La pollution électromagnétique serait l’une des causes de l’effondrement de la population d’abeilles dans le monde, c’est ce que vient de confirmer une nouvelle étude réalisée par le biologiste Daniel Favre, en Lausanne (Suisse).
On le sait depuis longtemps, le maintien des colonies d’abeilles domestiques a des implications importantes sur notre écosystème. Dans son étude, le scientifique a analysé les effets des ondes électromagnétiques provenant des téléphones mobiles sur le comportement des abeilles.
Les téléphones mobiles ont été placés à proximité immédiate des abeilles et les sons produits par les abeilles ont été enregistrés et analysés. Les recherches ont montré que le signal des téléphones cellulaires trouble le comportement des abeilles. Plus de 83 expériences près des ruches ont donné les mêmes effets !
Les résultats obtenus, sous la forme d’audiogrammes et des spectrogrammes de ces différents sons, ont révélé que les radiations des téléphones mobiles ont un impact considérable sur le comportement des abeilles, notamment en induisant des signaux d’alarme émis par les abeilles ouvrières. Ces sons de l’abeille ouvrière annoncent soit la préparation à l’essaimage, soit sont le reflet de grandes perturbations d’une colonie d’abeilles.
En fait, le bruit produit par les abeilles augmente plus de 10 fois, à chaque fois qu’un téléphone émet ou reçoit un appel. A l’inverse, le bruit diminue et revient à un niveau normal dès lors que le téléphone est éteint ou demeure en veille.
"Lorsque le téléphone sonne, le bruit des abeilles augmente considérablement et cela donne le signal du départ de la ruche" a expliqué le Dr. Favre. "Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers »leur mort » … la technologie de la téléphonie mobile pourrait s’avérer fatale pour les abeilles … l’étude le prouve…".
Il est écrit dans le document de référence (1) : "Récemment, une étude a suggéré que les téléphones cellulaires et les tours de téléphonie mobile implantées à proximité des ruches d’abeilles interféraient dans leur orientation. Il a été constaté dans une expérience, que lorsque que le téléphone mobile était maintenu à proximité d’une ruche, cela avait entraîné l’effondrement de la colonie dans les 5 à 10 jours, avec des ouvrières incapables de rentrer chez elles, laissant seules les ruches avec des reines, des oeufs et des abeilles encore immatures (Sahib Pattazhy 2009 )."
Aussi, pour minimiser les dommages causés aux abeilles, il a été décidé dans la présente expérience de limiter leur exposition aux communications de téléphone mobile à un maximum de 20 heures.
Cette étude peut grandement contribuer à élucider les causes des mystérieuses disparitions des colonies d’abeilles dans le monde. En effet, mis à part les varroas (acariens), les virus, les bactéries (qui sont des causes biologiques), ou encore les pesticides (reflétant les causes anthropiques), il reste que plus de la moitié des causes de disparition d’abeilles dans l’hémisphère nord ne sont pas élucidées à ce jour. En effet, il a été observé que dans plus de 60% des cas, les abeilles quittent la ruche durant l’hiver, à un moment où elles n’ont aucune chance de survivre dans la nature.
[MAJ – 12/05/2011 – 20h20 ]
(1) Le détail de l’expérience est disponible >>>> ici (en anglais)
Ce qui est troublant, c’est la quantité extraordinaire de téléphones à proximité des ruches… Pourtant, il peut bien y avoir un lien de causalité, reste à déterminer les tenants et aboutissants d’un tel phénomène, surtout quand on saint que l’on tente l’installation de ruches en villes, là où se trouvent ces fameux téléphones « assassins ». Plus « léger », on n’a pas trouvé si cela peut faire fuir les moustiques, araignées et autre bébètes détestées de beaucoup de personnes?
Combien de téléphones portables à proximité des ruches dans les campagnes ? Combien de téléphones portables à proximité des ruches dans les villes ? Et pourquoi alors les abeilles se portent-elles mieux dans les villes ? N’est-ce pas du même niveau qu’une fois qu’on a coupé les ailes d’une mouche elle devient sourde parce qu’elle ne s’envole plus lorsqu’on lui demande ?
