Pour le WWF, le 20 août est synonyme de jour triste et solennel car c’est l’« Earth Overshoot Day », ou littéralement en français « le Jour du Dépassement Planétaire ».
Cette date symbolique signifie concrètement, qu’entre le 1er janvier et le 20 août 2013, l’humanité a consommé toutes les ressources naturelles que la terre pouvait produire en un an. Nous entrons désormais en déficit écologique. En seulement 8 mois les habitants de la planète ont épuisé les ressources que celle-ci est capable de produire en 1 an.
En 8 mois, l’humanité a épuisé le budget « nature » de l’année
Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network** calcule le « jour du dépassement » : le jour où la consommation en ressources naturelles de l’humanité dépasse ce que la planète est capable de produire en un an. Cette date symbolise ainsi un budget disponible épuisé pour l’année.
Pendant très longtemps la nature a été capable de se régénérer et de compenser la consommation de l’homme : sa biocapacité restait intacte. Depuis environ 30 ans, un seuil critique a été franchi. La consommation de l’homme dépasse désormais ce que la nature est en capacité de fournir en une année en terme de recyclage du CO2 libéré et de production de nouvelles matières premières. L’humanité vit au-dessus de ses moyens.
A partir d’aujourd’hui, et jusqu’à la fin de l’année, l’homme va répondre à ses besoins en épuisant des stocks des ressources naturelles et en accumulant des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Les japonais consomment les ressources de 7,1 Japons
Il faudrait 1,5 Terre pour répondre aux besoins d’une population humaine toujours croissante. Et si nous continuons ainsi, nous aurons besoin, bien avant la moitié de ce siècle, de 2 planètes !
Aujourd’hui, plus de 80 % de la population mondiale vit dans des pays qui utilisent plus de ressources que ce que permettent les écosystèmes de leur territoire national. On les appelle les pays « débiteurs écologiques ». Ces pays détruisent soit leurs propres ressources naturelles soit celles des autres. Il faudrait 7,1 Japons pour répondre aux besoins des japonais. Les italiens consomment quant à eux l’équivalent de 4 Italies, les égyptiens 2,4 Egyptes et les français, 1,6 Frances.
Il est possible d’inverser la tendance
Nous ne pouvons plus continuer à creuser cette dette écologique alerte le WWF. De nombreuses solutions sont disponibles et permettent de s’attaquer au problème : "nouvelles technologies, aménagement urbain, éco-constructions, réforme fiscale écologique, régimes alimentaires moins riches en viande, prise en compte du cycle de vie des produits, etc."
** Global Footprint Network (www.footprintnetwork.org) est une organisation de recherche environnementale qui travaille à promouvoir la durabilité grâce à l’utilisation de l’empreinte écologique.
L’homme tape dans le capital naturel pour produire du capital artificiel. On n’épuise pas la planète, on transforme, et pour le mieux.
« De nombreuses solutions sont disponibles et permettent de s’attaquer au problème » rien concernant la taille de la population ? vous pouvez trouver toute les solutions pour réduire notre empreinte par habitant , mais si on laisse croitre la taille de la population ça ne servira à rien . Je sais que la question démographique est un sujet Tabou , mais faut vraiment mettre ce sujet sur la table , il serait irresponsable de laisser sans réponse l’influence de cette variable . Je vais peut être en choquer , mais pour moi toute couple qui n’a pas les moyens matériels et/ou intellectuels d’assumer des enfants et qui fait plus d’un enfant sont des criminels . il en va de même pour ceux qui ont les moyens mais qui font plus de 2 enfants Ils sont des criminels , des irresponsables en puissance . Il y a bien un permis pour conduire des engins sur des lieux communs que sont les routes , il serait peut être temps de mettre en place un permis de procréer avec limitation de la taille de famille .
Rassures-moi que tu n’es pas sérieux…
Nicias, votre commentaire est ridicule. Caillou, c’est du terrorrisme votre façon de voir.
