Tout comme les images satellite montrant la fonte de la calotte glaciaire au Groenland l’été dernier, un nouveau rapport alarmant indique qu’il est désormais plus qu’urgent de limiter les risques grandissants du réchauffement climatique.
"Turn Down the Heat: Why a 4°C Warmer World Must be Avoided" prédit que la température moyenne mondiale risque fort d’augmenter de 4 °C d’ici la fin du siècle et nous alerte sur les conséquences de ce scénario : "vagues de chaleur extrême, baisse des stocks mondiaux de denrées alimentaires, perte d’écosystèmes et de biodiversité, élévation dangereuse du niveau des mers"
En outre, souligne le rapport, les effets délétères du réchauffement du climat frappent plus durement nombre des régions les plus pauvres de la planète et risquent de saper les efforts et les objectifs mondiaux de développement. Le rapport appelle à poursuivre les efforts d’atténuation du changement climatique, qui constituent la meilleure assurance face à un avenir incertain.
« Nous pouvons et nous devons éviter une hausse de 4 degrés. Il faut limiter le réchauffement à 2 degrés, déclare le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Si nous n’agissons pas suffisamment contre le changement climatique, nous risquons de léguer à nos enfants un monde radicalement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. Le changement climatique est l’un des principaux obstacles auquel se heurtent les efforts de développement, et nous avons la responsabilité morale d’agir pour le bien des générations futures, et en particulier les plus pauvres. »
Élaboré pour la Banque mondiale par l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique (PIK) et par Climate Analytics, le rapport a été examiné par des scientifiques de renommée mondiale et intervient avant la parution, en 2013/14, des prochaines études détaillées du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il fait par ailleurs suite au Cadre stratégique pour le développement et le changement climatique mis au point par la Banque mondiale en 2008 et à son Rapport sur le développement dans le monde 2010 consacré au changement climatique.
Cette étude offre une synthèse de la littérature scientifique récente sur le sujet et une analyse inédite des conséquences du réchauffement et des risques qui pourraient en découler, en particulier pour les pays en développement. Il donne des exemples de changements et de conséquences déjà observables (vagues de chaleur et autres événements extrêmes) ainsi que des projections pour le siècle à venir concernant une variété d’aspects fondamentaux : sécheresses, canicules, élévation du niveau des mers, denrées alimentaires, eau, écosystèmes et santé humaine.
La situation que dépeint le rapport appelle à l’action urgente : "même si les pays respectent leurs engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la température moyenne globale, qui dépasse déjà d’environ 0,8 °C les niveaux préindustriels, pourrait encore grimper de 4 °C d’ici 2100."
[ Mesures de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland prises par trois satellites le 8 juillet (cadre de gauche) et le 12 juillet (cadre de droite) 2012. – NASA ]
« Ce rapport nous fait prendre conscience du fait que la volatilité climatique actuelle influe sur tout ce que nous faisons, indique Rachel Kyte, vice-présidente de la Banque mondiale chargée du développement durable. Nous devons redoubler d’efforts pour renforcer notre capacité d’adaptation et de résistance, et pour trouver des solutions aux défis climatiques d’aujourd’hui. »
Selon le rapport, l’élévation du niveau des mers n’a jamais été aussi rapide qu’au cours des deux dernières décennies, et cette montée des eaux est perceptible dans de nombreuses régions tropicales de la planète. Ce phénomène s’explique en partie par la fonte de la calotte glacière du Groenland et de l’Antarctique. De fait, la rapide expansion des zones de fonte de la calotte glaciaire du Groenland observée depuis les années 1970 illustre clairement sa vulnérabilité croissante. En septembre 2012, la superficie de la banquise arctique n’avait jamais été aussi réduite. Selon le rapport, « certains éléments indiquent que la fonte des glaces la plus importante observée au cours des 225 dernières années a eu lieu durant ces dix dernières années ».
« Il est encore tôt, mais certains petits États insulaires et des communautés côtières commencent déjà à rechercher sérieusement des solutions, affirme Erick Fernandes, codirecteur de l’équipe d’experts internationaux de la Banque mondiale sur l’adaptation au changement climatique. La nécessité de s’adapter face au changement climatique va s’exacerber, sachant que la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards d’habitants en 2050. »
Acidification des océans
Les récifs coralliens sont extrêmement sensibles aux variations de température de l’eau ainsi qu’à son acidité. Le rapport nous alerte sur le fait qu’au moment où les températures auront augmenté de 1,4 °C, dans les années 2030, les récifs coralliens pourraient cesser de se développer, à cause de l’acidification des océans, elle-même due à une hausse de leur concentration en CO2. Et à 2,4 °C, les récifs coralliens dans plusieurs zones pourraient commencer à se dissoudre. Les conséquences en seraient dramatiques aussi bien pour les personnes qui sont tributaires des coraux pour leur alimentation et leur revenu, que pour le tourisme et pour la protection des côtes.
Vagues de chaleur
Une hausse des températures de la planète de 4 °C induirait également davantage de vagues de chaleur extrêmes, mais elles ne seraient pas réparties uniformément sur l’ensemble du globe, comme le précise le rapport.
La région méditerranéenne subtropicale, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et certaines parties des États-Unis pourraient connaître une hausse des températures estivales mensuelles supérieure à 6 °C. Les températures les plus chaudes de juillet entre 2080 et 2100 dans la région méditerranéenne devraient avoisiner les 35 °C, soit environ 9 °C de plus que le mois de juillet le plus chaud actuellement, selon les estimations. Durant le mois de juillet le plus chaud dans le Sahara et au Moyen-Orient, on enregistrera des températures de 45 °C, soit 6-7 °C de plus que les simulations pour ce même mois le plus chaud de nos jours.
Baisse des rendements agricoles
Une augmentation des températures de 4 °C pourrait faire reculer les rendements agricoles, générant des inquiétudes quant à la sécurité alimentaire de demain. Des expériences sur le terrain ont montré qu’au-delà d’un certain seuil, les cultures sont extrêmement sensibles aux températures. Selon une étude citée dans le rapport, d’après les calculs avec les « degrés-jours de croissance », chaque journée où la température atteint 30 °C réduit les rendements de 1 % pour une culture pluviale en l’absence de sécheresse.
En outre, les zones touchées par la sécheresse passeraient du taux actuel de 15,4 % des surfaces cultivées à environ 44 % d’ici 2100. Les régions les plus fortement affectées au cours de 30 à 90 prochaines années seront vraisemblablement l’Afrique australe, les États-Unis, l’Europe du Sud et l’Asie du Sud-Est. Le rapport prévoit qu’en Afrique, 35 % des terres arables deviendront inadaptées à l’agriculture si la température augmentait de 5 °C.
Risques pour les systèmes indispensables à l’homme
Le rapport identifie plusieurs risques graves liés aux effets délétères sur les ressources hydriques disponibles, surtout en Afrique du Nord et de l’Est, au Moyen-Orient et en Asie du Sud. Les bassins hydrographiques du Gange et du Nil sont particulièrement vulnérables. En Amazonie, les incendies de forêt pourraient être deux fois plus fréquents d’ici 2050. En cas de réchauffement climatique de 4 °C, la planète pourrait perdre plusieurs habitats et plusieurs espèces.
Des effets non linéaires
Si le réchauffement climatique mondial approche ou dépasse les 2 °C, cela risque de déclencher des éléments de basculement non linéaires : par exemple, la fonte de la calotte glacière de l’Antarctique occidental, qui donnerait lieu à une élévation plus rapide du niveau des mers, ou le dépérissement de la forêt amazonienne, qui affecterait énormément les écosystèmes, les fleuves, l’agriculture, la production énergétique et les moyens de subsistance. De tels phénomènes viendraient encore renforcer le réchauffement mondial du XXIe siècle et auraient une incidence sur des continents entiers.
Les conclusions du rapport sont sans appel : il faut impérativement faire baisser la température — turn down the heat — pour éviter que le scénario des « 4 degrés » de plus ne se réalise. Et nous n’y parviendrons qu’en mettant en place des actions internationales rapides et coopératives.
« Ben » Il ne feront rien ! l’argent compte plus que tout pour les maîtres du Monde Ils leurs faut leur gros bâteaux, leurs avions, leurs toilettes en Or, ils ne voient pas qu’ils creusent la tombe de leur descendance, et la nôtre dans le même temps…
Que font-ils pour lutter contre ce réchauffement? Serions-nous les seuls à lutter, ou bien le monde entier fait un effort? Car cela ne semble pas être la préoccupation de l’Inde , de la Chine et des pays autres que l’Europe!!! Là-bas, on ne parle même pas de réchauffement, les gens ne s’en inquiètent pas plus que ça. Or il semble que ces pays seraient les premiers touchés… En attendant, nous sommes les vaches à lait et nous subissons tous les désagréments des restrictions. Pour eux… Il faudrait peut-être les laisser se débrouiller avec ce réchauffement qui finit par nous échauffer les oreilles…
pensez aux « chemtrails ». Tous les jours, des avions gros porteurs épandent à moyenne altitude des produits chimiques nocifs ceci depuis des années sur l’Europe, les USA, le Canada et l’Australie. Il semblerait qu’il s’agisse d’avions de l’OTAN. J’ai observé et photographié ces actions qui se passent partout et tous les jours. Quel est le but ? Ils créent un voile sur les parties dégagées du ciel et les produits retombent doucement. J’ai récupéré ainsi une fibre qui semble être un des vecteurs supportant ces produits.L’Alsace est touchée comme les autres régions. Observez les trainées blanches persistantes….
Je ne peux laisser passer ce genre de raisonnement, « qui m’échauffe les oreilles » 1: Nous ne subissons toujours pas les désagréments des « restrictions » puisque nous ne sommes même pas capablepar exemple de faire voter une taxe carbone. 2: Même quand nous les subirons franchement, il y a de fortes chances que nous emettions toujours beaucoup plus de CO2 par tête de pipe « qu’eux ». 3: Le CO2 est quasiment cumulatif, et nous sommes donc en grande partie responsables des augmentations de concentration actuelles. 4: Si je ne vous ai pas convaincu, qu’est ce qui vous empêche d’aller vivre là-bas? Peut-être y aurait-il d’autres désagréments? @Jean paul: Alors, on fait son petit délire paranoiaque matinal?
Sur qu’il est plus facile de crier haro sur le teufteuf du péquenot qu’attaquer Boing ou Airbus . Cela dit on a du mal à estimer la part des activités humaines dans l’évolution climatique actuelle et la projection à un siecle n’est qu’une hypothèse . Si la thèse « responsabilité humaine » s’avère , la seule solution est un retour à l’ere préindustrielle à moins qu’on euthanasie la moitié de l’humanité .
Je viens de lire certain commentaire et j’ai honte. Comment peut-on affirmer que ces la faute des autres, riches et … pauvres. Nous sommes un peuple, un pays, une nation, une europe et enfin un monde et c’est bien celui-ci qui est en cause. Pas de mauratoire, ni de dénie, si nous ne faisons rien, nous perdons tous. Alors que faire ? Et bien déjà prendre conscience qu’il faille un peut plus que ce déni d’une stupidité. En parler, oui, agir par la suite oui, rester confiant en notre capacité collective oui, un monde de bisounourse vous me direz ? L’image, l’idée et enfin le symbol est bien plus important/impactant sur un monde que de simplement dire, bin on sait pas quoi faire alors bon on fait rien, mais c’est pas de n’tre faute hein c’est la faute de l’autre et on pouvait rien faire ?! J’ai honte.
