D’après un scénario sur lequel travaillent les chercheurs de l’Institut de géographie de l’Université de Zurich, il deviendrait envisageable d’utiliser à bon escient l’eau des lacs créés par la fonte des glaciers, pour compenser une partie de la production nucléaire.
Ils prétendent en effet, que d’ici la fin du siècle, de nouveaux lacs, de toutes les dimensions devraient voir le jour dans les Alpes. Ces travaux qui entrent dans le cadre du Programme national de recherche (PNR) 61, ont pour objectif principal d’étudier les effets positifs de la fonte des glaciers.
L’étude analyse la capacité de retenue des lacs, leur potentiel de production énergétique, mais aussi les mesures de protection contre les crues. "Nous estimons que d’ici à 2050, près de la moitié des glaciers existants en l’an 2000 auront fondu. A la fin du siècle, la quasi totalité d’entre eux aura disparu et de nombreux lacs auront vu le jour", explique Wilfried Haeberli, glaciologue et directeur de l’étude.
Concernant la probable sortie du nucléaire suisse d’ici 25 à 35 ans, la ministre de l’énergie Doris Leuthard a tenu à relativiser la décision du Conseil fédéral. "L’atome pourrait à nouveau être pris en considération si la fusion nucléaire devenait possible", explique-t-elle dans un entretien à la NZZ am Sonntag. "Si la fusion nucléaire est maîtrisée dans 30 ans et que les avantages de l’atome redeviennent prépondérants, il sera possible d’ajuster la loi", estime Mme Leuthard.
les helvètes raisonnent-ils de manière intelligente et positive ? Bon, je retire immédiatement, je veux dire qu’on nous sert là un discours posé et intelligent, sans dogme. En fait le « compliment » de début devrait plutôt s’adresser à « nos » écolos.
Il déclare « Si la fusion nucléaire est maîtrisée dans 30 ans » Ah, ah, 😉 nous savons bien qu’il faudrait compter 100 ans ….. voir le planning proposé « Du collectif »
Mais non la fusion c’est en 2011 demandez à google: rossi focardi e-cat! Même les sceptiques suedois sont au courant.
Cette eau de fonte des glaciers il ne faudra donc pas la laisser filer dans les cours d’eau vers la mer Méditerranée, mais faudra construire des STEPs de sorte que l’eau puisse permutter d’un lac supérieur vers un lac inférieur en alternance de TURBINAGE – POMPAGE pendant heures pleines / heures creuses…en utilisant des STEP avec groupes moteurs-pompes avec variateurs de vitesse donc optimisées et performantes tels que fait avec Alstom en Suisse d’ailleurs…(voir article Enerzine relatant la mise en service d’une telle STEP… Ensuite, il n’y aura plus qu’à imiter nos amis suisses chez nous dans les Alpes…. A+ Salutations Guydegif(91)
Evidemment il faut que l’eau, force motrice, passe mais principalement entre 1 paire de 2 lacs: – Pendant heures Pleines où beaucoup de besoin en kWhs: on turbine ! L’eau va de celui du haut vers celui du bas en faisant tourner une turbine+alternateur ==> on génère des kWhs d’électricité, pendant les heures pleines. – Pendant heures creuses où pas ou peu de besoins en kWhs: on pompe ! l’eau est pompée de celui du bas vers celui du bas en utilisant les turbines en pompe ==> on utlise de l’électricité, pendant les heures creuses où excédent de kWhs. Le même volume d’eau approx est utilisé de manière cyclique et récurente, N fois, tantôt du haut vers le bas ou du bas vers le haut,….au lieu d’aller se noyer inutilement dans la mer où il y a déjà assez d’eau….Voilà ce que je voulais dire…Pas une histoire de shadocks ou de Lion…cqfd ! A+ Salutations Guydegif(91)
Oui Lion, mais avec toutes ces merveilleuses éoliennes qui produisent quand on n’en a pas besoin, les steps permettent de récupérer cette bonne énergie verte que tlm aime tant et de la transférer à un moment où les éoliennes ne produisent plus, quitte à sacrifier 15% de l’énergie produite ! C’est toujours mieux que de démarrer une centrale au charbon ou au gaz dont le rendement est de ???