@Terre-et-mer c’est juste un constat . Pendant des siecles , la faible taille de la population comme la quantité énorme des richesses gratuites fournies par mère nature par rapport à nos besoins , permettaient un accroissement simultané et de la taille de la population et de la quantité de richesse par individu . Les ordres de grandeurs ont completement changé , nous avons atteint les limites de la contrainte environnementale comme celle de la contrainte enrgétique ( du moins pour les 50 prochaines années le temps de la transition) , D’où un couplage taille population / quantité de richesse par individu . Donc Aujourd’hui si vous laissez croitre la taille de la population automatiquement la quantité de richesse disponible par individu diminue . inversement si vous fixez une quantité de richesse et un niveau de vie souhaitable par individu alors mécaniquement vous fixez une taille de population maximum .
on nous fait le coup depuis le club de Rome, grand prédicteur devant l’Eternel (population de 12Mds en l’an 2000), famines généralisées, plus de pétrole, etc etc. Bon, OK, à force, un jour… pensez à vos enfants, petits enfants et leurs descendants, bande d’irresponsables ! PS : Nicias est on en peut plus sérieux (dans tous les sens du terme)
Chaque année, nous sommes 80 millions de plus à coloniser la Terre : comment s’étonner alors que la consommation globale augmente ? En effet, pour la stabiliser, voire la faire décroître, et ce sur une planète aux dimensions et aux ressources renouvelables limitées, il faudrait faire sacrément baisser les consommations individuelles… Maintenant, il est bien évident qu’avec les dernières projections de l’ONU, à savoir 9,6 milliards en 2050 et 10,9 milliards en 2100, ce jour du dépassement n’est pas prêt d’intervenir plus tard. La seule solution raisonnable pour faire « machine arrière » serait de déjouer ces funestes statistiques onusiennes en adoptant une Démographie Responsable.
L’approche est interessante, certainement criticable (forcément), d’autant que en cherchant je n’ai pas trouvé l’étude en question, mais des extraits plutôt des années précédentes. Si quelqu’un plus doué que moi sait dégoter l’étude sur 2012 , je suis preneur du lien.
Pour part, je partage le même avis que Caillou. Sauf peut-être pour la solution, quoi que des fois… Quoi qu’il en soit, faut pas avoir faire des hautes études pour comprendre que dans un milieu fini, les ressources sont elles aussi finies. Si la demande (population) augmente sans cesse, on en arrive la ou on en est. Donc faut pas chercher midi à 14h. Soit on ralenti la croissance de la population, soit on réduit la consommation de cette population. Un proverbe indien le dit si joliment : Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière asséchée, le dernier poisson pêché, l’homme s’apercevra que l’argent n’est pas comestible.
Bien sur que je suis sérieux. Il vaut mieux croitre et laisser des écoles, des hôpitaux et des routes à nos enfants que laisser en l’état le stock de capital naturel. A quoi ça sert du pétrole au fond d’un trou, c’est plus utile qu’une bibliothèque bien remplie de solutions ? Si nos aïeux n’avaient pas poursuivit un mode de vie insoutenable à long terme, on aurait rien de notre confort, on mourrait à 25ans en moyenne, et on ne saurait pas comment exploiter le capital que nos aïeux ne savaient pas « épuiser ». Dans le bilan des écolos, il n’y a qu’une colonne débit. Si vous pensez que c’est du sérieux, ben bravo.
Avant d’évoquer les solutions des régimes totalitaires, vous devriez d’abord étudier la démographie, il est clair que la régulation des naissances se fait naturellement avec le progrès, industrialisation, démocratie. Dans les pays les plus modernes, c’est l’immigration qui soutient le croissance démographique.
De retour d’un voyage aux USA, j’ai pu mesurer à quel point la culture de l’économie d’énergie est quasiment inexistante là-bas. Les voitures consomment énormément (4×4, SUV…), les bâtiments aussi (clim à fond partout, même portes ouvertes, lumières des bureaux qui restent allumées tout le temps…) Sans parler de villes comme Las Vegas qui est un désastre écologique sans nom. Il faudra bien du temps avant que cela change !