Des scientifiques de l’Université de Stanford font état du développement d’une nouvelle batterie qui tirerait et stockerait son énergie (électrochimique) à partir de la différence de salinité au point de jonction où l’eau (douce) des rivières rencontre celle (salée) des océans.
Un rapport publié par Yi Cui et son équipe dans la revue ACS Nano Letters indique que cette batterie pourrait fournir environ 13% des besoins énergétiques mondiaux.
Des efforts intensifs sont entrepris partout dans le monde pour développer des sources d’énergie renouvelables et cela dans l’objectif de compléter l’approvisionnement en pétrole et autres combustibles traditionnels comme le charbon, qui contribuent malheureusement au réchauffement planétaire.
Le solaire, l’éolien, et la géothermie constituent des sources d’énergie renouvelables et durables qui n’ont de cesse d’attirer l’attention des médias et du grand public. Mais, les scientifiques connaissent depuis longtemps la possibilité de produire de l’électricité à partir des différences de salinité de l’eau. La nouvelle étude est surtout axée sur le développement pratique de mettre à profit ce potentiel trop souvent délaissé.
Le résultat a été appelé : "batterie à mélange entropique". L’alternance débit d’eau des rivières et d’eau de mer génère assez d’électricité pour charger la batterie. Le processus peut aussi être inversé pour enlever le sel de l’eau océanique et produire de l’eau potable.
Ce type de batterie posséderait selon les scientifiques un potentiel qui s’avèrerait très prometteur, à classer au même titre que les énergies solaires, éoliennes et autres renouvelables.
Ces travaux ont fait l’objet d’un financement de la part de l’Université des sciences et technologies du roi Abdullah et du ministère américain de l’énergie.
Cleantuesday Paris Eau mardi 10 mai avec des start ups francaises AMS RD, Hydroforce entre autre, peut etre encore plus inovantes que celle décrite ici Inscription: