Les chercheurs du MIT ont trouvé un moyen d’imprimer des cellules solaires organiques sur du papier en utilisant un procédé qui ressemble à celui de l’impression d’une imprimante à jet d’encre.
Le papier semi-conducteur est basé sur des colorants à base de carbone qui fournissent aux cellules un rendement compris entre 1,5 et 2 pour cent. Par ailleurs, s’ils sont en mesure d’en augmenter l’efficacité, ce nouveau développement pourrait révolutionner la production et l’installation de panneaux solaires.
A l’avenir, les chercheurs espèrent que le même processus pourrait être utilisé pour imprimer des cellules solaires sur des feuilles de métal ou même de plastique.
Les cellules solaires imprimées n’en sont encore qu’au stade de recherche et prendront certainement des années à se retrouver sur le marché.
En marge de cette annonce, Susan Hockfield, présidente du MIT, et Paolo Scaroni, PDG de la compagnie pétrolière italienne Eni ont officiellement inauguré le centre de recherche ENI-MIT Solar Frontiers où Eni a investi près de 5 millions de dollars.
Le MIT concentre une grande partie de ses efforts sur les points quantiques, ou les cristaux ne mesurent que quelques nanomètres.
Selon le directeur de l’ENI-MIT Solar Frontiers, Vladimir Bulovic, "si 0,3% du territoire des États-Unis étaient couverts de photovoltaïque avec 10 % d’efficacité, l’énergie solaire pourrait produire trois fois les besoins du pays, dont la prochaine transition vers les véhicules électriques ; Par exemple, les bandes de signalisation sur les routes pourraient être recouvertes de matériaux capables de capter l’énergie du soleil".