De ce que je sais, la Chine prend très au sérieux le changement climatique, surement plus que nous ! Ca fait partie du quotidien dans les médias. C’est sur, les chinois font de leur développement économique la première priorité, mais ils développent en masse les énergies renouvelables, et le charbon je vous l’accorde…
¤ Le Sahara, qui était désertique, se couvre de végétation et de lacs il y a huit mille ans (en -6000). Les grands herbivores (antilopes, buffles, rhinocéros, girafes, éléphants) et leurs prédateurs (lions) s’installent dans ces savanes. Une population humaine de chasseurs-cueilleurs s’y installe aussi, laissant des traces avec des gravures et peintures rupestre un peu partout dans le Sahara, surtout conservées dans les massifs montagneux. Le désert revient 3.000 à 5000 ans plus tard, entre -3000 (Narmer, première dynastie, unificateur de l’Egypte) et -1000 (21e dynastie, de Tanis). Les scribes n’ont pas noté les températures ni les concentrations de CO2 pendant les règnes des centaines de pharaons qui se sont succédés pendant plus de 3.000 ans. Mais le CO2 anthropique (d’origine humaine) n’a pas été la cause de ce grand changement climatique.
Nous parlons du Sahara, ok mais je ne pense pas qu’il y avait du « Sahara » avant. Par contre, l’effet domino en parallèle des + 2 degrés est bien présente dans cette éco système. Je ne sais pas s’il y a eu une forte augmentation de température lié au CO2, par contre, il y a eu un bouleversement, et « le désert avance » par effet domino, une forte utilisation des ressources locales, et aucune connaissance en ces temps a produit un effet perverti, aucune possibilité de bloquer l’avancé du désert. Par contre, il y a une chose qui est très intéressante à savoir, le pétrole, ressource première concernant une flambé industriel de notre ère provient principalement d’une forte dégradation il y a des millions d’année de la végétation luxuriante, forte concentration de carbone, sédimentation puis forte pression à produit cette or noir, ce carbone emprisonné durant des millénaires, nous pauvre humain ombiliqué nous l’avons exploité durant moins d’un siècle, je vous laisse juger du temps qu’il a fallu pour emprisonner puis libérer dans l’atmosphère ce CO2. Alors qu’on me dise que l’homme n’a « presque rien à voir dans tout ça » … J’ai toujours honte …
Nous sommes trop sur notre terre, commencons par gerer les naissances…. Une prise de conscience dans ce sens irait dans le sens de notre planete.
@Yully : (- de naissance) + (+ de vieux) = effondrement économique (ou plus de système de retraite) Il va surement y avoir réduction de la population à un moment ou un autre, mais je doute que ça soit choisi et indolore …
Dans l’état de pensée actuel vous avez clairement raison, et je pense que vu la complexité des relations entre les presque 200 pays que compte notre planete, il ne peut pas en être autrement. J’espère malgré tout qu’à terme un nouveau « modèle économique » sera trouvé, qui permettra un contrôle des naissances et un mode de vie apaisé (et j’espère que les mentalités auront évoluées pour rendre ces deux choses compatibles)
Pour info, le réchauffement climatique qui s’accélère depuis 15 ans, d’après les données satellite, c’est ça : Bon, pour les +2°C, à ce rythme, ça devrait prendre du temps. Quant au +4°C…
Pour 00ced : Très intérressant ce site. Mais comme tout graphe, on peut lui faire dire ce qu’on veut Exemple : même graphique, mais sur 30ans : +0.3°C Autre graphique (qui nous concernent beaucoup plus) température moyenne des terres dans l’hélisphère Nord : +1°0c en 30ans
Si vous regardez le graphe sur 30 ans, vous constatez une hausse des températures sur les 15 premières années, puis une stagnation sur les 15 suivantes : votre assertion n’infirme en rien l’observation selon laquelle le réchauffement qui s’accélère n’existe plus depuis 15 ans. Par ailleurs, il est question de réchauffement global. Pas d’hémisphère nord. Si l’hémisphère nord se réchauffe et que la température globale stagne, alors l’hémisphère sud se refroidit d’autant plus vite : il s’agit alors d’échanges thermiques qui n’ont rien à voir avec un réchauffement global. Le rapport aux 4°C s’appuie sur les modèles climatiques qui partent du présupposé (non prouvé) selon lequel le CO2 joue un rôle moteur dans le réchauffement climatique (qui n’existe plus depuis 15 ans). Que je sache, et c’est bien le sujet de l’article, le CO2 produit par combustion d’énergies fossiles n’a pas diminué entre 1997 et aujourd’hui : il va donc bien falloir expliquer un jour qui a raison, des modèles climatiques qui annoncent une hausse continue des températures, ou des faits qui restent têtus et ne montrent aucune tendance au réchauffement. Dans ce cas de figure, il me semble tout de même intellectuellement malhonnête de présenter un futur cataclysmique comme une vérité absolue.
Encore du psittacisme GIECquien, fait par un organisme dont les compétences en climatologie sont proches du zéro absolu, mais qui n’en a cure, et qui nous décline sans se poser de questions gênantes tous les maux terrifiants qui ne manqueront pas de nous tomber sur la tête, à cause du méchant CO2 anthropique.
Attention à ce que vous écrivez: la calotte de glace du Groenland n’a pas fondu cet été, sinon les niveaux marins seraient montés de plusieurs mètres, et nos îles basses (Sein, Ré, les Glénan, …) auraient été englouties par les flots… Seule la couche superficielle est devenue liquide, à cause de l’ensoleillement persistant dû à la présence d’un anticyclone.
Tglobale est stable depuis 17 ans, malgré une augmentation continue du taux de CO2, dont la part anthropique est estimée à moins de 4%, c’est-à-dire peanuts. Par ailleurs, le présumé rôle moteur du CO2 sur T, hypothèse du GIEC pour satisfaire à la demande de ses statuts, est réfuté par son absence de signature en zone tropicale. Bref, on nous enfume avec les prévisions délirantes de modèles numériques foireux….
Que les climatologues s’alarment ou pas, consommer du fossile ou même du nucléaire aura toujours une fin, car les ressources sont forcément limitées. N’est il pas sage d’inventer un modèle énergétique sur du renouvelable, et que du renouvelable ? Notre bon vieux soleil nous inonde constamment d’énergie depuis des millions d’années. Le pétrole, le charbon ou le gaz ne sont que des stockages d’énergies carbonées anciennes. Les énergies solaires, eoliennes et maritimes ne demandent qu’a être exploitées, de manière infinie. Car rien ne se perd, et rien ne se crée: tout se transforme. En bien si possible.
Tout le monde est d’accord pour convenir que T est montée de +0,7°C depuis 1880 (avec des réserves à cause de l’effet d’îlot urbain). Cette montée n’a jamais été linéaire, et il y a eu un petit refroidissement de 1950 à 1979 environ. Bien sûr, si on prend la tendance depuis 30 ans ou depuis 1900, elle sera positive. Mais cela n’empêche pas la stabilisation de T depuis 1997, et cela pose problème au GIEC, car ce plateau n’a pas été prévu par les modèles numériques. Donc: – soit le CO2 a une action motrice sur T, mais il y a des processus naturels inconnus qui stabilisent T – soit le CO2 n’a qu’une action non mesurable sur T, et la variabilité naturelle stabilise T Dans les 2 cas, il est clair que les modèles sont faux, donc que leurs prévisions ne valent pas mieux que les prédictions de Madame Soleil…
Les avantages des éoliennes – elles défigurent les paysages et réduisent les surfaces cultivables – leur fonctionnement est intermittent et imprévisible – la puissance fournie est fluctuante : elle est nulle pour V (vitesse du vent) inférieure à 5 m/s, soit 18 km/h. Elle augmente continûment pour 5 m/s
En voilà un énervé ! Donc vous êtes climato-sceptique et ne voyez d’avenir que dans le nucléaire? Alègre sortez de ce corps ! Pas lassé de raconter n’importe quoi sur l’éolien? « réduire les surface cultivées »? Vous êtes déjà allé dans un champ cultivé ou en pature avec des éoliennes? 20m² sur une exploitation qui en moyenne comporte 400 000m² en France c’est à peine un sillon raté sur un champ… Le cout du KWh éolien est elevé, alors que dire de celui du nucléaire d’aujourd’hui qui est plus élevé encore? Les réseaux étendus? N’importe quoi, toutes les créations de lignes pour les ENR sont ENTERREES et à la charge….. de l’opérateur contrairement à l’EPR ou c’est le gestionnaire de réseau qui paye… Et de toute façon, y compris pour votre cher nucléaire il faut un paquet de lignes quoi qu’il arrive, et aériennes celles-ci pour transporter partout l’électricité et assurer la stabilité du réseau. Accuser les seules éoliennes est ridicule. Gaz : le mensonge classique de la secte FED, vous ne vous en lasserez pas 🙂 Petit rapel : barrage, eau, ça vous dit quelque chose? Rapport RTE 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, grenelle ça vous parle? De toute façon vous agissez ici en Troll, mentir, mentir, il en restera toujours quelque chose… Nuisances sonores : avec la législation la plus contraignante d’europe, une distance de 500mètre minimum aux maisons faut pas se moquer du monde non plus…. Moins de 35db à 500m, c’est inaudible, vous avez une idée de ce qu’est 35db? Allez donc mettre vos organes interne en résonnance avec un bon kilo de déchet radioactif ça ira mieux 🙂
¤ Celle-ci est moins connue que celle dont on nous abreuve sans cesse, mais elle est bien du GIEC (IPCC) dans son rapport de 1990 : Voir page 202 : p.8/44 du pdf. Bien différent de la vision politique qui a suivi et qui sévit dans les médias depuis. Vous noterez aussi que les courbes qu’on nous présente sans cesse commencent en 1850-1860. Comme par hasard à la sortie du Petit Age Glaciaire.
la vie n’est peut-être pas possible +++ avec 4 degres de plus : vents violents destructeurs de villes et de cultures ,on ne sait pas : donc principe de precaution : ne cassons pas la baraque commune qu’est la terre! si on deforeste ,on reforeste obligatoirement;on essaie de moins faire de co2 ( 52% de l’electricite des usa est faite par la combustion du charbon, soit emission de 3 milliards de tonnes de co2 par an ,la terre en supportant 20 milliards semble t-il sans s’enerver); on recherche une energie universelle, à peu près propre, et se renouvelant ; avec de l’electricite propre a profusion on peut envisager de creer (chimistes) des carburants propres;bref le probleme est celui de l’energie pour vivre sans s’intoxiquer et sans rendre la terre invivable;mefions du scientifisme illisible,qui n’aboutit à rien , des rapports internationaux de commisssion gavées d’experts de salon qui aboutissent a stériliser l’intelligence et ne sont que des incantations d’un autre age; il va bien falloir un jour ou l’autre prendre des mesures ,en d’autre termes agir intelligement au niveau mondial,l’interet general de l’humanite primant sur l’interet particulier de quelques états hyperpollueurs
¤ Le 17 mars 1959, le sous-marin SSN-578 fait surface dans les eaux libres, au pôle nord, pour y déposer les cendres de George Hubert Wilkins, géographe australien, célèbre explorateur polaire (Artique et Antartique) : C’est seulement la fin de l’hiver, période d’extension maximale des glaces de la calotte polaire. En juillet 1931 déjà, un rendez-vous au pôle nord était prévu entre Wilkins, à bord du Nautilus (un ancien sous-marin militaire de 1917) et le dirigeable Graf Zeppelin LZ 127. Mais, endommagé par une tempête, le sous-marin n’a pu atteindre le lieu de rendez-vous. Cependant, le brise-glace russe Malygin y était (avec à son bord l’explorateur polaire Umberto Nobile) et a pu échanger des sacs de courrier avec le dirigeable. Autre rendez-vous au pôle nord en août 1962. Pas grande différence pour l’eau et la glace avec mars 1959. Alors, en 1962, en 1959 et en 1931, c’était déjà le réchauffement climatique dû au CO2 anthropique ?
Mais justement, j’en parle car j’y vis. Et je peux vous garantir que ce n’est pas, mais alors pas du tout la préocupation majeure des politiciens locaux. Ils ne font rien dans ce sens, leur principal cheval de bataille est le profit. Ils laissent aux autres (nous) le soin de se débattre avec ce problème. Et pour s’acheter une conscience, ils jettent un peu de poudre aux yeux (et beaucoup de fumée des usines de transformation sous forme de « dégazage » vers 3 heures du matin). Peut-être sont-ce eux qui ont raison, après tout. Que sommes nous pour affirmer détenir la vérité?
¤ A voir toutes ces photos de sous-marins faisant surface au pôle nord, on peut penser que c’est devenu un lieu de rendez-vous à la mode depuis plusieurs décennies. Encore ici, en mai 1987 : La surface minimale atteinte par la banquise article a pourtant lieu en septembre. En dehors des photos, l’article entier est plein d’enseignement.
… La surface minimale atteinte par la banquise artique a pourtant lieu en septembre. Vous aurez corrigé.
vu dans une émission sur des inuit: question du journaliste: « que pensez-vous du réchauffement climatique? » réponse de l’inuit: « excellent, on aura moins froid et on pourra être approvisionnés plus tôt et plus souvent !!!!! » certains intéréssés estiment donc que le réchauffement est une bonne chose pour eux ! et je maintiens le mécanisme suivant, (à des activités solaires près!) plus de chaleur sur les océans implique plus de nuages, plus de nuage implique moins d’exposition solaire,implique moins de chaleur! CQFD cela s’appelle un régulation.
personne n’avu les sous-titres ? sous-titre N°1 : si ma tante en avait deux on l’appellerait mon oncle sous-titre N)2 : ouh fait moi peur, et moi je te prédis encore plus fort que mes petits camarades. l’appel d’offres pour des « » » »prévisions/prédictions/modélisations/boule de cristal » » » » » de +5°C à la fin du siècle est lancé. Que le plus alarmiste gagne (Jouzel, au secours, ils n’en sont qu’à +4°C !) PS : et oui, le Soleil nous envoie chaque jour l’équivalent de plusieurs années de consommation d’énergie, YAJUSTEKA arriver à en récolter un max à un coût supportable (et la Planète sera « sauvée » amen alleluia.
Certains pays, et pas des moindres, ont tout intérêt à ce que le réchauffement planétaire se poursuive. La Russie par exemple : réchauffement signifie exploitation de nouveaux territoires et nouvelles voies de navigation aujourd’hui gelés. On aura du mal à les convaincre que ce n’est pas bien.
« Débat stérile Que les climatologues s’alarment ou pas, consommer du fossile ou même du nucléaire aura toujours une fin, car les ressources sont forcément limitées. » Bonjour, le débat n’est pas stérile. Si je suis d’accord sur le constat des ressources limitées et la nécessité de trouver des énergies alternatives, le catastrophisme reste un moyen de culpabiliser les populations dans des buts pas toujours très clairs. Si les sommes dépensées en pure perte (pour le commun des mortels, parce que l’argent va bien quelque part) pour contrer le réchauffement climatique, étaient utilisées pour d’autres causes bien plus urgentes (pauvreté, surpopulation et leur corrolaire la faim, l’émergence de nouvelles énergies, le gaspillage, etc.), il n’y aurait pas grand chose à redire. Or, c’est le contraire qui se produit : enrichissement d’une ploutocratie appuyée par une technocratie créée par la première, et qui a tout à perdre de renoncer à la thèse en vigueur. N’oublions pas que le GIEC n’est pas un organisme scientifique, mais politique. La mission du GIEC n’est pas de déterminer s’il y a réchauffement climatique, mais présuppose son existence pour en déterminer les conséquences et… les façons de l’exploiter. L’invention de nouveaux marchés (négoce de CO2 par un certain Albert Arnold Gore, Jr. par exemple), le maintien des populations dans la peur (parfaitement illustré par cet article, mais aussi par le même Gore et sa vérité qui dérange) qui permet un certain nombre de régressions sociales et des renouvellements de consommation (le contraire de ce que préconise le simple bon sens), l’invention de nouvelles normes « vertes » ou taxes « vertes » qui ne bénéficient qu’aux industriels sans rien changer à leur consommation en ressources fossiles, le maintien des populations pauvres dans leur situation et, tant qu’à faire leur exploitation, l’usage des ressources agricoles pour créer de l’énergie « verte » au détriment de la baisse de la malnutrition mais encore une fois pour le plus grand bénéfice des industriels par la hausse des prix, etc, sont autant de conséquences sociétales de la politique de la lutte contre le réchauffement climatique, dont le but n’a jamais été de limiter la consommation : la preuve en est que les énergies fossiles n’ont jamais été autant consommées. Et ce qui maintient le merdier, ce sont les preuves du réchauffement climatique fournies aux ploutocrates par la technocratie, réchauffement (renommé changement parce que ça va finir par se voir que ça ne se réchauffe pas) que tout et son contraire accrédite : On notera au passage que dès qu’il s’agit d’accréditer la thèse du réchauffement global, on choisit un épiphénomène local que l’on qualifie d’extrême. Et hop ! Il fait un peu chaud/froid/normal en hiver quelque part dans le monde, c’est le réchauffement, on a un été chaud/froid/pluvieux/sec, c’est le réchauffement climatique, il pleut moins/plus/pareil/pas à la même date que la moyenne des 30 années les plus froides du XXe siècle, c’est le réchauffement climatique, il y a des tornades/ouragans/pluies/sécheresses comme chaque année aux USA, c’est le réchauffement climatique, un cyclone touche New-York au lieu de passer à côté, c’est le réchauffement climatique, on remplace certaines cultures économes en eau par du maïs très consommateur en eau et on n’a plus assez d’eau, c’est le réchauffement climatique, il y a une sécheresse quelque part dans le monde comme chaque année depuis des millénaires, c’est le réchauffement climatique… Bon, et si au lieu d’écouter les diseuses de bonne aventure, on en revenait aux fondamentaux, c’est à dire à l’observation ? Si on en finissait avec ce délire, et si on réattribuait les moyens alloués au « truc » à des choses plus essentielles ?
