Areva et le Fonds Ecotechnologies, géré par Bpifrance pour le compte de l’Etat dans le cadre des actions des Programmes d’Investissements d’Avenir confiés à l’ADEME, ont conclu avec la société Nénuphar un accord pour une prise de participation au capital de celle-ci.
Le Fonds Ecotechnologies investira un montant de 5 millions d’euros dans la société Nénuphar à l’occasion d’une augmentation de capital d’un montant total de 15 millions d’euros aux côtés d’Areva et des fonds investisseurs historiques gérés par Idinvest Partners. Cet accord prévoit également la possibilité d’une montée progressive d’Areva au capital de la société.
La société Nénuphar a développé un concept d’éolienne à axe vertical innovant et adapté à l’éolien flottant.
Cette technologie, économique grâce à un flotteur peu volumineux, est positionnée pour équiper des projets de parcs éoliens flottants en France et à l’étranger. A l’avenir, l’éolien flottant permettra l’installation de champs marins par grandes profondeurs – au-delà de 50 mètres – où l’éolien posé n’est plus compétitif. Il ouvrira ainsi de nouveaux territoires aux projets éoliens en mer : "la Méditerranée ou encore les zones éloignées des côtes en Mer du Nord, dans l’Atlantique et dans le Pacifique."
Areva mettra au service du développement de cette technologie ses 10 ans d’expérience d’ans l’éolien en mer et sa capacité à industrialiser des technologies de pointe. Fin 2014, le groupe comptera 126 éoliennes de 5 MW installées en mer.
"L’arrivée de partenaires comme Areva et du Fonds Ecotechnologies nous permet de franchir une étape décisive dans le développement d’un leader mondial de l’éolien flottant. Et ce leader est français !" a déclaré Charles Smadja, Directeur général de Nénuphar.
"Avec cet accord, Areva se renforce dans l’éolien en mer dont le groupe est déjà un des leaders européen. Nous sommes heureux de soutenir l’essor de Nénuphar et de participer à des développements technologiques porteurs pour l’ensemble de la filière françaises des énergies marines" a ajouté Louis-François Durret, Président d’Areva Renouvelables.
"Le Fonds Ecotechnologies se félicite de cet investissement dans la société Nénuphar. Cette nouvelle intervention du Programme d’Investissement d’Avenir constitue un jalon déterminant dans le développement de ce projet innovant d’éolienne flottante robuste et produisant une électricité sobre en carbone à des prix compétitifs. Répondant aux attentes du marché, cette technologie a su nouer des alliances stratégiques avec des poids lourds du secteur et aujourd’hui Areva, un des leaders européen de l’éolien offshore" a indiqué pour sa part Laure Michel, Directrice d’investissement du Fonds Ecotechnologies.
Connaissant un peu l’historique de l’èolien à axe vertical qui a quand même plus de 70 ans d’age, je suppose que d’énormes progrés ont été fait car jusqu’à preuve du contraire c’est de la Daube. Mais bon , avec les capitaine de l’industrie Française et L’Ademe, alors aucun problème en vue !!!!!!!!!
Il serait bien que Nénuphar mettent à jour leur site internet car leur dernière actualité date du 09/05/2011. où en est le proto, des essais en mer ? quelle performance ?
