Des chercheurs de l’Université de l’Etat du Michigan (MSU) ont élucidé le phénomène faisant que des microbes sont capables de produire de l’électricité lorsqu’ils sont utilisés pour nettoyer des zones contaminées par des déchets nucléaires et autres métaux toxiques.
"Les ‘Geobacter’ sont de minuscules micro-organismes qui peuvent jouer un rôle majeur dans le nettoyage des sites pollués dans le monde entier", a déclaré Gemma Reguera, microbiologiste à l’AgBioResearch MSU. "La contamination d’uranium peut arriver à n’importe quelle étape de la production du combustible nucléaire, et ce procédé pourrait empêcher sa diffusion et le risque d’exposition" .
La capacité du ‘Géobacter’ pour contenir l’uranium est bien documenté.
En effet, l’espèce ‘Geobacter‘ a été découverte pour la première fois au milieu des années 1980 dans la rivière "Potomac" près de Washington, DC. Depuis lors, cette famille de microbes a été étudiée pour l’usage dans le traitement des eaux souterraines contaminées par des polluants tels que les métaux toxiques et certains éléments radioactifs.
L’équipe du MSU a identifié des nanofils (conducteurs) sur la partie extérieure, des sortes d’appendices jouant le rôle de gestionnaire de l’activité électrique lors du processus de nettoyage. "Les nanofils protègent aussi les ‘Geobacters’ et permettent aux bactéries de se développer dans un environnement toxique", a t-elle expliqué.
"Nos résultats identifient clairement les nanofils comme étant le principal catalyseur pour neutraliser les matières radioactives et empêcher une contamination des eaux souterraines" a ajouté le professeur Reguera. Tout en procédant à la stabilisation des rejets radioactifs, les bactéries sont également capables de produire de l’énergie ‘propre’ exploitable et utilisable.
Enfin, l’équipe du MSU a réussi à modifier génétiquement la souche ‘Geobacter’ dans le but d’accroître l’efficacité des nanofils. Ils ont déposé un brevet sur leurs recherches dans l’optique de développer une micropile à combustible biologique.
« nanofils comme étant le principal catalyseur pour neutraliser les matières radioactives » Mais enfin qu’est ce que cela veut dire ? de la neutralisation de matière radioactive ? transmutation ? Il y a bcp d’approximations dans cet article. Par ailleurs » les bactéries sont également capables de produire de l’énergie ‘propre’ exploitable et utilisable ». Ce bout de texte n’apporte aucune réponse : hydrogène ? ethanol ? electricité ? éolien, solaire 🙂 Soit la source de vos infos n’est pas clair, soit l’auteur de l’article a des difficultés à vulgariser. En tout cas, vous nous avez habitué à mieux sur votre site.
D’accord avec Benji. « neutraliser la matière radioactive » en termes de toxicité pourquoi pas, mais en termes de rayonnements ionisants, ça m’étonnerais beaucoup!! Auquel cas, ça n’a pas grand intérêt (pour ce qui est des déchets radioactifs). L’aricle fait effectivement preuve de grandes lacunes, et n’apporte donc pas grand chose. C’est dommage, le titre était accrocheur…
J’ai trouvé l’info de l’article original : Ce que l’on peut dire très rapidement, c’est que la bacterie fait précipiter l’Uranium… Il n’y a donc aucun lien avec la radioactivité. Mais pire, lors de la précipitation, l’uranium passe de UIV à UVI : l’uranium passe sous sa forme biodisponible….. Bref, bcp de bruit pour pas grand chose….