Mouais, enfin il semble bien qu’il y ait un peu plus qu’un problème d’épiphénomène. Lisez les dossiers de La Recherche du mois d’octobre 2012 dont le titre est « Les pôles enjeu planétaire ». Et une petite vidéo en prime :
¤ Suivant les époques, on s’inquiète pour un éventuel réchauffement … ou pour un refroidissement climatique. Voici un article de la revue Newsweek du 28 avril 1975 : On s’inquiète aussi d’un retour du petit âge de glace. Back in the 1970s, many scientists warned of global cooling – and fretted that a new ice age brought on by fossil fuel use would cause glaciers to expand, wreaking havoc. Newsweek’s 1975 cover story “The Cooling World” breathlessly reported that, “after three quarters of a century of extraordinarily mild conditions, the earth’s climate seems to be cooling down.” Meteorologists are “almost unanimous” that the trend will “reduce agricultural productivity for the rest of the century,” it intoned, and “the resulting famines could be catastrophic.” A l’époque, on accusait les combustibles fossiles de provoquer l’extension des glaciers, qui avaient en effet lieu à cette époque.
Que de problème ! C’est un peu désespérant de disserter sur un diagnostic quasi-léthal sans parler de solutions. En l’espèce, les clans sont toujours les mêmes : les décroissants continuent à clamer que le progrès technique est sans effet et que seul un retour à la campagne des villes peut changer la donne. Le pronukes peuvent s’enorgueillir des 50GW de production française décarbonnée. Pour ne pas trop déprimer, ce serait sympa de faire aussi des prolongations tendencielles sur les technologies : 1. Hybridation : quel impact du million d’hybrides Toyota et autres vendu cette année ? Et si on prolongeait cet impact au parc mondial sur les 20 prochaines années ? 2. Etat des lieux du stockage electrique et que peut on en espérer sur 20 ans ? 3. Quelles perspectives pour le fret routier ? 4. Avancement du carburant algual en Espagne et au Etats-unis ? 5. Pénétration du PV dans les pays du golfe sur 2 decennies ? 6. perspectives des autoroutes de l’hydrogène en Norvège, Canada, EU, Allemagne et quelles baisses d’émissions peut-on en attendre dans le reste du monde? Desertec(s), ligne verte Djibouti-Dakar, baisses de prix dans le dessalement… C’est ce qui me vient de significatiof mais un effort collectif sur les opportunités économiques locales peut aussi faire l’objet d’une estimation à long terme.. C’est sur qu’à ne tracer des courbes sur 88 ans uniquement sur la hausse des GES, les conclusions ne risquent pas d’être réjouissantes.. M’enfin on a quand même des bras et des jambes, beaucoup d’efforts sont faits dont certains ont vocation à se mondialiser (transports notamment) .. MERCI de traiter les solutions avec autant d’égards que les problèmes !!
Merci chelya, ça m’économise une réponse !
Rapport tout à fait intéressant et qui confirme ce que nous savons depuis maintenant plusieures années. Dommage qu’il n’y soit pas fait allusion à la cause première de ce réchauffement, à savoir notre population pléthorique. Si nous voulons survivre, il faudra en passer par la stabilisation de notre effectif, puis par sa lente décroissance, comme nous y invite l’association Démographie Responsable.
¤ Certains feraient mieux de s’informer, de part et d’autre, au lieu de coller de mauvaises étiquettes aux gens. Comme chacun sait, les revues Newsweek et Time, que l’on peut trouver chaque semaine en France (en vente libre), sont diffusées à travers le monde par d’obscures sectes infréquentables. Voici ce que dit Time du 24 juin 1974 (Another ice âge): … During 1972 record rains in parts of the U.S., Pakistan and Japan caused some of the worst flooding in centuries. In Canada’s wheat belt, a particularly chilly and rainy spring has delayed planting and may well bring a disappointingly small harvest. … As they review the bizarre and unpredictable weather pattern of the past several years, a growing number of scientists are beginning to suspect that many seemingly contradictory meteorological fluctuations are actually part of a global climatic upheaval. However widely the weather varies from place to place and time to time, when meteorologists take an average of temperatures around the globe they find that the atmosphere has been growing gradually cooler for the past three decades. The trend shows no indication of reversing. Climatological Cassandras are becoming increasingly apprehensive, for the weather aberrations they are studying may be the harbinger of another ice age. Telltale signs are everywhere —from the unexpected persistence and thickness of pack ice in the waters around Iceland to the southward migration of a warmth-loving creature like the armadillo from the Midwest.Since the 1940s the mean global temperature has dropped about 2.7° F. … Voir aussi l’article déjà cité « Cooling world » de Newsweek du 28 avril 1975. Pour le reste du bavardage, cela montre le manque d’arguments sérieux de son auteur.
Bonjour, J’hésite entre fou rire et consternation. Je pense que vous m’avez mal lu : je ne parle à aucun moment de complot, je ne remets à aucun moment le travail des scientifiques en cause, et je suis loin d’être « libertarien » ou même libéral. Par ailleurs, vous noterez que je n’ai ni parlé de groenland, ni d’Obama, ni de l’homme sur la lune, ni de Roswell. Le principe de la discussion ou du débat consiste à reprendre les arguments de son interlocuteur et d’exposer son opinion (adhésion ou non) à l’aide d’arguments, pas de le caricaturer à l’extrême à partir d’arguments qui n’ont pas été employés. Pour rester dans le factuel, j’affirme trois choses : 1) il n’y a pas de réchauffement climatique depuis 16 ans en joignant les courbes issues des mesures satellite depuis 1997. Contestez-vous ces courbes, si oui pourquoi ? 2) J’affirme que le GIEC est un organe politique. Je ne l’ai pas explicité, mais 2.1) GIEC veut dire Groupement Intergouvernemental sur l’évolution du climat : on notera qu’il ya intergouvernemental mais pas scientifique. 2.2) Si vous allez sur le site ipcc.ch, à aucun moment le GIEC ne se présente autrement que par une émanation de l’ONU : s’il ne s’agit pas d’un truc politique, on se demande bien ce que ça peut être. 2.3) Dans la rubrique qui sommes-nous de la page de présentation du site ipcc.ch, on peut lire « Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. » Ce qui me semble relativement clair sur le caractère non scientifique du GIEC. Que contestez-vous dans ces propos ? 3) J’affirme que la mission du GIEC n’est pas de déterminer s’il y a réchauffement climatique, mais part du présupposé que ce dernier existe pour en évaluer les conséquences. Voici ce qu’en dit le GIEC lui-même sur son site (j’ai retiré les adjectifs inutiles pour ne pas faire trop long, mais vous pouvez vérifier que la substance du propos n’a pas été retirée) : « Le GIEC a pour mission d’évaluer les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. » Tout est là : Que contestez-vous dans mon affirmation ? Pourquoi ?
¤ Une fois arrivé à la retraite, on est beaucoup plus libre de sa parole et on ne risque plus rien pour sa carrière lorsque ses opinions diffèrent de celles « en haut lieu ». On l’a déjà constaté pour le pétrole. On en apprend plus sur la réalité avec l’ASPO qu’avec les rapports de l’AIE ou des compagnies pétrolières (secret d’Etat dans certains pays – arrangements comptables pour raisons financières dans d’autres). Alors, pour le climat, que dit Jacques Duran, à l’impressionnant palmarès en recherche scientifique (physique), ancien directeur de recherche au CNRS et à l’ESCPI, en particulier auprès de Pierre-Gilles de Gennes (prix Nobel de physique en 1991). « En 1998, un des collègues … a attiré mon attention sur le fameux article décrivant la « crosse de hockey » publié dans Nature par Michael Mann et al. J’étais tellement surpris de ce résultat qui allait à l’encontre de tout ce que nous savions (y compris le GIEC de l’époque qui se reposait sur la courbe de Lamb) sur le climat des temps passés que j’ai commencé à examiner systématiquement les publications scientifiques relatives au réchauffement climatique qu’on disait anthropique. … De manière générale, comme beaucoup de mes collègues qui ont suivi la même démarche, j’ai été frappé par la quantité considérable d’incertitudes et d’approximations qui grèvent de nombreuses facettes de la « science climatique ». … D’autre part, il m’est rapidement devenu évident qu’un nombre important d’articles relatifs à la science climatique, pourtant peer-reviewés et publiés dans de bonnes revues sous la signature de chercheurs confirmés, n’étaient jamais cités, ni dans les rapports du GIEC, ni même mentionnés dans les analyses rapides qu’en donnent les agences de presse (AFP, AP, Reuters) et nos médias (francophones). Et ce n’est certainement pas un hasard si ces articles, « ignorés » par la communauté des chercheurs qui travaillaient dans la ligne du GIEC et par les médias, étaient des articles qui n’allaient pas dans le sens du dogme actuel du changement climatique anthropique. … En bref, et au vu des articles qui paraissent dans les grandes revues de climatologie ou de sciences connexes, une partie importante de la recherche reste ignorée du grand public, des médias et, peut-être aussi, des scientifiques proches du GIEC. » Bon, on dira encore que ses écrits sont d’obscures caricatures.
Bonjour, Magnifique réponse. J’ai opté pour le fou rire, c’est bon le matin. 🙂 A vous relire.
