Le président Waheed a annoncé jeudi dernier que l’ensemble des iles Maldives deviendrait d’ici 2017 le premier pays au monde à être classé réserve marine.
A terme, le statut de réserve marine pour la totalité des 1.192 îles est susceptible d’attirer des investissements internationaux dans des projets pilotes destinés à explorer de nouvelles approches en matière de conservation et de durabilité. Certaines des îles des Maldives jouissent déjà du statut de réserves de la biosphère. En juillet 2011, l’atoll Baa, composé de 75 îles, a été désigné réserve de la biosphère par l’UNESCO et le gouvernement veille à ce qu’il conserve ce statut. Il s’agit d’un modèle qui peut être reproduit pour le reste des Maldives.
« J’aimerais profiter de cette occasion pour annoncer l’engagement de mon gouvernement à faire de l’ensemble des Maldives le premier pays au monde à devenir, en tant que nation entière, une réserve marine d’ici 2017 » a déclaré le président Waheed, qui a pris cet engagement lors de son discours à la conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio +20. Et de poursuivre : « Cet engagement illustre notre respect envers notre environnement naturel unique. Nous avons pris ces mesures afin de protéger nos récifs coralliens, nos lagons, nos îles de corail et nos plages de sable coralliennes. Les Maldives feront toutes les démarches nécessaires pour assurer leur avenir. »
Le pays subit de plein fouet les effets du changement climatique, où certaines îles sont menacées de disparaître. Les experts s’accordent à dire que si le niveau des mers continue à s’élever, les îles Maldives disparaîtront probablement, englouties par les eaux, d’ici un siècle ! En effet, le point culminant se situe à 3 mètres seulement au-dessus du niveau de la mer.
Les Maldives doivent aussi faire face à la dégradation de ses récifs coralliens et la perte de biodiversité. Par ailleurs, la pollution devient problématique pour le pays, car chaque touriste produit environ 3 kilos de déchets par jour. L’île de Thilafushi est devenue une île poubelle où arrivent 330 tonnes de déchets par jour.
Le point culminant des Maldives se situe à 2.3 mètres. La hauteur des vagues de l’Océan dépasse facilement ce point culminant. Un peu de montée des eaux et une bonne tempête, et les Maldives disparaissent sous la mer. Ils devraient s’inspirer de Jules Vernes, et déjà s’installer dans des fermes marines sous l’eau. Mais il n’y a qu’à Dubai qu’on a les moyens de s’offrir des appartements sous la mer. Les maldives sont emblématiques de la dégradation de la planète. Leur président est très intelligent et surtout réaliste dans cette forme d’appel à l’aide international. Bravo. Les Maldives seront le modèle demain pour appendre à vivre sous la mer. C’est déjà pour cà que les touristes affluent, avec leurs masques, palmes et tubas.
Les Maldives sont un pays pauvre, surpeuplé, et constitué d’îles et ilots « bas ». pas étonnant qu’ils soient sous la menace d’une grande catastrophe NATURELLE . La bonne nouvelle c’est l’ambition de devenir la plus grande réserve marine du monde. La mauvaise, c’est que je ne vois pas un investisseur assez fou pour s’engager dans un pays qui va disparaitre sous les flots à la prochaine grosse tempête, comme le prédisent les « experts » ! Le président W*** est passé maître dans l’art du marketing ecolo catastrophiste. il a bien raison d’essayer de soutirer des millions (millards ? de $ à tout pays se sentant suffisamment culpabilisé par je ne sais quelle lubie « environnementaliste » (les émissions de CO2, par exemple). Les Maldives n’ont comme ressource que le tourisme, qui est surement déjà « responsable » (voire « soutenable »), puisque Mme Duflot (la bien nommée pour les Maldives) y passe ses vacances (en fait n’y a été qu’une fois, mais trop tard pour l’image de marque). Le jour où ils arrêtront d’entassser des milliers de tonnes de béton sur l’île principale de Malé, qui, de fait, s’enfonce inexorablement dans la mer (c’est ce que les « experts » appellent la montée des eaux), aura réglé d’une façon ou d’une autre ses problèmes démographiques (mais dans un pays musulman limite intégriste, c’est pas joué), et à récolter des fonds pour ses questions d’assainissement et de pollution en génral, dont le traitement de ses déchéts (et on parle de ceux des habitants, les hôtels et donc les touristes jouant à celui qui est le plus respectueux en la matière), certes, ça ne les protégera pas contre une « surcôte » lors d’une grande tempête, mais ça aidera peut être à retarder la « submersibilité » de quelques décennies. A ce propos je vous conseille la lecture des écrit de Morner, LE grand spécialiste de la montée des eaux, ancien rédacteur du GIEC qu’il a quitté quand ses remarques de correction ont été systématiquement ignorées, car n’allant pas dans le « bon » sens (lire catatrophisme). Au passgae, c’est quelqu’un qui ne travaille pas, a priori, à partir de modèles, mais d’observations et d’enquêtes sur le terrain. Il a même pu calculer que sur un certain nombre d’îles des Maldives, le niveau de la mer avait baissé sur les dernières décennies (pas sur Malé, l’île principale, voir plus haut).
»…face à la dégradation de ses récifs coralliens »: j’ai vu récemment à un JT, on sait faire des »greffes de corail », -> à mettre en oeuvre pour qu’ils jouent leur rôle! »…330 tonnes de déchets par jour »: entasser n’est PAS une solution! Et on SAIT y remédier, donc YA+KA prendre le taureau et S’OCCUPER des déchets, sérieusment et avec méthode, les valoriser d’une manière ad hoc, pas les pousser dans la mer avec un bull, comme vu du côté Liban ou par là au MO., il y a qq temps. Le béton qui alourdit l’île qui s’enfonce, c’est pas top -> donc faut construire judicieusement et en matériaux ad hoc, par ex du bois…local…. Les riches snorkeleurs qui viennent admirer les fonds et faune et flore sous-marine,… potentiellement mécènes, Président Waheed, faut faire comme SAS Albert de Monaco, les sensibiliser par des infos et conférences et les associer aux opérations de sauvetage et mesures d’urgence. Faut avant tout en faire prendre conscience! -> La maxime de St Exupéry sur le DD y a toute sa place. 1 question: faire une réserve faune et flore, OK, mais que mangent les populations? Les pécheurs vont pêcher où? Certes, il y a la place pour faire les 2 choses: constituer réserves pour 80% du territoirre et allouer à la pêche artisanale les autres 20%, par exemple. Et pour le pb d’enfoncement des îles -> faire appel aux experts hollandais qui savent y faire pour ce type de pbs: Shiphol aéroport d’Amsterdam est 5 à 8 m sous le niveau de la mer et des milliers d’avions y décollent…. Bon courage! A+ Salutations Guydegif(91)
pour ceux que ça intéresse, la 5 a passé un documentaire, sur L’île de Thilafushi possibilité de le revoir via pluzz pendant qq jours
Il y a 18000 ans, la mer était 100 m plus bas, les maldives existent pourtant depuis des millions d’années, étonnant non ? Si on ne comprend pas le mode de formation des iles coraliennes, on n’est pas apte à dire si les maldives seront oui ou non englouties. Selon moi, le seul facteur à prendre en compte est la température de l’eau, si celle ci est trop chaude pour que le corail vive, bye bye..