OpenHydro, filiale de DCNS spécialisée dans l’hydrolien, vient de recevoir un financement de 6,3 millions de dollars de la SDTC (Sustainable Development Technology Canada) pour son projet de ferme expérimentale d’hydroliennes en Baie de Fundy (Canada).
Ce financement doit contribuer à l’optimisation de la technologie d’hydrolienne développée par OpenHydro pour en faire un produit prêt à être commercialisé.
"Nous sommes extrêmement reconnaissants à SDTC du soutien apporté au développement de la ferme expérimentale d’hydroliennes de 4MW que nous installerons en 2015 au Canada. OpenHydro est fier que sa technologie d’hydrolienne ait été la première installée en Baie de Fundy et nous sommes convaincus du potentiel de la région pour le développement de cette source d’énergie propre et renouvelable. Ce projet représente un pas important dans la construction d’une filière industrielle de l’hydrolien en Nouvelle-Ecosse et le développement de fermes commerciales" a fait savoir James Ives, PDG d’OpenHydro.
Le projet d’exploitation des courants de marée dans la baie de Fundy, au centre d’essai FORCE se matérialise par un ensemble de turbines, qui simulera le coût et le rendement d’une centrale marémotrice dans des conditions difficiles.
Dans la baie de Fundy, l’amplitude de la marée est de plus de 16 mètres, la plus forte au monde. Elle pourrait donc fournir une énergie électrique renouvelable à des milliers d’habitations. Par ailleurs, les conditions marines dans la baie de Fundy sont manifestement parmi les plus rigoureuses au monde : "y convertir le mouvement de l’eau en énergie électrique de manière rentable représente donc un véritable défi d’ingénierie."
OpenHydro compte installer une batterie de deux turbines de 2 MW chacune au centre d’essai FORCE situé dans la baie pour démontrer ce que seraient le coût et le rendement d’un parc de turbines marémotrices.
Le projet permettra d’évaluer les effets de l’espacement des turbines et de déterminer les stratégies de régulation du débit, les raccordements et le câblage. Conçues pour les difficiles conditions qui caractérisent la baie de Fundy, les turbines reposeront toutes deux sur une embase gravitaire fixée sur le fond de la mer. Chacune pourra produire 2 MW à un coût de 14,7 cents le KWh d’ici 2020.
arriver à produire, un peu, d’électricité par hydrolienne dans l’endroit du monde où, en principe, l’hydrolien est le plus performant… Bref, et comme toujours, le mix, le mix, le mix, et on se réjouit d’avance pour la population habitant « près » de la baie de Fundy (d’ici 2020), heureusement, un endroit pas désert ! PS : un petit coucou à la DCNS, ça change des moteurs de propulsion nucléaire des sous marins.