Le réchauffement Climatique (Anthropique) ah , non pardon, le Rayonnement Cellulique (Anthropique), Mais puisqu’on vous dit que cette étude « prouve définitivement que »… Bon OK, toutes les ruches n’ont pas encore un taux d’équipement en mobiles suffisant pour expliquer « réellement » la cause principale (dans l’h’émisphère Nord) de la disparition des abeilles, mais pourquoi le rayonnement ne serait pas nocif pour les abeilles, si « de nombreuses études » montrent que les antennes relais le sont pour les humains, au moins les plus fragiles ? ou alors, les antennes relais ne sont pas plus nuisibles que les postes de télévision, les micro ondes etc… Pauvre « pseudo » science, et pauvre public, assommé par des nouvelles plus alarmistes les unes que les autres, propagées avec délectation par les (certains ?) medias, sans que les béotiens que nous sopmmes sur la plupart des sujets ne puisse pas faire la part des choses entre les « vraies » alertes et les autres. Alors hop, un petit coup de principe de précaution, et on est reparti pour un tour. Conclusion : l’abeille étant l’avenir de l’Homme (n’est-ce pas M Einstein ?), j’exige en tant que Citoyen et Humain, l’arrêt immédiat et définitif de tous les téléphones portables, des émissions de télévision, des fours à micro ondes, des radars de vitesse et des ronronnements des chats. Signez avec moi la pétition.
Et un blindage electromagnetique des ruches, un!
Bonjour! En fait il n’est pas expliqué si le trouble est occasionné par la perturbation sonore ou la perturbation électromagnétique du GSM. Il faut savoir que la plupart des GSM emettent des bruits acoustiques non audibles par les humains car à la limite supérieure du spectre audio. Je voudrais les mêmes expériences avec le GSM amputé de son haut parleur. Il est toutefois possible que les ondes électromagnétiques particulièrement agressives des GSM soient nuisibles, mais de vraies études SVP. Le gaucho et quelques autres pesticides ont, eux, prouvés leur nocivité sur les abeilles. Le DDT l’a même prouvé sur l’homme (parkinson). Je suis entièrement d’accord avec « Pastilleverte » : des vraies analyses objectives au lieu d’expériences incomplètes et faussement démonstratives… Combien de GSM au km² dans les campagnes? Combien de GSM ou d’antennes à quelques mêtres de ruches? Combien d’abeilles concernées?
Je suis apiculteur, fils, petit-fils, arrière petit-fil, neveu, etc. d’apiculteurs. Je suis le premier à posserder un mobile dans cette succession de généraration, mes abeilles vont bien mais je ne prends pas mon mobile avec moi quand je travaile au rucher, pour quoi faire ? Drôle d’enquête, peut-être les reines ont-elles des mobiles pour appeler leurs amants ?
Le seul enseignement de cette publication (je l’ai lue) est que les abeilles sont perturbées lorsqu’elle sont à quelques centimètres d’un GSM, Ouah, quel scoop! En effet, dès lors qu’on est à plus de quelques dizaines de m d’un GSM ou quelques centaines d’un emetteur (et je vois large!), leurs ondes EM sont completement noyées dans le bruit de toutes les autres ondes qui nous inondent depuis de nombreuses années. Donc pour la disparition des abeilles (qui se produit aussi dans des zones relativement désertes), faudra trouver autre chose. Ceci étant dit, j’évite de garder un GSM dans ma poche…
je suis très spectique sur cette étude sachant que le renouveau des abeilles se fait actuellement dans les villes pourtant très soumises aux ondes. ondes ou pesticides? le coupable est vite trouvé selon moi….
L’étude est curieusement menée en effet, si elle consiste à placer un mobile près de la ruche. Cependant, arguer que les abeilles se portent très bien en ville est plus falacieux encore ! Un autre paramètre pourrait favoriser le développement des ruches citadines au-delà de la nuisance des micro-ondes GSM !
