La société AeroFarm a conçu et installé un nouveau type d’unité de culture hydroponique dans la ville de Jeddah (Arabie Saoudite) qui utilise un matériau en tissu recyclable, en lieu et place du sol pour faire pousser des plantes.
Le système nourrit les plantes grâce à une circulation d’air pourvue d’un fort taux d’humidité contenant tous les éléments nutritifs nécessaires à leur croissance. A cela, s’ajoute un éclairage LED à très basse consommation d’énergie.
Ce genre de ferme permettrait de développer des produits frais locaux toute l’année en intérieur dans des régions où le climat demeure extrêmement difficile comme dans les zones désertiques. Les exploitations consomment moins de 10% de l’eau utilisée dans une agriculture conventionnelle. En effet, le système de diffusion d’eau sous forme de vapeur favorise et minimise par ailleurs le besoin d’être relié à une source d’eau externe.
Les unités hydroponiques d’AeroFarm se caractérisent aussi par la possibilité d’être empilées verticalement et donc d’être en capacité de cultiver de grandes surfaces.
Avec un exode croissant des populations mondiales vers les villes, ces systèmes agricoles pourraient fournir localement de la nourriture pour des personnes habitants les centres urbains, sans pour autant avoir recours aux transports. Facile à entretenir, doté d’un coût d’exploitation relativement faible et capable de fournir des rendements prévisibles tout au long de l’année, ces nouvelles générations de ferme agricole deviendraient assez vites rentables.
"Notre objectif est de pouvoir cultiver en intérieur sans avoir recours aux serres ou encore au soleil, et de fournir l’eau en recueillant l’humidité de l’air. Il s’agit là d’une première étape", a souligné Luc Sestito, président du Groupe DeLeon, qui a commandé l’une de ces fermes à Jeddah. "Nous voulons ensuite utiliser l’énergie solaire et éolienne pour rendre nos fermes totalement autonomes en énergie. La ferme de Jeddah est la première ferme de culture aéroponique au Moyen-Orient. Destinée à être un phare pour l’agriculture durable dans cette région du monde, nous espérons montrer à d’autres communautés que la production de produits frais et locaux est tout à fait envisageable dès lors que vous possédez un toit et de l’électricité (renouvelable)."
que les élucubrations des uns et des autres sur le % d’ENR d’ici 20, 30, 50 ou 100 ans ! Pour une population qui va croître, quelle que soit la valeur absolue atteinte, et des terres arables « finies », voici une sinon la solution, « durable », pour un problème aussi grave et important que l’alimentation. Reste à trouver/développer l’équivalent « durable » et efficace d’un point de vue « intrants » et énergie pour l’accès à l’eau potable et l’assainissement (plusieurs solutions existent déjà, mais pas encore forcèment applicables sur de grandes échelles).
« Les exploitations consomment moins de 10% de l’eau utilisée dans une agriculture conventionnelle. En effet, le système de diffusion d’eau sous forme de vapeur favorise et minimise par ailleurs le besoin d’être relié à une source d’eau externe. » 1. La comparaison est faite par rapport à l’irrigation gravitaire, par pivot ou au goutte à goutte ? 2. La production de vapeur nécessite de l’énergie. On parle de quelle consommation énergétique ici ? Même dans le cas de micropulvérisation, l’énergie est requise pour la mise sous pression. Sommes-nous vraiment dans de le cas d’une nouvelle agriculture durable ?
Il faut faire progresser toutes les technologies concernant l’agriculture et l’alimentation Avec certitude chacune à sa place et doit se positionner selon sa problématique Le marché répond présent à l’innovation Par exemple moi je intéresse aux fibres végétales et/ou tropicales avec ses nombreuses applications agricoles et/ou horticoles Ce qui n’est pas incompatible avec ce process innovant hors-sol le tissu recyclable via l’éclairage LED Ensemble travaillons pour la santé végétale et une alimentation saine pour nos contemporain Les plantes sont messagères d’informations, pour les comprendre sachons les observer !