La société britannique Atlantis Ressources a dévoilé le 11 août dernier, en Écosse, la plus grande et la plus puissante turbine hydrolienne jamais construite au monde.
En effet, la turbine géante sous-marine baptisée "AK1000" développe une puissance de 1 MW – à des déplacements d’eau de 2,65 m/s -, soit suffisamment d’électricité pour alimenter plus de 1 000 logements.
Selon Altantis Ressources, l’AK1000 a été conçu pour résister aux conditions extrêmes des milieux océaniques, telles que l’on rencontre souvent au large des côtes écossaises.
Avec ses 2 rotors d’un diamètre de 18 mètres chacun, le système pèse pas moins de 1 300 tonnes, pour une hauteur de près de 23 mètres.
La turbine géante a la particularité de produire de l’énergie "dite prévisible" à des vitesses de rotation relativement basses (entre 6 et 8 tours par minute), préservant ainsi au mieux la faune marine.
Après l’assemblage final qui a eu lieu sur le chantier d’Evanton, l’AK-1000 a été transporté à proximité des quais du port d’Invergordon, avant d’embarquer sur le Cromarty Firth.
Atlantis Ressources prévoit toujours d’utiliser l’énergie marémotrice pour alimenter un centre de données informatiques, à l’extrême nord de l’Ecosse. Le centre qui fournira des services informatiques pour un certain nombre de sociétés devrait ainsi privilégier l’option des énergies renouvelables plutôt que de dépendre de l’électricité délivrée par le réseau national.
Ont-ils prévu de mettre cette hydrolienne dans une cage grillagée? PS: intéressant de voir comment la forme des pales diffère ce celles d’une éolienne..
Une question me brule des doigts…Y-a-t-il des risques pour les MOLUSQUES? … non mais en fait si tu lis bien l’article, tu trouveras la réponse à ta question.
il serait bon de prolonger ce genre de turbines sous marine par une éolienne offshore géante . l’occupation des lieux en serait optimisée , les fondations de l’éolienne servant à la turbine hydrolienne , la signalisation en serait de plus rendue inutile .
les plongeurs, baleines et bateaux feront le tour… Par contre, si il y des périodes de très faible rotation, je vois bien des mollusques venir se coller sur les pales.. Plus sérieusement, le principal défi de l’ensemble des installations de ce type, c’est la maintenance. Ce ne sera pas évident pour le éaliennes offshore ( pourtant accessibles par hélicoptère ou par mer pour quelques heures par temps calme), là ça va être beaucoup plus compliqué…
Faut savoir. Si nous voulons de l’énergie, il y a toujours des dégâts collatéraux (éolienne, c’est la vue, nucléaire, n’en parlons pas, PV, c’est cher, etc…). Tu as toujours un râleur qui s’élève contre ! Remarquez, il en faut. Je crois qu’une baleine, si elle voit ces énormes trucs dans son milieu, ne s’en approchera pas à moins qu’elle ne fut aveugle ou sourde. Quant aux plongeurs, au large de l’Ecosse… brrrr ! Pas fous, les plongeurs…
« ….avant d’embarquer sur le Cromarty Firth ».: et le récit s’arrête là dans le texte ci-dessus. Et après on l’installe sur site comment? simplement posée? ancrée sur un pylone? autre solution? validation des 1 MW de prod? Pourquoi la 2ème hélice dans « l’ombre » de la 1ère plutôt que décallée en rotation comme sur certaines hélices de bateaux afin de présenter plus de surface d’attaque aux courants? donc plus de couple, donc plus de puissance… Certes on peut tj ergotter mais en attendant Attantis Ressources a un gros bébé de 1 MW…alors que chez nous, en attendant Alstom et leur partenaire canadien qui s’annonce pour 2012, …la petite Sabella de 10 KW de Hydrohélix en test au Canada(?) a qq mal à remplir la place en tant que solution de taille respectable…. Qu’attend la France pour s’ENGAGER sérieusement sur ce créneau ??? cette politique d’attente que d’autres fassent, à l’ombre du lobby nucléaire, est lamentable. Où en est l’EMEC_bis en face de Nantes? Grand silence ! Mr Estrosi, au lieu de s’occuper du domaine d’autres ministres, voilà un sujet brulant pour vous, Ministre de l’Industrie ! le désert français dans ce domaine est vraiment nul !! A+ Salutations Guydegif(91)
chez moi le filtre « vagues » n’apparait plus a coté de « bois biomasse » j’ai directement le logo « blog transport » Merci
Comme pour les éoliennes, il est important de connaitre le facteur de capacité moyenne pour avoir la mesure de l’utilité d’une hélice marine. Dans un « bon » site, combien va la turbine generer en moyenne annuelle? 10% de sa capacité disponible? Plus? Combien? Dire que une turbine de 1 MW peut fournir 1000 foyers est une info tronquée, éventuellement trompeuse. Oui à ce type d’engins où et quand possible et favorable. Mais il ne faut pas entretenir le mirage que l’on peut remplacer une centrale de 1000MW (nucléiare?) par 1000 de ces hélices plogées dans un courant marin. Voyons.
L’idee n’est pas forcement de remplacer une centrale nucleaire par des Hydrolyenne mais bien de fournir de l’energie avec autres chose que des ressources fociles (uranium ou petrole). Apres pour ce qui est de la production possible sur une zone ou une autres, elle est tres facile a mesurer en fonction de conditon de courant marin ainsi que de la maree. « » La puissance cinétique d’un fluide traversant un disque de section est : en W, avec : : masse volumique du fluide (eau douce 1000 kg/m3, eau de mer 1025 kg/m3) : vitesse du fluide en m/s Encore plus strictement que pour une éolienne, l’incompressibilité du fluide impose que le produit de la vitesse V par la section S de la veine de fluide qui traversera ou a traversé le disque est constant. Devant le disque de l’hydrolienne, le fluide est ralenti et la veine s’élargit. Au niveau de l’hydrolienne le changement de section est négligeable et par conséquent (paradoxalement) la vitesse du fluide est constante. Après le disque, le fluide est toujours ralenti et la veine s’élargit toujours. Un modèle élémentaire de fonctionnement des hélices, dû à Rankine et Froude permet d’évaluer la fraction de la puissance cinétique récupérable au moyen d’un disque perpendiculaire à un fluide en mouvement. C’est la limite de Betz, identique à 16/27 = 59%. Cette limite peut être dépassée si le courant de fluide est forcé dans une veine de section variable au lieu de circuler librement autour de l’hélice. Comparé à une éolienne, les hydroliennes tirent profit de la masse volumique de l’eau, 832 fois plus élevée que celle de l’air (environ 1, 23 kg/m3 à 15 °C). Malgré une vitesse de fluide généralement plus faible, la puissance récupérable par unité de surface d’hélice est bien plus grande pour une hydrolienne que pour une éolienne.
Pour la turbine citée dans l’article: Diamètre = 18m Vitesse du courant = 2.65m/s Puissance = 1MW Ce qui nous donne une fraction de la puissance cinétique max (dont super poilu vient de donner la formule) égale à 0.41, ce qui n’est pas si mal si on compare à la limite de Betz (0.59)! Bonne continuation au projet Atlantis!