Daniel Favre n’a jamais écrit que « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers leur mort … la technologie de la téléphonie mobile est fatale pour les abeilles … l’étude le prouve définitivement ». Voici son article originellement publié dans le journal Suisse Le Matin : dont la teneur en est la suivante : 07.05.2011 09:55 Les abeilles ont horreur des téléphones portables Image © Michel Perret Un biologiste vaudois vient de publier une étude qui devrait faire grand bruit dans le monde apicole. Sa conclusion? Les téléphones mobiles perturbent les colonies. Depuis plusieurs mois, la facture téléphonique de Daniel Favre n’est plus très salée. Cet ancien biologiste de l’EPFL, aujourd’hui enseignant dans le postsecondaire, a toujours un mobile mais ne l’utilise «au maximum qu’une fois tous les six mois» par amour des abeilles. La conclusion d’une étude inédite qu’il vient de publier dans la revue de référence Apidologie, explique cette attitude. «La téléphonie mobile est néfaste aux abeilles», explique le scientifique qui est également apiculteur amateur et conseiller apicole dans le canton de Vaud. Avec les parasites varroa, les virus et les pesticides déjà unanimement pointés du doigt, les ondes téléphoniques pourraient même être à l’origine des taux de mortalité anormalement élevés observés ces dernières années dans les ruchers de Suisse et d’ailleurs. Jusque-là, quand on interrogeait les apiculteurs sur la pertinence de l’hypothèse selon laquelle le mobile serait l’ennemi des abeilles, la réponse était bien souvent: «Je n’y crois pas!» Daniel Favre voulait «revenir dans le registre scientifique et sortir de celui de la croyance». C’est un peu ce qui l’a poussé à mener de février à juin 2009 à ses frais pour environ 10’000 francs, 83 fois les mêmes expériences sur deux sites et cinq ruches différentes du côté de Morges et d’Epalinges (VD). Le scientifique a placé deux téléphones sur ces ruches et a enregistré le bruit produit par la colonie lorsque les deux appareils étaient éteints, en stand-by et enfin en communication l’un avec l’autre. La colonie change de comportement Résultats: dans les deux premiers cas, les abeilles gardent un comportement sonore habituel mais dans le dernier, après environ une petite demi-heure de communication, la fréquence de leur bruit jusque-là située aux alentours de 450 Hz atteint des pics flirtant avec les 4000 Hz. «La téléphonie mobile induit le chant des abeilles ouvrières», résume Daniel Favre, avec force graphiques à l’appui. Ce chant est soit le symptôme d’une ruche fortement perturbée. Soit, plus grave encore, il donne à la colonie le signal qu’il est temps d’aller essaimer ailleurs. Abeilles disparues au printemps Daniel Favre, qui est membre de plusieurs organisations de protection de la nature, n’a pas voulu prolonger ses expériences jusqu’à provoquer cet essaimage qui se serait avéré mortel. S’il était advenu en effet, toutes les abeilles auraient peut-être quitté la ruche avec leur vieille reine – puisque aucune nouvelle n’est censée la remplacer durant l’hiver – et elles seraient ensuite mortes faute d’avoir pu durablement s’installer ailleurs à cette saison. Cette hypothèse colle avec le fait que ces dernières années, nombre d’apiculteurs retrouvent leurs ruches dramatiquement vides au printemps. Daniel Favre espère que son étude va faire du bruit et surtout école un peu partout. «Histoire que la population prenne conscience du danger de cette forêt d’antennes de téléphonie mobile couvrant la quasi-totalité du territoire suisse pour les abeilles, et donc aussi pour les humains puisque ces insectes sont à l’origine de 63% de la pollinisation mondiale requise pour l’alimentation, rappelle le scientifique. En attendant, ce dernier planche sur une seconde étude, secrète pour l’instant mais «encore plus parlante», et met au point une ruche protégeant les abeilles des ondes délétères via une cage de Faraday (une enceinte qui isole de l’électricité et des émissions électromagnétiques). «Une étude sérieuse, originale et intéressante, mais…» «Sérieuse, originale, intéressante et très pragmatique.» Voilà comment Jean-Daniel Charrière, spécialiste des abeilles à la station Agroscope de Liebefeld-Posieux, qualifie l’étude de Daniel Favre. «Une première en Suisse» à laquelle son institut n’avait pas souhaité participer, préférant se concentrer sur ses thèmes de prédilection que sont le varroa, les virus et les loques. Pour le scientifique, la conclusion principale à retenir de l’étude est que les abeilles sont sensibles aux ondes électromagnétiques des portables lorsqu’ils sont à proximité des colonies. «Cela ne me surprend pas car on savait déjà que sur de longues distances, elles s’orientent en utilisant les champs magnétiques terrestres», rappelle-t-il. L’homme voit dans ces résultats une «nouvelle hypothèse de travail», mais pour lui, le plus dur reste à faire: «Comprendre quelles sont les répercussions de ce type d’ondes sur la survie des colonies au-delà du critère, certes intéressant, du bruit qu’elles produisent.» Jean-Daniel Charrière ne peut pas exclure que les téléphones jouent un rôle dans les forts taux de mortalité observés ces dernières années dans les colonies. «Mais ce ne serait alors qu’un parmi d’autres. Comment expliquer sinon que les pertes soient observées principalement en hiver, autant dans les régions retirées que dans celles plus fortement exposées à la téléphonie mobile et qu’elles soient très variables d’une année à l’autre?» Laurent Grabet Le Matin
Daniel Favre n’a jamais écrit que « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers leur mort … la technologie de la téléphonie mobile est fatale pour les abeilles … l’étude le prouve définitivement ». Voici son article originellement publié dans le journal Suisse Le Matin : dont la teneur en est la suivante : 07.05.2011 09:55 Les abeilles ont horreur des téléphones portables Image © Michel Perret Un biologiste vaudois vient de publier une étude qui devrait faire grand bruit dans le monde apicole. Sa conclusion? Les téléphones mobiles perturbent les colonies. Depuis plusieurs mois, la facture téléphonique de Daniel Favre n’est plus très salée. Cet ancien biologiste de l’EPFL, aujourd’hui enseignant dans le postsecondaire, a toujours un mobile mais ne l’utilise «au maximum qu’une fois tous les six mois» par amour des abeilles. La conclusion d’une étude inédite qu’il vient de publier dans la revue de référence Apidologie, explique cette attitude. «La téléphonie mobile est néfaste aux abeilles», explique le scientifique qui est également apiculteur amateur et conseiller apicole dans le canton de Vaud. Avec les parasites varroa, les virus et les pesticides déjà unanimement pointés du doigt, les ondes téléphoniques pourraient même être à l’origine des taux de mortalité anormalement élevés observés ces dernières années dans les ruchers de Suisse et d’ailleurs. Jusque-là, quand on interrogeait les apiculteurs sur la pertinence de l’hypothèse selon laquelle le mobile serait l’ennemi des abeilles, la réponse était bien souvent: «Je n’y crois pas!» Daniel Favre voulait «revenir dans le registre scientifique et sortir de celui de la croyance». C’est un peu ce qui l’a poussé à mener de février à juin 2009 à ses frais pour environ 10’000 francs, 83 fois les mêmes expériences sur deux sites et cinq ruches différentes du côté de Morges et d’Epalinges (VD). Le scientifique a placé deux téléphones sur ces ruches et a enregistré le bruit produit par la colonie lorsque les deux appareils étaient éteints, en stand-by et enfin en communication l’un avec l’autre. La colonie change de comportement Résultats: dans les deux premiers cas, les abeilles gardent un comportement sonore habituel mais dans le dernier, après environ une petite demi-heure de communication, la fréquence de leur bruit jusque-là située aux alentours de 450 Hz atteint des pics flirtant avec les 4000 Hz. «La téléphonie mobile induit le chant des abeilles ouvrières», résume Daniel Favre, avec force graphiques à l’appui. Ce chant est soit le symptôme d’une ruche fortement perturbée. Soit, plus grave encore, il donne à la colonie le signal qu’il est temps d’aller essaimer ailleurs. Abeilles disparues au printemps Daniel Favre, qui est membre de plusieurs organisations de protection de la nature, n’a pas voulu prolonger ses expériences jusqu’à provoquer cet essaimage qui se serait avéré mortel. S’il était advenu en effet, toutes les abeilles auraient peut-être quitté la ruche avec leur vieille reine – puisque aucune nouvelle n’est censée la remplacer durant l’hiver – et elles seraient ensuite mortes faute d’avoir pu durablement s’installer ailleurs à cette saison. Cette hypothèse colle avec le fait que ces dernières années, nombre d’apiculteurs retrouvent leurs ruches dramatiquement vides au printemps. Daniel Favre espère que son étude va faire du bruit et surtout école un peu partout. «Histoire que la population prenne conscience du danger de cette forêt d’antennes de téléphonie mobile couvrant la quasi-totalité du territoire suisse pour les abeilles, et donc aussi pour les humains puisque ces insectes sont à l’origine de 63% de la pollinisation mondiale requise pour l’alimentation, rappelle