pour des raisons d’aérodynamisme et de portance, une éolienne à axe vertical offre de nombreux inconvénients quasi insurmontables. En examinant de près cette éolienne, on trouve un début, un début seulement, de solution à ces problèmes qui se traduisent par une énorme perte de rendement par rapport à une éolienne tripales classique. le fond du problème vient du « retour » de la « pale ». Dans une tripale classique il n’y a aucun retour, les 3 pales portent. Dans une éolienne verticale le retour doit consommer le moins possible d’énergie. Effectivement, on voit que la nénuphar a une portance maximum en poussée productive et une résistance diminuée pour le retour face au vent. Mais contrairement à une tripale, elle doit donc consommer de l’énergie éolienne pour ce retour de pale dans le bon sensde poussée. dernier point. Une telle éolienne sera basse sur l’eau => là où le vent est le moins régulier et le moins fort ! On peut avoir 0 km/h sur les 50 premiers mètres et 10 à 30 km/h à 100 / 150 m d’altitude => perte de rendement Je serai curieux de connaître le rendement d’une telle éolienne. Moins bon qu’une tripale c’est sur mais de combien ? autre aspect : la puissance par rapport à la place occupée. Le rendement sera moins bon qu’une tripale, c’est acquis. Mais, qu’en est il du rapport puissance crête, facteur de charge, surface occupée face à une classique tripale ? Si la place occupée est faible par rapport à la production réalisée, c’est un critère intéressant pour la viabilité économique face à une tripale. Un autre critère pour faire basculer un tel projet de n’importe quoi vers une bonne idée => le prix complet : de l’éolienne et de sa mise en service connexion incluse. C’est ce qui conditionnera le prix du MWh argument important dans l’équation de viabilité économique. Areva fabriquant des éoliennes, on peut supposer qu’ils ont fait les calculs avant de mettre de l’argent dedans. Mais bon, le même Areva a claqué inutilement 2,5 milliards d’euros dans des mines vides de tout minerai utilisable.
@ Savonius Vous portez un joli nom de turbine qui elle est en effet faiblement efficace (d’où la pertinence de votre poste?) et vous décrétez publiquement et sans précaution qu’un projet industriel EMR est de la « daube ». Tout cela n’est pas très raisonable n’est ce pas? Savez vous au moins pourquoi Nenuphar choisit un profil théoriquement moins efficace à axe vertical contre une belle hélice théoriquement très efficace à axe horizontal? Parce que une élienne qui flotte bouge, et que si vous faites bouger une belle éolienne « classique » en haut de son mat, autant dire que vous perdez une majeur partie de son énergie. Une « belle » hélice à fort allongement est faite exclusivement pour fonctionner dans un flux stable en force et en direction. C’est impératif.Un hélice perchée en haut d’un mat qui est chahutée dans les trois dimensions ne peut pas fonctionner. ET il ya d’autres raisons, que vsou retrouverez vous même… C’est pourquoi on préfère les savonius et autres « daubes » dans les villes. C’est d’ailleurs un point inquiétant pour d’autres projets flottants qui n’ont pas fait ce choix. A suivre, et encouragements à Nenuphar qui porte, a priori, un joli projet.
parmi les multiples projets en test, je me rappelle avoir vu un caisson flottant qui s’auto équilibre face à la houle ce qui élimine une potentielle perte de rendement d’une éolienne tripale. Mais il est clair qu’une tripale flottante qui oscille dans tous les sens ballotée par la houle perd une partie de son rendement. Bonne remarque de Stephsea.
Tout le monde connait la lmite de Betz incontournable personnage dans les calculs de l’éolien. Après une multitude d’éssais récents , même Vestas grand nom de l’éolien n’ont pu crédibiliser cette mécanique, tellement elle est en dehors des techniques actuelles ayant fait leurs preuves . Idem pour Darrieus, désolé mais les faits sont là. Quant à l’éolien de ce type dans les villes, ça a été une catastrophe , genre la maison de l’air à Montmartre un fiasco total, et tant d’exemple sur le Web.
Hudax a raison, à ces niveaux de cout, ça pése rien pour Areva. Ils peuvent se permettre de jetter quelques millions pour explorer une piste même si elle a trés peu de chances d’aboutir à terme. Ou ils ont d’autres objectifs derrière la tête… Il y a toujours des niches ou ces technos peuvent être utiles.
Beaucoup de projets marins sont toujours à l’étude 10 ans après leur lancement. Le projet PELAMIS, par exemple (gros boudins oscillants); une seule installation industrielle au large de Porto; abandonnée après 1 hiver de fonctionnement en 2009 . Par contre plusieurs prototypes sont à l’essai depuis 2004 dans les Orcades, mais rien ne débouche sur une fabrication en série. Et pourtant E.ON avait mis quelques millions d’Euros en 2010 et s’est retiré en 2013. Donc Nénuphar me semble appartenir à la même catégorie que tous ces projets soumis aux aléas du vent et de la houle. Enfin, on parle de long terme ? Ceux qui savent ce qu’est une tempête sont moins optimistes. Contre la mer, personne ne gagne.
J’ajouterais que cette technologie verticale concentre de fait l’ensemble des efforts en un point, à l’interface du mât et de sa base, où se trouve la génératrice voire le multiplicateur s’il y’a… autant dire les pièces clés, n’appréciant pas les mouvents d’axe… Alors, installé sur une struture flottante subissant les effort combinés du vent et de la houle, ça m’interpelle…
Saint Savonius, priez pour eux :ils ne savent pas ce qu’ils disent ……
Je trouve qu’il y a beaucoup de suffisance à traîter par le mépris les ingénieurs et scientifiques de NENUPHAR et d’AREVA qui connaissent certainement aussi bien et mieux que nous les expériences passées. Arrogance déplacée. Ce que je sais c’est que le prototype est en essai au sol à Fos sur Mer. Si c’est concluant viendront les essais en mer à brève échéance. Dans le meilleur des cas un petit groupe d’engins sera au largede Port Saint Louis du Rhone vers 2020. Si NENUPHAR surnage…Il y a d’autres fabricants et des sites concurrents sur le coup. Les côtes méditerrannéennes inadaptées à l’éolien en mer classique (pas de hauts fonds), offrent l’avantage d’une houle de faible amplitude et de vents fréquents, tantôt NE (mistral) tantôt SE (entrées maritimes). L’axe vertical, ici semble un hybride Darrieus-Savonius, a l’avantage de fonctionner par vent faible et de supporter les vents très fort. La plage d’utilisation permettrait peut être de la faire marcher plus souvent que les désasteux 25 à 30% max des turbines actuellement installées (de plus, sur l’Atlantique il y a un synchronisme presque parfait depuis Gibraltar jusqu’au Danemark). Parler de rendement me paraît un peu inadapté: on n’a pas payé le vent, et le ratio kWc/kmheure n’est pas directement pertinent. Il faut voir les kWh produits par an versus d’une part l’investissement, d’autre part versus l’énergiedépensée pour la fabrication et la maintenance. Remarque à Hervé: il faut ne pas avoir vécu dans l’industrie pour imaginer qu’une société comme AREVA ou autre investit le moindre centime, le moindre centime sans une analyse de risque coût/probabilité très sérieuse.
Dans le cas de l’affaire Uramin, je ne suis pas convaincu que l’analyse risque cout probabilité ait été fait dans des conditions trés sérieuses par Areva, vu le fiasco obtenu (pertes de l’ordre du milliard, il me semble…) pour un enjeu nettement plus important que celi cité par l’article. Je suis cepandant d’accord avec vous sur le fait que les sociétées n’investissent pas sur un projet dont ils sont sur qu’il a 100% de chances de n’en tirer aucun bénéfice (ou dumoins leurs dirigeants croient qu’il y a des chances que ça marche car souvent ça se voit gros comme une maison que ça va planter). Mais ils peuvent aussi investir sur un projet voué à l’echec pour d’autres raisons (publicitaire, récuperer des brevets,…) le but dans ce cas n’est pas la réussite du projet. J’ai eu vu des grosses boites racheter une socété integrée qui marchait trés bien, et ensuite la couler volontairement dans le seul but de récuperer un site intéressant pour y mener leurs activitées. Danc ce cas precis, je ne conais pas le sujet, peut être ce concept est viable, peut être c’est pour une autre raison qu’ils financent, l’avenir le dira…