Une augmentation au cours de la dernière décennie de la quantité des aérosols dans la stratosphère, région supérieure de l’atmosphère qui contient la couche d’ozone, pourrait expliquer pourquoi la vitesse du réchauffement climatique s’est réduite depuis 1998 indique une nouvelle étude.
Les aérosols, de minuscules particules solides ou liquides transportées par le vent, sont présents dans toute l’atmosphère et en partie responsables du halo brumeux qui recouvre de grandes villes comme Los Angeles ou Pékin. Le sel marin, la poussière et les cendres volcaniques sont trois types d’aérosols fréquents mais ces derniers peuvent aussi avoir une origine humaine comme les résidus de la combustion des énergies fossiles.
En combinant des mesures au sol et par satellite, Susan Solomon de l’Université du Colorado et ses collègues ont modélisé le degré de forçage radiatif, c’est-à-dire la différence entre l’énergie solaire qui arrive sur la Terre et l’énergie qu’elle renvoie vers l’espace sous forme de rayonnement infra-rouge, dû aux aérosols stratosphériques depuis 50 ans. Lorsqu’ils ont introduit les données de ce forçage radiatif dans un modèle climatique, ils ont observé qu’une augmentation des aérosols stratosphériques avait réduit le réchauffement climatique de 25 % depuis 1998 par rapport à ce qu’il aurait dû être.
Leurs résultats suggèrent que l’apport de matériaux volcaniques à la stratosphère a augmenté sa teneur en aérosols ces dernières années et qu’il est plus important que prévu. Cette augmentation, notent les auteurs, peut aussi être attribuée en partie aux émissions humaines de composés soufrés tels que le dioxyde de soufre issu de la combustion du charbon.
La question de la part respective des activités humaines et naturelles dans la formation des aérosols n’est pas abordée dans ce travail et elle devra faire l’objet de futures recherches.
« The Persistently Variable "Background" Stratospheric Aerosol Layer and Global Climate Change » par S. Solomon, J.S. Daniel, R.R. Neely III, E.G. Dutton du NOAA, Earth System Research Laboratory à Boulder, CO ; S. Solomon et R.R. Neely III de l’Université du Colorado, Boulder à Boulder, CO ; J.P. Vernier et L.W. Thomason du NASA Langley Research Centre à Hampton, VA ; J.P. Vernier du LATMOS, du CNRS, de l’Université Paris 6 à Paris et de l’Université de Versailles St Quentin en Yvelines à Versailles.
comme en moyenne depuis 1996, les 4 organisems reconnus pour mesurer la temperature moyenne du globe( la bonne blague), ne montrent pas de tendance (significative) au réchauffement (ou de quelques centièmes de degrés (re lol), il faut trouver une explication : variabilité naturelle ? que nenni, l’Homme vous dis-je ! les aérosols sont de bons candidats, d’autant plus que leur influence exacte a du mal à etre mesurée, ouf, ils sont essentiellement d’origine humaine (enfin, ceux qui viennent faire baissrer « arificiellement » la temperature) Sauvés, les coupables sont toujours là ! PS enfin, non, les plus « nocifs » sont d’origine volcanique, pas humaine, mais bon, peu importe !