le scientifique. En attendant, ce dernier planche sur une seconde étude, secrète pour l’instant mais «encore plus parlante», et met au point une ruche protégeant les abeilles des ondes délétères via une cage de Faraday (une enceinte qui isole de l’électricité et des émissions électromagnétiques). «Une étude sérieuse, originale et intéressante, mais…» «Sérieuse, originale, intéressante et très pragmatique.» Voilà comment Jean-Daniel Charrière, spécialiste des abeilles à la station Agroscope de Liebefeld-Posieux, qualifie l’étude de Daniel Favre. «Une première en Suisse» à laquelle son institut n’avait pas souhaité participer, préférant se concentrer sur ses thèmes de prédilection que sont le varroa, les virus et les loques. Pour le scientifique, la conclusion principale à retenir de l’étude est que les abeilles sont sensibles aux ondes électromagnétiques des portables lorsqu’ils sont à proximité des colonies. «Cela ne me surprend pas car on savait déjà que sur de longues distances, elles s’orientent en utilisant les champs magnétiques terrestres», rappelle-t-il. L’homme voit dans ces résultats une «nouvelle hypothèse de travail», mais pour lui, le plus dur reste à faire: «Comprendre quelles sont les répercussions de ce type d’ondes sur la survie des colonies au-delà du critère, certes intéressant, du bruit qu’elles produisent.» Jean-Daniel Charrière ne peut pas exclure que les téléphones jouent un rôle dans les forts taux de mortalité observés ces dernières années dans les colonies. «Mais ce ne serait alors qu’un parmi d’autres. Comment expliquer sinon que les pertes soient observées principalement en hiver, autant dans les régions retirées que dans celles plus fortement exposées à la téléphonie mobile et qu’elles soient très variables d’une année à l’autre?» Laurent Grabet Le Matin
Daniel Favre n’a jamais écrit que « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers leur mort … la technologie de la téléphonie mobile est fatale pour les abeilles … l’étude le prouve définitivement ». Voici son article originellement publié dans le journal Suisse Le Matin : dont la teneur en est la suivante : 07.05.2011 09:55 Les abeilles ont horreur des téléphones portables Un biologiste vaudois vient de publier une étude qui devrait faire grand bruit dans le monde apicole. Sa conclusion? Les téléphones mobiles perturbent les colonies. Depuis plusieurs mois, la facture téléphonique de Daniel Favre n’est plus très salée. Cet ancien biologiste de l’EPFL, aujourd’hui enseignant dans le postsecondaire, a toujours un mobile mais ne l’utilise «au maximum qu’une fois tous les six mois» par amour des abeilles. La conclusion d’une étude inédite qu’il vient de publier dans la revue de référence Apidologie, explique cette attitude. «La téléphonie mobile est néfaste aux abeilles», explique le scientifique qui est également apiculteur amateur et conseiller apicole dans le canton de Vaud. Avec les parasites varroa, les virus et les pesticides déjà unanimement pointés du doigt, les ondes téléphoniques pourraient même être à l’origine des taux de mortalité anormalement élevés observés ces dernières années dans les ruchers de Suisse et d’ailleurs. Jusque-là, quand on interrogeait les apiculteurs sur la pertinence de l’hypothèse selon laquelle le mobile serait l’ennemi des abeilles, la réponse était bien souvent: «Je n’y crois pas!» Daniel Favre voulait «revenir dans le registre scientifique et sortir de celui de la croyance». C’est un peu ce qui l’a poussé à mener de février à juin 2009 à ses frais pour environ 10’000 francs, 83 fois les mêmes expériences sur deux sites et cinq ruches différentes du côté de Morges et d’Epalinges (VD). Le scientifique a placé deux téléphones sur ces ruches et a enregistré le bruit produit par la colonie lorsque les deux appareils étaient éteints, en stand-by et enfin en communication l’un avec l’autre. La colonie change de comportement Résultats: dans les deux premiers cas, les abeilles gardent un comportement sonore habituel mais dans le dernier, après environ une petite demi-heure de communication, la fréquence de leur bruit jusque-là située aux alentours de 450 Hz atteint des pics flirtant avec les 4000 Hz. «La téléphonie mobile induit le chant des abeilles ouvrières», résume Daniel Favre, avec force graphiques à l’appui. Ce chant est soit le symptôme d’une ruche fortement perturbée. Soit, plus grave encore, il donne à la colonie le signal qu’il est temps d’aller essaimer ailleurs. Abeilles disparues au printemps Daniel Favre, qui est membre de plusieurs organisations de protection de la nature, n’a pas voulu prolonger