’emploie à inventer de nouveaux matériaux et processus pour les cellules solaires. Le laboratoire cherche également à affiner la compréhension physique des matériaux et interfaces présents dans ces cellules solaires.
Déja vu il y a 2 ans: des recherches d’IBM qui parlent déjà d’une performance de 9 % + qu’ils espéraient porter à 11 % lien:
@ curieux13 comme quoi, les « progrès constants » dans les performances des cellules PV, on va finir par croire qu’il y aune petite part de vérité, mais une part bien plus grande d’enfumage … En espérant que ce n’est pas comme la voiture électrique (« demain… en 2007, 2008, 2009 et maintenant 2012, on va produire en série des voitures électriques avec une autonomie de 250 enfin 200 et plutôt 160 km ») Effectivement, le jour où le PV aura un rapport coût d’acquisition/rendemant réellement multiplié (oudivisé c’est selon) par 4 ou 5, quelle que soit la technique utilisée, on pourra crier victoire, et sortons du nuke. Espérons que nous xxx petits-enfants verront ça.