Un nouveau système de production d’électricité à partir des courants marins vient d’être mis au point par la start-up EEL ENERGY dans le bassin de l’IFREMER : l’hydrolienne à membrane ondulante.
Cette technologie, basée sur le bio mimétisme, permet de produire de l’électricité avec des vitesses de courants inférieures au mètre par seconde. "L’hydrolienne à membrane ondulante offre ainsi 1000 fois plus d’emplacements potentiels qu’avec les turbines, sur des courants allant de 1 à 3 mètres/seconde", a souligné Franck Sylvain, directeur financier d’EEL ENERGY.
Des essais du 1er prototype à l’échelle 1/6ème ont été réalisés le 30 juillet dernier dans un bassin d’essais à Boulogne-sur-Mer dans le cadre du projet mené par EEL ENERGY, l’IFREMER, Bpifrance et Hutchinson.
L’hydrolienne EEL ENERGY est en effet devenue la machine la plus puissante testée à l’IFREMER. La déformation de la membrane, sous l’effet du courant marin, permet de générer de l’énergie hydro cinétique. Celle-ci est ensuite transformée en électricité grâce à des dynamos innovantes. L’optimum de production d’électricité, soit 1 mégawatt, est obtenu avec une vitesse de fluide de 2,5 mètres par seconde. "71% de la surface de notre planète est recouverte d’eau, perpétuellement en mouvement. Si demain nous arrivons à capter la puissance produite par ces mouvements d’eau, nous n’aurons plus besoin d’autre source d’énergie sur terre", explique Franck Sylvain.
L’hydrolienne à membrane ondulante oscille sur une amplitude de 1,5 mètre, limitant les impacts sur les courants marins par rapport à une hélice de turbine de 15 à 18 mètres de diamètre qui modifie les courants sur une colonne d’eau horizontale. Le faible encombrement de la membrane permet ainsi de pouvoir la placer à proximité des côtes afin de réduire les coûts de raccordement au réseau électrique continental et d’avoir, sur une même surface, 10 fois plus de machines installées qu’avec une turbine.
Le projet nécessite un financement de 15 millions d’euros dont la prochaine étape est la mise en fonctionnement d’un prototype « grandeur nature », d’une surface de 225 m2 et d’une capacité de production d’1 mégawatt en Ecosse en 2017. La production de l’hydrolienne, prévue en 2018, sera assurée par les sites de production français de Hutchinson.
une idée qu’elle semble bonne. Aurait on enfin trouvé la « panacée » des hydroliennes ? Sérieusement, ne reste que la confirmation en site réel, dont résistance à la corrosion. Wait and see
J’ai découvert cette hydrolienne ondulante il y a quelques mois, et j’ai tout de suite été conquis. C’est probablement un des systèmes les plus prometteurs du moment, un véritable rupture technologique. Rien de fondamùentalement innovant dans ses composants. C’est toute l’architecture qui est innovante, gâce à « un pas de côté » réalisé par ses concepteur. Ils se sont posé la bonne question. C’est donc une machine plus durable, moins sensible aux salissures, moins encombrante. Je me pose quelques questions : vitesse de démarrage, diagramme de production, système d’orientation dans le flux, fiabilité des contacts tournants… Ce ne sont d’ailleurs pas des questions spécifiques à cette hydrolienne. Voilà le genre de chose que l’on aime à voir émerger plutôt que les panneaux solaires sous les aisselles, ou les arbres à vents dans le slip.
Mouwaii, ça semble effectivement pouvoir tenir la route, si on se base à ce qu’ils annoncent mais faut voir. Vitesse de démarrage 0.4m/s, Puissance unitaire de 5MW La maquette testée est au 1/6e Par contre, l’affirmation qu’ils ne sont pas sensibles à la limite de Betz parait douteuse. Dans le domaine des éoliennes aériennes, malgrés toutes les annonces, aucune technologie n’a dépassé l’eoliene à axe horizontal tripale en matiere de performance/cout.
Ce n’est pas la maquette testée (celle qu’on voit) qui est au 1/6eme, c’est un prototype à venir d’un MW dont on comprend que la structure peserait 230t…..
je suis d’ordinaire très ENR mais je trouve qu’il y a beaucoup trop de pièces en mouvement dans ce proto, je crains pour la fiabilité
C’est donc pour cette raison que ma « laguna renault poubelle » était tout le temps en panne, (vendue à un roumain, authentique) et que ma trottinette par contre est toujours opérationnelle qu’il pleuve ou qu’il vente! Et que dire de mon monoclycle! La fiabilité absolue… NON, le nombre de pièce n’est pas un indicateur fiable – justement – de la fiabilité. C’est juste un indicateur du nombre de pannes différentes potentielles. Mais chaque pièce est fiable, l’ensemble l’est aussi. Comment chaque pîèce peut elle être fiable? Un des moyens simple est de solliciter chacune de ces pièces à des niveaux de contrainte ou les statistique de fiuabilité ne font apparaitre aucune panne en nombre significatif, donc par exemple à des niveaux de contraintes très éloignés des zones ou la fatigue apparait par exemple. EN résumé les raisonnements simples sont aussi souvent simpliste, et donc faux, en proportion del eur simplisme. Ou encore, on peut résumer que la simplicité n’est pas une idée ou une opinion, c’est un résultat, donc un objectif potentiel mais pas un méthode…