ses expériences jusqu’à provoquer cet essaimage qui se serait avéré mortel. S’il était advenu en effet, toutes les abeilles auraient peut-être quitté la ruche avec leur vieille reine – puisque aucune nouvelle n’est censée la remplacer durant l’hiver – et elles seraient ensuite mortes faute d’avoir pu durablement s’installer ailleurs à cette saison. Cette hypothèse colle avec le fait que ces dernières années, nombre d’apiculteurs retrouvent leurs ruches dramatiquement vides au printemps. Daniel Favre espère que son étude va faire du bruit et surtout école un peu partout. «Histoire que la population prenne conscience du danger de cette forêt d’antennes de téléphonie mobile couvrant la quasi-totalité du territoire suisse pour les abeilles, et donc aussi pour les humains puisque ces insectes sont à l’origine de 63% de la pollinisation mondiale requise pour l’alimentation, rappelle le scientifique. En attendant, ce dernier planche sur une seconde étude, secrète pour l’instant mais «encore plus parlante», et met au point une ruche protégeant les abeilles des ondes délétères via une cage de Faraday (une enceinte qui isole de l’électricité et des émissions électromagnétiques). «Une étude sérieuse, originale et intéressante, mais…» «Sérieuse, originale, intéressante et très pragmatique.» Voilà comment Jean-Daniel Charrière, spécialiste des abeilles à la station Agroscope de Liebefeld-Posieux, qualifie l’étude de Daniel Favre. «Une première en Suisse» à laquelle son institut n’avait pas souhaité participer, préférant se concentrer sur ses thèmes de prédilection que sont le varroa, les virus et les loques. Pour le scientifique, la conclusion principale à retenir de l’étude est que les abeilles sont sensibles aux ondes électromagnétiques des portables lorsqu’ils sont à proximité des colonies. «Cela ne me surprend pas car on savait déjà que sur de longues distances, elles s’orientent en utilisant les champs magnétiques terrestres», rappelle-t-il. L’homme voit dans ces résultats une «nouvelle hypothèse de travail», mais pour lui, le plus dur reste à faire: «Comprendre quelles sont les répercussions de ce type d’ondes sur la survie des colonies au-delà du critère, certes intéressant, du bruit qu’elles produisent.» Jean-Daniel Charrière ne peut pas exclure que les téléphones jouent un rôle dans les forts taux de mortalité observés ces dernières années dans les colonies. «Mais ce ne serait alors qu’un parmi d’autres. Comment expliquer sinon que les pertes soient observées principalement en hiver, autant dans les régions retirées que dans celles plus fortement exposées à la téléphonie mobile et qu’elles soient très variables d’une année à l’autre?» Laurent Grabet Le Matin
Daniel Favre n’a jamais écrit que « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers leur mort … la technologie de la téléphonie mobile est fatale pour les abeilles … l’étude le prouve définitivement ». Voici son article originellement publié dans le journal Suisse Le Matin : dont la teneur en est la suivante : 07.05.2011 09:55 Les abeilles ont horreur des téléphones portables Un biologiste vaudois vient de publier une étude qui devrait faire grand bruit dans le monde apicole. Sa conclusion? Les téléphones mobiles perturbent les colonies. … Jusque-là, quand on interrogeait les apiculteurs sur la pertinence de l’hypothèse selon laquelle le mobile serait l’ennemi des abeilles, la réponse était bien souvent: «Je n’y crois pas!» Daniel Favre voulait «revenir dans le registre scientifique et sortir de celui de la croyance». … La colonie change de comportement Résultats: dans les deux premiers cas, les abeilles gardent un comportement sonore habituel mais dans le dernier, après environ une petite demi-heure de communication, la fréquence de leur bruit jusque-là située aux alentours de 450 Hz atteint des pics flirtant avec les 4000 Hz. «La téléphonie mobile induit le chant des abeilles ouvrières», résume Daniel Favre, avec force graphiques à l’appui. Ce chant est soit le symptôme d’une ruche fortement perturbée. Soit, plus grave encore, il donne à la colonie le signal qu’il est temps d’aller essaimer ailleurs. … «Une étude sérieuse, originale et intéressante, mais…» «Sérieuse, originale, intéressante et très pragmatique.» Voilà comment Jean-Daniel Charrière, spécialiste des abeilles à la station Agroscope de Liebefeld-Posieux, qualifie l’étude de Daniel Favre. «Une première en Suisse» à laquelle son institut n’avait pas souhaité participer, préférant se concentrer sur ses thèmes de prédilection que sont le varroa, les virus et les loques. Pour le scientifique, la conclusion principale