Les peintres médiévaux ont été, sans le savoir, les premiers à bénéficier des propriétés des nanoparticules. En effet, l’or utilisé pour peindre les vitraux des églises purifie l’air en luttant contre les polluants atmosphériques.
Le professeur Zhu Huai Yong de l’université de Queensland a démontré que les nanoparticules d’or, chauffées par le soleil, détruisent les polluants atmospériques que sont les Composés organiques volatils (COV).
"Les COV émettent cette odeur de "neuf" car ils sont libérés par les murs et les meubles", explique-t-il, "mais, avec le méthanol et le monoxyde de carbone, ils ne sont pas bons pour la santé, même en petite quantité."
C’est là qu’intervient l’or, qui "en très petites particules, devient très actif sous la lumière du soleil."
"Le champ électromagnétique de la lumière se couple avec les oscillations des électrons dans les particules d’or et entrent en résonance". "Le champ magnétique à la surface des nanoparticules d’or peut alors être amplifié jusqu’à cent fois, ce qui brise les molécules des polluants de l’air."
Le sous-produit de ce phénomène est du dioxide de carbone, qui à cette échelle s’avère nettement moins nocif pour l’organisme.
Le professeur Zhu Hai Yong estime que sa découverte n’est pas uniquement anecdotique, mais pourrait trouver une application dans l’industrie pour mettre au point des procédés chimiques qui, à température ambiante, serviraient de purificateur d’air. A prix d’or ?
cette propriété physique de « pyrolise » est utilisée sur des murs anti-bruit en bords de routes pour « capturer » les polluants des gaz d’échappements et détruire ces polluants en cassant sur le même principe les mollécules en surface des murs. la particulrité de la surface murale est d’être couverte de « micro-pics »