John Rogers, professeur de science et d’ingénierie des matériaux à l’Université de l’Illinois et son équipe ont créé une nouvelle méthode pour produire des cellules solaires souples, transparentes et d’une extrême minceur.
"Si vous regardez un panneau solaire classique, il est relativement lourd, mécaniquement rigide, fragile – vous ne pouvez pas le plier, il est opaque – vous ne pouvez pas voir à travers", explique J. Rogers. "Notre travail a consisté à enlever ces limitations."
Les travaux ont montré que l’épaisseur de la cellule photovoltaïque n’a que peu d’incidence sur le rendement.
L’enjeu est surtout de trouver le bon compromis entre l’épaisseur de la cellule et un niveau acceptable de résistance à la rupture. Les chercheurs ont ainsi mis au point une machine capable de façonner des cellules solaires en silicium 100 fois plus minces et de concevoir des modules sans les endommager. Le processus est similaire à un processus d’impression, qui transfère les tranches sur du plastique ou sur du tissu léger.
"Ce sont des cellules solaires extrêmement minces – environ un dixième de l’épaisseur d’un cheveu humain – placées sur une structure de soutien qui a la particularité de ne pas se rompre facilement" explique-t-il.
Selon J. Rogers, les tests ont montré que les cellules ultra-minces sont aussi efficaces que les cellules classiques, tout en utilisant beaucoup moins de matériaux. Pour lui, aucun doute, la flexibilité et la transparence leur ouvrira les portes vers d’autres applications solaires.
"On peut les enrouler, et les disposer à l’arrière d’un camion comme un tapis, puis les déployer lorsque vous les installez dans leur position finale", explique J. Rogers. "Ce genre de chose reste très difficile à faire quand votre technologie de cellule solaire est rigide, lourde et volumineuse".
"Et par un ajustement de la densité des cellules sur le module de conception, les chercheurs peuvent leur donner différents degrés de transparence ou d’opacité. Elles pourraient être utilisées comme revêtement à l’extérieur d’un bâtiment, produire de l’énergie aux fenêtres, ou sur le capot des voitures", explique Rogers.
La société Semprius a obtenu une licence sur cette technologie. Les premières applications commerciales pourraient voir le jour l’année prochaine.
indiquer le rendement de tels produits me parrait un bon début
Comme disait Emilou il manque qq données chifféres de rendement, prix, etc…Mais les objectifs du CdC de Pr Johnn Rogers semblent en plein dans le mille de nos attentes ….Excellents objectifs visés ! Keep going ! and give us some figures, pls ! A+ Salutations Guydegif(91)
Comme je l’ai dit dans un de mes posts : Tous les axes de recherche et developpement des cellules sont bons à explorer : Les rendements,la nature et la disponiblité des matieres premieres, les formes, le poids , la flexibilté, l’orientation,la chasse au deperditions.Cela ne doit pas occulter les efforts à entreprendre sur les comportements de consommations.Beaucoups reste à faire dans l’education et la vulgarisation pour contribuer à un reflexe d’economie et de duirabilité dans notre vie de tous les jours.
La revue « technology review » indique que le rendement d’un réseau de cellules de ce type est de 12%. Si le chercheur n’est pas partis de zéro on peut imaginer des améliorations au rendement à venir. Pas mal…
Vous n’avez pas idée des conséquences de ce type de bon technologique. Au lieu de nous amuser à refaire le procès de la dent d’or, ne serait il pas préfèrable de collecter un max d’infos et de références ? Du type…La société Semprius… La revue technology review…