à retenir de l’étude est que les abeilles sont sensibles aux ondes électromagnétiques des portables lorsqu’ils sont à proximité des colonies. «Cela ne me surprend pas car on savait déjà que sur de longues distances, elles s’orientent en utilisant les champs magnétiques terrestres», rappelle-t-il. L’homme voit dans ces résultats une «nouvelle hypothèse de travail», mais pour lui, le plus dur reste à faire: «Comprendre quelles sont les répercussions de ce type d’ondes sur la survie des colonies au-delà du critère, certes intéressant, du bruit qu’elles produisent.» Jean-Daniel Charrière ne peut pas exclure que les téléphones jouent un rôle dans les forts taux de mortalité observés ces dernières années dans les colonies. «Mais ce ne serait alors qu’un parmi d’autres. Comment expliquer sinon que les pertes soient observées principalement en hiver, autant dans les régions retirées que dans celles plus fortement exposées à la téléphonie mobile et qu’elles soient très variables d’une année à l’autre?
Daniel Favre n’a jamais écrit que « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers leur mort … la technologie de la téléphonie mobile est fatale pour les abeilles … l’étude le prouve définitivement ». Voici son article originellement publié dans le journal Suisse Le Matin : dont la teneur en est la suivante : 07.05.2011 09:55 Les abeilles ont horreur des téléphones portables Un biologiste vaudois vient de publier une étude qui devrait faire grand bruit dans le monde apicole. Sa conclusion? Les téléphones mobiles perturbent les colonies.
OK pourquoi pas, mais qui a payer cette étude? Les rois des pesticides??? Cela me parait étonnant que les abeilles qui se trouvent dans des lieux peu couvert soit vraiment soumis à ce problème.
Daniel Favre n’a jamais écrit que « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers leur mort … la technologie de la téléphonie mobile est fatale pour les abeilles … l’étude le prouve définitivement ». Voici son article originellement publié dans le journal Suisse Le Matin : dont le titre est le suivant : 07.05.2011 09:55 Les abeilles ont horreur des téléphones portables Un biologiste vaudois vient de publier une étude qui devrait faire grand bruit dans le monde apicole. Sa conclusion? Les téléphones mobiles perturbent les colonies.
Daniel Favre n’a jamais écrit que « Souvent, elles sont si confuses qu’elles volent vers leur mort … la technologie de la téléphonie mobile est fatale pour les abeilles … l’étude le prouve définitivement ». Voici son article originellement publié dans le journal Suisse Le Matin : dont la teneur en est la suivante : 07.05.2011 09:55 Les abeilles ont horreur des téléphones portables Un biologiste vaudois vient de publier une étude qui devrait faire grand bruit dans le monde apicole. Sa conclusion? Les téléphones mobiles perturbent les colonies.
Ce qui me gêne n’est pas cette étude en soi, plus on en sait sur un sujet mieux c’est. Non ! ce qui me gêne est la manière dont on la présente en lui faisant apparemment dire ce que le chercheur ne dit pas ! (la pollution électromagnétique serait etc…) la validation scientifique exige que cette étude soit publiée dans une revue scientifique puis répliquée et que ce soit les scientifiques eux-mêmes qui en tirent les conclusions et pas les médias ! Le chercheur dit lui-même qu’il faut continuer la recherche « à différents éloignements ». A part ça, que l’on constate un effet avec le portable n’a rien d’étonnant, c’est le seul appareil qui (en usage domestique) produit des effets VERIFIABLES, du fait de la proximité immédiate avec le cerveau de plusieurs dizaines de Volts/m et aussi parce qu’on l’utilise dans une zone de quelques cm appelée « zone de champ réactif » (d’ou le conseil de l’oreillette). La situation du portable est donc très différente de toute autre rayonnement se situant à distance, même faible. Les rayonnements s’affaiblissent selon LE CARRE de la distance. L’étude de dosimétrie Jean-François Viel publiée en 2009 a montré que le portable était la source principale d’exposition très loin devant tout autre source. Boisneau Membre de l’Afis
Les équipes technique de Bouygues Telecom sont regroupé à Meudon dans un batiment qui a moins de 2 ans. 3500 personnes qu’on peut logiqiement toutes imaginer équipées de mobiles, une densité de converture extrèmement forte et… 6 ruches qui se portent à merveille avec 3 à 4 hausses à mi-mai. C’est Nicomiel qui les conduit, demandez-lui comment elles se portent. A savoir aussi que des essaims viennent parfois s’installer très prêt des BTS, si cela les génait ils iraient ailleurs non ?
