Les scientifiques et le public en général croient à tort qu’il existe un délai entre les émissions de dioxyde de carbone et la réaction du climat à ces rejets ; Cette conception erronée incite les décideurs politiques à soutenir que la réduction immédiate de CO2 mettra des décennies avant de se répercuter sur le système climatique.
Pareil raisonnement fait paraître la problématique du climat quasi insurmontable, ce qu’elle n’est pas, affirment Damon Matthews, de l’Université Concordia, et Susan Solomon, titulaire du poste de professeure Ellen-Swallow-Richards en chimie atmosphérique et climatologie du MIT.
Dans un article publié récemment dans la revue Science, les deux chercheurs démontrent qu’une diminution immédiate des émissions de dioxyde de carbone provoquerait en fait aussitôt une baisse du taux de réchauffement planétaire. « Si nous réussissons à réduire nos émissions de CO2 dans un avenir rapproché, le système climatique en ressentira les effets dès lors que les diminutions surviendront, et non pas des décennies plus tard », explique Damon Matthews, professeur au Département de géographie, d’urbanisme et d’environnement.
« Le potentiel de réaction prompte du régime climatique aux réductions rapides de CO2 laisse entrevoir la possibilité que les effets bénéfiques coïncident avec les échéanciers des décideurs politiques. »
Les auteurs montrent que la responsabilité de ralentir l’évolution du réchauffement climatique repose sans équivoque sur les efforts actuels de réduction des émissions de CO2 et sur les émissions que nous produirons à l’avenir. Cette constatation a des conséquences critiques quant au principe d’équité internationale à la base des décisions d’émissions de dioxyde de carbone.
Les émissions totales provenant des pays en développement risquent bientôt de dépasser celles des pays développés. Toutefois, on s’attend à ce que les pays développés continuent, par personne, à contribuer au réchauffement climatique actuel et potentiel dans une bien plus large mesure. « Cette disparité met en lumière l’urgence d’investir dans les technologies sobres en carbone, et de les diffuser, afin de permettre aux pays en développement de poursuivre leur croissance », ajoute le Pr Matthews.
« Des réductions immédiates d’émissions de CO2 auront aussitôt des répercussions sur le taux de réchauffement climatique, insiste-t-il. Il m’apparaît plus prometteur de lutter contre des effets néfastes difficilement évitables par l’accélération des avancées techniques en matière de développement et de diffusion que de lutter contre des changements climatiques d’ores et déjà inévitables. Devant l’ampleur du défi que représente l’atténuation du changement climatique et sa formidable complexité, affirmer ces motifs d’espoir est essentiel pour arriver à changer le cours des choses. »
Oui enfin depuis 10 ans, la température baisse alors que le CO2 continue de progresser …
La majorité de la hausse des températures est absorbé par les océans, et eux n’ont pas céssé de se réchauffer.
Comme l’océan en surface ne se réchauffe pas plus que la surface depuis 15ans, les scientifiques sont allé chercher la chaleur plus bas. Je suppose que vous voulez parler de ça: Largest warming is found near the sea surface (>0.1°C per decade in the upper 75 m), decreasing to about 0.015°C per decade by 700 m, for the time period 1971 to 2010 Et plus on descend plus faut être précis: It is likely that the deep ocean has warmed below 3000-m depth since the 1990s. The global ocean has warmed at a rate of
oui, c’est vrai, on nous trouve le rechauffement climatique dans le fond des oceans, ben voyons….. on peut tout de meme se poser la question, comment cette chaleur est arrivé si profond, sans passer par la surface…, ben oui, on a jamais mesuré ce rechauffement en surface, mais ca c’est la magie des theoriciens du rechauffemnet climatique anthropique enfin bon, attendons que le climat continue a ne pas suivre les modeles du giec, et amusons nous des justificatifs
Depuis que circule une courbe de températures bien sélectionnées pendant une période bien sélectionnée, provenant parait-il de l’AR5 qui n’est pas parue, les climatosceptiques ne se sentent plus!, et pourtant, – Il y a de moins en moins de glace en Arctique en été, – les vendanges et autres phénomènes naturels ont systématiquement plusieurs semaines d’avance – Des articles sérieux dans des revues sérieuses montrent sans ambiguité hélas le réchauffement (tout frais: Nature) – Huit des neuf années les plus chaudes enregistrées sur le globe depuis le début des relevés de température en 1880 se sont toutes produites depuis 2000, a indiqué mardi 15 janvier la NASA Et pourtant, elle chauffe.
C’est tiré du second brouillon de l’AR5 qui a fuité. Le GIEC s’est plaint de la fuite mais n’a nullement prétendu que c’est un faux. Vous pouvez le télécharger ici, la partie citée vient du chapitre 3. Des articles sérieux dans des revues sérieuses C’est une reconstruction basée sur d’autres publications régionales. C’est tellement sérieux que ça passe le peer review alors que les publications sous-jacentes, elles, sont toujours pour certaines en cours de peer review ! Dans l’ensemble c’est massivement basé sur des cernes d’arbres, c’est à dire du bruit dont on a extrait des faux positifs en choisissant les arbres qui reproduisaient la courbe des température du 20eme siècle (enfin la première moitié car après ça diverge…). Avez vous lu l’article pour prétendre que c’est sérieux ? Non ? C’est sérieux ça !
Ben voyons ! Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour apparaitre à le Une des journaux ! Bien sur, l’Homme peut maitriser le Climat, dans un sens ou dans l’autre… quelle prétention et quelle stupidité ssans borne!