Selon le dernier rapport publié par GlobalData, la capacité hydroélectrique installée dans le monde est passée de 896,9 gigawatts (GW) en 2006 à 1.072,1 GW en 2011, et devrait atteindre 1.443 GW d’ici 2020, grâce notamment au soutien des différents gouvernements du monde entier.
Comme on le sait, l’hydroélectricité demeure une source d’énergie renouvelable clé. Toutefois, les petites centrales hydroélectriques (SHP) semblent faire preuve d’un certain dynamisme et possèdent de nombreux avantages face à leurs ainées.
Les énergies renouvelables progressent d’autant plus que les sources conventionnelles deviennent de plus en plus coûteuses en raison surtout de la baisse des réserves, et également parce que les pays veulent minimiser leur empreinte carbone. Le rapport de GlobalData suggère que grâce à sa nature fiable et abordable, SHP a émergé comme l’une des solutions les plus favorisées et prometteur.
On apprend également dans ce rapport que les petites centrales hydroélectriques prennent de l’importance car elles exercent à la fois un effet moindre sur l’environnement, et sur les budgets nationaux. La construction de centrales SHP ne perturbent pas l’habitat local à l’inverse des grands barrages et réservoirs, évitant ainsi le problème de la déforestation et des inondations forcées.
Les centrales SHP sont par conséquent beaucoup plus rapides à construire et offrent également des taux de rendement plus élevés en raison d’un investissement en capital plus faible et des coûts d’exploitation et de maintenance acceptables. Leur mise en œuvre amène également des avantages sociaux positifs car elles encouragent la participation communautaire en s’appuyant sur les compétences locales pour la construction.
Le plus grand marché mondial du SHP est chinois. Il représente en effet selon l’étude 55,3% de la capacité installée mondiale en 2011. La Chine a ainsi installé 59 GW de petites centrales hydroélectriques et on s’attend à ce qu’elle prenne la tête des pays spécialistes de la petite hydroélectricité. La Chine est suivie de l’Inde et des Etats-Unis, avec respectivement 9% et 6,9% des installations SHP.
GlobalData prévoit une capacité installée cumulée SHP en croissance, passant de 106,7 GW en 2011 à 137,8 GW en 2020, soit un taux de croissance annuel moyen de 2,9%.
** small hydropower plants (SHP)
Pendant ce temps-la en France, on veut arraser les barrages, grace a notre glorieuse administration, DDT en tete. Tout ca au nom d’une amelioration de la qualite des eaux. L’ennuiyeux c’est les produits chimiques tels que pyralene, detergents ou nitrates ne viennent pas de la petite hydro mais de l’industrie et des agriculteurs, mais la on ne fait rien, ce sont des adversaires plus coriaces que le millier d’hydrauliciens qui produisent de l’energie decentralisee. Le pire etant que dans 5-10 ou 15 ans, on reconstruira des barrages la ou on a abattu leurs predecesseurs multi-centenaires lorsqu’on se serra rendu compte de la place de l’hydro dans le mix energetique.
Pourquoi des barrages, alors que l’on peut très bien prélever l’énergie au fil de l’eau à bien moindre coût …… .
Au fil de l’eau ? Bigre : quel coût ? quel rendement ?
« Pendant ce temps-la en France, on veut arraser les barrages, grace a notre glorieuse administration » Heu c’est la glorieuse administration, ou bien divers groupes de pression dont les écologistes ? Je vois au mois deux glorieuses et en cherchant bien on en trouvera sûrement une troisième.
On peut voir un barrage comme une énorme batterie. Il se remplit lorsque les besoins sont faibles, et se vide lorsque les besoins sont importants. Les pics annuels de consommation ont lieu l’hiver alors que les barrages ont tendence à se remplir plus à la fonte des neiges. Certains barrages permettent de « stocker » le surplus d’électricité produite par le réseau en faisant remonter de l’eau.
J’ai assisté il y a qq mois, a une conférence donnée par un concepteur d’hydroliennes à axe vertical destinées aux rivières. Sans juger de la pertinence technique, j’ai été stupéfait par la description que le conférencier nous a faite de l’armada de règlements qui lorsqu’ils ne sont pas complémentaires sont contradictoires (…) et de bureaux de l’administration qu’il faut parcourir pour avoir (enfin) l’immense honneur d’immerger une machine de ce genre. En clair, il est plus simple d’implanter une centrale nucléaire.
Les écolos ont bien été opposés au canal Rhin rhône, sans doute pour sauvegarder quelques gardons. Et à côté de ça, le transport fluvial est supposé être le plus « ecolo » pour certaines cenrées, surtout versus la route. Va comprendre, Charles
« En clair, il est plus simple d’implanter une centrale nucléaire » Vous n’avez pas idée de ce qu’il faut pour implanter une centrale ( nucléaire ou non d’ailleurs ) !
Les 1ers pour produire de la µ-hydroélectricité ! les 2èmes pour permettre aux poissons de retourner aux sources et pondre pour la postérité ! On sait faire les 2 ! les 2 peuvent cohabiter! ce n’est qu’une question de sous, de volonté et de carcans administratifs ! Et pour OeildeCain: »…l’on peut très bien prélever l’énergie au fil de l’eau à bien moindre coût ». Faudra nous dire combien et pour quel coût ! Si pas de barrage, donc de chute, donc pas d’énergie potentielle ! Si c’est juste »roue à aube » façon Mississipi-Boat ça ne va pas faire des tonnes de kWhs ! Mais ça fait partie des solutions EnR à garder à l’oeil ! Pour les passes à poissons, on sait faire des grandes, jusqu’à 10 m et plus ! J’en ai vu une très ancienne (1935) il y a peu de temps sur l’île du Rhin à hauteur de Kembs / Village-Neuf…On sait donc permettre aux poissons »migrateurs » de remonter les cours d’eau, malgré un barrage..si bien fait ! YA+KA ! A+ Salutations Guydegif(91)