c’est marrant de lire des contributions et le discours de gens qui utilisent le mot science a tort et a travers en encourageant la pollution électromagnetique ce qui est un position complétement obscurantiste et révélatrice de leur méconnaissance totale de la science dont ils se reclament en criant son nom.. Non seulement cette pollution peut tuer en provoquant des dysfonctionnement d’appareils electroniques medicaux ou non, mais La pollution electromagnétique est en plus une menace pour le progrès technologique car celui ci est basé a 99% sur le fonctionnement de systemes électroniques susceptibles d’etres perturbés par celle ci . Il est navrant de constater que ces adeptes de sciences occultes ne se soient jamais posé la question : pourquoi depuis 1989 des directives europeennes obligent à limiter celle ci, pourquoi des normes mondiales on ete adoptées pourquoi tous les constructeurs du monde de sytemes electroniques testent leurs appareils en rayonnement et immunité , pourquoi il a été caractérisé un environnement résidentiel ou pour prouver le bon fonctionnement des appareil dans cet environnement on les teste en les exposant a un champ de 3V/m , pourquoi les limites d’emission des appareils (mesuré lors des essais) on ete fixées dans le cas general a 100 microvolt/metre mesuré a 10 metres soit 100 000 fois moins qu’une antenne relais? soit 10 milliard de fois plus faible en densité de puissance ? exemples de documents et declaration glanées sur le web démontrant le caratère obscurantiste et révisoniste des charlatans qui encouragent le pollution electromagnetique. epreuve TIPE 2005 d’acces aux grandes écoles «Les effets de la pollution électromagnétique vont de désagréments bénins, comme des crachements lors de la réception de la radio, jusqu’à des accidents mortels dans le cas de perturbations de systèmes automatiques critiques pour la sécurité» extrait du rapport d’activité 2000 2003 du CNFRS : « Nous retiendrons surtout les travaux sur le comportement aléatoire des champs électromagnétiques. En effet, de plus en plus la pollution électromagnétique se manifeste par l’apparition de champs provenant de sources émettant à de courtes longueurs d’ondes, ce qui veut dire que les dimensions des systèmes concernés par ces phénomènes (équipements ou locaux) seront dimensionnées vis à vis de ces ondes. Les conditions sont donc propices à la génération d’ondes stationnaires dont la distribution d’amplitude sera influencée par de très nombreux paramètres physiques. » extrait du rapport d’activité 2003 2006 du CNFRS : « L’environnement électromagnétique est, depuis ces dernières années, en constante évolution. En effet, l’essor des technologies de l’électronique rapide et l’explosion des systèmes de communication sans fil a conduit à l’augmentation des problèmes d’interférences dans les véhicules automobiles, les aéronefs, plus généralement en milieu résidentiel et industriel, dans les hôpitaux » introductions au cours de me Bolomey et Azoulay sur la compatibilité electromagnetique le site de supélec en 2005 : « Le brouillage et les interférences sont une conséquence grave et envahissante de la pollution électromagnétique de l’environnement. » extrait d du mémoire d’habilitation a diriger des recherches de michel Terré » « Un déploiement important de tous ces systèmes dans les années à venir pourrait donc conduire à une pollution très conséquente du spectre radio-électrique conduisant à une élévation du niveau de bruit ambiant électromagnétique qui pourrait conduire au blocage de plusieurs systèmes. » La vrai science est claire, la pollution électromagnétique est une menace pour l’homme et ses activités, seuls des charlatans peuvent faire obstacle a sa limitation.