BioPower Systems (BPS), une société australienne spécialisée dans la récupération de l’énergie des océans, a annoncé avoir reçu un soutien financier supplémentaire de la part du ministre de l’Énergie et des Ressources de la province Victoria, dans le cadre du Programme pilote pour l’énergie durable (Sustainable Energy Pilot Demonstration Program).
Ce nouvel apport de 5 millions de dollars servira principalement à la mise à l’eau du démonstrateur bioWAVE d’une capacité de 250 kW.
D’une valeur globale de 14 millions de dollars, le système de récupération d’énergie des vagues sera connecté directement au réseau, sur un site situé à proximité de Port Fairy (sud est de l’Australie).
« Lorsque nous avons mis au point la technologie bioWAVE, nous voulions résoudre de nombreux problèmes qui brident la plupart des technologies ayant attraits à l’énergie des vagues », a affirmé le Dr Timothy Finnigan, PDG de BPS.
Inspiré du mouvement des plantes marines sous l’action des vagues, et en ayant conscience des coûts et des difficultés de travailler dans un environnement marin, BPS a pris une mesure inhabituelle en passant 5 années à effectuer de multiples tests à terre, avant de passer au stade de déploiement dans l’océan. Le composant majeur a ainsi été testé à échelle 1:1 dans son usine de Mascot, en Nouvelle-Galles du Sud (Sydney).
Le bioWAVE est constitué d’une structure qui oscille sous l’effet des vagues. Il intégre un module autonome (O-Drive) capable de convertir les forces cinétiques induites en électricité, avant d’être injectée au réseau à travers un câble sous-marin. Cette technologie est conçue pour fonctionner à des profondeurs sous-marines comprises entre 30 et 50 mètres.
Le module O-Drive a été entièrement testé à échelle commerciale de 250kW. Un bioWAVE de 1 MW devrait aussi être proposé par l’utilisation en parallèle de 4 modules de 250kW. Le module O-Drive a également été conçu pour être facilement détachable et récupérable pour un entretien à terre.
Durant ce projet, jusqu’à 23 emplois devraient être créés dans la province Victoria.
« Nous sommes désormais prêts pour le test ultime, à savoir l’installation de bioWAVE en eaux profondes dans l’océan, à environ 30 mètres sous la surface de l’eau. Nous devions recueillir 3,6 millions de dollars supplémentaires afin de finaliser le financement du projet, et étant donné les résultats recueillis jusqu’à présent, nous sommes persuadés de pouvoir atteindre cet objectif dans les prochains mois. La technologie a été évaluée avec succès par plus d’une douzaine d’examinateurs indépendants », a précisé le Dr Finnigan.
Le dispositif bioWAVE diffère des autres technologies des vagues.
Premièrement, il est conçu pour générer de l’électricité compatible avec le réseau in situ et peut donc être connecté à la côte uniquement par le biais d’un câble sous-marin. Cela offre une certaine flexibilité en termes d’emplacement de la centrale, ainsi que l’accès à davantage de ressources énergétiques, tout en la transmettant de manière optimale vers le réseau terrestre haute tension.
Deuxièmement, en cas de vagues extrêmes, le dispositif va automatiquement adopter une position sécuritaire en se couchant sur le fond de l’océan, ce qui réduit les exigences de design structural (et par la suite les coûts) sans pour autant sacrifier la partie fiabilité.
Troisièmement, le design, qui utilise une structure multi-lame brevetée, devrait capturer une plus grande proportion de l’énergie disponible par rapport aux autres modèles.
« Nous pensons que le bioWAVE, lorsqu’il sera commercialisé, générera de l’électricité à des prix très compétitifs comparés à l’énergie éolienne. Il sera plus proche des caractéristiques du prix base que ceux de l’énergie solaire et éolienne », a expliqué le Dr Finnigan, tout en rajoutant, « Il est très satisfaisant de voir le potentiel de cette technologie reconnu par le gouvernement de la province Victoria. »
Douze autres organismes se sont engagés à contribuer au développement du bioWAVE afin d’appuyer le projet pilote sur une période de 4 ans prévu.
On préfère investir des milliards dans ITER ou dans l’EPR, plutôt que de se saisir massivement de ce secteur sans vrai grand leader pour l’instant. On progresse à cout de millions d’euros, sur des périodes longues au lieu d’y aller franchement et de commencer à exploiter notre potentiel gigantesque avec notre façade maritime immense Dom-Tom compris. Nous avons en plus un tissu indistriel maritime adapté et en crise, qui pourrait y trouver une voie de reconversion partielle.
Le CATA-ENERGIE par les vagues mérite d’avoir 2 millions pour une nouvelle source d’énergie permettent d’attindre des résultat scientifique n’ayant jamais été créé dans le monde. Pour sa productions à l’échelle industrielle vior le site http://www.cataenergie.ch Comment fair.
inspirant et inspiré! et svp arrêtez un peu les « et en france? » C’est le progrès qui gagne avec des projets comme ça, c’est l’humanité, c’est le bien-être de tous, c’est une humanité plus évolué qui vit dans l’intelligence et le bien-être sur une terre vivante et débordante de vie. On avance tous avec des projets comme ça.
Cela fait plaisir de voir un projet efficace,et non polluant et qui pourrait aller en complément avec d’autres projets d’énergie renouvelable, un pas de plus pour sortir du nucléaire!
Je n’ai pas saisi comment se passe la récupération de l’énergie mécanique ; merci de m’aider .
Je tombe sur ce site et sur ce poste par hasard. Prometteur. Oui il existe des alternatives, alors partageons-les. Bonne continuation
Bonjour, Selon le schéma: La mer fait osciller les pâles, l’energie mécanique obtenue est ensuite emagazinée sous forme de pression, la hautre pression accumulée alimente un moteur hydraulique, qui par sa rotation fournit du courant grâce à un alternateur.