Je ne trouve pas ce complot complètement irrationnel… Concernant le carburant algual, j’ai fait une recherche et si effectivement la majorité des européens arrivent à ce que vous dîtes, càd du carburant à 7€/L et de tourteaux pour élevages compétitifs. Ce serait intéressant de voir les conséquences d’une production 10x plus élevée à l’hectare pour nourrir les animaux, cela libèrerait des terres.. Néammoins je me disais bien que les milliards militaires investis aux US avaient dû donner quelque chose : en l’occurence ça a donné ça Joule semble avoir trouvé le graal pour l’éthanol et Sapphire pour l’huile. On a des investisseurs prestigieux qui l’attestent. Quand Enerzine avait fait un article sur Sapphire, je crois que j’avais calculé que les déserts américains fourniraient environ un quart de leur consommation. Pour Joule, ça à l’air encore mieux.. En tous cas , on est très loin des résultats européens et dans le cas de Joule, on est pratiquement au stade du déploiment… J’en déduis que pour faire des carbs dans le désert , il vaut mieux avoir un grand pays avec des déserts ! Egalement que l’enjeu militaire des biocarbs algaux a nettement plus inspiré la 1re armée mondiale, parce qu’ils avaient besoin de résultats dans l’année alors que les européens veulent seulement justifier les salaires de la nouvelle filière. En tous cas les carburant algaux ne sont pas morts
Plus de neuf mille scientifiques, niveau docteur ès sciences, ont signé une pétition auprès du gouvernement américain pour contester que l’effet de serre provoqué par l’homme serait le responsable du réchauffement climatique. Comme on le voit souvent dans la presse et les médias, ce seraient seulement quelques rares chercheurs incompétents, mal informés, voire financés par les lobbies pétroliers … Tous des comploteurs paranoïaques bien sûr, des fonctionnaires même pour beaucoup, c’est peu dire. Certains (voir la liste) sont pourtant des scientifiques tout à fait qualifiés pour parler du fameux « réchauffement climatique ». Et quelle pitié lorsqu’on voit qu’un astronaute américain de la NASA, Harrison H. Schmitt (Appolo 17, 22 heures sur la lune), aussi géologue, en fait partie en s’étant déclaré sceptique du réchauffement climatique anthropique. De même que Walt Cunningham, un autre astronaute, pilote du module lunaire de la mission Apollo 7 (Master of Sciences en physiques).
« …contester que l’effet de serre provoqué par l’homme serait le responsable du réchauffement climatique ». J’ai peur de mal comprendre. Cela voudrait dire que 9 000 scientifiques acceptent deux choses : 1) il existe un réchauffement climatique 2) il existe un effet de serre provoqué par l’homme En revanche, ils nient le lien de cause à effet entre le 2 et le 1 Pour eux l’effet provoqué par l’homme n’a pas provoqué le changement climatique… c’est bien ça ?
Alors cher Dan1, toujours pas trouvé le facteur de charge du nucléaire japonnais? Dur de sortir le joker du charbon sur ce coup-là n’est-ce pas?
¤ Si vous avez un doctorat, en sciences de préférence, vous pouvez aussi être intéressé par cette pétition. Voici le formulaire : Il n’y a aucune preuve scientifique convaincante que les émissions de dioxyde de carbone (CO2), méthane ou autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un futur prévisible, un échauffement catastrophique de l’atmosphère terrestre et une perturbation du climat de la Terre. …
Et maintenant, on fait de la science avec des pétitions ? Je vous propose de réfléchir sur ce que vient de déclarer Cédric Villany à propos de l’affaire Séralini : Un passage sur les pétitions : « Nous avons vu deux pétitions, signées par des scientifiques a priori respectables, l’une sur le site du CNRS, l’autre dans Le Monde. Sur le site du CNRS, une pétition avec une attaque sur les convictions profondes des adversaires, honnêtement je ne comprends pas comment on peut faire cela. De la même façon que je ne peux pas comprendre les termes violents utilisés dans la pétition qui est parue dans Le Monde et le peu de cas qui y est fait de l’avis du HCB. Nous avons vu des batailles de chiffres – ma pétition a recueilli tant de signatures, la mienne en a eu tant -, et à ma grande horreur, dans chacune des listes je retrouve des amis que j’estime. Je ne leur trouve aucune excuse. Franchement, je crois que ce débat ne fait que décrédibiliser les scientifiques, et je ne trouve pas d’excuse aux membres des différents bords. Et on n’a pas le droit d’utiliser de mauvaises pratiques pour combattre de mauvaises pratiques. »
Pour eux l’effet provoqué par l’homme n’a pas provoqué le changement climatique… c’est bien ça ? Pas sur de bien comprendre votre phrase. Il y a tout un tas de climatosceptiques. Quelques uns nient que la terre s’est réchauffée, d’autres que l’effet de serre existe. Les premiers sont quasi-inexistants, les deuxièmes très minoritaires. La très grande majorité des climato-scéptiques sont en fait ce que l’on appelle aux USA des lukewarmers. Ils pensent que l’ajout de CO2 réchauffe l’atmosphère dans une très faible proportion (moins de 1° pour un doublement de la concentration du CO2). Les climato-sceptiques français, du moins ceux que je fréquente sont plutôt hard-core mais aucun ne nie que la température moyenne mondiale à augmenté depuis deux siècle. Par contre prétendre que cet indice statistique puisse avoir une valeur physique et mesurer un réchauffement global, nous énerve quelque peu.
Il faut bien comprendre que cette pétition vient en réponse a un prétendu consensus qui ferait que le côté scientifique du débat serait définitivement tranché. C’est une réaction à la production de sondages par les réchauffistes qui disent que 97% des scientifiques seraient d’accord avec le GIEC. Personne n’est blanc dans cette histoire.
¤ Comme cela a été signalé par ailleurs, les deux dernières décennies ont montré que la variabilité naturelle du climat a une amplitude plus importante que le réchauffement dû à l’effet de serre. « Climate models are very complex, but they are imperfect and incomplete. Natural variability has been shown over the past two decades to have a magnitude that dominates the greenhouse warming effect. It is becoming increasingly apparent that our attribution of warming since 1980 and future projections of climate change needs to consider natural internal variability as a factor of fundamental importance. » L’ensemble des variations de plusieurs cycles naturels, chacun de durée différente, conduit à des phases d’augmentation ou de diminution de la température globale de la Terre. D’autre part, le réchauffement anthropique (causé par l’homme) n’est qu’une partie du réchauffement provenant de l’effet de serre. Et le CO2 n’entraîne qu’une partie de ce réchauffement anthropique (si celui-ci est confirmé). Le CH4 (méthane) doit aussi être considéré, lequel provient pour une bonne part de l’élevage bovin, en attendant les ravages des gaz de schiste au cas où leur exploitation prendrait de l’ampleur. Enfin, ne pas oublier que l’excès de viande et de graisses animales (acides gras saturés) est mauvais pour la santé.