Les océans regorgent d’énormes quantités d’énergie. En utilisant seulement 0,1 %, on serait en mesure de couvrir très largement les besoins énergétiques de notre planète – 15 milliards de personnes en théorie.
Le professeur Michael Bernitas du Département d’architecture navale et de génie maritime (Université du Michigan) a mis au point le "VIVACE", un nouveau système qui permet d’exploiter au mieux l’énergie de l’eau.
Ce dispositif devrait permettre d’exploiter l’énergie de la plupart des courants marins dans le monde entier. Le "VIVACE" travaille avec des courants lents de moins de 2 nœuds (soit moins de 3,7 km/h). La plupart des courants marins sur la planète ont souvent un déplacement de flux inférieur à 3 nœuds (< 5,5 km/h). En comparaison, les éoliennes et les hydroliennes ont besoins en moyenne de 5 à 6 nœuds pour fonctionner correctement.
Le "VIVACE" ne dépend pas des vagues, des marées, des turbines ou des barrages. Il s’agit d’un système d’énergie hydrocinétique qui repose sur les vibrations induites par les turbulences marines. Les tourbillons poussent et tirent l’objet du haut vers le bas, de gauche à droite, et perpendiculaire au courant. L’énergie cinétique ainsi produite est convertie en électricité.
De plus, comme les oscillations du "VIVACE" sont lentes, il se pourrait même que le système ne porte pas préjudice à la vie aquatique à contrario des barrages et des turbines hydrauliques.
Les chercheurs viennent d’achever une étude de faisabilité qui pourrait aboutir à une application concrète dans les 18 mois.
Quand il n’y en a plus, il y en a encore !…des pistes à explorer. Bravo à professeur Bernitas à son équipe et au Vivace ! Prometteur !Curieux de voir la réalisation concrète de la convesrion en électricité à grande échelle dans les 18 mois !Bonne continuation !A+ Salutations Guydegif(91)
Effectivement bravo, il faut développer des idées, les mettre en oeuvre, les tester, les améliorer et les utiliser au quotidien… Pour ça, nous avons besoin de chercheurs et de « trouveurs », alors encore bravo!!! Toutefois il faut penser (c’est certainement le cas mais ça ne coute rien de le rappeler!) à la mise en oeuvre. Faut il épargner les sites riches en faune et flore au profit de ceux déjà désertés par toute vie et empecher ainsi l’installation d’un nouvel ecosysteme?… Il faut juste intégrer ça dans la reflexion.Laurent